Le subterfuge qu’est la règle d’or dans la longue histoire des droits et des devoirs des Etats !
Pour bien saisir les aspects généraux de ce genre de procédé, à la mode Libérale ou Stalinienne, ce qui revient au même, un peu d'Histoire est nécessaire. Tous ceux qui se sont succédés au pouvoir en France de Mrs Pompidou-Chirac, à aujourd'hui, droite et gauche Libérale confondue, ont conduit la France au déclin que l'on connait, et pour la plupart de ces personnages non enviables, en connaissance de cause ils ont agi, ce qui aggrave leurs cas, dans le procès que l'Histoire, la mémoire du peuple de France, ne manqueront pas, un jour d'établir, de leur faire.
LA CHARTE DES DROITS ET DEVOIRS ÉCONOMIQUES DES ÉTATS
La XXIXe Assemblée générale des Nations unies a adopté solennellement le 12 décembre 1974 une « Charte des droits et devoirs économiques des États1 ». Certes, elle a recueilli une « majorité écrasante » puisqu'elle a été entérinée par 120 États.
Six États ont voté contre : cinq nations européennes appartenant à la CEE (Belgique, Danemark, RFA, Luxembourg, Royaume-Uni) plus les États-Unis d'Amérique. Et dix se sont abstenus, à savoir :Autriche, Canada, Espagne, France, Irlande, Israël, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas.
"L'on comprend mieux aujourd'hui pourquoi,... ces États Libéraux désiraient tout simplement "quartier libre financier spéculatif" ! L'on connait malheureusement la suite !!!"
L'analyse objective de ce scrutin démontre que, parmi les seize États qui n'ont pas cautionné la Charte, on trouve toutes les grandes puissances économiques capitalistes. Ce qui revêt une grande signification politique car celles-ci monopolisent l'essentiel des échanges commerciaux, monétaires et financiers mondiaux.
LA GENÈSE DE LA CHARTE ÉCONOMIQUE DU 12 DÉCEMBRE 1974
Les origines de la Résolution 3281 (XXIX) sont multiples : elles sont juridiques, politiques, économiques.
Dès le préambule, les peuples des Nations unies se déclarent résolus à « créer les conditions nécessaires au maintien de la justice », à « favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ». Pour y parvenir, ils s'engagent à recourir aux institutions internationales afin d'encourager le « progrès économique » de tous.
Le Chapitre I qui traite des « Buts et Principes » de l'Organisation dispose expressément à l'article 1, paragraphe 3, que I'ONU doit : « Réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux d'ordre économique, social, intellectuel ou humanitaire » et être un centre où s'harmonisent les efforts des nations vers ces fins communes ».
Mais il y a plus significatif encore. Le chapitre IX est lui-même tout entier consacré à la « Coopération économique et sociale internationale2 ». Le relèvement des niveaux de vie, le plein emploi, le progrès, le développement sont les conditions de « stabilité » et de « bien-être » nécessaires pour assurer entre les nations des « relations pacifiques et amicales ». En d'autres termes, les fondateurs de I'ONU sont pleinement conscients du lien qui existe entre les facteurs économiques et le maintien de la paix et de la sécurité mondiale.
Cette proclamation de foi mondialiste renoue avec le préambule de la Charte qui doit constituer, rappelons-le, un « instrument efficace » en vue d'arriver à un « développement équitable et rationnel de toutes les régions du monde ». La Résolution 45 (III) du 18 mai 1972, adoptée par la IIIe CNUCED à Santiago, avait elle-même souligné avec force qu'il fallait « établir d'urgence des normes généralement acceptées qui régiront de manière systématique les relations économiques entre les États ». Elle avait aussi reconnu l'« impossibilité d'instaurer un ordre juste et un monde stable tant qu'une charte tendant à protéger les droits de tous les pays, en particulier des pays en voie de développement, n'aura pas été formulée ». Désormais, le concept de « sécurité économique collective » équilibre celui de « sécurité politique collective », le fondement de l'une et de l'autre reposant sur la concertation, la coopération, la solidarité.
Dans la longue histoire des Nations unies, elle a la même importance symbolique et le même impact politique que la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948, la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux du 14 décembre 1960.
Ces quatre documents fondamentaux forment un tout et expriment la philosophie politique profonde de I'ONU : idéologie des Droits de l'Homme, idéologie de la Décolonisation, idéologie de la Démocratie politique dans la vie internationale, idéologie du Développement économique et du progrès social enfin. Ces « quatre D » font partie du « patrimoine commun de l'humanité » : la paix mondiale, à l'ère nucléaire, dépend de leur respect ou de leur non-respect. La survie du genre humain aussi...
LA CHARTE DES DROITS ÉCONOMIQUES, LE PLAN STRATÉGIQUE 2006-2007 ET LA RÉUNION DU CONSEIL SUR LE FINANCEMENT DU DÉVELOPPEMENT À L’ORDRE DU JOUR DE L’ECOSOC :
ECOSOC : Objectifs - Le Conseil économique et social, appelé communément ECOSOC est l’organe principal de coordination des activités économiques et sociales de l’ONU. C’est l’un des six organes principaux de l’ONU (en vertu de l’article 7 de la Charte des Nations Unies) et est régi par les Chapitres IX et X de la Charte. Les objectifs de l’ECOSOC sont les suivants : - promouvoir une élévation du niveau de vie, le plein emploi et le progrès économique et social - trouver des solutions aux problèmes économiques, sociaux et sanitaires internationaux - faciliter la coopération internationale dans les domaines de la culture et de l’éducation - favoriser le respect effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales »
Jusqu’à aujourd’hui, l’application de la Charte des droits et devoirs économiques des États, adoptée en 1974, est examinée tous les cinq ans par le Conseil économique et social. Établie pour améliorer le fonctionnement du système économique mondial, cette Charte codifie un certain nombre de principes, de règles et de normes concernant les relations économiques internationales.
" L'on croit rêver, n'est-ce-pas ? .... Mais est-on sur la même planète que ces gens-là ? Qui sont les clones ? Et tous nos martyrs de la Résistance, que M. Sarkozy ose aller retrouver à Glières chaque année et qui pour seule devise avait : "Vivre Libre ou mourir !", dans un pays ou il ferait bon de vivre et de respirer l'authentique souveraineté de nos principes républicains de Liberté,fraternité, justice sociale, démocratie et paix ! La duperie immense de tout cela, leurs procès à tous, que déjà dans notre conscience historique, dans notre mémoire, nous avons fait, annonce quelque soit le temps qu'il faudra, le dépérissement de leur maudit système."
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