Quand les institutions onusiennes de l’humanitaire deviennent des, mouroirs express contrairement aux paisibles maisons de retraite où les personnes en fin de vie patientent jusqu’à l’heure fatidique, pièges mortels aux habitants désarmés de Gaza la martyre, il y a de quoi se demander qu’est devenue l’ONU ? L’organisation dirigée actuellement par Ban Ki-Moon, a atteint ses 60 ans en 2005, la réforme de son mode de direction des affaires a été en l’air, mais en vain…
L’idée circulait mais n’avait jamais été autant alarmante que lors du carnage à Gaza, de ce janvier 2009, par Tsahal, l’armée colonialiste israélienne. Outre que plus de 50% des victimes sont des femmes et des enfants donnant 90% de civiles. C’est-à-dire que seuls moins de 7% des militants du Hamas, la cible déclarée des sbires d’un sionisme dévoyé en criminalité génocidaire, ont été abattus. L’organisation islamiste palestinienne déclare officiellement avoir perdu 48 de ses militants dont, réellement, la moitié a été touchée en dehors du champ des opérations. Les ONG (Croissant-Rouge palestinien surtout) et structures sous protection onusienne ont même servies de pièges mortels côté Gazaoui. Mais à quoi donc sert l’héritière de la SDN (Société Des Nations) ?
Les français, et le reste du monde, ont toujours en mémoire le va-t-en-guerre de G. W. Bush en Irak. Et c’est le « terminator » Schwarzenegger qui ira remonter le moral des expéditionnaires. Pire que le Vietnam, la frappe en Irak, d’une chirurgie macabre comme le commet à chaque fois Tsahal, a été l’invasion du pays babylonien.
Elle a produit les mêmes effets partout dans le monde, au regard des manifestations pro-palestiniennes. Renforçant les extrémistes dont souffrent surtout les pays qui en ont en déjà grand nombre. « Les civilisions en clash ! » : est la seule thèse voulue à travers ces agressions. La génération, de 4 à 20 ans des populations des pays attaqués, soit 70% des irakiens et plus de 80% des gazaouis ont vu et vécu une violence qui ne n’abandonnera jamais leurs neurones et leur psychisme.
Villepin que l’affaire Cleairstream a beaucoup handicapé a marqué bien des esprits lors de son intervention à ONU à propos de l’invasion de l’Irak.
L’Etat hébreu n’a pas tiré de leçons de son agression du
Liban en 2006, où il a causé 10 milliards de dégâts et des milliers de victimes innocentes. Aujourd’hui le Hizbollah est le premier parti libanais. Et il a une génération de jeunes libanais qui ont vécu les bombardements, il faut compter encore 30 ans pour qu’Israël puisse s’en passer des galvanisés dans le feu et le sang. A Gaza, le même résultat, il vient de montrer à toute une nouvelle génération de futurs combattants, qui ont vu leurs familles décimées sous leurs yeux et leurs maisons s’écrouler sur leurs têtes pour les blesser, la voie de la violence.
Les textes de l’ONU sont tous et toujours obsolètes dans ce qui est appelé le conflit israélo-palestinien. Le désaccord israélo-palestinien n’est en fait qu’une expatriation massive d’un peuple de sa terre. Et son remplacement par les citoyens par, dit-on de la meilleure et la première démocratie de tout le Moyen-Orient, des accapareurs de la trempe d’un certain escroc, oui celui des 50 milliards, qui a eu pour première victime le réseau des organisations subventionnant les occupations.
La nécessité de réformer l’ONU est due principalement à son inefficacité. Mais aussi son histoire montre l’exigence, aujourd’hui plus que jamais, du renforcement de son autorité et l’audience de ses décisions.
A l’origine de la création de la SDN la première guerre mondiale. L’ONU est née à la suite de la deuxième guerre. Et comme la 3ème guerre a été évitée, grâce à ses efforts, dans ce qui est l’exaspération et les tournures qu’allait prendre les événements de la guerre froide, montre cette obligation inéluctable mais retardée. Et qu’il fallait réaliser dès le surpassement du dernier clivage, entre les deux blocs en conflits, qui menaçait la stabilité du monde. Et comme les armes se sont tues, le pire a été évité…
La paix qu’Israël veut faire retarder, au Proche-Orient où elle fait main-basse sur les terres du peuple palestinien et agresse ses voisins, joue pour son expansion colonialiste. Le point de faire oublier toutes perspectives et échéances dans cette direction de fin de conflit, ne peut être admis par les colons installés aux portes de Jérusalem, et au regard des fanatiques disséminés aux avant-postes comme à Hébron. Les terres environnantes à la cité ville considérée aussi capitale de l’Etat palestinien, et appartenant à ce peuple plus que persécuté, sont maintenant entre les mains d’une population juive plus intégriste que les militants du Hamas. Qui oserait le dire, même en termes de l’ONU qui a promulgué la création de l’Etat d’Israël ?
Cet état de fait-accompli, le siège actuel de Jérusalem, a été commis par le bourreau qui a gravé la mémoire palestinienne, Charon. A qui est dû, selon l’idéologie la plus répandue, le départ des colons israélien de Gaza. Et permettre leur réinstallation sur d’autres terres palestiniennes, aux flans et sud de la ville sacrée, là où une décision de l’ONU…