Les hommes de Ouattara assassinent un Français à Yamoussoukro
Philippe Rémond, professeur français assassiné par les rebelles à Yamoussoukro
Bénéficiant d'un objectif soutien de la presse française, en particulier les grandes radios et télévisions, le pseudo "ambassadeur" en France d'Alassane Ouattara, le sinistre Ali Coulibaly va de studio en studio depuis 3 jours. Sa mission : accréditer, par tous les moyens nécessaires, y compris le mensonge, la calomnie et la désinformation, la thèse d'un président Gbagbo battu, "asphyxié", submergé. Comme les médias français ne vérifient rien sitôt qu'il s'agit de la "Bamboulie", on voit des animateurs avaler goulument les couleuvres de cette vipère... Parmi les idées chères à l'émissaire de la République Sanguinaire du Gof, celle selon laquelle les "libérateurs" ouattaristes (en fait mercenaires ouest-africains, militaires "blancs" et enfants soldats, ainsi que l'a démontré le JT de France 2 mardi 29 mars 2010) seraient unanimement accueillis dans la liesse et l'allégresse par des populations enfin "débarrassées" de Gbagbo le sanguinolent.
Depuis ce matin, depuis en fait que conjointement l'ONU et Amnesty International ont enfin le cran de dénoncer les pillages, vols, viols, saccages et homicides perpétrés par les hommes de Ouattara, plus personne ne croit à l'indécente liesse de l'obscène Ali Coulibaly... Du Point jusqu'à l'inutile imbécile Vincent Hugeux (mètre-étalon en terme d'incompétence, de bienpensance et de condamnation par les tribunaux), les yeux baissés, on admet que Gbagbo est pas le seul méchant. Ado aussi.
Mais les médias français sont durs d'oreille sitôt qu'il s'agit de marier Côte d'Ivoire et vérité. Ainsi, depuis hier, feignent-ils tous de ne pas avoir reçu "complètement" une nouvelle. Ou de l'avoir mal comprise. (Alors que nous sommes en mesure d'avancer que Bernard Houdin, conseiller du président Gbagbo, a personnellement contacté les plus importants d'entre eux pour les "informer" des circonstances du drame). Un ressortissant français, professeur à l'INP-HB, Philippe Rémond, a été assassiné, le 31 mars, à Yamoussoukro, dans sa chambre d'hôtel.
La Côte d'Ivoire perd un de ses plus loyaux amis français
Depuis plusieurs heures, en boucle, les médias français évoquent bel et bien cet assassinat. Mais ajoutent aussitôt à chaque fois que rien n'est encore très clair, qu'il pourrait s'agir d'un "crime crapuleux", d'une balle perdue. Les médias français savent pourtant très bien qui est Philippe Rémond : Bernard Houdin le leur a dit ! Il s'agit d'un proche du président ivoirien Laurent Gbagbo... Un proche notoire. Un proche "connu" en Côte d'Ivoire. N'avait-il pas été invîté sur la RTI, pour y évoquer le franc CFA et son engagement en faveur du président ?
S'il n'y a pas d'intox concernant la prise de Yamoussoukro par les rebelles de Ouattara, celle-ci se serait faite sans combat (et dans la liesse, noterait Coulibaly). Comment Philippe Rémond aurait-il pu succomber à une balle perdue s'il n'y a pas eu de combats ?
Photos - dr Texte - LF
PS :
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