Mahmoud ABBAS soutenu par l’EUROPE
Plus courageuse encore, elle invite le Conseil de Sécurité à New-York à soutenir l’adhésion palestinienne à l’ONU et cela, sans ignorer le veto probable des Etats-Unis mais avant de connaître celui opposé ce mercredi, par la Chine et la Fédération de Russie et autres, à la condamnation de la Syrie.
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH200/photo_APCE-f57f1.jpg)
Des droits mais aussi des devoirs.
En échange le Conseil National Palestinien, par la voix de son président, M. Salim Al-ZA’NOON, s’est engagé à « défendre les valeurs du Conseil de l’Europe » et à organiser des élections libres et équitables, à œuvrer à l’abolition de la peine de mort, à s’abstenir de toute violence et bien sûr à reconnaître le droit d’Israël à exister et même d’œuvrer pour la libération du soldat Shalit. Dont acte .
Une remarque quelque peu provocatrice d’un des représentants des « observateurs israéliens » considérant que « les Palestiniens avaient déjà un Etat, la Jordanie », a jeté un froid dans une assemblée silencieuse mais qui connaît les différentes approches de la Knesset sur la question. Les autres Israéliens présents considéraient que cette démarche palestinienne était somme toute, à considérer comme une invitation à reprendre le dialogue avec un protagoniste plus fréquentable puisqu’engagé sur la voie de la démocratie.
En attendant le chef de l’Autorité Palestinienne.
La décision doit être prise vraisemblablement très prochainement . Elle sera très sûrement rejetée par le veto des Etats-Unis, soutien inconditionnel d’Israël. Mais neuf voix sur quinze sont nécessaires pour obtenir au moins qu’une recommandation soit votée en Assemblée Générale, ce qui constituerait sans conteste une petite victoire pour Mahmoud Abbas qu’on attend au Palais de l’Europe et à la Cour Européenne des Droits de l’Homme . Les parlementaires n’ont guère qu’un rôle incitatif auprès de leur gouvernement mais c’est mieux que le silence complice.
Le discours du leader sera suivi avec une très grande attention même si personne n’attend de grande surprise.
Le drapeau Palestinien ne flottera pas encore même dans un contexte particulier, au parvis de l’Institution Européenne avant longtemps.
Antoine Spohr
Article paru également sur Médiapart.
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