Ce pourrait t’il que ce soit plus complexe que ça, que genre « avant tout allait bien » ?
Oserais-je émettre l’hypothèse que venant de très loin et avec nombre d’attentats, reflet des pressions extérieurs et intérieurs subi par le Venezuela, détacher le pétrole d’une sphère d’influence mondialiste ne soit pas une sinécure ?
Suis je autre chose qu’une merde pour prendre en compte aussi le désastre des politiques précédentes ?
Tant de mystère..., sauvez nous hahahaha
J’aime bien rappeler que vous êtes les tenants d’un système du court terme et que vous noyer littéralement l’avenir sous les dettes (bien pratiques pour les banquiers comme par hasard) depuis 30 ans !
Enfin, votre grandeur ne peut quand même pas s’attarder sur le Che et s’apercevoir qu’il est le produit de l’école que vous défendez :
Le colonel Jacobo Arbez Guzman est élu président du Guatemala en 1950.
C’est un modéré pragmatique, soucieux de développer le potentiel
économique de son pays et d’en améliorer les conditions. Pour faire une
histoire courte, Arbenz a l’idée d’acheter à United Fruit les énormes
terres non cultivées que celle-ci possède au pays. Devant le refus du
géant américain, une loi est promulguée, permettant aux paysans de faire
l’acquisition des terres laissées à l’abandon par les grandes sociétés
agricoles. Le problème est que la United Fruit a absolument besoin de
ces terres pour s’assurer le contrôle de la production et éviter toute
concurrence, ce qui lui permet de fixer les prix. Que les paysans
crèvent de faim en regardant des champs où rien n’est planté ne fait pas
partie de l’équation. United Fruit et Wall Street d’un côté, et le
peuple du Guatemala et son gouvernement de l’autre, sont désormais à
couteaux tirés. Mais l’empire du fruit possède une arme de persuasion
massive.
Bernays est chargé d’une campagne de salissage dans les
médias américains au cours de laquelle le gouvernement guatemaltèque
est qualifié de communiste et ses mesures en faveur des paysans sont
montrées comme autant de preuves de la terrible influence de l’ogre
soviétique, en pleine sphère d’influence états-unienne, dans la propre
cour de l’Oncle Sam (le terme bidonnant backyard).
Le
public lui-même finit par réclamer une intervention et l’armée
Impérialiste arme et organise un coup d’état en 1954. Les fils de presse
occidentaux annoncent triomphalement la bonne nouvelle de la libération
du pays. Ces textes sortent directement du bureau d’Edward Bernays,
renseigné heure après heure par son réseau d’espions et d’agents,
mi-United Fruit, mi-CIA, infestant la capitale Guatemala Ciudad.
Une
junte militaire remplace le gouvernement démocratique, qui règne depuis
sur le pays, en collaboration harmonieuse avec United Fruit et ses
subséquentes incarnations, qui a repris tous ses droits. Il a
malheureusement fallu exécuter, violer, torturer et emprisonner quelques
centaines de milliers de personnes, mais c’est le prix à payer pour
vivre dans un monde libre et sécuritaire.
Ironie
incroyable
Petit sous produit rigolo et inattendu de ce coup
d’état, un jeune homme séjournait chez des potes au moment de la prise
de la capitale. Ce jeune médecin beatnik, jusqu’à ce jour plutôt buveur,
coureur de jupons et ennuyé par la politique, a été tellement sidéré
par les évenements que sa vie a changé radicalement par la suite. Il
s’appelait Ernesto Guevara Lynch de la Cerna.
texte trop long pour certaine personne :
http://mccomber.blogspot.com/search?q=guatemala