Où est réellement la crise politique parlementaire canadienne ?
Nous assistons, depuis le retour des Conservateurs au pouvoir au parlement fédéral canadien, à un bras-de-fer entre ces derniers et une force dite de « coalition » formée par le parti Libéral du Canada et le Nouveau Parti Démocratique, le tout appuyé par le parti souverainiste du Québec connu sous le vocable de Bloc Québécois. Pourquoi une quelle crise ? Où se situe-t-elle dans le parcours historique du Canada ? Mais, qui en est le véritable responsable et quels sont les enjeux ? Voilà les questions auxquelles je désire humblement, et en tant que citoyen canadien, apporter ma vision personnelle.
Il est impératif de mettre les choses au clair. En effet, l’actuel premier-ministre canadien et chef du parti Conservateur, Stephen Harper a eu tout de même raison dans ses propos lorsqu’il s’adressa à la population par le biais des principaux réseaux de télévision du pays mercredi le 3 décembre. La règle de base de toute démocratie ne réside-t-elle pas dans le respect du choix du peuple exprimé à l’occasion d’une élection ou de tout autre consultation populaire ayant lieu librement et sans contrainte ? Or, à ce que je sache, c’est le parti Conservateur du Canada qui a été légalement élu aux dernières élections fédérales.
Néanmoins, les partis d’opposition ont agit avec la pire mesquinerie et la plus totale hypocrisie de toute l’histoire du Canada. En effet, posons-nous ces questions : Lequel d’entre eux a été mandaté pour gouverner ? Réponse : Aucun, c’est-à-dire ni le parti Libéral, ni le N.P.D. et, encore moins, le Bloc Québécois. Lequel d’entre eux est à l’origine du pire scandale politique canadien tout en méprisant la notion même de « nation québécoise » ? Réponse : Le parti Libéral du Canada. Lequel est né du rejet des accords du Lac Meech et qui a pour objectif d’une part, de sortir le Québec de la Confédération canadienne, qui est jusqu’à nouvel ordre l’une des démocraties les plus respectées au monde, et d’autre part, de détruire le Canada qui est ni plus ni moins le berceau du système parlementaire québécois ? Réponse : Le Bloc québécois. Ceci dit, accepter un tel putsch réalisé par des chefs politiques, je devrai plutôt dire ces « dictateurs non militarisés », en mal de pouvoir légitime serait-là un affront à la logique pure et, surtout, au droit inaliénable de la liberté de choisir nos représentants légitimes. Ceux et celles qui ne désirèrent ni de Stephen Harper et du parti Conservateur n’avaient qu’à aller voter aux dernières élections. C’est çà la démocratie.
Vous avez bien lu ! Il s’agit d’une tentative de putsch car il n’y avait absolument rien qui justifiait une telle crise. D’une part, il n’y a pas de scandale politique de l’ampleur de celui qu’a connu le Canada à l’occasion des commandites qui avait permis à des amis des Libéraux de s’enrichir aux dépens des contribuables canadiens. Les Libéraux ont-ils été obligés de démissionner quand ils gouvernèrent le pays ? Pas du tout ! Pourtant, jamais le Canada n’avait connu un tel événement. D’autre part, les tractations entre les trois partis de l’opposition sont entièrement anti-démocratiques puisqu’ils mettent en péril le bon fonctionnement du régime politique canadien et québécois où les règles de fonctionnement et de déstitution du conseil des ministres sont clairement définies
Ceci dit, Stephen Harper doit agir avec prudence face à de tels événements puisque l’intérêt des deux nations formant le Canada, c’est-à-dire les Canadiens-anglais et les Canadiens-français, subiront tôt ou tard les contre-coups de l’égocentrisme de certains chefs politiques plus attirés par l’amour du pouvoir qu’ils n’ont de vision pour le bien commun.
Je vous remercie, lecteurs et lectrices, de votre attention.
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