• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > International > Où en est la campagne présidentielle de Kamala Harris ?

Où en est la campagne présidentielle de Kamala Harris ?

« Kamala Harris est prête à faire le boulot ! » (Barack Obama, le 10 octobre 2024 à Pittsburgh).

L'année 2024 sera-t-elle celle de Kamala Harris ? À deux semaines et demi du scrutin, le 5 novembre 2024, les sondages donnent une totale incertitude et gare aux pronostiqueurs ! Ce dimanche 20 octobre 2024, Kamala Harris fête son 60e anniversaire. Elle n'est plus toute jeune, donc, pas quadragénaire comme John Kennedy, Bill Clinton ou Barack Obama à leur élection à la Maison-Blanche, mais loin aussi d'être une vieillarde, proche d'être octogénaire comme son redoutable rival Donald Trump. La soixantaine, c'est l'expérience avec encore le dynamisme.

Kamala Harris porte cette double ambiguïté dans sa propre candidature. D'abord, certains électeurs démocrates regrettent qu'elle n'ait pas été désignée selon des primaires normales. Elle n'est qu'un plan B après la défection de Joe Biden, si bien qu'elle n'a pas su passer cette épreuve du feu, celle des primaires pendant le premier semestre, qui épuise mais aussi qui révèle. Ensuite, celle qui est à la fois une femme, une fille de deux immigrés, une afro-asiatico-américaine (je ne sais pas comment on le dit), bref, elle présente deux caractères de la "diversité" (comme on dit un peu pompeusement) qui seraient plutôt l'apanage, chez les démocrates, de l'aile gauche... alors qu'elle, elle est plutôt de l'aile centriste, celle des raisonnables, celle qui est prête à accueillir les électeurs républicains déboussolés par un Donald Trump vraiment inclassable et impayable.

Après l'abandon de Joe Biden, Kamala Harris a lancé sa candidature avec force. Elle a su faire l'union de son parti, le parti démocrate, autour de son nom et ce n'était pas gagné, mais l'urgence d'investir un candidat sérieux et son expérience de 49e Vice-Présidente des États-Unis depuis le 20 janvier 2021 ont fait la différence, la rendre incontournable. Surtout, elle qui était si discrète, elle a révélé une capacité de faire campagne inimaginable. L'apothéose fut bien sûr la Convention nationale démocrate à Chicago en août 2024, mais c'était prévisible quel que soit le candidat, c'est le rôle des conventions.
 

Son premier (et unique) débat télévisé avec Donald Trump, le 10 septembre 2024, a montré qu'elle savait débattre, répondre par des arguments, faire à l'occasion sa procureure, son métier d'origine, pour affronter ce repris de justice qu'est le milliardaire Donald Trump qui, paradoxalement, trouve le cœur de son électorat dans les classes populaires. Kamala Harris a tellement gagné ce débat télévisé que son contradicteur, mauvais joueur comme d'habitude, a fustigé ce débat "truqué", selon lui, et a annoncé qu'il refuserait de débattre à nouveau avec elle.
 

Cette belle mécanique de Kamala Harris, qui a réussi à rendre désormais possible et réaliste l'arrivée d'une femme à la Maison-Blanche, s'est un peu grippée depuis un mois. Certes, la fin de l'été a permis aux démocrates de rattraper leur retard sur Donald Trump, principalement basé sur l'âge de Joe Biden dont la perspective de réélection devenait de moins en moins raisonnable au fil des gaffes et des bourdes. Mais depuis un mois, la campagne s'enlise, dans les deux camps. Ni l'un ni l'autre ne s'échappe dans les sondages, et surtout, aucun événement, ni les événements extérieurs (la guerre que mène Israël contre le Hamas et le Hezbollah, par exemple), ni aucun événement intérieur (comme les tentatives d'assassinat contre Donald Trump ou les dossiers compromettant Donald Trump sur son rôle dans l'invasion du Capitole le 6 janvier 2021) ne semblent avoir de prise ou d'influence sur les intentions de vote des deux candidats. Les intentions de vote semblent figées, comme s'il s'agissait d'une guerre de positions, comme la guerre en 1939. La campagne ne consiste donc pas à vouloir changer les convictions des convaincus, mais à convaincre les hésitants.

Alors, attention à la Bliztkrieg ! Donald Trump, qui est généreux en coups politiques de dernière minute, n'hésitera pas à faire le tout pour le tout pour gagner son ultime combat (il a déjà annoncé qu'il ne serait pas candidat en 2028, il aurait 82 ans !). Dans le camp démocrate, on a peur que Kamala Harris n'attire pas l'électorat populaire (d'où son colistier Tim Walz, d'origine populaire). Elle est de Californie, et parle aux intellos, à l'etablishment de Washington, mais c'est l'électorat populaire, les classes peu aisées, qu'il s'agit de convaincre.
 

Comme d'habitude, Donald Trump, dont les meetings sont devenus de plus en plus n'importe quoi (il a dansé plusieurs dizaines minutes sur de la musique des années 1970 et 1980 au lieu de parler), a ironisé sur sa rivale lors du dîner annuel de la Fondation Alfred E. Smith le 17 octobre 2024 à New York en assurant que Kamala Harris « peut à peine parler et enchaîner deux phrases cohérentes » et qu'elle « a les facultés mentales d'un enfant et n'a aucune intelligence » (cela fait un peu propos de cour de récréation d'une école primaire).

De son côté, Kamala Harris ne manie pas de meilleurs arguments. Ainsi, en campagne dans le Michigan ce vendredi 18 octobre 2024, elle a insisté sur l'âge et la fatigue de Donald Trump : « Être Président des États-Unis est probablement l’un des emplois les plus difficiles au monde et nous devons vraiment nous demander : s’il est épuisé par la campagne, est-il apte à faire ce travail ? ».

C'est vrai aussi que Kamala Harris a raté certaines occasions de faire campagne. Ainsi, lors du passage du terrible ouragan Milton, qui a provoqué le 11 octobre 2024 en Floride la mort d'au moins seize personnes et des dégâts d'au moins 50 milliards de dollars (le gouverneur républicain Ron DeSantis a déclaré : « Nous n'avons pas connu le pire scénario, mais nous avons été touchés. »), Donald Trump s'est rendu sur place et a annoncé qu'il demanderait à son ami milliardaire Elon Musk de rétablir la situation en attendant que les services de l'État arrivent. Son adversaire Kamala Harris n'est même pas venue sur place, retenue à un autre endroit du pays pour sa campagne.
 

Le système politique américain, dont l'origine est multiséculaire, et qui, à l'époque, avait ses raisons historiques, est tel que ce n'est pas le vote populaire qui fait emporter l'élection (sinon, Kamala Harris serait assurée d'être élue, et Hillary Clinton aurait été élue), mais l'élection des délégués. Ces grands électeurs sont élus par États, et à l'exception du Maine (4 grandes électeurs) et du Nebraska (5 grands électeurs), la majorité simple des voix dans un État fait remporter la totalité des délégués de cet État (le nombre de délégués dans un État est proportionnel à sa population). Cela signifie que si un candidat obtient 55% dans un des 48 autres États, il est sûr de remporter la totalité des délégués de cet État et n'a pas intérêt à avoir 70% puisqu'il a déjà 100% des délégués.
 

Si bien que les États où le vainqueur est sans incertitude ne font pas l'objet d'une grande campagne des candidats, alors qu'il existe des États que j'appellerai tangents, qu'on appelle aussi États pivots ("Swing States"), qui, même s'ils ont peu de délégués, présentent un enjeu crucial pour l'issue de l'élection. Ces États, en 2024, sont au nombre de sept : la Pennsylvanie (16 grands électeurs), la Géorgie (16), la Caroline du Nord (16), le Michigan (15), l'Arizona (11), le Wisconsin (10) et le Nevada (6). Or, lors de l'élection précédente du 3 novembre 2020 qui a vu la victoire du démocrate Joe Biden, les démocrates étaient majoritaires dans tous ces États sauf la Caroline du Nord. Dans ces États (en particulier la Géorgie et la Caroline du Nord), il y a une véritable envolée de participation dans les votes anticipés, pour ceux qui peuvent déjà voter (cela dépend de chaque État). Au 18 octobre 2024, plus de 10,7 millions de votes ont déjà été faits dans tout le pays, selon l'Election Lab de l'Université de Floride, ce qui est énorme (pour certains États, c'était le jour ou le lendemain de l'ouverture du scrutin).
 

Les sondages au 18 octobre 2024 donnent une grande incertitude et laisse un léger avantage à Donald Trump, avec une dynamique récente pour ces États, même si les calculs de moyenne de sondages pour ces États clefs ne donnent pas forcément les mêmes résultats (par exemple, entre "Le Monde" et le site RealClearPolitics).
 

C'est bien entendu vers ces États que tous les efforts de campagne sont faits dans les deux camps. Ainsi, l'ancien Président Barack Obama est entré en campagne le 10 octobre 2024 à Pittsburgh, dans un gymnase plein et enthousiaste, en Pennsylvanie, pour soutenir activement Kamala Harris (sans sa présence car elle était à Las Vegas) et surtout, condamner Donald Trump qui fut son successeur direct : « Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est que quiconque puisse croire que Donald Trump va bouleverser les choses d'une manière qui soit bonne pour vous. (…) Nous n'avons pas besoin de quatre années supplémentaires d'arrogance, de maladresses, de fanfaronnades et de divisions. (…) Ne huez pas ! Votez ! ». Il ne faut pas croire que ses arguments volent plus haut que les autres : pour montrer qu'il ne connaissait pas la vie quotidienne des Américains, Barack Obama, père de famille, a assuré que Donald Trump n'avait jamais manié de couches-culottes... laissant à l'assistance le soin de crier : si, les siennes !
 

Cette semaine, Barack Obama a fait campagne dans l'Arizona et le Nevada, et ira la semaine prochaine dans le Wisconsin et le Michigan. Il fera un meeting commun avec Kamala Harris le 24 octobre 2024 en Géorgie. Quant à son épouse Michelle Obama, elle sera avec Kamala Harris dans un meeting commun le 26 octobre 2024 dans le Michigan. Elle fera aussi campagne pour Kamala Harris le 29 octobre 2024 à Atlanta, en Géorgie. Le couple Obama, et en particulier Michelle Obama, est très populaire dans l'électorat démocrate et leur implication totale dans la campagne de Kamala Harris vise à mobiliser au mieux cet électorat acquis aux candidats démocrates mais qui risquerait de s'abstenir par déception, désillusion ou indifférence.

Plus qu'en 2000, en 2016 et en 2020, jamais une élection présidentielle n'a été aussi incertaine aussi longtemps que celle de 2024. Kamala Harris pourra peut-être gagner, mais dans tous les cas, le trumpisme restera un phénomène de société insolite et, surtout, durable.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (19 octobre 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Où en est la campagne présidentielle de Kamala Harris ?
Jimmy Carter.
Lauren Bacall.
Maurice Jarre.
Bill Clinton.
Vera Miles.
Les Yes-She-Can de Barack Obama !
Kamala Harris sera-t-elle la première femme Présidente des États-Unis ?
USA 2024 : Joe Biden se retire et soutient Kamala Harris !
Donald Trump victime d'une tentative d'assassinat.
Les 80 ans du Débarquement en Normandie.
Ronald Reagan.
Triste Trump (hic) !
Paul Auster.
Standard & Poor's.
Moody's et Fitch.
Les 75 ans de l'OTAN.
Lee Marvin.
Les 20 ans de Facebook.
Bernard Madoff.
La crise financière mondiale de 2008.
La boîte quantique.
Maria Callas.
Henry Kissinger.
Alexander Haig.
Katalin Kariko et Drew Weissman.
Rosalynn Carter.
Walter Mondale.
Marathonman.
Bob Kennedy.



 


Moyenne des avis sur cet article :  1/5   (22 votes)




Réagissez à l'article

21 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 19 octobre 15:27

    Aux dernières nouvelles, elle suce la roue de Trump smiley


    • Seth 20 octobre 09:16

      @Gégène

      Tant que c’est que la roue...


    • Octave Lebel Octave Lebel 19 octobre 17:44

      J’ai regardé sur BFM en continu un meeting de K Harris dans un des états des EU. Je pense que si un cinéaste avait voulu faire une caricature d’une femme politique faisant un discours dans ce genre de circonstance, il n’aurait pas fait ce qui nous a été donné à voir à ce moment là, craignant le reproche d’avoir trop chargé le personnage et ses propos ainsi que la mise en scène.

      Par ailleurs, il est difficile de ne pas voir, par la nature de l’intérêt fébrile porté à ces élections, que nos élites politico-médiatiques se reconnaissent dans ce genre de personnage et de situations  comme s’y projetant dans un avenir qui ne tarderait pas à les concerner. Y compris bien sûr par la diabolisation du personnage de Trump, en refusant de voir que c’est le système qu’ils soutiennent qui a produit ce genre de clown dangereux. Les autres ne l’étant pas moins.


      • Octave Lebel Octave Lebel 20 octobre 11:06

        @Octave Lebel (suite)

        Un système qui a réussi à exclure l’existence d’une gauche authentique réduite à une dimension groupusculaire et qui en est arrivé logiquement à la guerre des oligarques dans un pays qui serait la référence et le gendarme de l’occident alors que ce n’est qu’un empire impérialiste devenu de plus instable et dangereux étant donné le niveau des technologies de surveillance et d’interventions à distance disponibles.Un empire qui y engloutit des moyens humains et matériels extraordinaires, poussant à la surenchère et à la course aux armements en bloquant les chemins difficiles mais praticables de la coexistence, de la coopération

        et de la paix.


      • jjwaDal jjwaDal 19 octobre 20:55

        Jamais un tel personnage d’une vacuité abyssale et d’un cynisme patent n’aurait franchis le cap des primaires démocrates, les électeurs n’en voulant clairement pas. Elle aura été désigné comme candidate pour la présidentielle de la même façon que les rois de jadis désignaient leur successeur sans consulter personne.
        Le parti unique (sur l’essentiel des sujets) élira évidemment cet épouvantail à peu près aussi incompréhensible dans ses propos que pouvaient l’être Biden et qui n’est qu’un faux nez des réels dirigeants des USA.
        Qui peut penser que Biden a dirigé les USA pendant 4 ans ? Il en sera de même pour elle.
        L’oligarchie a voté, les médias aussi et le peuple viendra faire son petit numéro de clown pour faire perdurer l’illusion d’un choix des électeurs dans une élection ou aucune preuve d’identité n’est exigée et où des millions illégalement entrés aux USA pourraient bien jouer un rôle.


        • Seth 20 octobre 13:57

          @jjwaDal

          Faut comprendre : on s’est aperçu bien trop tard que le sénile boute-feu et va-t-en-guerre immortalisé comme « Genocide Joe » avait dépassé l’âge d’être présentable et sucrait les frases.

          Alors dans la hâte on a refilé le bébé à la transparente Harris (en plus femme et vaguement colorée, c’était tout bon) qui le secondait soi disant tout en étant invisible et on a donc eu recours à une réclame d’enfer pour justifier cela.

          Et depuis c’est millions, vagues promesses, déclarations fracassantes et autres excentricités politiques usiennes. Voyons ce qu’il s’ensuivra...


        • Lynwec 20 octobre 17:56

          @jjwaDal

          Ils font de plus en plus abstraction du simulacre qu’ils nommaient « démocratie » en plaçant d’office le pantin qui leur convient sur la trajectoire présidentielle...

          Et malgré ce déni de démocratie (pour ce que ça vaut réellement), il se trouvera d̶e̶s̶ ̶é̶l̶e̶c̶t̶e̶u̶r̶s̶ d̶é̶m̶o̶c̶r̶a̶t̶e̶s̶

          des informaticiens (ou leurs algorithmes) pour lui donner leur aval...

          Comme chez nous en fait, quelques millions de voix changeront « opportunément » de camp à la faveur d’une « erreur informatique »...
          Voilà qui sent la guerre civile aux USA si ça se produit à nouveau .


        • jjwaDal jjwaDal 22 octobre 18:49

          @Lynwec
          Oui. Je reste convaincu avec le recul que les machines à voter ont eu un rôle crucial dans l’élection de Joe Biden et l’acharnement démocrate à faire passer la demande républicaine d’un contrôle d’identité pour voter comme du terrorisme domestique en dit plus long que tout discours.
          L’électronique est géniale pour faire voter les morts et les zombies sans que personne ne puisse les coincer.
          On peut dire que les démocrates ont massacré la démocratie à l’américaine pour arriver au pouvoir et s’y maintenir quoi qu’il en coûte aux USA.
          Pas un hasard s’ils recherchent des ennemis partout alors qu’ils sont en train de détruire les USA. Il leur faut bien trouver un coupable pour porter le chapeau.


        • Olivier142 23 octobre 12:47

          @jjwaDal
          Oui.
          Récemment le gouverneur de Californie (Democrate bien sûr) a pondu un décret interdisant aux assesseurs des bureaux de vote de son état de vérifier l’identité des votants (ce qui empêche de vérifier s’ils sont régulièrement inscrits sur les listes électorales). Voir https://www.newsweek.com/gavin-newsom-bans-california-requiring-id-vote-1961685

          Il suffit alors de faire venir en masse des immigrés illégaux ou des militants démocrates qui peuvent voter à plusieurs reprises. On ne peut mieux légaliser la fraude électorale.

          Ils sont comme ça, les « progressistes », les grand principes s’appliquent uniquement à leurs adversaires, et pour eux tous les coups sont permis !


        • mursili mursili 19 octobre 21:02

          Il paraît que sa récente interview a été catastrophique.

          Si par extraordinaire elle était élue, que son élection serve au moins à accélérer la chute de l’Empire américain qui nous empoisonne la vie depuis des lustres.


          • jjwaDal jjwaDal 20 octobre 08:17

            @mursili
            Oui, les médias sont régulièrement « obligés » de dissimuler qui elle est en réalité et son passif lors de la mandature Biden.
            Je ne suis pas sûr que les USA renoncent à être les maîtres du monde sans recourir à la violence. Le degré de déliquescence de leur classe politique ne peut plus se dissimuler quand on reçoit un fanatique, raciste, révisionniste et auteur pleinement assumé d’un génocide au Congrès et qu’on lui fait de multiples salves d’applaudissements.
            I


          • Seth 20 octobre 14:03

            @mursili

            Disons que sous l’agent orange, le monde n’a pas été trop embêté, le repli sur soi étant d’actualité alors que le vieux débris qui a suivi s’est franchement déboutonné en appuyant notamment la guerre en Ukraine et le génocide palestinien. Un détail.

            Et il serait « de gauche » disent certains bisounours ! smiley

            Donc objectivement et à l’échelle mondiale, il vaudrait peut être mieux Trump que Harris. Voilà.


          • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 20 octobre 19:11

            @mursili
            D’après Fox News, effectivement. Va regarder toi même, tu risques d’être surpris cependant. 


          • mursili mursili 20 octobre 20:20

            @Opposition contrôlée

            D’accord.
            https://www.foxnews.com/video/6363352689112

            Vous voulez dire qu’elle a été meilleure que ce que prétendent ses adversaires ? J’imagine assez bien la mauvaise foi des uns et des autres. Ce qui importe c’est l’effet qu’elle a produit sur les indécis.

            J’ai mis plus loin un lien sur la réaction de la youtubeuse Misha Petrov qui lui est hostile et qui insiste sur l’incapacité de Kamala Harris à donner des réponses franches et directes.

            Pour équilibrer je mets ici la réaction des « gauchistes » de la chaîne « The Majority Report » qui prennent la défense de Kamala et dénoncent le parti pris du journaliste Brett Baier.
            https://www.youtube.com/watch?v=MC3Ps1fzVP4


          • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 20 octobre 21:18

            @mursili

            Vous voulez dire qu’elle a été meilleure que ce que prétendent ses adversaires ?

            Clairement.

            dénoncent le parti pris du journaliste

            La version bonne version




          • Aristide Aristide 21 octobre 15:20

            @mursili

            Si par extraordinaire elle était élue, que son élection serve au moins à accélérer la chute de l’Empire américain qui nous empoisonne la vie depuis des lustres.

            Comme la nature a horreur du vide, cet empire sera vite remplacé, et je ne suis pas que l’on y gagne au change ....


          • mursili mursili 20 octobre 13:29

            Je ne suis pas sûr que les USA renoncent à être les maîtres du monde sans recourir à la violence.


            On peut même être malheureusement certains qu’ils ne renonceront pas à recourir à la violence pour rester les maîtres du monde. Leurs caniches européens non plus d’ailleurs.

            Il est triste de les voir foncer tête baissée dans la catastrophe et d’entraîner avec eux le monde entier.

            Même si l’on ne peut pas compter sur Trump pour s’opposer à cette fuite en avant belliciste, les citoyens américains sont de plus en plus nombreux à s’apercevoir que Kamala Harris n’a aucune consistance et n’a pas du tout l’étoffe d’un leader.

            Petit aperçu de son incompétence :

            https://www.youtube.com/watch?v=GvL7-v4zsG8&t=600s


            • chat maigre chat maigre 20 octobre 13:50

              @mursili

              Salut
              j’ai bien peur que la compétence ou l’incompétence ne compte pas pour grand-chose et on l’a bien vu avec Biden
              les présidents ce sont des têtes de gondole, choisies pour séduire le plus d’électeurs possible, ceux qui tirent vraiment les ficelles et qui donnent les directives sont toujours dans l’ombre et ne s’exposent jamais

              quels que soient les prochains présidents US...

              On peut même être malheureusement certains qu’ils ne renonceront pas à recourir à la violence pour rester les maîtres du monde. Leurs caniches européens non plus d’ailleurs.


            • Maître Yoda Maître Yoda 21 octobre 13:28

              @mursili
              Elle n’a rien à dire sur ce qui la différencie de Joe Biden. On a l’impression qu’elle n’a jamais réfléchi sérieusement à la politique, qu’elle est juste là comme icône antitrump. On se demande ce qu’elle a fait pendant 4 ans.


            • mac 21 octobre 12:36

              Où en est la campagne présidentielle de Kamala Harris ?

              On est nombreux a espérer qu’elle est au plus bas et à penser que cette dame et ceux qui la soutiennent, sont bien plus dangereux que Trump. Trump a déjà eu le pouvoir, Harris non, donc c’est se foutre du monde que de dire que Trump c’est l’aventure et Harris la sécurité...C’est pourtant ce qu’essayent de faire croire les médias aux mains des oligarques mondialistes qui la soutiennent, c’est à dire la très grande majorité des médias occidentaux.


              • mac 21 octobre 12:41

                Par ailleurs, si ça continue à ce rythme, bientôt un article sur deux sur AVX sera pondu par rokato.

                Comment expliquer ce qui semble une véritable OPA d’un personnage ou d’une organisation qui ne cache pas beaucoup sa proximité avec le gouvernement ?

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité