Le génocide ignoré de 88 en Iran
Le monde “civilisé” n’a pas encore condamné ce massacre de 1988 contre l’humanité. Aucun mandat d'arrêt n’a jamais été prononcé par les autorités judiciaires des pays occidentaux contre les coupables de ces crimes. Ces coupables toujours continuent leurs carriers dans le gouvernement ou les fractions islamiques du régime islamique en Iran.
Il y 25 ans, la fin de la guerre avec Irak qu’Ayatollah Khomeiny lança en juillet 1988 une fatwa, décret religieux, pour anéantir tous les prisonniers politiques en Iran. Le génocide de 1988 en Iran est sans précédent dans l’histoire contemporaine pourtant jamais officiellement condamné par la communauté internationale.
Pendant les mois août et septembre, sous le gouvernement de Mir Hossein Moussavi (le candidat présidentiel du juin 2009), les autorités du régime ont exécuté toutes les heures de 7h30 à 17h00 sans relâche aux prisons d’Evin et Gohardasht à Téhéran. Les jeunes, y compris des mineurs ou des femmes enceintes, étaient massacrés à ce rythme tous les jours ; en total plusieurs centaines d’exécutions par jour.
Il fallait tuer tous les prisonniers avant l’entrée scolaire en Iran. Mais étant en retard, vers la fin du délai, ils en ont tué deux cents en 20 minutes en servant des rafraîchissements empoisonnés aux prisonniers suffoquant de chaleur dans leurs cellules. Deux médecins ont supervisé les exécutions en travaillant avec le notoire bourreau du régime, Mr. Lajavardi, le directeur de la prison d’Evin.
La majorité des victimes ont été pendues dans les prisons à Téhéran, et certains ont été fusillés aux provinces. Le procès ne durait que quelques minutes, on leur a demandé s’ils étaient d’accord à abandonner leurs idéaux politiques tout en collaborant avec le régime. La formule était simple : Es-tu fidèle à la République Islamique ? Fais-tu tes trios fois prières ? Veux-tu collaborer avec nous ? Ceux qui refusaient la soumission étaient immédiatement conduits sous le peloton d’exécution.
La plupart des victimes étaient des simples sympathisants de groupes d’oppositions. Ils n’avaient rien à faire ou à comprendre avec la position belliqueuse de leurs groupes vis à vis du régime. Ils avaient souvent été condamnés pour avoir distribué un journal, ou bien lu un livre, ou une brochure d’opposition. La plupart étaient teenagers au moment de leur captivité et auront du être relâché après avoir terminé leur terme d’emprisonnement. Ils étaient pourtant exécutés en été 88 sans aucune preuve valable.
Le nombre exact d’exécutions et les conditions d’exécutions n’ont pas été rapportés par la République Islamique ou ses factions islamiques. On estime le nombre des exécutions de 4485, publiés dans le média de l’opposition, à 30,000 ou même plus.
On a d’abord cru que la fatwa avait initialement ciblé les prisonniers des Moudjahidines du Peuple d'Iran (OMPI), qui est un groupe musulman qui avait tourné le dos aux Mollahs en se réfugiant en Irak d’ « infidèle » Saddam, mais en effet la fatwa avait été tellement rectifiée qu’elle avait envisagé tous les prisonniers politiques.
D’après M. Abrahamian, un chercheur de ce génocide, les exécutions des prisonniers ont été secrètement organisées avant l’attaque militaire de l’OMPI qui franchit en juillet 1988 la frontière iranienne depuis l’Irak juste après le cessez-le-feu pour tenter de renverser le régime.
L’opération appelée « Forough Javidan » échoua après quelques jours de combats sanglants et coïncida à une répression sanglante en Iran à savoir les exécutions des prisonniers politiques. La décision d’exécutions n’était pas due à cette opération de l’OMPI mais à un génocide de nature sado-Islamiste qui visait tous les opposants du régime, indépendamment de cette attaque de l’OMPI.
À Téhéran, les corps des exécutés non-musulmans comme des marxistes étaient secrètement et hâtivement enterrés dans les tombes collectives dans un endroit en dehors de Téhéran qui s’appel Khavaran. C’étaient les chiens affamés qu’en déterrant les cadavres ont premièrement découvert ces corps sous une mince couche.
Dès lors, certains noms des victimes des exécutions, les noms des juges et responsables d’exécutions, des exécuteurs, des bourreaux, et des complices du massacre ont été dénoncés par les rescapés du massacre ou par certains déserteurs du régime à l’étranger.
Bien que le principal coupable du massacre s’appelle Ayatollah Khomeiny, mais beaucoup d’autres dirigeants actuels du régime y ont participé. Ces coupables ont été promus jusqu’aux ministres de cabinets dans les gouvernements de président Rafsandjani, Khatami et surtout dans le gouvernement d’Ahmadinejad et le président mollah Rouhani comme le notoire Hojjatoleslam Mostafa Pour Mohammadi qui est nommé par lui le ministre de la justice. Il était l’un des trois membres du Comité de la Peine Capitale de la ville Téhéran) — un comité qui coordonnait les exécution sommaires des détenus de la prison d’ Evin à Téhéran — .
Les collègues d’Ahmadinejad étaient quelques généraux de la Gardiens de la Révolution Islamique, qui ont été impliqués dans le massacre, mais pire, ce sont l’ex-Ministre intérieur, Hojjatoleslam Mostafa Pour Mohammadi, et l’autre complice est et l’ex-Ministre d’Information Hojjatoleslam Gholamhossein Mohseni Ezhei qui sont les deux connus comme les membres de la commission de la mort directement responsables pour le génocide des prisonniers politiques en 88. D’après un document de l’organisation des Droits de l’Homme publié en 15, décembre 2005, “M. Pourmohammadi et M. Azhei ont été impliqués dans le massacre.” En effet tous les dirigeants du régime, les durs, comme les " réformistes ", ont été impliqués dans le massacre de 88.
Le monde “civilisé” n’a pas encore condamné ce massacre de 1988 contre l’humanité. Aucun mandat d'arrêt n’a jamais été prononcé par les autorités judiciaires des pays occidentaux contre les coupables de ces crimes. Ces coupables toujours continuent leurs carriers dans le gouvernement ou les fractions islamiques du régime.
Il est maintenant reconnu par l’organisation de l’Amnesty International qui a consacré 1er Septembre comme" la journée internationale du souvenir des prisonniers politiques" en souvenir du massacre. Mais la même l’UNO a honteusement reçu chaque années. 8 fois, Mr. Ahamadinejad sans une fois lui demander son rôle dans le génocide ! Pour avoir un champ élastique du manœuvre avec le régime criminel, l’UNO et d’autres pays partenaires du régime islamique n'ont pas encore réagi contre le génocide.
Par Jahanshah Rashidian
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