On estime à prés d’une centaine de français et près d’un millier d’anglophone travaillant actuellement dans ces sociétés de finance véreuses nommées communément ‘ Boiler Room ‘.
Leur quartier général se situe à Bangkok. Ils existent aussi des ramifications en Malaisie et au Philippine. Après avoir dévalisé l’Australie de plusieurs milliards de $ australiens, l’Angleterre évalue à plus 500 millions de $ de fraude par an. La France depuis plus un an recense une augmentation constante de plainte. La plupart de ces sociétés utilisent principalement des comptes bancaires à Hongkong, Taïwan et Chypre. Le compte bancaire est rarement en rapport avec le nom de la société.
Pour faire durer la longévité d’une société, ils utiliseront successivement différents comptes bancaires. Téléphone et fax sont loués et les appels sont transférés sur des mobiles. Il existe rarement plus d’une ou deux lignes téléphoniques. Les mails sont envoyés grâce à des ‘proxy’ qui cachent leur réel IP.
La démarche se divise en trois étapes : un télémarketeur démarche les clients en premier lieu et cible le prospect. Ensuite une deuxième personne rappelle le client et se charge d’ouvrir un compte pour le client. Enfin, une troisième personne se chargera de faire réinvestir le client après avoir gagné sa confiance. Plusieurs arrestations grâce à l’appui d’Interpol ont eu lieu ce mois de septembre à Bangkok. Une myriade de micro-société se situerait dans des appartements du centre bangkokien entre Sukhumvit et Lumpini et sont actuellement sous investigations.
Quelques recommandations pour reconnaître ces sites frauduleux : - Leur site Internet a rarement plus de six mois d’existence. Il suffit de chercher dans whois.is pour obtenir la date de création du site internet. - Le compte bancaire est toujours à l’étranger à Hongkong, Taiwan ou Chypre. - Il y a souvent un unique numéro de téléphone. - Ces sociétés ne sont pas dans les pages jaunes internationales. - Leur numéro est caché lors d’appel. - Le numéro de téléphone et fax loués ne sont jamais à leur nom. - La société n’est généralement pas immatriculée au registre du commerce. Elle utilise un faux numéro ou bien l’adresse est différente dans le cas d’une copie d’une société existante.