Le Liban deviendrait-il le pays du faux ?
Il suffit de se promener un peu dans la rue, faux sacs à main Chanel, fausses lunettes Gucci,on utilise des logiciels piratés à défaut de payer, les personnes ne sont pas en reste, faux seins, faux nez, on pourrait même croire à de fausses fesses et encore à de fausses jambes sur des panneaux publicitaires. Les hommes politiques ne sont pas en reste, faux martyrs mais vrais victimes, faux hommes mais les vrais corrupteurs, faux diplômes quand ils sont ministres parfois, faux députés qui ont acheté leurs élections, faux électeurs qui parfois sont bel et bien morts depuis des décennies, faux fonctionnaires présents à leur place non pas par le compétence mais par le relation, fausse élite intellectuelle qui se complaît dans sa médisance et dans sa médiocrité. On pourrait ainsi continuer une litanie sans fin.
Le Libanais est fan de show off, il est narcissique, il se croit être le plus beau, le plus fort, le plus intelligent. Peut-être est-ce à force d’avoir rabâché l’histoire du Liban, de ses mythes, de l’invention de l’alphabet et de l’écriture, de sa place durant les millénaires comme plaque tournante du commerce avec les Phéniciens puis la route de la soie, de son importance géostratégique, pays ou s’entrechoquaient les civilisations occidentales et orientales, pays d’échange ? On en est bien loin aujourd’hui.
Le Libanais mérite-t-il donc encore cette place ? On aurait tendance à croire que comme Mme de Bovary, disséquée par Flaubert, ruinée, elle souhaite toujours bien présenter dans un monde auquel pourtant elle n’appartient pas. les Libanais et les Libanais emploient des étrangers pour le ménage, pour ramasser les poubelles, à défaut de le faire eux-mêmes. Ridicule quand on pense que le PNB par habitant des Philippines par exemple, ou du Sri Lanka autre exemple, équivalent celui du Liban.
Les Libanais et les Libanaises n’aiment pas se salir la main quand pourtant leurs aïeux eux se sont mouillés pour l’avenir de leurs descendants, s’exilant parfois non de lointains pays pour revenir contrairement aujourd’hui, parce que le souvenir vivace d’un beau pays existait à l’époque. Nous dilapidons aujourd’hui cette fortune que nous ne nous méritons pas. Nous nous dilapidons notre présent, mais également l’avenir de nos enfants, non pas pour notre confort mais avant tout pour montrer aux autres que nous valons mieux qu’eux, un autre mensonge en fin de compte !
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