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Accueil du site > Actualités > International > Les Yes-She-Can de Barack Obama !

Les Yes-She-Can de Barack Obama !

« Nous avons la chance d'élire quelqu'un qui a passé sa vie à essayer de donner aux gens les mêmes chances que l'Amérique lui a données, quelqu'un qui vous voit et qui vous entend, et qui se lèvera et se battra chaque jour pour vous, la prochaine Présidente des États-Unis, Kamala Harris ! » (Barack Obama, le 20 août 2024 à Chicago).

 

Depuis un mois, depuis le 21 juillet 2024, il existe aux États-Unis une véritable kamalamania. Depuis l'abandon de la candidature du Président Joe Biden (81 ans), la campagne présidentielle aux États-Unis (les élections auront lieu le 5 novembre 2024) a pris un véritable nouveau cours. Jusque-là, Donald Trump (78 ans) était en tête des sondages d'intentions de vote parce qu'il bénéficiait de l'âge et des gaffes de son adversaire déclaré, Joe Biden. L'attentat du 13 juillet 2024 qui a manqué de très peu de l'atteindre a renforcé son avance dans les sondages, quoi que, finalement, il n'y a pas eu vraiment de variation dans l'opinion publique américaine, seulement des arguments de campagne en plus pour les trumpistes : difficile de menacer la démocratie quand on est soi-même victime d'un attentat.

Et puis est arrivée Kamala Harris (59 ans), ancienne procureure générale de Californie (2011-2017) puis sénatrice (2017-2021), et surtout, actuelle Vice-Présidente des États-Unis depuis le 20 janvier 2021, et en particulier, la première femme à ce poste très important. Dans l'ombre de Joe Biden, elle n'avait pas vraiment ébloui le peuple américain et le dossier chaud que le Président lui a sournoisement confié, l'immigration, n'a pas été vraiment traité de manière convaincante (c'est le moins qu'on puisse dire), mais sa candidature, évidente, après le désistement de Joe Biden, a fait monter une sauce médiatique qui a fait jusqu'à oublier l'attentat contre Donald Trump : la vague qui porte aujourd'hui Kamala Harris est très forte même si elle reste fragile.

Dès le 23 juillet 2024, Kamala Harris a annoncé avoir le soutien de la majorité des délégués du parti démocrate, officiellement confirmé par le parti démocrate lui-même le 2 août 2024. Donc, aucun suspense dans cette course interne. Quelques jours plus tard, le 6 août 2024 à Philadelphie, Kamala Harris a annoncé qu'elle a choisi pour colistier (candidat à la Vice-Présidence) son contraire, Tim Walz (60 ans), gouverneur du Minnesota depuis 2019, ancien député (membre de la Chambre des représentants) de 2007 à 2019, ancien professeur de géographie et membre de la Garde nationale.

La grande fête d'investiture a lieu en ce moment, au cours de la Convention nationale démocrate de Chicago qui se déroule du 19 au 22 août 2024 à l'United Center, dans la banlieue ouest de Chicago. Comme prévu, cet événement est l'occasion de parfaire les thèmes de campagne et d'avoir des soutiens essentiels. Le premier soir, le 19 août 2024 a eu lieu le discours du Président Joe Biden, qui a été particulièrement ovationné par les participants, comme si c'était son discours d'adieu. Il faut remarquer que c'est la première fois qu'un candidat à un mois de la Convention renonce à sa candidature et il lui a fallu beaucoup de courage pour déclarer forfait.

Mais grâce à lui, les choses vont différemment : le vieux candidat, ce n'est plus le candidat démocrate mais le candidat républicain. Il ne s'agit plus de se défendre des bourdes et autres maladresses que l'âge ou simplement la distraction ont provoquées chez Joe Biden, mais d'avoir une campagne offensive pour remobiliser tous les laissés pour compte du parti démocrate.
 

La journée du mardi 20 août 2024 était la journée Obama : deux grands discours, d'abord Michelle Obama (60 ans), l'ancienne première dame des États-Unis, puis Barack Obama (63 ans), l'ancien Président des États-Unis (2009-2017).

Deux discours qui ont été très applaudis par la salle. Michelle Obama a sans doute eu le plus d'ovations, elle semble être très appréciée des militants démocrates, et elle vend même plus de bouquins que son mari. Sa grande popularité, elle la doit aussi parce qu'elle a été très claire : elle n'a aucune intention de faire de la politique (au contraire de l'ancienne première dame Hillary Clinton) et se sent donc complètement libre.

Quand elle a donné la parole à son époux, Barack Obama a reconnu que ce n'était pas facile de lui succéder à la tribune. Très étrange Barack Obama qui semblait un peu à bout de souffle, fatigué, vieilli, comme si l'exercice du pouvoir l'avait épuisé. Il a pourtant à peu près le même âge que les candidats d'aujourd'hui, et s'il a apporté un soutien fort et total à Kamala Harris, c'était aussi pour se faire pardonner de ses réticences du mois dernier, il voulait une vraie compétition pour la candidature démocrate et ne lui avait pas apporté tout de suite son soutien.
 

De son âge, d'ailleurs, il en a plaisanté : « Cela fait seize ans que j'ai eu l'honneur d'accepter la nomination de ce parti à la Présidence, et je sais que c'est difficile à croire parce que je n'ai pas vieilli du tout, mais c'est vrai ! Et avec le recul, je peux vous dire sans aucun doute que ma première grande décision en tant que candidat s'est avérée être l'une de mes meilleures, et c'était de demander à Joe Biden de servir à mes côtés en tant que Vice-Président. ».

Dans la première partie de son discours, Barack Obama a ainsi rendu hommage à Joe Biden avec qui il a travaillé huit ans à la Maison-Blanche : « Ce que j'en suis venu à admirer le plus chez Joe, ce n'était pas juste son intelligence, son expérience, c'était son empathie, sa décence et sa résilience durement gagnée, sa conviction inébranlable que tout le monde dans ce pays mérite une chance équitable. ».

Il a poursuivi ainsi : « À une époque où l'autre parti [républicain] était devenu un culte de la personnalité, nous avions besoin d'un leader stable, qui rassemble les gens et qui soit suffisamment altruiste pour faire la chose la plus rare en politique, mettant son ambition de côté pour le bien du pays. L'histoire se souviendra de Joe Biden comme d'un Président exceptionnel qui a défendu la démocratie à un moment de grand danger, et je suis fier de l'appeler mon Président mais je suis encore plus fier de l'appeler mon ami ! ».

Barack Obama a mis en garde sur le fait que l'élection serait très serrée et que les démocrates devraient mettre toute leur énergie dans cette bataille, car le pays est très divisé, « un pays où trop d'Américains sont encore en difficulté, où beaucoup d'Américains ne croient pas que le gouvernement puisse les aider ». Ajoutant : « Les gens qui décideront de cette élection posent une question très simple : qui se battra pour moi ? qui pensera à mon avenir, à l'avenir de mes enfants, à notre avenir tout ensemble ? ».

Et d'embrayer contre Donald Trump : « Une chose est sûre, c'est que Donald Trump ne perd pas le sommeil à cause de cette question. Voici un milliardaire de 78 ans qui n'a pas arrêté de se plaindre de ses problèmes depuis qu'il est descendu de son grand escalator il y a neuf ans [Donald Trump a annoncé sa candidature le 16 juin 2015 en descendant de l'escalator d'honneur de la Trump Tower]. Il y a eu un flux constant de plaintes et de griefs qui ont en fait empiré maintenant qu'il a peur de perdre contre Kam. Il y a les surnoms enfantins, les théories du complot folles, cette obsession étrange avec la taille de la foule (assistant à ses meetings) ! » en mimant avec ses mains la taille petite implicitement du sexe de son adversaire. Les discours électoraux aux États-Unis, même prononcés par des intellos, sont toujours du registre de la cour de récréation... Du moins, les plus efficaces.
 

Il a continué : « La vérité est que Donald Trump ne voit le pouvoir que comme un moyen d'atteindre ses objectifs. Il veut que la classe moyenne paie le prix d'une nouvelle énorme réduction d'impôts qui l'aiderait principalement lui, et ses riches amis. Il a tué un accord bipartisan sur l'immigration rédigé en partie par les républicains les plus conservateurs du Congrès qui aurait contribué à sécuriser notre Mur du Sud, parce qu'il pensait qu'essayer de résoudre réellement le problème nuirait à sa campagne. (…) Et surtout, Donald Trump veut nous faire croire que ce pays est désespérément divisé entre "nous" et "eux", entre les vrais Américains, ceux qui le soutiennent bien sûr, et les étrangers qui ne le soutiennent pas. Et il veut que vous pensiez que vous serez plus riche et plus en sécurité si vous lui donnez simplement le pouvoir de remettre ces autres personnes à leur place. C'est l'un des plus vieux trucs en politique (…). Nous n'avons pas besoin de quatre années supplémentaires de fanfaronnades, de maladresses et de chaos. Nous avons déjà vu ce film et nous savons tous que la suite est généralement pire. ».

Est arrivée enfin la partie sur Kamala Harris : « L'Amérique est prête pour un nouveau chapitre. L'Amérique est prête pour une meilleure histoire. Nous sommes prêts pour la Présidente Kamala Harris, et Kamala Harris est prête pour le job ! (…) Kamala n'est pas née dans un privilège, elle a dû travailler pour ce qu'elle est et elle se soucie vraiment de ce que les autres vivent. (…) Kamala Harris ne se concentrera pas sur ses problèmes, elle se concentrera sur les vôtres. ».

Il a balayé beaucoup de sujets de préoccupation comme le logement : « Nous devons tracer une nouvelle voie pour relever les défis d'aujourd'hui, et Kamala comprend cela, elle sait par exemple que si nous voulons rendre les choses plus faciles pour que plus de jeunes puissent acheter une maison, nous devons construire plus d'unités et éliminer certaines des lois et réglementations obsolètes qui rendent plus difficile la construction de logements pour les travailleurs dans ce pays. Ceci est une priorité et elle a présenté un nouveau plan audacieux. ». Il a aussi affirmé que les travailleurs des emplois ingrats devraient négocier avec Kamala Harris des salaires plus décents, les aide-soignantes, les balayeurs de rues, etc.
 

« Yes, she can ! » [Oui, elle peut le faire !]. Reprenant son ancien slogan très porteur (Yes We Can), Barack Obama a placé la candidature de Kamala Harris dans la continuité de la sienne en 2008. « Kamala et Tim [Walz] comprennent que lorsque tout le monde a une chance équitable, nous sommes tous mieux lotis. Ils comprennent que lorsque chaque enfant reçoit une bonne éducation, l'économie entière devient plus forte. Lorsque les femmes sont payées le même salaire que les hommes pour faire le même travail, toutes les familles en bénéficient. Ils comprennent que nous pouvons sécuriser nos frontières sans arracher les enfants à leurs parents, tout comme nous pouvons assurer la sécurité dans nos rues tout en renforçant la confiance entre les forces de l'ordre et les communautés qu'elles servent et tout en éliminant les préjugés, ce qui améliorera la situation pour tout le monde. (…) L'Amérique à laquelle croient Kamala Harris et Tim Walz, est une Amérique où nous, le peuple, incluons tout le monde, parce que c'est la seule voie pour cette expérience américaine. ».

Barack Obama a donc beaucoup parlé de classes populaires et de classes moyennes, celles qui avait été convaincues par Donald Trump en novembre 2016. Car pour lui, il ne faut pas que la kamalamania soit juste le phénomène d'une élite boboïsante, mais bien celui de tout un peuple. Il faut donc s'adresser aux "petites gens" que représente bien Tim Walz simple prof de géo, dont les vêtements, selon Barack Obama, ne sont pas le résultat de conseillers en communication mais viennent simplement de son placard !

Barack Obama a aussi opposé la liberté des gros industriels à polluer l'air et à infester les rivières à la liberté des gens à respirer de l'air pur et à boire de l'eau propre, qu'il a considérée comme une liberté encore plus importante. En somme, la liberté des gros face à la liberté des petits.

Et l'ancien Président a beaucoup insisté pour faire une démocratie très vivante, faite d'égalité et de liberté : « La démocratie n'est pas seulement un tas de principes abstraits et de lois poussiéreuses dans un livre quelque part, ce sont les valeurs avec lesquelles nous vivons, la façon dont nous nous traitons les uns les autres, y compris ceux qui ne nous ressemblent pas, ne prient pas comme nous, et ne voient pas le monde comme nous. Ce sentiment de respect mutuel doit faire partie de notre message. Nos politiques sont devenues tellement polarisées ces jours-ci que nous tous, quel que soit le spectre politique, semblons si rapides à supposer le pire chez les autres, à moins qu'ils ne soient d'accord avec nous sur chaque question, nous commençons à penser que la seule façon de gagner est de blâmer, de faire honte et de crier de l'autre côté, et après un certain temps, les gens ordinaires se déconnectent ou ne se soucient plus de voter. ».

En écoutant ce discours, où l'intelligence et le charisme étaient au rendez-vous, on se surprend à penser que les États-Unis, ce ne sont pas seulement des cow-boys qui réagissent un peu simplement au quart de tour en tirant dans le tas, il y a aussi des gens sophistiqués, qui ont une pensée cohérente (j'allais écrire complexe) et aboutie et surtout, qui développent beaucoup d'empathie.

Proche de l'aile centriste du parti démocrate, ce qui pourrait séduire les électeurs républicains hésitants pour Donald Trump, Kamala Harris, dont le parcours professionnel et personnel californien est le résultat flamboyant du rêve américain, ce qu'on appellerait en France du mérite républicain, pourrait tomber dans le piège de ne s'adresser qu'aux élites hollywoodiennes et washingtoniennes. Barack Obama lui a rappelé qu'il faut s'adresser avant tout à ceux qui n'ont rien et qui feront la différence le soir du vote, soit par leur participation soit par leur adhésion au camp démocrate. Fort de ce constat d'un pays profondément divisé, l'ancien Président des États-Unis a donné un mode d'emploi pour le vivre ensemble, après le risque Trump.

Le lendemain, c'était au tour de l'ancien Bill Clinton d'apporter son onction à Kamala Harris.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (21 août 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :

Kamala Harris sera-t-elle la première femme Présidente des États-Unis ?
USA 2024 : Joe Biden se retire et soutient Kamala Harris !
Donald Trump victime d'une tentative d'assassinat.
Les 80 ans du Débarquement en Normandie.
Ronald Reagan.
Triste Trump (hic) !
Paul Auster.
Standard & Poor's.
Moody's et Fitch.
Les 75 ans de l'OTAN.
Lee Marvin.
Les 20 ans de Facebook.
Bernard Madoff.
La crise financière mondiale de 2008.
La boîte quantique.
Maria Callas.
Henry Kissinger.
Alexander Haig.
Katalin Kariko et Drew Weissman.
Rosalynn Carter.
Walter Mondale.
Marathonman.
Bob Kennedy.






 


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17 réactions à cet article    


  • ETTORE ETTORE 23 août 12:51

    Ouahhh, Rakoto, qui nous fait un panégyrique sur la méthode de communication visuelle des US et coutumes !

    Toujours un doigt pointé vers une personne .....inconnue, dans le public.

    Toujours la bouche grande ouverte, jusqu’aux amygdales....

    Et toujours, finir pas se toucher les boutons de manchettes, histoire de voir si ils ont bien résisté à la force de la gestuelle.

    Puis mettre en avant, celle, sans qui/ou Yel, rien n’aurait été possible.

    Le package complet refilé, on part en saluant bien haut, pour montrer, qu’il n’y a aucune trace de transpiration, sous les aisselles.

    Bon, allez , on vas pas être jaloux de ces méthodes !

    Nous, ici, dans le cadre de l’« énergie verte », nous avons un « moulin à vent » en bras de chemise, dont, certes la voix est éraillée par les nombreux « nous sommes en guèèèèèère » et pour l’instant, en attente de « ventS » mauvais, il est en stand by, de toute production, ses pâles ( bi-tri-ou plus) faisant pale figure.


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 23 août 13:17

      @ETTORE
      Faut leur laisser ça : c’est vachement bien fait. Un vrai show. Y’a de quoi être jaloux.


    • Eric F Eric F 24 août 10:29

      @ETTORE
      ’Toujours un doigt pointé vers une personne .....inconnue, dans le public’’
      Cela fait partie de la gestuelle tribunicienne aux USA, alors qu’en Europe il est considéré comme mal élevé de pointer du doigt quelqu’un. Le rire surfait est également un truc de chez eux, Obama y procédait souvent, mais Kmla a encore un cran de plus (machoire bien accrochée)


    • Seth 23 août 13:34

      Et le mort Mike Lynch dans tout ça ? smiley


      • amiaplacidus amiaplacidus 23 août 18:18

        @Seth
        C’est le problème des héritiers.


      • Seth 23 août 20:08

        @amiaplacidus

        Certes mais il mériterait bien une petite nécro. Il vaut mieux que rakoko s’y cantonne plutôt que de nous la jouer politologue en peau de lapin.

        Oh ! et puis Catherine Ribeiro est morte aussi. Mais je doute que ce soit le type d’artiste qu’il affectionne. smiley


      • Lynwec 23 août 19:32

        Sans surprise, le cabinet-conseil fait la promo des démoncrates US, pensant surement que nous ne connaissons pas la formule « blanc bonnet, bonnet blanc », remarquablement adaptée au bipartisme US, mais seulement chez eux...


        • Lynwec 24 août 07:31

          @Lynwec

          Juste pour « rire », j’ai lu sur un autre site, une formulation différente de la mienne, mais à mon sens plus adaptée aux situations politiques comparables que nous vivons sur les deux rives de l’Atlantique :

          black kippa, white kippa...

          Je m’absente, le temps de me flageller...


        • Plus robert que Redford 24 août 08:48

          @Lynwec
          Nous avons eu droit au premier président « noir » des états zunis dont l’avènement fut salué par la chanson de Sam Cook, « A changé Is gonna come » 
          Il s’est révélé être le parfait « bounty »
          Harris aura l’honneur d’être la première à inaugurer l’appellation « bountie » ??


        • Lynwec 24 août 10:26

          @Plus robert que Redford

          C’était la version US de notre « le changement, c’est maintenant. »
          Manquait juste le complément ...« qu’il ne faut surtout pas le faire. »

          On vous vend le même produit avec un emballage différent, mais ça garde le même goût de m...



          • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

            https://qactus.fr/2024/08/23/france-nouvelle-intrigue-macron-en-serbie-pourquoi-cette-visite-alors-que-le-directeur-de-la-cia-william-burns-est-arrive-dans-la-capitale-serbe/
            France : Nouvelle Intrigue, Macron en Serbie. Pourquoi cette Visite ? Alors que le Directeur de la CIA, William Burns, est Arrivé dans la Capitale Serbe – L’Informateur


          • Olivier142 24 août 13:08

            Encore une séance de flagornerie !

            Le plus comique c’est que la Kamala en question était considérée il y a encore deux mois comme une nullité absolue et un boulet pour le candidat Biden, de l’aveu même de la presse bien-pensante.

            Mais depuis il y a eu l’échec de l’attentant contre Trump, qui aurait été pain bénit pour les démocrates s’il avait réussi.

            Le risque était trop grand, face à un Biden en pleine décrépitude, que Trump ne finisse par gagner.

            Les démocrates ont donc dû se rabattre sur Kamala Harris, dont les propos ineptes entrecoupés de rires histériques font la joie des caricaturistes.

            Mais comme ces gens ne sont que des marionnettes de l’état profond, le premier clown venu fait l’affaire...


            • Eric F Eric F 24 août 13:47

              @Olivier142
              L’attentat raté contre Trump a été pour lui du pain bénit tant il est apparu comme protégé du ciel, mais la balle est passée à deux doigts, il ne l’a donc pas commanditée. Mais si ’’le système’’ avait voulu l’éliminer, ils auraient empoisonné ses donuts pour qu’il disparaissent discrètement.

              Côté Démocrate, Biden était un boulet, ils ont finalement réussi à le convaincre de jeter l’éponge : la médiocre vice-présidente est alors apparue comme une vedette, car effectivement elle est moins statique. Le plan B à l’air d’accrocher dans son camp qui n’avait pas de plan C, mais les indécis continuent de faire la navette au fil des sondages, car en face le ralliement d’un Kennedy est bon à prendre.


            • Seth 24 août 14:36

              @Olivier142

              Je ne sais si je l’ai dit ici mais j’ai entendu dire par des Américains qu’heureusement qu’elle était californienne sinon ça aurait été Trump (CR sur son « gauchisme ») en ajoutant qu’elle avait un charisme de bulot.

              Mais forcément, quand on est parmi les siens, on est toujours adorée. Surtout s’ils n’ont rien d’autre à se mettre sous la dent.

              Et donc ballons, standing ovation toussatoussa, caractéristique de l’hypocrisie étazunienne.


            • Seth 24 août 14:41

              @Seth

              Pour être plus précis :

              heureusement qu’elle était californienne sinon elle aurait été Trump


            • P.-A. Teslier P.-A. Teslier 25 août 08:28

              C’est aussi cela l’Amérique : le pire avec Trump, le meilleur avec Harris... et Obama !

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