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Accueil du site > Actualités > International > Maroc : quel bilan pour les 13 ans de règne de Mohammed VI ? (1ere (...)

Maroc : quel bilan pour les 13 ans de règne de Mohammed VI ? (1ere partie)

La fête du trône qui marque la date d’intronisation du roi du Maroc a été célébrée ce 31 juillet dans la sérénité. Même la traditionnelle cérémonie d’allégeance qui ponctue les festivités n’a pas eu lieu cette année. Ceci apparait comme une suite logique à une démarche dont les prémisses ont commencé avec l’intronisation du Roi Mohammed VI en 1999. Déjà, le faste entourant cette cérémonie a été supprimée car du temps d’Hassan 2, la fête du trône était célébrée dans chaque ville, village, dans les souks, les parcs, les places, dans les entreprises, les administrations publiques avec discours et déclamation de poèmes.

Cette année constitue la treizième année du règne de Mohammed VI. Cette intronisation le 31 juillet 1999 a été accueillie avec espoir par le pays mais avec scepticisme par certains journalistes dont l’ancien correspondant du Monde à Rabat Jean Pierre Tuquoi pour qui le jeune Roi serait « rapidement emporté par une vague islamiste ». Dans son livre, « le Dernier Roi » publié deux ans après l'arrivée de Mohamed VI au pouvoir, il raconte tout simplement que celui-ci n'avait pas « les qualités requises » pour régner. « Mohammed VI ne s'exprime guère, n'a lancé aucune réforme d'envergure, travaille peu… ». Un jugement sans appel.

Le relais de ces jugements sur le Roi du Maroc était représenté dans le pays par le « Journal hebdomadaire » qui titrait presque chaque semaine sur le Roi « son affairisme » donc son désintérêt pour sa charge. Avec la disparition de cet hebdomadaire, certains de ses journalistes continuent leur croisade contre la monarchie. C’est le cas notamment des journalistes Ali Amar  et de Zineb El Rhazoui qui remplissent les pages concernant le Maroc sur Slate Afrique toujours avec la même hargne. Deux autres journalistes Aboubakr Jamai , Ahmed Rida Benchemsi devenus « chercheurs » à l’Université de Stanford aux USA où officie le cousin mais opposant au Roi, le prince Moulay Hicham. Le titre de chercheur à Stanford leur a offert les colonnes du Monde et de certains journaux anglo-saxons .Pour être exhaustif il faut signaler aussi le journaliste  Ali Lamrabet .

 Ces journalistes de talent il faut le préciser n’ont jamais esquissé le moindre bilan du règne de MohamedVI que des articles à charge qui inspirent largement la presse et les sites d’information de l’hexagone et en partie la presse espagnole. Avec le printemps arabe  ces journalistes ont pris faits et causes pour le mouvement de contestation du 20 février. Affirmant notamment que les réformes initiées par le Roi ne sont que des reformes en trompe l’œil. Avec les déboires du mouvement du 20 février, c’est le pays et ses élites qui sont parfois insultés « le pays où la schizophrénie est reine ». Le pays qui n’est qu’ « un terrain de chasse pour les pédotouristes ».

 Cette cabale contre le Roi a été ponctuée par le récent livre Catherine Graciet et Eric Laurent « Le Roi Prédateur ». Pour les rédacteurs du livre, Mohammed VI« n'a aucun intérêt pour la chose publique et pas la moindre fibre politique. Seules comptent les affaires ». Aucun bilan n’est fait sur les années de règne du Roi. Or il est évident que l’on ne peut parler du dirigeant d’un pays sans parler essentiellement de son bilan et réalisations et non pas sur la sympathie qu’il vous inspire ou de sa fortune. Est –il donc vrai que le Roi ne s’occupe que de sa fortune ?

Ceux qui connaissent le pays savent que Mohammed VI a transformé le Maroc en un vaste chantier, parcourant quotidiennement le pays de long et en large, initiant des projets de développement, en assurant personnellement le suivi et l’exécution : infrastructures, énergies renouvelables assainissement et réhabilitations urbaines et a mené dès le début de son règne une lutte contre la corruption et le trafic de drogue.

 Le pays a recouvré ses capacités d’investissement perdu dans les années 80 et 90.Plus de deux millions de marocains ont été tiré du seuil de pauvreté. Ayant le PIB par habitant le plus bas du Maghreb, le SMIC le plus haut et ses cadres sont les mieux payés.  Le taux d’analphabétissme  qui était de plus de 50% au moment de l’accession de Mohamed V au trône est passé à 30% pour être ramené à 20% en 2016 et être éradiqué dans les années 2020. La Lutte contre la pauvreté et la consécration des droits de la femme avec le nouveau code de la famille « Moudawana ». Cette réforme voulue et imposée par le Roi aurait pu être beaucoup plus audacieuse sans les réticences de certains milieux conservateurs notamment islamistes.

La réconciliation des marocains avec leur passé récent avec l’Instance Equité et Réconciliation. La couverture médicale est en phase d’être réalisée pour tous. A l’accession au trône du roi, le pays comptait 300 km d’autoroute, 1400 km actuellement couvrent les principales villes du pays et 1800 km en 2015 en desservant le pays du nord au sud, d’est en ouest. Les plans d’électrification et d’adduction en eau potable sont passés de 50% à plus de 90% actuellement. Ces chiffres sont facilement vérifiables sur le net. Le pays est doté d’un cape et d’une vision 2020 et de plans sectoriels en cours de réalisation dans les infrastructures, l’industrie, l’agriculture, l’énergie avec le plan solaire et le tourisme

Sur le plan politique les reformes constitutionnelles initiés par le Roi qui étaient regardés avec scepticisme et présentées de manière caricaturale comme des réformes en trompe l’œil sont des avancées notables sur le chemin de la démocratisation du pays.

A cet effet, je rappelle ci-après les avancées de la nouvelle constitution dont j’a i déjà fait état dans un précédent article sur Agora.

  La constitution de 1996 approuvée sous le règne d’Hassan II consacrait une sorte de monarchie exécutive  dont l’essentiel du pouvoir était aux mains du Roi. De ce fait le premier ministre disposait de pouvoirs limités. Ainsi le Roi pouvait nommer un premier ministre (sans obligation de tenir compte des résultats des élections législatives comme cela a été le cas après les élections de 2002 ) et les ministres sur la proposition de ce dernier et mettre fin à leurs fonctions (article24). Il présidait le conseil des ministres (article 25) auquel étaient soumis les projets de loi (article 60).Le gouvernement (élu) était responsable devant le parlement mais aussi devant le Roi (article 60) dont la personnalité est sacrée (article 23).Le Roi nommait aux emplois civils et militaires (article 30) sans l’obligation d’en référer au premier ministre. Le premier ministre ne faisait qu’assurer la « coordination des activités ministérielles » (article56) ; il disposait d’après la constitution du pouvoir réglementaire mais les décrets (instrument de ce pouvoir) étaient pris en conseil des ministres présidé par le Roi et ses actes étaient obligatoirement contresignés par les ministres concernés (article 63).

 La nouvelle constitution institue un chef de gouvernement qui doit être nommé « au sein du parti politique arrivé en tête des élections des membres de la Chambre des Représentants (article 49).Il n’est plus « responsable » devant le Roi. Il dirige un gouvernement dont les attributions sont explicitées (article 92) à savoir entre autres l’examen des projets de loi et des décrets qui ne sont plus soumis au conseil des ministres présidé par le Roi (article 92). Ce dernier conseil se consacre essentiellement aux orientations générales de la politique de l’état et à des délibérations concernant les réformes et les lois constitutionnelles essentiellement (article 49).Le chef du gouvernement peut faire dissoudre la chambre des représentant et nomme aux hautes fonctions civiles et pour des fonctions sécuritaires sensibles, il propose des nominations en conseil des ministres.

 Ces attributions qui n’existaient dans la constitution de 1996 permettent au chef du gouvernement élu, de remplir ses fonctions, d’engager la responsabilité de son gouvernement devant la chambre des représentants seule habilitée par une motion de censure à faire tomber le gouvernement. Ce pouvoir était exercé aussi dans l’ancienne constitution par la chambre des conseillers élue au suffrage indirect ce qui était une aberration. Le Roi pouvait aussi mettre « fin aux fonctions du gouvernement à son initiative » (article 24). Cette disposition disparait dans la nouvelle constitution.

Par ailleurs la personne du Roi n’est plus sacrée comme dans l’ancienne constitution mais elle reste « inviolable et doit être respectée ». C’est la terminologie utilisée par la constitution espagnole.Le champ religieux islamique est défini avec précision. La seule autorité habilitée à prononcer « des fatwas est le conseil des Oulémas présidé par le Roi » (artcle41). De ce fait et du statut de Amir Al Mouminine (Commandeur des Croyants) du Roi, toute dérive ou surenchère islamiste est exclue. Le chef du gouvernement n’a de part la constitution, aucune attribution en matière religieuse. Il ne peut pas non plus intervenir en matière « de droit de la famille et de l’état civil » qui sont du domaine du conseil des ministres présidé par le Roi (article 49). Il doit se consacrer exclusivement au développement économique et social du pays pour le quel il est élu. 


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31 réactions à cet article    


  • hardel 8 août 2012 09:03

    Cet article de propagande sympathique est manifestement écrit par la DGED, la Direction générale des études et de la documentation), les services extérieurs marocains (2000 fonctionnaires actifs à l’international) qui veillent à l’entretien d’un climat de bienveillance envers le royaume chez nos amis investisseurs français. La ficelle est un peu grosse, mais plus c’est gros, plus ça passe !


    •  Mohamed Takadoum Bouliq 8 août 2012 12:22

      Un article de propagande ; tu parles ! Pas de commentaire sur le fond bien entendu.
      Je m’attendais à ce genre de réaction , il ne peut s’agir que d’un makhzanien ou d’un agent de la DGED ou autres.Ceux qui me connaissent doivent bien rigoler.
      C’est un travail de conviction et de réflexion personnels.
      Si vous avez des apports ou des commentaires sur ce qui est écris ils sont les bienvenus .Sinon passez votre chemin.


    • Lullaby temet 8 août 2012 09:53

      Je pense que personne n’a besoin de la 2eme partie ,on a déjà compris le but. momo VI degage


      •  Mohamed Takadoum Bouliq 8 août 2012 12:24

        C’est toi qui doit dégager de ma page si tu n’as pas de commentaire sur ce qui écris.


      • asterix asterix 8 août 2012 11:29

        Bon, il ne faut pas faire la fine bouche. L’article me paraît plutôt équilibré, orienté mais équilibré. Il est de bon ton en ces colonnes, je le pratique aussi, de ne se livrer qu’à une critique en règle. Mais il me semble, à la lecture, que la personnalité du Roi du Maroc en prend largement pour son grade.
        La démocratie - un mot galvaudé - n’est pas vraiment de ce monde. Mais si le régime peut s’enorgueillir de telles avancées, d’abord économiques je le concède, il faut voir d’où le pays vient et là, il y a progrès manifeste ( scolarité,embryon de sécurité sociale, statut de la femme, infrastructure routière, régime parlementaire ). Un progrès qui l’a fait passer de la dictature ferme ta gueule à la démocratie cause toujours mon lapin. Ce n’est pas un but ultime mais un petit pas sur le bon chemin et, comme c’est trop rare dans les pays musulmans, il y a déjà là progrès manifeste. Je ne vois pas le Maroc tomber demain dans la situation anarchique de ses voisins et là, le peuple y a gagné, ne fut-ce que pour n’avoir pas vu son sang couler. Voeu pieux, le reste suivra, ce n’est qu’une question de temps. La Monarchie absolue, le Maroc n’y reviendra pas.
        J’attends la suite pour éventuellement corriger ma première impression.


        • chergui 8 août 2012 14:31

          « était représenté dans le pays par le « Journal hebdomadaire » » Vous oubliez de préciser pourquoi ce journal ne parait plus

          « Avec la disparition de cet hebdomadaire, certains de ses journalistes continuent leur croisade contre la monarchie » Heureusement que Ali Amar  et Zineb El Rhazoui s’expriment toujours car si l’on devait compter sur des intervenants comme vous ou sur la presse Française pour savoir ce qui se passe au Maroc, nous serions, au choix, désinformé ou à jeun 

          « Ceux qui connaissent le pays savent que Mohammed VI a transformé le Maroc en un vaste chantier » ça c’est certain M6 étant à la tête du plus gros consortium immobilier du Maroc.

          « la consécration des droits de la femme avec le nouveau code de la famille « Moudawana ». » quelle consécration effectivement avec la loi, inchangée, qui permet à un violeur d’échapper à la prison s’il épouse la personne qu’il a violé.


          •  Mohamed Takadoum Bouliq 8 août 2012 15:23

            Première inscription sur Agora, premier commentaire !
            Je savais que les journaliste cités et leurs cohortes de copains se manifesteront.Il n’ont pas l’habitude de lire ce genre d’articles.
            Les avancées sont bien réelles.J’ai donné des liens il faut s’en référer . Les discours contre le Roi du Maroc et les insultes qui l’accompagnent adressés surtout à l’opinion publique internationale les marocains en sont lassés.Les marocains tiennent à leur souverain ces journalistes le savent.
            Pour l’information, les journaux édités dans le pays surtout ceux écris en langue arabe font état de tout ce qui se passe dans le pays.


          • chergui 8 août 2012 15:34

            De quels journaux parlez-vous. ceux alimentés par la MAP ? quand aux journaux en langue arabe ils ne sont pas lisible par une grande partie du monde (malheureusement) ce qui ne facilite pas la propagation de la vérité. Il est beaucoup plus difficile apparemment de parler de torture en français !


          •  Mohamed Takadoum Bouliq 8 août 2012 17:18

            Si, on parle de torture s’il y a et bien plus.


          • BlackMatter 8 août 2012 18:20

            Il n’empêche que ce roi est avant tout un homme d’affaire. Mohammed VI est désormais le premier banquier, le premier assureur, le premier agriculteur de son pays. Il y joue un rôle dominant dans l’agro-alimentaire, l’immobilier, la grande distribution, l’énergie et les télécoms.

            Sa fortune a doublé en 5 ans et est estimée à près de 3 milliards de dollars. La censure se pratique toujours (interdiction de « Main basse sur le Maroc »). Il est toujours interdit de critiquer le roi. 

          • mek123 12 août 2012 21:28

            voici un lien sur la torture de se petit ici


          • Hijack Hijack 8 août 2012 17:38

            Le pire roi que le Maroc n’a jamais connu ... il me semble !!!
            Sa particularité : soumission extrême ...


            •  Mohamed Takadoum Bouliq 8 août 2012 20:25

              Voua avez bien fait de préciser qu’ il vous semble. J’ai donc vu juste voir la première partie de l’article « les intox » concernant le Roi.


            • Oncle Kaï Oncle Kaï 8 août 2012 19:04

              D’après le magazine Forbes, Le « roi des pauvres » est classé 7ème monarque le plus riche au monde avec une fortune personnelle estimée à 7,5 milliards de dollars (plus riche que l’émir du Qatar !!!).
              On se demande bien comment...


              •  Mohamed Takadoum Bouliq 8 août 2012 20:16

                Qu’est ce vous racontez ; le lien que vous citez parle de 2.5 milliards de dollars et non de 7,5. Quand à la première fortune du Maroc elle est détenu par un homme dont aucun journal français, ni Marianne que vous citez ni autre ne parle.
                Miloud Chaabi (ancien garçon de course) qui n’a pas de liaison avec la famille royale et les cercles du pouvoir possède la première fortune du pays.


              • Oncle Kaï Oncle Kaï 9 août 2012 19:14

                Effectivement, j’ai cité le chiffre de mémoire, et fourni le premier lien (daté de 2010) à la va-vite, voici l’article de SlateAfrique (de 2012) auquel je songeais.
                Coquille ou non, Il y est bien question de 7,5 milliards de dollars !

                Je rappelle en outre que M6 à un contrôle direct et total sur la holding SNI, qui brasse annuellement plusieurs milliards de dollars et contrôle divers secteurs d’importance, ce qui me laisse penser que sa fortune est virtuellement très supérieure à ça.

                Mais une description complète de ce système, ainsi que les « chantiers » que vous évoquez dans l’article, et bien plus encore figurent dans l’ouvrage d’Eric Laurent et Catherine Graciet


              • Oncle Kaï Oncle Kaï 9 août 2012 19:15

                Par contre, vous faites totalement l’impasse sur l’inflation des prix, sur les disparités en termes de richesse et de niveau de vie, l’analphabétisme encore prégnant, et surtout l’islamisation radicale galopante de la population…

                Quant à la condition de la femme, des tragédies viennent régulièrement rappeler qu’il reste hélas encore beaucoup de chemin à faire.

                Plus généralement en ce qui concerne la politique et la société marocaine, cet article d’agoravox reflète une vision beaucoup moins optimiste que la votre.

                Enfin, la récente adhésion du Maroc au CCG est symboliquement lourde de sens : le Maroc, à l’instar des monarchies du golfe est moins un état qu’une immense propriété foncière sur laquelle le roi a un virtuellement un pouvoir illimité, et qui compte bien le garder (pour peu que l’on repense à l’exemple du Bahreïn...).


              • Oncle Kaï Oncle Kaï 9 août 2012 19:16

                Conclusion : au contrôle des foules par la violence politique, comme en usait à satiété Hassan 2, Mohamed 6 a substitué un contrôle économique décuplé, en y associant davantage de partenaires économiques étrangers (principalement français) afin de s’assurer leur protection politique (quand il n’offre pas tout simplement un Riad pour services rendus !), mais sans toutefois renoncer aux « bonnes vieilles méthodes » de son prédécesseur de père (faut quand même pas pousser mémé dans les orties !). Les contradictions sociales et économiques n’ont pour autant pas disparu, et suivant l’implacable loi de l’entropie ne font que s’aggraver, jusqu’au jour où…


              •  Mohamed Takadoum Bouliq 10 août 2012 14:49

                Ali Amar dans Slate Afrique joue sur les chiffres.Car en allant aux sources, il s’agit bien de 2,5 milliard de dollars et non de 7.5 millions voir le lien donné à la fin de ce commentaire.La même chose pour la prétendue ville ou palais offerte à M Sarkozy , information qui s’est révélée être un faux.
                Quand au bouquin d’Eric Rolent, il aurait été plus crédible s’il avait fait un vrai bilan de l’action du Roi à la tête de son pays au lieu de s"attarder sur le développement de sa fortune héritée du reste de son père et qu’il n’a fait que fructifier.

                FORBS


              • stanh 8 août 2012 22:00

                J’ai pas lu l’article mais.. faut aller péter la gueule au marocains c’est ça ?
                J’attends d’abord la consigne de BHL, je suis un bon français moi môssieur. .


                • blablablietblabla blablablietblabla 9 août 2012 07:57

                  vu le nombre de commentaires repliés ça ne m’étonnerai pas que l’auteur soit « Arabe » .


                  •  Mohamed Takadoum Bouliq 9 août 2012 12:15

                    Tous les articles repliés comportent des insultes donc contraires à la charte d’Agora.C’est clair


                  • Deneb Deneb 9 août 2012 08:24

                    Internet est-il libre et acessible à tout le monde au Maroc ?


                    •  Mohamed Takadoum Bouliq 9 août 2012 12:18

                      Le Maroc n’est la l’Iran, l’accés à l’internet est libre pour tout le monde.


                    • Deneb Deneb 9 août 2012 13:56

                      Y en a un qui a moinssé (ce n’est pas moi), manifestement pas d’accord avec vous. Moi, j’ai lu un article de Reflets, un webzine que j’apprécie beaucoup. On dirait que le roi, à l’instar de Kaddhafi, est friand de la technologie Made in France...


                    • Oncle Kaï Oncle Kaï 9 août 2012 17:16

                      Eh non, internet n’est pas libre au Maroc, ça peut même coûter cher ! La censure va d’ailleurs bon train, l’a bon dos, l’Iran !
                      Quant à la liberté d’expression, ce n’est guère mieux ! Preuve s’il en est que la « nouvelle constitution » n’est que calembredaine et billevesée...

                      Boliq, il faudrait que vous fassiez la différence entre défendre le Maroc en tant que pays, et le régime mafieux qui le gouverne, qui à l’instar de la plupart des régimes du monde musulman, n’ont d’autre raison d’être que se pérenniser au forceps...


                    •  Mohamed Takadoum Bouliq 9 août 2012 17:16

                      J’ai vu votre lien mais je vous rappelle que la technique c’est ce que l’on en fait qui est important. Exemple , les journalistes que j’ai cité au début de l’article continuent à insulter le régime et la monarchie et voyagent sans être inquiété entre le Maroc et l’étranger assistant parfois à des forums contre le Roi. Vous pensez que Kadhafi , Assad ou un autre dirigeant arabe ne les aurait pas exécutés sans jugement. Il y a eu c’est vrai des cas isolés de blogueurs qui étaient inquiétés et parfois condamnés à de la prison ferme sur la base d’un code pénal qui doit être réformé et adapté à la nouvelle constitution.
                      En outre pour vous montrez que votre comparaison est sans objet, je vous rappelle que le mouvement du 20 février à manifesté dans tout le pays pendant prés d’une année et ne s’est soldé par aucun mort du fait de l’intervention des forces de l’ordre. Quel pays qui a connue le « printemps arabe » peut présenter un tel bilan.  


                    • Oncle Kaï Oncle Kaï 9 août 2012 19:51

                      Que dire, Bouliq, vous semblez voué à défendre corps et âmes Mohamed 6, pari audacieux s’il en est, je vous le concède, et si tel est votre bon plaisir, alors tout va bien au Maroc, tout va mieux que bien, pas de censure, pas de répression, pas de torture, pas de morts, pas d’inégalités ni de corruption. Les droits de l’homme et la condition des femmes sont parmi les plus enviables au monde, sans parler du très admirable IDH marocain, et seules les mauvaises langues diront que le mouvement du 20 février ne demandait que des réformettes, et absolument pas la fin de la monarchie Alaouite (tandis qu’ailleurs le soit-disant « printemps arabe » aboutissait à des changements de régimes - parfois à coup de Rafales, il est vrai-).

                      E pur si muove...


                      •  Mohamed Takadoum Bouliq 9 août 2012 20:06

                        Tout n’est pas rose dans le pays je vous le concède mais tout n’est pas noir non plus. Je ne suis pas borné à ce point. La deuxième partie de cet article traitera de tous les aspects que vous citez..
                        On en discutera si vous le voulez. bien. 


                      • Oncle Kaï Oncle Kaï 9 août 2012 20:17

                        Avec plaisir.
                        Bien à vous.


                      •  Mohamed Takadoum Bouliq 13 août 2012 03:48

                        Je suis bien obligé de replier certains messages.Ces messages ne contiennent que des insultes donc contraires à la charte d’Agora Vox et pas de commentaires ni sur le contenu de l’article ni sur les faits et les chiffres avancés. 

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