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Russie et Turquie autour de l’Iran

La Russie nous complique la vie concernant l’Iran. Et la Turquie, nous complique la vie concernant l’Irak.

Le président russe Vladimir Poutine est arrivé à Téhéran le mardi 16 octobre, pour le sommet des pays riverains de la mer Caspienne. A cette occasion, Poutine a qualifié d’inacceptable le recours à la force dans la région. Poutine a déclaré que la patience et le dialogue sont les meilleurs moyens de régler le dossier nucléaire iranien. Concrètement, Poutine a déclaré que la Russie n’accepterait pas une attaque contre l’Iran depuis le pourtour de la mer Caspienne. C’est très émouvant d’entendre Poutine, ex-colonel du KGB et grand fossoyeur de la démocratie russe, nous parler de patience et de dialogue. Les Tchétchènes, Ossètes et Ingouches apprécieront. Les journalistes moscovites aussi. Car ce qui vaut pour l’Iran et la mer Caspienne ne vaut ni pour le Caucase ni pour la presse russe.

La déclaration de Poutine a été adoptée par les pays riverains de la mer Caspienne, y compris l’Azerbaïdjan, ce qui compliquerait une éventuelle opération militaire américaine contre l’Iran (les Etats-Unis avaient inspecté des pistes aériennes en Azerbaïdjan, pays qui a conclu un accord avec l’Otan). En clair, les cinq pays présents au sommet de la mer Caspienne, l’Iran, la Russie, le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan et le Turkménistan, ont déclaré qu’ils ne permettront pas l’utilisation de leurs territoires pour une intervention militaire contre l’un ou l’autre des pays membres.

De fait, l’Iran utilise ce sommet pour diminuer son isolement diplomatique. Poutine, dont le pays jouit d’un droit de veto au Conseil de sécurité de l’Onu, est devenu un soutien pour l’Iran. En effet, l’Iran, grâce au président russe, va échapper à de nouvelles sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU. En soutenant l’Iran théocratique, génocidaire et nucléarisé, Poutine, à défaut de pouvoir restaurer l’hégémonie soviétique, se contente de rouler les mécaniques et de nous compliquer la vie.

En outre, la Russie participe à la construction de centrales nucléaires en Iran. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a profité du sommet pour assurer que l’Iran ne renoncera pas à ses ambitions nucléaires ; et il a qualifié de très ferme la déclaration conjointe du sommet. La Russie construit en Iran la centrale nucléaire de Bushehr. La construction a subi du retard en raison des pressions occidentales exercées sur la Russie.

Poutine a également rencontré le guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei. Conformément à la constitution théocratique iranienne, l’ayatollah Khamenei est le véritable décideur pour les affaires d’Etat. Quand Ahmadinejad gesticule, c’est avec l’autorisation de l’ayatollah de service. Avec Khamenei, Ahmadinejad est un pantin. Sans Khamenei, Ahmadinejad n’est rien.

Sur un autre plan, les Etats-Unis étudient actuellement des alternatives à l’actuelle solution turque, pour approvisionner les troupes américaines en Irak. Motif ? La Turquie menace de retirer aux Etats-Unis son soutien logistique en Irak, en raison d’une prise de position américaine sur le génocide arménien perpétré par la Turquie en 1905.

L’espace aérien turc est vital pour les Etats-Unis (70 % du fret aérien, 30 % du carburant et 95 % des blindés pour l’Irak passent par la base turque d’Incirlik). En cas de refus turc, les Etats-Unis passeront par le sud de l’Irak, par la Jordanie et par le Koweït. Concrètement, une résolution américaine, en bonne et due forme, sur le génocide arménien créerait un motif de colère en Turquie et compliquerait, sans toutefois les empêcher, les opérations américaines en Irak.

Le moment choisi, par les parlementaires (démocrates et post-républicains) américains, pour aborder la question du génocide arménien, perpétré par les Turcs en 1905, ce moment, me semble-t-il, est franchement inopportun. C’est à se demander s’ils ne le font pas exprès. Pour torpiller les récentes victoires de Bush en Irak. Et pour augmenter ainsi leurs chances de remporter les présidentielles en 2008. Si tel est vraiment le cas, alors ces parlementaires sont des ânes bâtés (il n’y a apparemment pas que la Russie, pour le dossier iranien, et la Turquie, pour le dossier irakien, qui nous compliquent la vie).

La Turquie envisage d’autre part une intervention dans le nord de l’Irak pour neutraliser les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Entre d’une part, les ennemis et les faux amis de l’extérieur. Et d’autre part, les ennemis et les faux amis de l’intérieur (algoriaques, hillaryques et condyroques), la partie d’échec, contre la terreur islamique, contre le totalitarisme islamique et contre la bêtise humaine, est loin d’être terminée. Quoi de neuf sous le soleil ? Rien. Alors lisons, encore, les Psaumes.


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25 réactions à cet article    


  • caramico 18 octobre 2007 14:40

    Qui c’est, le « nous », de : la Russie nous complique la vie ?


    • korkma sonmez torrsten frings 18 octobre 2007 15:30

      Ce n’est pas la turquie qui complique « votre » stratagème ( puisque vous dites « nous ») mais toujours et encore le meme grand pays democratique qui n’est autre que les USA...

      Tellement democratique quelle ce donne le droit d’attaquer n’importe qui, n’importe ou, mais fronce les sourcils dés qu’un pays autre que (Israel) veux ce déffendre. non ??

      Cordialement T.F.


      • veda veda 18 octobre 2007 15:33

        La Russie joue au contraire le contrepoids idéal. Merci pour nous.


        • veda veda 18 octobre 2007 15:36

          Résistance démocratique aux États-Unis La répression politique s’étend aux États-Unis par Naomi Wolf

          Depuis quelques mois je parcours les États-Unis, du Colorado à la Californie, et je parle avec des États-uniens de toutes les couches de la société sur les questions des libertés, sur les attaques qu’elles subissent en ce moment et sur le programme en dix étapes qui est en cours pour faire de ce pays une société fermée et répressive.

          La bonne nouvelle est que les États-uniens se sont réveillés et sont conscients des dangers qui les guettent. Quand je me suis mis en route je pensais que j’allais affronter de l’opposition, de la résistance ou au moins de l’incrédulité quand je parlerais de l’obscurité qui s’étend lentement sur notre pays et l’héritage de liberté que nous ont légué nos ancêtres.

          Mais je me retrouve à parler devant des assemblées qui n’ont pas besoin de moi pour être inquiètes. Des gens qui ont peur, qui ont perçu depuis longtemps le danger qui grandit et la société qui se prépare.

          À mon grand soulagement, j’ai redécouvert une société états-unienne qui est intelligente et alerte, courageuse et indomptable, des gens qui n’ont pas peur d’entendre des mauvaises nouvelles et d’agir en conséquence. Et ce sont des patriotes, des vrais, qui aiment leur pays à cause des valeurs sur lesquelles il a été construit.

          Mais je suis écorchée vive par les histoires que l’on vient me raconter lors de ces réunions. Et je n’arrive plus à lire mes mails ces derniers temps, tellement ils sont pleins de témoignages effarants.

          Et partout où je vais, il y a toujours, au moins une fois par jour, une personne dans l’assemblée qui se lève pour parler. Elle a toujours l’air solide et forte, courageuse... et soudain elle va se mettre à pleurer, submergée par la peur, au beau milieu de son témoignage.

          L’autre jour, à Boulder, une jeune mère de deux deux enfants, la trentaine, l’image même de la jeune états-unienne dynamique, s’est effondrée alors qu’elle me parlait : « Je suis outrée par tout ce que j’entends et vois, je voudrais tellement faire quelque chose ! Mais j’ai tellement peur. Je regarde mes enfants et j’ai peur. Comment lutter contre cette peur qu’ils ont planté en nous ? Qu’est ce qui est mieux pour l’avenir et la sécurité de mes enfants ? Est-ce que je dois agir et tenter de changer les choses ou bien me taire et ne pas me faire remarquer ? J’ai tellement peur de me retrouver fichée quelque part. »

          À Washington DC, la semaine dernière, un directeur de service dans une administration, ancien joueur de foot, beau gosse, probablement membre du Parti Républicain, m’a confié, loin des micros, qu’il avait peur de signer le papier autorisant le FBI d’accéder à toutes les informations le concernant, comme l’y encourage l’agence anti-terroriste. « Mais en même temps, j’ai peur de ne pas la signer, si je ne le fais pas, je risque de perdre mon boulot, ma maison... c’est comme en Allemagne lors du fichage des fonctionnaires » me dit-il d’une voix résignée.

          Ce matin, à Denver, j’ai parlé pendant plus d’une heure avec un très haut et très courageux gradé de l’armée, hautement décoré qui s’est retrouvé sur la liste des personnes surveillées (et interdites de prendre l’avion) parce qu’il a critique la politique de l’Administration Bush. Il m’a montré des documents qui prouvent que non seulement il est surveillé par les services secrets mais que toute sa famille est également espionnée et harcelée. Tout au long de sa carrière militaire, cet officier a mené de nombreuses missions très dangereuses au service de son pays, mais aujourd’hui, quand il me parle de sa crainte que ses enfants soient harcelés par le gouvernement à cause de ses opinions, sa voix se brise.

          Ailleurs je suis abordée par une juriste qui travaillait pour le Ministère de la Justice. Un jour elle s’est opposée à « l’interrogatoire musclé » d’un détenu qui subissait une technique reconnue comme étant de la torture. Non seulement elle s’est retrouvée devant une commission de discipline, mais en plus elle a été sujette à une enquête criminelle, a perdu de l’avancement, a vu son ordinateur fouillé et ses mails effacés... et maintenant elle est sur la liste noire et ne peut plus prendre l’avion.

          Lors d’une conversation dans une soirée, un technicien informatique travaillant pour une grande compagnie aérienne -et qui ne fait pas mystère de sa sympathie pour le Parti Républicain- m’explique qu’une fois que vous êtes sur la liste, il est impossible d’en sortir. « Même si on te dit que ton nom est effacé, ce n’est pas vrai, nous avons un système double qui n’efface jamais rien. »

          Elisabeth Grant, de la Coalition contre la guerre, a montré lors d’une conférence de presse la note manuscrite et le petit drapeau états-unien retrouvé dans sa valise après un voyage en avion. La note disait que l’agence anti-terroriste n’appréciait pas ses lectures.

          Comme à l’époque du Mur de Berlin, quand je fais le queue pour me faire fouiller dans les aéroports, je me surprends à passer une nouvelle fois en revue le contenu de mon sac.

          L’autre jour, à New-York, je me suis fait violence en jetant à la poubelle un exemplaire du dernier livre de Tara McKelvey Monstering que j’étais entrain de lire. Cet excellent ouvrage dénonce les pratiques d’interrogatoire utilisées par la CIA. Malgré le fait que j’avais acheté le livre dans une librairie grand public en ville... on ne sait jamais, il contient des informations « classifiées » et on pourrait m’accuser de faire le jeu des terroristes en les lisant. (...) Dans mon Amérique à moi, celle qu’on m’a apprise à l’école, on ne se comporte pas comme ça. (...) Et tout le monde me pose la même question : que pouvons nous faire ?

          Cette avalanche de témoignages d’abus et d’atteintes aux libertés des citoyens états-uniens montre clairement qu’un réseau criminel et de surveillance est en train de prendre de plus en plus de citoyens innocents dans ses filets. Il est évident que ceci n’a rien à voir avec la démocratie - ni même avec l’habituelle corruption de la démocratie. Et il est clair que nous aurons besoin d’une action plus énergique que de simplement envoyer des lettres à notre député.

          Les gens qui viennent témoigner ne sont pas des illuminés anarchistes, Ils sont de toutes les obédiences politiques, conservateurs, apolitiques, progressistes. La première régle d’une société en cours de fermeture ou bien déjà fermée est que ton alignement avec le parti politique au pouvoir ne te protège en rien ; dans un véritable État policier, personne n’est à l’abri.

          Je lis mon journal le matin et je n’en reviens pas :

          • Sept soldats ont publié une lettre dans le New York Times pour critiquer la guerre : peu de temps après, deux sont morts dont un d’une balle dans la tête tirée à bout portant. • Une femme comptable de l’armée qui voulait dénoncer les abus et détournements financiers est morte dans son baraquement, abattue d’une balle dans la tête, ici aussi à bout portant. • Pat Tillman, qui avait écrit un mail à un ami où il envisageait de dénoncer des crimes de guerre dont il avait été témoin : une balle dans la tête. • Donald Vance, un employé de l’armée qui avait dénoncé des trafics d’armes au sein de l’armée en Irak - kidnappé par des soldats US à l’intérieur même de l’Ambassade US de Bagdad et enfermé et torturé pendants des semaines sur une base militaire US, sans accès à un avocat - et officiellement menacé des pires représailles s’il parlait à quiconque à son retour au pays. • Et dans le dernier numéro de Vanity Fair un sous-traitant de l’armée qui avait dénoncé des malversations raconte qu’il a été kidnappé par des soldats US masqués et armés, passé à tabac toute une nuit dans un préfabriqué avant d’être expulsé d’Irak le lendemain. L’administration militaire a refusé d’entendre sa plainte et l’a fait éjecter du bureau.

          Ce matin le New York Times écrit que le Département d’État (employeur des mercenaires de Blackwater USA) refuse officiellement de coopérer avec le Ministère de la Justice ou le FBI dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de 17 civils irakiens innocents. La Maison-Blanche soutien l’attitude méprisante du Département d’État vis à vis de la justice de ce pays.

          Ce n’est pas une information anodine. Mes lecteurs qui ont retenu quelque choses de l’histoire du XXè Siècle seront horrifiés mais pas surpris. La « Deuxième étape » de la fermeture d’une société ouverte est la démonstration par l’État aux citoyens que la force paramilitaire est au dessus des lois du pays et que la loi ne peut donc plus servir de refuge à la dissidence.

          En permettant au FBI et à la CIA d’arrêter n’importe quel citoyen états-unien et de le priver de ses droits légaux, le secrétaire à la Justice a fait comprendre aux citoyens US une leçon très simple : Nul d’entre vous n’est à l’abri de l’arbitraire d’État. Nous pouvons venir comme cela nous chante, enfoncer votre porte et vous faire disparaître pour toujours... en toute légalité.

          (...) Si l’administration de ce pays annonce publiquement qu’elle ne sanctionnera pas les agissements criminels de ses propres employés en Irak et fera obstacle à la justice - alors est ce que les députés du Congrès auront le courage d’affronter les agissements similaires de Blackwater quand cette société remportera le contrat qu’elle convoite, celui de la sécurité intérieure aux États-unis ?

          Ou bien cette force paramilitaire et protégée par l’État sera t-elle assez puissante pour intimider nos représentants - et nous mêmes ?

          Est-ce que nous oserons encore manifester dans la rue si nous savons que nous risquons de recevoir le même traitement que les civils de Bagdad, mitraillés depuis des hélicoptères de Blackwater ? Est-ce qu’un député osera proposer une loi contre Blackwater s’il sait qu’il peut se faire tuer d’une balle dans la tête, en toute impunité ?

          (...) N’oubliez pas que, dans la situation actuelle, le département de la Sécurité de la Patrie (Homeland Security) a le droit légal de déployer les mercenaires de la société Blackwater dans votre ville dès ce soir.

          Naomi Wolf

          Journaliste et écrivain féministe. Dernier ouvrage paru : The End of America : A Letter of Warning To A Young Patriot.


          • veda veda 18 octobre 2007 15:38

            Daniel Ellsberg : aux USA un coup d’état a eu lieu 17 octobre 2007

            Daniel Ellsberg est l’homme qui a révélé à l’Amérique les Dossiers Secrets du Pentagone, durant la guerre du Vietnam. 35 ans plus tard, il s’inquiète des dérives autoritaires de l’exécutif, et appelle ses concitoyens à faire barrage à la coterie qui s’est saisi des leviers de l’état et s’apprête à nouveau à entrainer le pays dans une guerre catastrophique contre l’Iran.

            Daniel Ellsberg, 20 septembre 2007

            Discours prononcé à l’American University.

            Je pense qu’il n’y a pas de priorité plus urgente que de prévenir une attaque contre l’Iran qui s’accompagnerait, je le crois, d’un nouveau changement dans l’exercice du pouvoir aux USA ayant pour effet de nous conduire vers ce que j’appellerai un état policier.

            S’il se produit un nouveau 11 septembre sous ce gouvernement, cela signifiera qu’ils utiliseront à plein l’appareil policier qui a été patiemment construit, largement en secret tout d’abord, mais finalement révélé, connu et accepté par les élus Démocrates du Congrès et par les Républicains.

            Restera t-il un domaine où la surveillance de la NSA sur les citoyens pourrait encore s’accroître ? Ils peuvent ou pas avoir atteint les limites de leurs capacités technologiques aujourd’hui. Mais si ce n’est pas le cas, cela le deviendra après un nouveau 11 septembre.

            Je crois qu’après des représailles iraniennes en réponse à une attaque américaine, nous assisterions à une escalade des attaques contre l’Iran, qui serait également accompagnée par une suppression totale de l’opposition dans ce pays, y compris avec des camps de détention.

            Il m’est assez difficile de dissocier ces deux circonstances. Elles pourraient advenir ensemble : soit un autre 11 septembre ou une attaque contre l’Iran dont les réactions contre Israël, nos navires, nos troupes en Irak, et peut-être dans ce pays, justifieraient l’entière panoplie de mesures qui ont été préparées, légitimées, et jusqu’à un certain point promulguées sous la forme de lois.

            Nous avons à faire au gouvernement à une équipe malfaisante très particulière, même du point de vue des Républicains. Mais je crois que les successeurs de ce gouvernement ne reviendront sans doute pas sur les entorses à la constitution. Ils en tireront avantage, les exploiteront.

            Hillary Clinton décidera-t-elle de mettre fin aux agissements de la NSA après 5 ans de surveillance illégale ? Privera-t-elle le gouvernement de sa capacité de protéger les citoyens américains d’un éventuel terrorisme en se privant de tout ce que la NSA peut fournir comme informations ? Je ne le crois pas.

            A moins que grâce à un changement - radical - dans le climat politique, ces mesures soient annulées avant que le nouveau gouvernement ne soit en place - et il n’existe aucun indice en ce sens - je ne vois pas cela se produire sous le prochain gouvernement, qu’il soit Républicain ou Démocrate. Le Prochain coup d’état

            Permettez moi d’être direct et de ne pas faire de phrases. Un coup d’état à eu lieu. Je me suis réveillé l’autre matin en me rendant compte qu’un coup d’état avait eu lieu. Il n’est pas seulement question d’un prochain coup d’état qui pourrait avoir lieu après un nouveau 11 septembre. Car il s’agirait là du prochain, venant compléter le premier.

            Durant les cinq dernières années, nous avons assisté à un assaut soutenu sur tous les fondements de notre constitution, que le reste du monde regardait comme une expérience modèle depuis 200 ans, grâce à ses procédures de contrôle, au rôle limité du gouvernement, à son Acte des Droits fondamentaux, à la protection des droits de l’individu par le Congrès, sa justice indépendante, la possibilité de révoquer un président.

            Par le passé, ces principes ont été violés par de nombreux présidents. La plupart des actes commis par Bush dans le domaine des surveillances illégales et autres avaient été accomplis sous la présidence de mon patron, Lyndon Johnson durant la guerre du Vietnam, comme l’emploi de la CIA, du FBI, de la NSA contre des citoyens américains.

            Je pourrais citer une liste d’exemples remontant à la suspension par Lincoln de l’ Habeas Corpus durant la guerre civile, et encore avant, à la Loi sur les Etrangers et les Actes de Séditions au 18ème siècle. Mais je crois qu’aucun de ces présidents n’était du genre de ce qui décrit selon moi ce gouvernement : un ennemi intérieur de la constitution.

            Je pense qu’aucun de ces présidents, malgré toutes ces violations de la loi qui auraient provoqué leur empêchement si elles avaient été connues - mais elles n’ont été révélées qu’après leurs mandats - ne représentait un défi comparable à celui d’aujourd’hui.

            C’était le cas en ce qui concerne le premier mandat de Nixon, et certainement de Johnson, de Kennedy et d’autres. Ils méritaient d’être destitués, même s’ils n’ont pas été découverts à temps, mais je pense qu’il n’était pas dans leurs intentions, lors des crises qui ont motivé leurs actes, de transformer la nature de notre gouvernement.

            Il devient de plus en plus clair, après chaque nouvel ouvrage publié, chaque indiscrétion, que Richard Cheney et son actuel chef de cabinet David Addington ont eu précisément ce projet à l’esprit dès le début des années 1970, et non pas depuis 1992, non pas depuis 2001. Il ont cru à la prééminence du pouvoir exécutif, sous un président - élu ou pas - bénéficiant de pouvoirs sans contrainte. Ils ne croient pas à la contrainte.

            En déclarant ceci, je ne prétends pas qu’il s’agisse de traîtres. Je ne crois pas qu’ils aient en tête une quelconque allégeance à un pouvoir étranger, ou qu’ils aient le désir d’aider un pouvoir étranger. Je pense qu’ils ont un en eux un attachement à ce pays, et à ce qu’ils imaginent de meilleur pour celui-ci. Mais ce qu’ils imaginent comme le meilleur est directement en contradiction avec la pensée des Pères Fondateurs et de la constitution.

            Ils croient que nous avons désormais besoin d’un autre genre de gouvernement, sous la forme d’un pouvoir exécutif, gouvernant par décret, ce qui est le cas lorsque le président signe des ordonnances. Nous en parlons comme de veto, ce qui est une façon de les reconnaître comme anti-constitutionnelles, mais d’un autre coté nous nous contentons de dire que le président déclare qu’il « décide des lois à promulguer, qu’il légifère. » (...) Les Fondateurs avaient raison

            Je qualifie ces évènements de crise, non seulement parce qu’il s’agit là d’une rupture dans les traditions, mais parce que je crois au plus profond de moi, et grâce à mon expérience que les Pères Fondateurs avaient raison sur ce point.

            Il ne s’agit pas seulement de « notre façon d’agir » qui serait en cause. Les fondateurs de la république avaient une compréhension aiguë de la force corruptrice du pouvoir pour quiconque, y compris les américains. Ils voulaient des procédures et des institutions qui puissent instaurer un contrôle du pouvoir, car en leur absence, l’alternative c’est ce que nous avons vécu ; des guerres comme le Vietnam, des guerres comme l’Irak, des guerres comme celle qui vient.

            Ceci m’amène à mon second argument. Ce pouvoir exécutif, dirigé par Bush et Cheney, malgré l’opposition de la plupart des membres du gouvernement, même ceux des ministères, veut clairement une guerre contre l’Iran, qui se justifie selon les critères habituels de l’impérialisme. Critères acceptés non seulement par quasiment l’ensemble des membres de l’exécutif, mais aussi par la plupart des dirigeants du Congrès. Critères qui sont les intérêts de l’empire, la nécessité de préserver l’hégémonie américaine, notre droit et notre besoin de contrôler les ressources pétrolières du Moyen Orient et ailleurs. Il y a là un consensus dans les cercles dirigeants.

            Mais même selon ces critères, une attaque de l’Iran est une folie. Je dis cela tranquillement. Il ne s’agit pas de rhétorique. Bien sûr, c’est non seulement une agression, une violation des lois internationales, un crime majeur, mais c’est aussi, en terme de pouvoir impérial, une folie à cause de ses conséquences.

            Cela rend-t-il cette attaque impossible ? Non, évidemment. Plus encore, cela ne la rend même pas invraisemblable.

            Deux raisons concourent à cela en dehors d’une acceptation pour diverses raisons par le Congrès - Démocrates et Républicains confondus - par l’opinion, par les médias.

            Tout d’abord nous avons libéré la Maison Blanche - Président et Vice Président - de potentiellement toute limitation posée par le Congrès, la justice, les médias et autres.

            Ensuite, les hommes à la tête du gouvernement qui jouissent de ces pouvoirs sans limites sont des fous. Pas complètement certes, mais ils n’en reste pas moins qu’ils ont des croyances folles.

            La question devient alors, que pouvons nous faire ? Nous nous dirigeons vers une folle entreprise, pas à coup sûr, mais sans doute. Je voudrais être réaliste en la circonstance, et nous encourager à faire ce que nous devons, ce qui doit être fait. En ayant pleine connaissance des faits. Rien n’est impossible.

            Ce dont je parle, cette dérive vers un état policier, vers une attaque contre l’Iran, n’est pas acquis. Rien n’est encore certain aujourd’hui. Mais je pense que c’est probable, plus vraisemblable qu’invraisemblable, que dans les 15 ou 16 mois qui restent à ce gouvernement, nous assisterons à une attaque de l’Iran. Probablement. Et quoi que nous fassions.

            Et nous ne parviendrons sans doute pas à influencer le Congrès. Et le Congrès n’empêchera sans doute pas le président de le faire. Voilà vers quoi nous nous dirigeons, et c’est une perspective dangereuse, très dangereuse.

            Quoi qu’il en soit, je pense qu’il nous appartient d’accroître les faibles chances de prévenir ceci durant les 15 prochains mois, sans parler de ce que nous aurons à faire pour le restant de nos jours. Restaurer la République

            Réinstaurer un gouvernement constitutionnel et l’améliorer prendra du temps. Je pense que si nous n’entreprenons pas ce travail aujourd’hui, il ne débutera pas sous le prochain gouvernement.

            Sortir d’Irak prendra beaucoup de temps. Mais prévenir une action contre l’Iran, prévenir un nouveau coup d’état après un 11 septembre, une autre attaque, ce sont les tâches pour aujourd’hui, qui ne peuvent être différées. Cela nécessitera un courage moral et politique que nous n’avons que peu vu se manifester jusqu’à présent.

            Il y a dans cet auditoire une concentration très inhabituelle de gens qui ont changé de vie, changé de situation, perdu la plupart de leurs amis, et ont pris le risque de se voir désigner par le terrible nom de « traître », de « faibles devant le terrorisme », le genre de qualificatifs que les politiciens veulent éviter à tous prix.

            Comment ferons nous pour qu’encore plus de gens au gouvernement et dans la société changent leurs vies de façon radicale dans un contexte de crise ? Comment convaincrons-nous Nancy Pelosi et Harry Reid, par exemple ? Quel genre de pressions, quel genre d’influences devront être mises en œuvre pour amener le Congrès à faire son travail ? Il ne s’agit pas d’ailleurs seulement de les faire travailler. Il s’agit de les faire respecter le serment qu’ils ont prêté en prenant leur fonction.

            J’ai prêté serment de nombreuses fois. Comme lieutenant des Marines, comme fonctionnaire du Département de la Défense, comme fonctionnaire du Département d’Etat et comme fonctionnaire des Affaires Etrangères. J’ai prêté le même serment que celui qui est prononcé par tous les membres du Congrès, tous les fonctionnaires des Etats-Unis, et tous les officiers de l’armée américaine.

            Et ce serment n’est pas effectué envers un commandant en chef, un führer. Pas plus qu’à des officiers supérieurs. Ce serment engage à protéger et défendre la constitution des Etats-Unis.

            Ce serment je l’ai violé chaque jour durant des années au Département de la Défense, sans m’en rendre compte, lorsque je me taisais, lorsque je savais que l’on mentait à l’opinion publique au sujet de la guerre, comme on lui a menti pour l’Irak, et comme on lui ment pour la guerre contre l’Iran.

            Je savais que j’avais les preuves de ces mensonges, et je ne les ai pas produites. Je ne respectais pas alors mon serment - ce que j’ai fait plus tard.

            J’ai souvent dit que le Lieutenant Ehren Watada, qui est aujourd’hui poursuivi pour avoir refusé les ordres de déploiement en Irak qu’il jugeait à raison inconstitutionnel et relevant d’une guerre d’agression, est le seul officier de l’armée des Etats-Unis qui a pris au sérieux son serment.

            Le président viole clairement ce serment. Tous ceux qui sont sous ses ordres et qui comprennent de quoi il s’agit - ils sont très nombreux - violent leurs serments. Voilà les exigences que nous devrions poser. Courage parlementaire

            Sur le plan politique, en ce qui concerne les Démocrates, je crois que nous devrions demander aux dirigeants à la Chambre et au Sénat - et également aux Républicains - que leur unique priorité ne soit plus d’être réélus ou de conserver une majorité Démocrate pour que Pélosi soit maintenue en fonction au Parlement et Reid au Sénat.

            Je ne prétends pas que les politiques pourraient ignorer cette question, ou qu’ils devraient changer entièrement de comportement ou ne plus s’en préoccuper.

            Bien sûr il y à là pour eux une préoccupation majeure, mais ils agissent comme si c’était là leur seul souci. Celui de la poursuite des affaires courantes. « Nous avons une majorité, ne la perdons pas, conservons la, conservons nos présidences aux deux chambres. » Mais qu’ont fait pour nous ces deux présidences dans les deux dernières années ?

            Je suis choqué de lire aujourd’hui que les Républicains menacent de faire de l’obstruction si nous restaurons l’Habeas Corpus. La remise en cause de l’Habeas Corpus avec l’aide des Démocrates ne nous a pas ramené à l’époque de la domination anglaise sur la colonie américaine. C’est une contre-révolution qui nous a ramené 700 ans en arrière.

            Je crois que nous devons trouver le moyen de leur faire respecter leur serment de préserver la constitution, qui mérite d’être défendue, car c’est à travers le pouvoir que cette constitution donne au Congrès que nous pouvons protéger le monde des fous qui sont au pouvoir à la Maison Blanche et qui ont l’intention d’attaquer l’Iran.

            Les généraux qui ont compris que ce serait une catastrophe ne se sont pas non plus pas manifestés. Il peut s’agir de gens qui ont par le passé risqué leur vie au Vietnam ou ailleurs comme Collin Powell, et ne risqueraient pas leurs carrières ou leur accointances avec la présidence.

            Tout ceci doit changer. Et c’est l’exemple de gens comme ceux qui sont rassemblés ici, qui d’une certaine façon rappellent à nos élus qu’ils ont, en tant qu’humains et en tant que citoyens, le pouvoir d’agir et de trouver en eux-mêmes le courage de protéger ce pays et le monde.

            Merci.

            Daniel Ellsberg

            http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1341


          • veda veda 18 octobre 2007 15:47

            Le président russe Vladimir Poutine a commenté jeudi les rumeurs d’un complot visant à l’assassiner en estimant qu’elles avaient été diffusées dans le but de torpiller sa visite en Iran.

            « Je pense que ces menaces étaient une tentative de torpiller ma visite, ce qui est très nuisible pour la communication internationale, car le dialogue direct avec les dirigeants d’un Etat source de problèmes est toujours plus fructueux, c’est un chemin plus court pour arriver au succès que la politique des menaces, des sanctions et, à plus forte raison, des scénarios musclés », a-t-il souligné lors de sa traditionnelle séance de questions-réponses diffusée en directe par la télévision russe.

            Le président russe s’est rendu en Iran le 16 octobre dernier pour participer au sommet des pays riverains de la mer Caspienne (Russie, Kazakhstan, Turkménistan, Iran et Azerbaïdjan). Sa visite avait été précédée de rumeurs d’un complot visant à l’assassiner à Téhéran.

            RIA Novosti


            • veda veda 18 octobre 2007 15:48

              La réponse russe au déploiement d’éléments de l’ABM en Europe sera adéquate (Poutine)

              Si les Etats-Unis déploient des éléments de leur défense antimissile en Europe, la Russie apportera une réponse adéquate, mais c’est aux spécialistes d’en définir les modalités, a déclaré Vladimir Poutine lors de sa traditionnelle séance de questions-réponses diffusée en direct par la télévision et la radio russes.

              « Si la décision (sur l’ABM) est adoptée sans tenir compte de l’opinion de la Russie, nous prendrons des mesures de rétorsion qui garantiront à coup sûr la sécurité des citoyens de la Russie », a indiqué le président.

              « Je vous assure que de telles mesures sont envisagées et que nous les prendrons, quant à savoir ce qui sera déployé et où, ce problème relève de la compétence des spécialistes, avant tout de l’Etat-major général », a-t-il déclaré.

              RIA Novosti


              • veda veda 18 octobre 2007 15:49

                La Russie a suffisamment de forces et de moyens pour défendre ses intérêts (Poutine)

                La Russie a suffisamment de forces et de moyens pour défendre ses intérêts (Poutine) La Russie a suffisamment de forces et de moyens pour défendre ses intérêts aussi bien sur son territoire que dans d’autres régions, a déclaré jeudi le président russe Vladimir Poutine lors de sa traditionnelle séance de questions-réponses retransmise en direct à la télévision russe.

                Il a commenté ainsi, à la demande d’un habitant de Novossibirsk, les propos de l’ex-secrétaire d’Etat américaine Madeleine Albright selon lesquels la Russie possèderait « injustement » d’immenses ressources naturelles.

                Précisant qu’il n’avait jamais entendu parler de ces propos attribués à Mme Albright, le président russe a affirmé savoir que « ce genre d’idées hantent les esprits de certains hommes politiques ».

                « La Russie a suffisamment de forces et de moyens pour se défendre et défendre ses intérêts aussi bien sur son territoire que dans d’autres régions du monde », a-t-il ajouté.

                Il a qualifié les prétentions par rapport aux richesses de la Russie « d’érotisme politique ».

                « Cet érotisme politique peut peut-être procurer du plaisir à certains, mais il est peu probable qu’il mène à un résultat positif », a souligné le président.

                Il a cité l’exemple de la situation en Irak : « C’est un petit pays, il est peu probable qu’il puisse se défendre, mais il possède d’immenses réserves de pétrole. Nous voyons bien ce qui s’y produit. On a appris à tirer, mais on n’arrive pas, pour l’instant, à mettre de l’ordre. D’ailleurs, il est douteux qu’on y parvienne, car faire la guerre contre le peuple est absolument vain ».

                « On peut balayer des régimes tyranniques de l’échiquier politique, par exemple, le régime de Saddam Hussein, mais faire la guerre contre le peuple est vain », a fait remarquer le président russe.


                • veda veda 18 octobre 2007 15:54

                  Si Bush parle de risque de troisième guerre mondiale ce matin, ça n’est pas un message adressé à l’Iran mais à la Russie et à la Chine.

                  Il y a effectivement un risque mais la seule responsable est l’administration américaine qui porte le fardeau et l’irresponsabilité de destabiliser le monde.

                  Ceux qui continue à cautionner cet Administration vont devoir se reveiller.

                  Nous sommes dans une configuration d’avant guerre 39-45 et le peuple américain est manipulé et obnibulé comme le peuple allemand le futdevant Hitler.

                  Reveillez-vous


                • veda veda 18 octobre 2007 16:00

                  600 camps de concentration aux Etats-Unis

                  Plus de 600 camps d’emprisonnement ont été construits aux Etats-Unis par l’administration Bush, tous pleinement opérationnels et prêts à recevoir des prisonniers. Le personnel de la direction des camps est déjà en place, ainsi que des gardes à plein temps, bien que les camps soient tous vides pour l’instant.

                  Entourés de miradors, ces camps sont destinés à être utilisés par la FEMA (Federal Emergency Management Agency - l’agence fédérale chargée de gérer les situations d’urgence) dans le cadre d’une proclamation de la loi martiale.

                  Les camps font partie du « Rex 84 Program », un programme prévu officiellement pour le cas d’un franchissement en masse de la frontière mexicaine par des immigrés clandestins, afin qu’ils puissent être rapidement arrêtés et placés en détention par la FEMA. Le programme Rex 84 prévoit aussi la fermeture temporaire de nombreuses bases militaires pour les convertir en prisons.

                  Les plans « Cable spicer » et « Garden plot » sont deux sous-programmes de « Rex 84 » qui seront déclenchés en même temps. « Garden plot » est un programme destiné à contrôler la population, et « Cable spicer » est le programme pour la prise de contrôle des états et de leurs gouvernements par le gouvernement fédéral. La FEMA sera le bras armé exécutif et dirigera toutes les opérations sous l’autorité du président des Etats-Unis.

                  Les camps de détention sont tous desservis par voies ferrées aussi bien que par la route. Beaucoup disposent également d’un aéroport à proximité. La majorité des camps ont une capacité de 20.000 prisonniers. Le plus vaste de ces camps est situé en Alaska à coté de Fairbanks. Deux autres sont localisé à Palmdale et à Glendale, dans le sud de la Californie.

                  http://www.choix-realite.org/?28-600-camps-de-concentration-aux-etats-unis


                • veda veda 18 octobre 2007 16:06

                  On assomme de mensonges les américains et le reste du monde sur les arabes.

                  On assommait les allemands et le reste du monde sur les juifs

                  Ne laissez pas se répéter l’histoire.


                  • korkma sonmez torrsten frings 18 octobre 2007 18:11

                    L’hégémonie Americaine demeure aujourd’hui incertaine. En tout cas, d’un point de vu geostratégico-militaire !

                    S’allié avec telle ou un telle n’y changera rien ; la roue à tourner !!

                    Nous allons certainement assisté en directe au chapitre trois de la plus belle connerie humaine.

                    Ainsi toutes les puissances s’allient avec leurs voisins jadis encore enemie d’hier pour la plupart...

                    A qui la faute me demander vous ? Mais aux arabes terroristes musulman et islamistes (comme ils aiment a les qualifiés dans les medias du monde occidental) bien sur ; pas les USA qui combatte le « mal » pour suprimer les vilains terroristes parmis nous.

                    cordialement

                    torrsten frings


                    • ZEN ZEN 18 octobre 2007 18:37

                      « ...Pour torpiller les récentes victoires de Bush en Irak.... »

                      dit sans rire l’auteur....qui nous invite à lire les psaumes !

                      Un vrai journaliste d’investigation,je vous dis...


                      • insomnia 18 octobre 2007 19:38

                        Les dirigeants Russes c’est des fous, ils contrusent une centrale nucléaire à des gens qui pourraient se retourner contre eux en les traitant d’infidèles du jour au lendemain.Quand le guide supreme demande aux occidentaux de se convertir a l’Islam, les Russes sont dedans aussi nan ?.Pour les dirigeants Iraniens les Russes pratiquent une religion d’hérétique.Le jour où ils pétront un plomb sur les Russes, les dirigeants Iraniens n’auront aucun mal à les comparer aux Européens,Américains ou Israeliens.D’un autre côté il faut pas s’en étonner,les russes n’ont pas beaucoup d’allié, alors ils pactisent avec n’importe qui du moment que c’est contre les américains, ca les conduira à leur perte.


                        • Dominique Larchey-Wendling 18 octobre 2007 23:03

                          Qui est « nous » ? Je ne savais pas que l’Irak était notre affaire ? Je ne suis pas solidaire de « vous ».


                          • Xerxès Xerxès 18 octobre 2007 23:07

                            Mais avec les tonnes de conneries que le « Carotté » nous raconte dans ses torchons, ça ne m’étonne pas du tout qu’il se soit fait viré par Peter Brabeck (PDG de Nestlé)... !

                            Au secours Carlo Revelli !

                            Xerxès


                            • lamiral 19 octobre 2007 02:57

                              C’est un article bien mais trop pro sioniste. Ce n’est pas de l’information c’est plutôt une critique pleine de haine envers l’Iran les musulmans et en particulier l’islam. Daniel.


                              • Renaud Delaporte Renaud Delaporte 19 octobre 2007 11:07

                                Ce qui complique surtout la vie de vos commettants, mon bon monsieur, c’est leur négligence concernant certains petits points de détail de la vie quotidienne dans les régions qu’ils démocratisent. C’est, je pense, parce qu’ils ne savent pas encore que les gens sont méchants.

                                Par exemple, ils ont livré 350 000 armes aux forces de police irakiennes sans se préoccuper vraiment de l’usage que ces forces allaient en faire. Forces dûment, mais insuffisamment entraînées par vos maîtres semble-t-il, car plus de la moitié de ces armes a déjà disparu. Ces instructeurs américains n’ont pas pensé que les armes livrées pouvaient être détournées ? Vraiment, quels amateurs !

                                Ainsi, plus de 80 000 pistolets Glock équipent maintenant les terroristes chiites.

                                Ils ont également perdu la trace de 110 000 kalachnikovs (vos bons maîtres raffolent de distribuer cet engin bon marché et très efficace).

                                Des dizaines de milliers de M16, plus légers et plus maniables, sont quant à eux directement parvenus aux mains du PKK.

                                Vraiment, tout cela était bien mal rangé !

                                Lorsque vos bons maîtres rangeront leurs armes dans des armureries bien fermées et bien gardées, ils cesseront de se compliquer la vie et pourront se reconvertir dans le baby sitting faute de terroristes à combattre.

                                Une source, parmi d’autres :

                                http://www.turquie-news.fr/spip.php?article510


                                • Forest Ent Forest Ent 19 octobre 2007 11:40

                                  La Perse est l’ennemi méridional traditionnel de la Russie. Au 19ème siècle, c’était un co-protectorat russo-anglais. La Russie n’a jamais abandonné ses visées sur l’Iran.

                                  L’Irak est une invention franco-anglaise, peuplé bizarrement de chiites, sunnites et kurdes, pour les trois plus nombreux.

                                  Le statut des kurdes est incertain, coincés entre Irak, Iran et Turquie.

                                  La tension entre la Turquie et l’Irak est une conséquence logique et directe de l’invasion US, parfaitement prévisible en 2002, et dont la Turquie s’était inquiétée à l’époque.


                                  • Jacques 19 octobre 2007 12:46

                                    Enfoirés de russes ! On ne peut vraiment pas leurs faires confiance ! On dirait qu’ils le font exprès de Sput-niquer les américains !


                                    • nico 19 octobre 2007 13:08

                                      ceux qui « nous » compliquent la vie depuis longtemps ce sont les US et Israel


                                      • fifilafiloche fifilafiloche 19 octobre 2007 14:25

                                        Comme d autres, je m interroge sur la valeur du « nous » Suisse, pays de tradition non interventioniste, dont le sens de la communauté ne l a jamais poussé à adhérer l Union Européenne et dont les faits d armes ne sont célèbres qu au Vatican.

                                        Il n y aura pas d intervention armée en Iran, parceque les Etats Unis, à majorité démocrate, n ont ni les moyens ni l envie de mettre un autre pied dans ce bourbier. On voit mal la France engager une force européenne embryonnaire dans un conflit que les populations ne supporteraient pas.

                                        Les gesticulations de Poutine pour redonner à la Russie une envergure internationale ont l avantage de donner aux démocraties occidentales une excuse pour justifier leur impuissance.

                                        Mais peut être après tout la solution sera t elle suisse...Il suffirait de lever le secret bancaire sur les comptes maffieux et de confisquer les sommes pour financer un programme d énergies renouvelables en Iran préparant le pays à l après pétrole ? smiley


                                        • niko74 niko74 30 octobre 2007 19:00

                                          j’aime beaucoup la fin du commentaire...car finalement la solution c’est bien ça : aller saisir l’argent sale la ou il est et l’investir directement dans l’après pétrole et les VARI solutions d’énergie renouvelable. les gesticulations d’Al gore , de Poutine, les grenelles de ce ci ou de cela , qui ont pour angle un pétrole abondant et qui axent le débat sur un réchauffement catastrophique pour les riches ne sont que des pompes à argent sale.mais bon lever le secret bancaire, c’est une chose...et après. c’est qui que vous envoyez pour attraper, punir, emprisonner, saisir ? la police ? l’armée ? la justice ?pour cela il faut un donneur d’ordre élu par le peuple et qui a suffisement d’autorité pour agir, et une véritable armée de gardes du corps.....Or est ce que ce genre d’infdividu peut obtenir 500 signatures et un budget qui lui permettrait de rivaliser dans une campagne ? j’en doute...alors que nous reste-t-il ?Avant de critiquer les suisses il faudrait peut être réfléchir en amont aux conséquences de certaines paroles......car pour obtenir certaines choses, il faut se salir les mains.


                                        • korkma sonmez torrsten frings 21 octobre 2007 10:03

                                          revoie ta copie


                                          • Yannick Harrel Yannick Harrel 24 octobre 2007 02:08

                                            Bonjour,

                                            Concernant l’Iran, le gros problème c’est que l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) est très circonspecte concernant les capacités à moyen ou long terme de ce pays de se doter de l’arme nucléaire.

                                            Mais pas grave, il faut faire la guerre à l’Iran car... 3ème réserve de pétrole au monde et 2nde réserve mondiale de gaz. Bref, inutile de vous faire un dessin.

                                            Et pour Vladimir Poutine et sa gestion d’une main de fer, il faut comprendre dans quel état était ce pays lorsqu’il est arrivé au pouvoir : c’était un peu le bordel de l’Eurasie dont tout le monde se moquait. Croyez moi, les Russes approuvent en grande partie leur Président parce qu’il a su leur redonner une certaine fierté et stabiliser l’économie.

                                            Cordialement

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