NELSON MANDELA : un homme libre
L'état de santé l'ancien président sud-africain s'est aggravé au cours de ces derniers jours. La disparition, prévisible, du héros national va déclencher une foultitude d’hommages justifiés et si je disposais de l’éloquence nécessaire, je me soumettrai volontiers à l’exercice.
Comme je n’aurai pas les mots, je me demande ce qui caractérise le mieux celui que son clan nomme « Madiba » ?
Je ne retiendrai que son capital humain et comment il l’a fait fructifier pour devenir cet homme de paix, lui ce combattant anti-apartheid. La lecture du poème de William Ernest Henley qu’il avait toujours sur lui dans sa cellule de Robben Island nous éclaire un peu sur l’homme.
Lisons-le et récupérons un peu de la force et de l’espoir que nous laissera Nelson Mandela.
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,
Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,
En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,
Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
3 réactions à cet article
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Oui mais bon, dans la stratégie du choc il a fait bien le con avec mr FMI
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Bonsoir Demosthène, merci de ton information, j’ai lu quelque part dans la stratégie du choc la récupération de l’ANC , parce que le pays est essentiellement ’minier’ et donc intéresse d’autres pays (Canada, US etc) au début il voulait surement sincérement non seulement une émancipation des noirs mais aussi un re-prise des ressources et c’est là que cela aurait bloqué, je rechercherais et je ferais un article là dessus si j’en suis capable .
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Cet homme est vraiment un « grand » et restera dans l’histoire.
On n’en dira pas autant des autres petits chefs d’état qui n’arrêtent plus de chanter ses louanges à l’unisson la main sur le coeur, comme si chanter les louanges d’un grand homme pouvait déteindre sur eux et les faire paraitre plus grands par capillarité...
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