Quand la Ligue arabe s’encanaille à l’ONU
Pour ceux qui ont suivi en direct, hier soir la réunion du conseil de sécurité (d'insécurité) de l'ONU, ils auront remarqué combien étaient similaires et presque identiques les interventions de l'enragée H. Clinton, de Juppé, et du ministre britannique des affaires étrangères.
Cette réunion demandée par la ligue des gouvernants arabes liguée contre les peuples arabes. Le projet de résolution est rédigé et proposé par Amir El-mouaminine, c'est-à-dire Mohamed VI. Le texte et le rapport ont été présentés et lus au conseil de Sécurité, par la mouche du coche, c'est-à-dire un émir du Quatar, premier ministre, ministre des affaires étrangères, président la ligue arabe au lieu et place de la Palestine, en cette année où ce pays en projet a demandé son admission en tant que membre de l'Onu.
Un autre larbin, le secrétaire général de la ligue, l'Egyptien El arabi, comme son nom l'indique, n'a pas ménagé sa verve et son verbe pour enfoncer Bachar El-Assad qui le mérite bien d'ailleurs, vu les massacres qu'il commet quotidiennement contre son peuple.
Les despotes et les oligarques arabes prévoient dans leur demande le départ de Bachar, alors qu'eux-mêmes, n'ont jamais accepté l'alternance, ni organisé d'élections présidentielles du tout, ni des élections propres et honnêtes et transparentes. Si ce scénario n'a pas été prémédité, comme l'a révélé le ministre Syrien, c'est tout à l'honneur de la ligue.
Mais ces gens ont alerté les Européens et les Américains, avant la fin de la mission des observateurs de la ligue, arguant de l'échec de cette mission. Et ils ont refusé le prolongement d'un mois de cette mission, comme le demandaient ces observateurs. Le rapport lui-même de cette mission, signé par son chef, le Soudanais Général ..., n'as pas été publié, ni traduit pour que l'opinion en prenne connaissance.
Bachar est un dictateur, comme son père, comme tous les autres gouvernants arabes, en conséquence il doit céder le pouvoir suite aux manifestations généralisées, ou à la limite, s'il avait un peu de sagesse et d'amour pour son pays et son peuple, il aurait ni plus ni moins déclaré des réformes avec des élections et sa son représentation pour d'autres mandats. La pression des clans et de leurs intérêts a prévalu. Sans oublier l'Iran bien sûr. La Turquie aussi a joué un rôle malsain. C'est la guerre des intérêts, dans un pays dont le régime debout grace aux puissances étrangères, dont la Russier, la Chine.
On va gesticuler longtemps à l'ONU, Bachar va redoubler de férocité avant de se rendre compte qu'il est enfin l'heure de suivre l'exemple de Saléh. En attendant le peuple saignera et enterrera beaucoup de ses fils. Nous les peuples musulmans qui pensions qu'une fois débarrassés du colonialisme, l'avenir radieux et la liberté seraient garantis pour tous, nous constatons que la dictature aussi engendre les mêmes problèmes.
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