Révolution Tunisienne arrive en Égypte

Le fantôme de la liberté parcourt le monde musulman et arrive maintenait en Égypte où le peuple opprimé le rattrape avec l’enthousiasme. La révolution Tunisienne fait surgir le fantôme de liberté sur les terres musulmanes. Il a surgi sous la forme de l'insurrection du peuple Tunisien face a la dictature de Ben Ali. Le fantôme de liberté pour le peuple devient en même temps un fantôme de peur qui fait trembler dans leurs palais prodigieux les despotes du monde musulman comme Moubarak, Gaddafi, les Scheiks et Mollahs corrompus.

L’Égypte est minée par les mêmes maux que d’autres pays musulmans. Le pays connait chômage, corruption, répression, misogynie sous le président Hosni Moubarak qui règne sans partage depuis trente ans sur le pays. Des manifestants réclament dans les rues de Caire la fin de son règne. Les cris comme « La Tunisie est la solution » ou « Après Ben Ali, à qui le tour ? », indiquent leur volonté d’en finir avec ce vieux raïs de 80 ans. Ils sont bien inspirés par l’insurrection tunisienne contre leur tyrannie. Leurs cris pour la liberté, reformes sociales, les droits de l’homme, l’égalité, et la justice sociale non seulement défient Moubarak mais aussi indirectement le credo de l’islam qui est officiellement la religion d’état et qu'il traditionnellement ne reconnait pas telles revendications.

L’Égypte tombe en 639 sous le calife Omar. L’islam est depuis imposé par les nomades musulmans. Le credo moyenâgeux des clans primitifs de l’Arabie remplacent la grande civilisation égyptienne, celle qui sert toujours de référence pour les chercheurs de l’égyptologie. L’Égypte ainsi périclita parmi d’autres pays arriérés du monde musulman. Cléopâtre, le symbole égalitaire de femme égyptienne, cède la tradition égalitaire à plus de 90% de femmes musulmanes qui sont aujourd’hui excisées pour être dépourvues de la joie sexuelle.

Les sauvageries des Mollahs en Iran ont réveillé le monde musulman. Les questions sur les valeurs divines et morales de l’islam commencent d’être mises en doute par un nombre grandissant des ex-musulmans en en Iran et ces questions s’étendent à travers le monde musulman. C’est grâce aux réseaux sociaux d’Internet, comme Facebook ou Twitter qu’une jeune génération du monde musulman renifle l’odeur du jasmin déjà arrivé en Égypte et qui va atteindre d’autres pays islamisés.

L’islam ne peut plus résister au progrès de communication. Les valeurs démocratiques et humanistes ouvrent une autre conscience des peuples long temps islamisés et opprimés : l'homme indépendamment de sa religion est une valeur en soi. Sa liberté et à l'épanouissement dans sa vie temporelle ne passe pas par le credo archaïque des religions mais par une reconnaissance de son vertu humain. À part l’Iran et Afghanistan, Les nouvelles générations du monde musulman n’ont pas tangiblement éprouvé l’État islamique mais l'antithèse de l'islamisme et humanisme est graduellement reconnu, le contraire de l’islam politique à la liberté et les droits les plus fondamentaux est trop flagrant pour être désormais caché.

L'islam, dans son essence, ne connaît pas d'autorité du peuple que sous l’égide d’un État islamique, ou plutôt d’une classe cléricale comme les Scheiks en Arabie Saoudite et les Mollahs en Iran. Aujourd’hui grâce aux effets de cybermonde, les peuples du monde musulman reconnaissent l’atrocité de ces classes dirigeantes. On constate que dans chaque pays que progresse l'obscurantisme de ces classes, les droits de l’homme sont davantage bafoués. Les islamistes égyptiens, Les Frères Musulmans, guettent aussi le pouvoir politique. Ils péchent aux eaux troublent pour le rattraper. Ils mobilisent leurs fous de Dieu pour établir un état islamique qui sera plus réactionnaire, plus despotique et plus antidémocratique que celui de Moubarak.

Reformes laïques appliquées par Atatürk nous montre que des très longues années de laïcité en Turquie fonctionnaient si la classe dirigeante n’était pas elle-même islamisée. En Égypte comme d’autres pays musulmans, le credo islamique est représenté par l’état— islam est la religion d’état. C’est seulement sous de pareilles conditions de compromis que les islamistes sont tolérés. Les Frères Musulmans représentent en effet une alternative au pouvoir car les dirigeants musulmans oppriment davantage l’opposition démocratique et laïque.

Les manifestations en Égypte et au monde musulman sont maintenant une menace pour les dirigeants corrompus du monde musulmans mais pas un empêchement de prise de pouvoir par les islamistes. Donc il faut en même temps être assezp vigilant et conscient pour ne pas tomber dans leur piège étendu.