• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > International > Minaret ! … toi-même !

Minaret ! … toi-même !

L’immigration pose problème semble-t-il. Peut-être a-t-on sous-estimé les difficultés. Ne serait-ce pas les religions elles-mêmes qui poseraient problème ? Réfléchissons !

Ce sont les migrations de la seconde partie du XXe siècle qui ont fait apparaître les contradictions culturelles existant entre les peuples, notamment dans le domaine religieux. Jusque-là, l’humanité se trouvait sous la domination de ce qu’on appelle encore malheureusement l’occident chrétien.
 
Les populations occidentales pratiquaient sans vergogne le “colonialisme”, dont la base reposait sur la conviction que les populations non occidentales étaient arriérées, et que par conséquent on devait, par l’éducation ou par la force, les amener à ressembler à elles-mêmes. Comme si cela était possible ! Les religions chrétiennes constituaient aux yeux des colonialistes une vérité indépassable. Ils ne s’étaient pas encore rendu compte que ces fictions chrétiennes étaient au moins aussi absurdes et primitives que celles qu’elles rencontraient dans les pays qu’ils envahissaient.
 
Pourtant, chemin faisant, le niveau d’éducation continuant à s’élever dans les populations occidentales elles-mêmes, de plus en plus d’universitaires, intellectuels ou scientifiques se guérissaient progressivement du virus de la religion, sans cependant oser encore manifester leur accès à cette salutaire libération, car leur part dans la population ne grandissait qu’assez lentement, leur liberté de penser étant toujours montrée du doigt par les grands troupeaux de ceux qui persistaient à croire que l’univers avait été créé par un ectoplasme.
 
Aux États-Unis, encore aujourd’hui, il ne fait toujours pas bon de se déclarer athée, si l’on veut pouvoir occuper certaines fonctions, ou même tout simplement trouver du travail, les “sans religion” passant encore pour des êtres immoraux. Ce résidu sociologique prouvant ainsi que la richesse ne connote pas toujours l’intelligence.
 
On sait que le virus religieux est transmis par l’éducation familiale et que l’éradication des religions sera par conséquent fort lente. En effet, Freud a bien décrit le processus d’infection en 1927 dans “L’avenir d’une illusion” :
 
À mon avis, il faudrait très longtemps à un enfant non influencé pour qu’il commence à se faire des idées sur Dieu et les choses au-delà de ce monde. Peut-être ces idées emprunteraient-elles alors les mêmes voies que celles qu’elles ont prises chez ses aïeux, mais on n’attend pas que ce développement ait lieu, on lui sert les doctrines religieuses à un moment où il n’a encore ni intérêt pour elles, ni la capacité d’en saisir la portée. Retarder le développement sexuel et hâter l’influence religieuse sont bien les deux points principaux du programme de la pédagogie d’aujourd’hui, n’est-ce pas ? Lorsqu’ensuite s’éveille la pensée de l’enfant, les doctrines religieuses sont devenues d’ores et déjà inattaquables.
 
En ce qui concerne le retard du développement sexuel, les mouvements survenus dans la jeunesse en 1968 y ont mis bon ordre. Pour le virus religieux, il faudra sans doute attendre plus longtemps.
 
Pour le moment, on en est encore à considérer que les religions font toujours partie du décor, et notamment de la culture. Et c’est au nom des cultures nationales que l’on exige que les immigrants venus d’une autre planète en adoptent les valeurs séance tenante, dès qu’ils ont passé la frontière de l’occident. Ce faisant on commet deux erreurs tragiques.
 
La première consiste à ne pas comprendre que la difficulté de ces gens-là à “s’assimiler ou s’intégrer” (quels vilains mots !) n’est pas l’œuvre d’une mauvaise volonté de leur part, mais de la même infection religieuse dont souffrent comme eux les Occidentaux, celle de ce virus intellectuel qui les porte à croire à l’existence de l’ectoplasme dont je parlais au début de cet article.
 
La seconde est de s’imaginer qu’il est possible aux populations immigrantes de se débarrasser de leur virus et des conséquences sociologiques qui en résultent, alors que les Occidentaux n’y sont pas eux-mêmes parvenus en ce qui concerne le leur ! Ce n’est qu’au fil des générations que cette transformation serait possible, à condition cependant que l’éducation de leurs enfants soit aussi ouverte que l’est généralement à présent celle des nôtres.
 
Que toutes les religions soient éradiquées, et toutes leurs conséquences culturelles ( je préfèrerais dire : sociologiques ) disparaitraient comme par enchantement. Plus de burka, plus d’exclusion des femmes, plus de prêtres ni d’imams manipulateurs, plus de dogmes creux et… plus de minarets !
 
On n’en est pas là !
 
Alors pourquoi nous sommes-nous donné cette difficulté en acceptant cette “colonisation inverse” que constitue l’immigration ? On sait que les raisons en sont bassement économiques. Il était tellement intéressant de se pourvoir d’une main d’œuvre aux salaires misérables ! Vision de myope !
 
On a ainsi contrarié le mouvement naturel de l’évolution humaine. Restés chez eux, les immigrants dont on ne sait plus que faire à présent avec la progression fulgurante de la productivité induite par l’électronique, leurs sociétés auraient bien entendu évolué comme les nôtres, et l’on aurait pu contribuer à cette transition.
 
C’est ce qu’ont fait les Chinois, dont l’émigration a été relativement légère, si on l’apprécie par rapport à l’ampleur de leur population. Non seulement ils nous ont presque rattrapé dans beaucoup de domaines, mais ils vont bientôt nous précéder dans la marche vers une société mieux gérée. Il est vrai qu’ils n’ont pas à lutter, eux, contre un virus religieux, et qu’ils maintiennent fermement sous contrôle les tentatives d’infection des religions occidentales, notamment évangéliques.
 
Alors que faire à présent que ces populations migrantes sont parmi nous ? Pas grand chose, à mon avis. Il faut bien entendu commencer par cesser de les envahir ! Cela ne fait que les encourager à rester ce qu’ils sont. Ils sont aussi des humains, et donc dotés des mêmes capacités de développement que nous. Ils nous le montrent souvent.
 
Ensuite, sans doute, arrêter d’en accepter davantage chez nous. Évidemment pas dans un esprit d’exclusion, mais pour les laisser évoluer au sein de leur propre culture actuelle, en multipliant les échanges humains entre tous les pays de la terre, dans le respect mutuel des uns et des autres, de manière à ce qu’un jour tous les peuples du monde aient chassé ces vilains virus qui nous infectent tous, de manière à se retrouver unis et forts contre tous les autres dangers qui menacent notre planète.
 
On n’en a qu’une !
 
 Cet article répond aux règles de la nouvelle orthographe
 

Moyenne des avis sur cet article :  2.52/5   (21 votes)




Réagissez à l'article

23 réactions à cet article    


  • Philippe D Philippe D 15 décembre 2009 11:15

    Que toutes les religions soient éradiquées, et toutes leurs conséquences culturelles ( je préfèrerais dire : sociologiques ) disparaitraient comme par enchantement. Plus de burka, plus d’exclusion des femmes, plus de prêtres ni d’imams manipulateurs, plus de dogmes creux et… plus de minarets !

    J’aimerais le croire, mais c’est impossible.
    Ce serait même sans doute encore pire malheureusement.
    L’homme a toujours su se créer de nouvelles croyances, magies, fantastique. Il a un fond de besoin spirituel, l’envie de se rassurer sur l’au-delà.
    Et puis le besoin de se regrouper dans des clans, des équipes de supporters prêts à soutenir leur paroisse (c’est le cas de le dire) contre le village voisin.
    L’absence de religion créerait un vide qui ne saurait rester vide bien longtemps. Une porte ouverte à des charlatans encore pires et à des sectes encore plus dangereuses.

    Si les religions pouvaient au moins bannir le prosélytisme, ce besoin de convertir, d’être le plus fort, les plus nombreux.
    Même ça me semble inatteignable.
    Alors.

    Nous sommes condamnés à vivre avec ou à côté des religions, et à chercher à les encadrer, à éviter autant que faire se peut leurs débordements.


    • Francis, agnotologue JL 15 décembre 2009 11:16

      Oui, bon ...

      Vous dites : « Et c’est au nom des cultures nationales que l’on exige que les immigrants venus d’une autre planète en adoptent les valeurs séance tenante, dès qu’ils ont passé la frontière de l’occident. »

      Non, on exige seulement qu’ils abandonnent leurs pratiques et leurs valeurs incompatibles avec les lois de la République, nuance !


      • pandora box 15 décembre 2009 12:02

        désolé,mais nous n’avons pas la meme vision des choses !
        (et c’est peu de le dire)

        _primo : les « immigrés » dont vous parlez sont dans leur grande majorité des francais !

        soit qu’ils soient nés ici , soit qu’ils aient choisis la nationalité française !

        _deuzio :les immigrés sont pour la plupart des personnes qui travaillent,cotisent et payent leurs impots .

        mais quand ces personnes ont le malheur de ne pas avoir les bons papiers,on les traque .........on les parque dans des camps de concentra....(pardon ).......de « rétention »......(çà fait plus humain).........pour ensuite mieux les déport..........(désolé)..................les « reconduire à la frontière »...(çà fait moins NAZI  ! ! ! ).

        pour parler des religions : je n’ai pas de considération pour aucune d’entre elles !
        je suis athée et fier de l’ ètre

        mais je vois bien que derrière toutes ces histoires de burka,de minarets et j’en passe......... on veut de toute évidence nous fourguer un « ennemi intérieur » bien commode en ces temps de crise

        quant à votre « colonisation inverse »(çà fait moins raciste qu’ « invasion ») sachez que la colonisation (la vrai celle là) n’a jamais cessée  !


        • Pyo123 15 décembre 2009 13:14

          Heu, quand tu dis :
          « mais quand ces personnes ont le malheur de ne pas avoir les bons papiers »
          Tu veux dire quand ils les ont volés ? C’est bien cela ?

          « on les parque dans des camps de concentra....(pardon ).......de »rétention« ......(çà fait plus humain) »
          En un mot tu ne connais rien à l’histoire (ou tu es de très mauvaise fois)…

          "mais je vois bien que derrière toutes ces histoires de burka,de minarets et j’en passe......... on veut de toute évidence nous fourguer un « ennemi intérieur » bien commode en ces temps de crise"
          Bien sur, bien sur… C’est vrai qu’on ne parle de ces problèmes que depuis l’année dernière… Avant il n’y avait aucun problème ???
          Tu vis sur une autre planète ?

          Enfin bon… Encore un bobo…


        • jaja jaja 15 décembre 2009 19:18

          Bobo c’est à démontrer et de toute façon ça vaut mieux qu’un commentaire de facho...


        • Armog 16 décembre 2009 10:26

          "mais je vois bien que derrière toutes ces histoires de burka,de minarets et j’en passe......... on veut de toute évidence nous fourguer un « ennemi intérieur » bien commode en ces temps de crise« 

          En fait, il y a la crise et il y a ce problème qu’est l’islam en France.

          http://www.ripostelaique.com/Nouvelles-agressions-par-la-milice.html

          http://www.youtube.com/watch?v=2WQNtfnlan4

          etc etc ....

          Cela s’appelle aussi colonialisme et »j’en ai rien à foutre de vos lois".

          Donc si tu es fier d’être laïc, défends la, la laïcité !


        • pandora box 15 décembre 2009 13:42

          déja le bobo te dis bien des choses...............

          « Tu veux dire quand ils les ont volés ? » : bien sur,tous ces envahisseurs y font rien qu’a venir manger le pain dans notre bouche.

          t’aurais pu aussi bien dire : tous ces islamo-terroristes c’est voleurs et compagnie !

          « En un mot tu ne connais rien à l’histoire »
          parlons en de l’histoire : 1945 massacre de Sétif (Algérie) ; 1961 manifestation pacifique des algériens à Paris........de nombreux manifestant tués par les flics sous les ordres de Papon !

          et maintenant les condés viennent pourchasser des gosses de sans-papiers dans les écoles !

          non ! on vit pas sur la mème planète : je te laisse avec les fachos tes semblables !

           pétain revient t’as oublié tes chiens ! ! !


          • projetX projetX 15 décembre 2009 17:14

            on ne dit pas condé mais policier, on ne dit pas sans papier, mais immigré illegal.

            Et si il est illégal, c’est qu’il ne respecte pas une de nos lois primordiales, à savoir  : il faut etre autorisé à rester sur NOTRE terrictoire.

            Donc oui, bcp viennent profiter des aides (d’ailleurs pourquoi viennent ils ici et pas au pays d’à coté ?), oui ils sont cause d’insecurité, oui les attentats sont fait par des musulmans, pas par des chretiens, et oui il faut expulser toutes les familles d’illegaux.

            En effet on ne vit pas sur la meme planete, car sinon tu te chargerait toi meme de nourrir et d’heberger tes « sans papiers » à tes frais. Et meme mieux, tu irais sur leur planete pour voir si c’est mieux que dans ton ptit quartier de bobo.


          • Shaytan666 Shaytan666 15 décembre 2009 18:14

            Eh ! Project X gardez bien vos illégaux, nous on a déjà les nôtres et on sait déjà pas quoi en faire.  smiley


          • Le Clem 15 décembre 2009 15:15

            VOILA CE QUI SE PASSE DANS LES RUES DE PARIS ! DES MUZZS FERMENT LES RUES ET FONT LA LOI VIOLAMENT !

            DANS QUEL PAYS VIT-ON ?!

            http://www.dailymotion.com/video/xbh81v_dlr-75018-la-laicite-remise-en-caus_news


            • pandora box 15 décembre 2009 15:56

              on a qu’a leur envoyer les SS , et le reich sera bien gardé !


            • décurion 15 décembre 2009 16:01

              L’auteur,

              Le colonialisme, n’est qu’une forme particulière de capitalisme, qui ne s’appuie surtout pas sur un postulat, reléguant les non occidentaux au rang d’arriérés. Ceci, est le fait des missionnaires de tous bords, et de ceux qui les tiennent pour de grands enfants naïfs et attachants. Pour un entrepreneur, l’employé idéal est celui qui est con le jour de paye, et capable d’initiative le reste du mois.
              Le but du colonialisme est de dégager des profits pour l’entrepreneur, mais aussi pour la mère patrie, en la rendant indépendante de l’étranger sur un certain nombre de produits.
              Le vol de plants d’hévéa au brésil par les anglais, est révélateur du principe colonial, qui ne se résume pas à l’exploitation des indigènes.
              En ce qui concerne la difficulté des immigrés à s’integrer, vous dites que nous commettons deus erreurs tragiques, et selon vous, eut égard, à leur mentalité jugée différentes.
              En cela, c’est vous qui commettez deux erreurs. D’une part votre analyse sur les difficultées d’intégration n’est vrai qu’à partir d’un certain seuil de saturation, et à ce stade, (votre seconde erreur) le refus de s’intégrer est volontaire. Notre unique erreur, est d’avoir accepté et encouragé, l’immigration au dela du seuil de saturation.
              Pendant des années, hormis les difficultés d’adaptation valable pour tout groupe étranger, les « musulmans » ont eut une paix royale. Jouant au tiercé, à la coinche, et trinquant avec les mêmes boissons que les français. « Moustache », « Chibani », « Alain », « Roger », « Marco », ils se faisaient appeler ainsi, sans que nul ne les oblige., sans le poids des religions et sans barbus pour les juger..
              En vingt ans, les rapports ont été inversés. Boire un coup, avec le copain de chantier, est devenu criticable, source d’embrouille, difficile, impossible. Au début, la critique est murmuré, l’ami énervé, au fil du temps, l’ami appréhende de boire un coup, sur la défensive avant la critique, et au bout du compte, capitule et remake de l’histoire, comme nombre d’algériens, entre 54 et 62, il dit « Je regrettes »copain« , mais on ne va pas pouvoir continuer à se voir, comme avant..
              Ce n’est pas la »religion" en elle même, qui est un frein, mais le poids de la masse, qui contraint à dire tout haut, le contraire de ce que l’on pense, et l’expérience démontre que débarassé des funestes censeurs, le musulman s’intègre comme LA pièce d’un puzzle.
              Par contre, s’il y abondance de pièces, le puzzle se désintègre.


              • Paradisial Paradisial 15 décembre 2009 16:37

                Article d’une connerie abyssale.

                Son rédacteur est l’exemple typique de l’extrémiste athée fort ignorant des religions et qui se voudrait critique assermenté des religions.

                Fichtre.

                Le mercure t’est monté en pleine tête monsieur Hauteur.


                • Paradisial Paradisial 15 décembre 2009 16:41

                  C’est pas en employant à foison le terme « virus » dans un tel torchon que celui-ci gagnera dans la force de l’argumentaire.

                  Torchon ! .... toi-même !


                • Paradisial Paradisial 15 décembre 2009 16:47

                  Il n’y est même pas une once d’argumentaire.

                  Il n’y en a même pas d’infinitésimales traces.

                  Il n’y a qu’une série d’opinions bien vaseuses et plates.


                • Jurassix Jurassix 15 décembre 2009 17:32

                  Cependant, force est de constater qu’au cours de l’histoire, le territoire e/ou la religion ont été au centre de la plus grande majorité des conflits.
                  Au 20ème siècle, seule la « guerre froide » échappe un tant soit peu à ces deux inhibiteurs.

                  Je suis d’accord avec un post plus haut, il faut surtout arrêter ces religion qui veulent s’épandre de part le monde. Chrétiens, bien que ce leur soit un peu passé, musulmans, mormons, tous veulent étendre leur « territoire ».

                  Donc en fait, il n’y a qu’une seule cause à la majorité des conflits : le territoire.

                  Le territoire national, la France, n’est pas une prise de guerre potentielle, elle ne doit pas l’etre.


                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 15 décembre 2009 17:25


                  « Aux États-Unis, encore aujourd’hui, il ne fait toujours pas bon de se déclarer athée, si l’on veut pouvoir occuper certaines fonctions, ou même tout simplement trouver du travail... »

                  C’est une blague ou quoi ; si ce que vous dites est vrai, les présidents des Etats Unis du premier à l’actuel ne termineraient pas leurs discours par « Dieu bennisse l’Amérique », pour la bonne raison qu’il ne se considèrent pas chômeurs en occupant le bureau ovale ! Ont-ils peur peut-être de se faire déloger par les « extrêmistes » ?

                  « En effet, Freud a bien décrit le processus d’infection en 1927 dans “L’avenir d’une illusion” : »

                  En interprétant peut-être l’un de ses rêves qu’il n’a pas avoué de son vivant ?

                  Puis-je remuer votre phrase ci-dessous pour qu’elle devienne conforme au bon sens !

                  "Plus de burka, plus d’exclusion des femmes, plus d’exploitation de femmes dans l’indistrie pornographique, plus de prêtres ni d’imams manipulateurs, plus de dogmes creux et… plus de minarets...plus de clochers et toutes leurs conséquences culturelles mais sutrtout politiques( je préfèrerais dire : sociologiques, je préfère dire antisociales ) disparaitraient comme par enchantement.Que la vraie Religion soit rétablie !

                  Mohammed.

                  • Shaytan666 Shaytan666 15 décembre 2009 18:22

                    Si mes souvenirs sont bons, personne n’a jamais été élu Président des USA en se déclarant ouvertement athée ou agnostique.
                    Votre réflexion sur les discours tombe à plat, aucun Président n’oserait terminer son discours sans ces mots magiques « God bless America », comme aucun président élu, n’oserait refuser de prêter serment sur la bible.
                    Ce n’est pas pour rien qu’aux USA 94% (je pense) des gens se disent croyants dans une religion, personne n’ose se déclarer athée.


                  • mithys 15 décembre 2009 21:58

                    J’ai lu cet article avec plaisir. Il est évident en effet que toutes les religions, en fonction du degré de soumission qu’elles imposent, sont plus nocives que bénéfiques, individuellement, collectivement et historiquement. La foi n’en reste pas moins, hélas, un droit légitime et constitutionnel, mais respectable si elle a été choisie en connaissance des différentes options, aussi bien religieuses que laïques, plutôt que d’une seule, imposée dès l’enfance, comme suite logique et traditionnelle du baptême.
                    Mais comment en finir en finir un jour avec cette séculaire et satanée éducation religieuse unilatérale ?
                    D’abord, me semble-t-il, en faisant prendre conscience aux parents croyants que leur responsabilité morale est engagée puisque qu’en l’absence d’
                    une éducation religieuse, forcément affective, basée sur la confiance et l’exemple des parents, la foi n’apparaît pas spontanément … ! Les parents incroyants en témoignent a contrario.
                    Ensuite en leur faisant prendre conscience que l’éducation religieuse, aussi sincère et « de bonne foi » soit-elle, n’en reste pas moins ::

                    dogmatique, puisqu’elle impose la soumission à un dieu et à un texte « sacré », tous différents dans chaque religion, ainsi qu’une « vérité » absolue, à l’origine de l’intolérance, de guerres, …, alors qu’elle n’est que personnelle, partielle et provisoire,

                    - exclusive, puisqu’elle occulte l’alternative de la laïcité philosophique, de l’humanisme laïque, de la morale laïque, de la spiritualité laïque, …, et qu’elle ne favorise donc pas l’autonomie, l’esprit critique, le libre examen , la liberté de pensée, les options laïques, …

                     - communautariste, puisqu’elle n’incite pas à s’ouvrir à la différence enrichissante de l’autre et à une citoyenneté responsable.

                     De nos jours, l’approche traditionnelle du phénomène religieux (philosophique, métaphysique, théologique, anthropologique, …) doit être complétée par une approche psycho-neuro-physio-génético-éducative.

                    Il apparaît alors que l’éducation religieuse, renforcée par un milieu croyant unilatéral, laisse des traces indélébiles dans le cerveau émotionnel, ce qui anesthésie, à des degrés divers, le cerveau rationnel et l’esprit critique dès qu’il est question de religion, et perturbe donc le libre choix ultérieur des convictions philosophiques ou religieuses.L’éducation coranique, exemple extrême, en témoigne hélas à 99,99 %. Les scientifiques croyants, et donc créationnistes, aussi.

                    Et pour cause : au-delà de l’origine psychologique de la foi (le besoin d’un  « Père » protecteur, substitutif et anthropomorphique), l’IRM fonctionnelle tend à expliquer la persistance neurophysiologique de la sensibilité religieuse, par plasticité neuronale et synaptique et donc la fréquente imperméabilité de tant de croyants, notamment créationnistes, aux arguments rationnels et scientifiques. On comprend que des athées, comme Richard DAWKINS, ou des agnostiques, comme Henri LABORIT, en aient conclu que l’éducation religieuse est une malhonnêteté intellectuelle et morale … L’honnêteté intellectuelle exigerait au contraire que l’influence des parents, légitime mais unilatérale, soit compensée par l’école, au cours d’histoire ou de philosophie, par une information minimale, progressive, objective et non prosélyte, à la fois sur les options religieuses ET sur les options laïques, même si cela doit amener certains à conclure à l’existence imaginaire et illusoire de toute divinité ...

                     Dans cette optique, l’enseignement confessionnel, survivance du Moyen Âge, apparaît comme élitiste, inégalitaire et obsolète. Il devrait donc fusionner avec l’enseignement officiel et devenir pluraliste, même si les religions, déjà en perte de vitesse, y perdent de leur influence.

                    Déjà, en réaction à la laïcisation croissante de nos sociétés, elles s’emploient à reconfessionnaliser les consciences et à recléricaliser l’espace public (cf Jean-Paul II, Benoît XVI, le chanoine-président SARKOZY qui détricote la loi de 1905, … Par électoralisme, certains politiciens inféodés aux religions refusent de modifier la Constitution belge, et de repenser les notions laxistes de neutralité, de (pseudo) liberté de conscience et de religion, et le « pacte scolaire « de 1958, inadapté à l’actuelle pluralité des cultures et des convictions.

                    Michel THYS à Waterloo  [email protected] http://michel.thys.over-blog.org

                     


                    • non667 16 décembre 2009 00:07

                      @mithys
                      Vous faites de la laïcité et de l’athéisme une religion bien plus dogmatique et intolérante que le catholicisme.
                      Les églises se vident c’est la preuve que les chaines ne sont pas si cadenassées que cela ,
                      Quant a vouloir éradiquer totalement les religions et
                      soustraire l’éducation des enfants aux parents pour la confier à l’education nationale c’est le rève de tout esprit totalitaire ,d’Hitler à staline.
                      En parlant de créationisme divin et d’évolutionisme autobaptisé scietifique dont la bible est le livre« Du hazard et de la nécessité ». Si vous m’apportez une pincée de nécessité je vous apporterais une tonne de dieu.


                    • non667 15 décembre 2009 23:04

                      Réfléchissons : 1°/ Avez-vous vous-même réfléchi ?

                      2°/ ou nous prenez-vous pour des imbéciles ? Je penche pour la n°2.

                      Réflexions purement religieuses :

                      Le rire est le propre de l’homme, j’ajouterais aussi la CROYANCE. Sur tous les continents dans les contrées les plus reculées, dans les tribus les plus isolées dès la prise de conscience, inévitablement les hommes se sont tous posés des questions sur la vie, la mort,…en absence de réponses évidentes, ils ont tous à un moment ou à un autre spontanément échafaudé des hypothèses diverses dont certaines se sont figées en croyances qui ont eu des destins divers. Eradiquer les religions, c’est faire régresser l’homme au règne animal, vous n’avez pas parlé de corriger, modifier, réformer, changer, moderniser, voire créer des religions. Votre jugement péremptoire s’est arrêté à virus, n’êtes-vous pas allé jusqu’à cancer parce qu’on guérid’un virus et pas d’un cancer ?? 

                      Réflexions  politico-religieuses :

                      Il y a près de 2000 ans QUINTE CURSE biographe d’Alexandre le grand a dit « la religion est le meilleur moyen de gouverner les hommes » (à mon avis l’idée était connue et appliquée bien avant). Abandonner cet outil en arguant que c’est un facteur de guerre (ce qui n’est pas un usage prôné par le catholicisme en tout cas) et en ignorant l’apport civilisant, c’est se mettre à la merci de ceux qui le garderont. Cette position antireligieuse me fait penser à l’antimilitarisme. Que serait-on devenu si en 1945 les américains avaient été antimilitariste, ce que prônaient les communistes en 1939 (exemple : Guy Moquet ) obéissant en  cela aux russes « pactés » avec Hitler.

                      Prôner l’éradication des religions en France majoritairement catholique (essayez en ISRAËL ou dans les pays musulmans, au mieux on vous rira au nez, au pire ...) c’est saper la France au profit d’autres religions, d’autres pays.

                      Ayant fait Sciences-po vous ne pouvez l’ignorer. On est bien dans le cas n°2 , pour qui travaillez-vous ?? Vous êtes dans la falsification de la réalité en défendant une utopie que vous savez pertinemment funeste.

                      Détail : Que voulez vous dire par « ces populations migrantes qui sont parmi nous »... nous devrons « cesser de les envahir ». En ce qui concerne l’Algérie, il me semble que depuis 1962 et leur « décret » : la valise ou le cercueil, ils maîtrisent parfaitement les flux venant de France 

                      Cela dit, à part ce qui a trait au religieux, tout n’est pas à jeter.


                      • njama njama 16 décembre 2009 00:24

                        Mais les minarets, c’est l’occase super de recycler nos friches industrielles en mosquées !
                        Tout le monde sera content, c’est écolo, ça coûte pas cher, c’est grand ...

                        Je plaisante ...qu’à moitié tout de même, faire du neuf avec du vieux j’ai toujours adoré ! Lol.
                        C’est sur, les minarets ne font par partie d’un dogme architectural de construction des mosquées, pas plus que les clochers n’en sont pour les églises. Tout cela date du X° XI° siècle environ.
                        Les plus anciennes mosquées n’avaient pas de minarets.


                        • lowlow007 lowlow007 16 décembre 2009 05:28

                          Ah, la France !
                          son pinard,
                          ses fromages,
                          ses minarets...
                          ok, je sors...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès