Le Chili déclare que les ovnis ne représentent aucune menace
Une récente réunion de haut niveau a eu lieu au siège du département de l'aviation civile du Chili et qui fera certainement de nombreux envieux chez le public américain. Celui-ci rêve que son gouvernement évoque si ouvertement le sujet des ovnis.
La question était de savoir si les phénomènes aériens non identifiés ne constituaient aucun danger pour les opérations aériennes civiles et militaires. Une vidéo officielle de l'événement (les 4 premières minutes), posté le vendredi 8 aout 2014, est révélatrice de l’ambiance solennel qui régnait lors de cette réunion d’experts.
Vous n'avez pas besoin de comprendre un mot d'espagnol pour constater les graves expressions sur les visages des participants.
Le CEFAA, organisme officiel de l'État dont est en charge l’ancien générale Bermudez, a pour mission de recueillir, analyser et étudier scientifiquement tous les rapports.
Le comité d’étude est composé d’ingénieurs, astronomes, météorologues, docteurs en physique, chimistes, contrôleurs de la circulation aérienne, pilotes et il peut arriver que la police judiciaire ou les forces armées soient aussi consultées.
Le général Ricardo Bermudez, directeur de la CEFAA, a invité dix-neuf experts hautement qualifiés à la réunion du 31 juillet 2014, afin d’étudier les problématiques de sécurité liées au phénomène ovni et de tenter de parvenir à une conclusion. Le dialogue a duré trois heures.
Le nouveau directeur de la DGAC, organe de l’armée de l'air, le général Rolando Mercado, ancien directeur des opérations et de la planification stratégique, a accueilli les participants et assisté à la première partie de la discussion. « Je tiens à remercier tous les membres de ce comité pour l’approche sérieuse et scientifique dont ils ont fait preuve dans le cadre des études menées sur ce phénomène », a-t-il dit avant d’ajouter que le CEFAA avait « gagné en prestige au Chili et à l’étranger ».
Parmi les scientifiques présents, il y avait deux astronomes connus, un chimiste nucléaire de la Commission de l'énergie nucléaire, un médecin du domaine aérospatial aussi représentant de l'ONU, un physicien, un psychologue de l'armée de terre et un psychologue de l'armée de l'air.
Parmi les spécialistes de la DGAC on comptait le directeur de l'observatoire météorologique, le chef des opérations radars du Metropolitan Center, le chef des enquêtes sur les accidents, le chef des opérations de la DGAC, le directeur des opérations de sécurité de l'aéroport, et un ingénieur en aérospatiale.
Des représentants de différentes branches des forces armées et des corps de police étaient également présents dont un commandant de la marine (en charge de la sécurité des vols de l'aviation marine), des pilotes...
Les membres du panel étaient familiers au sujet des ovnis en raison de leurs diverses affiliations avec la CEFAA en tant que conseillers et enquêteurs sur des cas d’observations d’ovnis.
Chaque participant avait déjà assimilé le fait que les ovnis étaient un phénomène réel qui devait être étudié sérieusement et scientifiquement.
Voici des extraits de quelques-uns des commentaires les plus intéressants, ayant influencé la conclusion :
Chef des opérations de la DGAC : « Si, comme de nombreux témoins l’ont déclaré, les phénomènes aériens non identifiés présentent des « comportements intelligents », et si nous admettons ce fait, alors il faut tenter de comprendre leur intention quel que soit leur forme... Nous devons nous demander si le phénomène a manifesté de l'hostilité ou effectué des manœuvres ouvertement menaçantes ? A-t-il déjà attaqué nos avions ? Cela ne semble guère avoir déjà été le cas… De plus, nous ne connaissons pas leur nature exacte ! »
Capitaine de vaisseau Roberto alésage, de l'aviation navale : « …les risques ont été jusqu'à présent nuls et nous ne pouvons guère affirmer que les phénomènes aériens non identifiés présentent un quelconque risque pour nos opérations… »
Chef de contrôle radar Mauricio Blanco : « Dans l'aéronautique, nous mesurons les risques grâce à des outils scientifiques que nous mettons en place à l’aide d’une « matrice des risques » mais qui n’a pas été appliquée aux phénomènes aériens non identifiés. Elle peut être mesurée, mais compte tenu des probabilités, ce niveau reste très faible. »
Blanco est l'un des hauts fonctionnaires ayant travaillé dans des zones où les observations d’ovnis ont été rapportées au radar. Il raconte en 2012 qu'il existe une sorte de livre de bord où les observations d’ovnis sont initialement comptabilisées avant d'être transmis au CEFAA. Les rapports sont rédigés à la main pour s'assurer qu'ils ne sont pas manipulés ou altérés...
Expert DGAC/enquêtes sur les accidents : « Jusqu'à présent, en pratique, nous n’avons observé que les effets ainsi que les preuves capturés par photographies, vidéos, rapports officiels, témoignages, etc. Ainsi, nous sommes en mesure de dire le phénomène existe. Mais son origine reste inconnue. De ce fait, nous ne pouvons pas établir de stratégie pour le contrecarrer. ... J'ai parlé avec des pilotes ayant effectué des observations. Jusqu'à présent, aucun n'a connu de véritable inquiétude… ».
Le psychologue de l'armée de l'air a conseillé plus de sensibilisations envers les pilotes.
La conclusion était claire
" Le comité a conclu que les phénomènes aériens inconnus ne présentaient aucune menace ni danger pour les opérations aériennes civile ou militaire", a déclaré Bermúdez. " Bien qu'il y ait eu un petit nombre d'accidents attribués aux phénomènes aériens inconnus dans le monde entier, aucun n'a résisté à un examen objectif et présenté la preuve indubitable qu’un phénomène aérien inconnu en était la cause. "
Les membres de ce comité ont mis l’accent sur le fait qu’il faille tenter d’en savoir plus sur la nature et l'origine du phénomène, tout simplement parce qu’il s’agit d’une réalité que la science n'a pas encore expliquée. « Environ 85% de notre public croit en l’existence de ce phénomène, et avons donc l'obligation d'enquêter et de connaitre sa nature », dit-Lay. « Cela devrait constituer une raison suffisante pour que les gouvernements s’attèlent à déterminer leur origine. »
Le CEFAA travaille avec ses nombreux homologues en Amérique du Sud, et entretient des relations avec une douzaine d'autres pays à travers le monde.
Bermúdez prévoit de rencontrer à court terme des représentants français du centre national des études spatiales (CNES) dans le cadre d’une réunion officielle entre des représentants de la CEFAA et ceux du GEIPAN français…
Cette réunion d’un comité scientifique au Chili est un exemple de réussite de la part d’un pays ayant sérieusement travaillé sur la question des ovnis.
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