Le 14 juillet, jour de paix pour le monde
Les invités du 14 juillet ont une grande part de responsabilité dans l’instabilité du monde. En les réunissant, le président Sarkozy oeuvre pour une paix durable.
Le 14 juillet se retrouveront certainement sur les terres de la Gaule une palette de dirigeants et notamment Bachar El Assad, le puissant président syrien. Apres avoir pris langue avec le spectaculaire Mouammar Khaddafi dans une interminable visite sur les terres de Vercingétorix, le président Nicolas Sarkozy une fois de plus contre vents et marrées s’apprête á recevoir le maître absolu de Damas. « Pour avoir la paix il faut savoir dialoguer même avec le sourd-muet-aveugle car une guerre avec le sourd-muet-aveugle est toujours une désolation de plus », dit un proverbe Ouïgour.
Cette visite du leader syrien s’inscrit dans le cadre d’une pacification du Liban qui forcément passe par Damas et dont le président semble faire une affaire personnelle. En effet, c’est pisser dans un violon que de vouloir ignorer la Syrie pour mettre fin à l’instabilité du pays des Cèdres. La démarche du président de la république est la seule solution pour sortir le Liban du chaos ambiant entretenu par le Hizboullah. On ne peut point solutionner un conflit pacifiquement en ignorant les acteurs du conflit. Ignorer la Syrie pour pacifier la région est une utopie dont le prix sera un Hizboullah plus fort et même à long terme une du Iranisation du Liban avec la prise du pouvoir par les Chiitees et là l’existence d’Israël sera plus que jamais sur la sellette. Car face à un Iran hostile et un Hizboullah désormais au pouvoir que l’Etat hébreux n’a même pas pu défaire lors du dernier conflit, l’escalade est là. Critiquer la démarche Sarkozy relève de la mauvaise foi. C’est d’ailleurs ce qu’avaient compris les démocrates américains qui dés leur arrivée au Congres ont mandaté Nancy Pelosi, chef de la chambre des représentants à se rendre à Damas. Cela a permis de sortir la Syrie de l’isolement imposé par les télévangélistes de la Maison Blanche. L’effet immédiat de l’isolement est la radicalisation. La réalisation du projet méditerranéen du président passe par une paix durable au Liban.
La démarche du président de la république sera encore plus efficace si l’Iran est associé dans le règlement de la crise. Le poids de cet autre protagoniste du conflit mérite qu’une attention particulière lui soit accordé. Persister à faire de l’Iran la bête noire des occidentaux est une politique suicidaire à long terme, voulue par les néoconservateurs américains. Avec ou sans arme atomique, l’Iran est la première sinon la deuxième puissance de la région et son rôle ne peut être ignoré au motif qu’il menace Israël. Certes, Israël ne menace pas l’Iran, mais tout de même ces deux pays ont d’énormes part de responsabilité dans l’instabilité de la région. Le dialogue diplomatique qui a manqué au monde depuis que Bush est au pouvoir doit reprendre sa place comme cela se fait dans toute société civilisée.
J’ose espérer que la démarche de la diplomatie française en prenant contacte avec Kadhafi, Bachar et pourquoi pas demain Ahmadinejad efface de nos souvenir la stupidité des années Bush.
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