Sanctions contre la Russie : Le nouvel objectif de l’AIEA
La pression des sanctions sur la Russie est devenue presque banale et a touché quasiment tous les domaines de l'économie.
L'industrie nucléaire russe, qui est l'une des meilleures au monde en termes de développements scientifiques et technologiques, n'a pas fait exception. La raison de l’attention de l’Occident à cette industrie est clairement la perte du statut américain de leader mondial de l’énergie nucléaire.
L'objet d'obstruction et de discrédit de la Russie, en particulier de la société d'État Rosatom, devant l'AIEA et la communauté internationale d'experts, a pris forme dans les installations stratégiques situées dans la région de Mourmansk, en particulier, dans la centrale nucléaire de Kola située dans la ville de Polyarnye Zori.
Les centres d'information et de propagande étrangers soulèvent des problèmes de sécurité supposée inadéquate de l'infrastructure nucléaire de la région, et de plus en plus souvent, il survient un avis favorable à la réduction du financement étranger sur des projets communs d'énergie nucléaire avec la Russie.
Les hauts représentants des organisations finlandaises (Kim Soderling : STUK), de la Suède (Tor Stenberg, Mats Persson : SSM), ainsi que de l'Institut norvégien du génie énergétique (Jan Otto Porshmur, Hell Ture Hansen : IFE), dans le cadre des réunions internationales de 2019-2020, et sur le thème de la modernisation des équipements assurant la sûreté nucléaire, déclarent ouvertement la nécessité de renouveler ou d'au moins maintenir les financements étrangers en vue de perdurer les échanges de savoirs technique.
Selon leurs propres mots, ils reconnaissent l'importance d'une coopération conjointe avec la Russie, dans le domaine de la sûreté nucléaire, et affirment la faisabilité d'un financement participatif des pays scandinaves et finlandais dans ce secteur.
Ainsi, les représentants responsables des organisations scandinaves désignées dans le cadre des projets en cours ont convenu avec l'IFE que les « ingénieurs nucléaires » de l'institut, et la coopération avec la centrale nucléaire de Kola seraient maintenues, en dépit du déclassement du centre de recherche de Halden et de la réorganisation de l'IFE par le gouvernement norvégien.
Le financement total pour 2020 restera inchangé
L'organisation finlandaise "STUK" a reçu des garanties de coopération technique sur du long terme, malgré les changements de vecteur politique international.
En 2019, du matériel et des services ont été financés de l'étranger pour les montants suivants : L'IFE pour un montant de 2,1 millions d'Euro, SSM pour 264 milles Euro, et enfin STUK pour 270 milles Euro.
Pour 2020, le financement a été confirmé pour les montants suivants : L'IFE avec 2 millions d'Euro, SSM avec 121 milles Euros, et STUK avec un total de 590 milles Euro.
Ainsi, en utilisant l'exemple de la centrale nucléaire de Kola, la coopération internationale de la Russie, de la Finlande, de la Suède et de la Norvège, vient contredire les relations entre Bruxelles, Helsinki et Stockholm (dans le cadre de la position de l'UE envers la Fédération de Russie), ainsi qu'Oslo et d'autres membres de la l'Alliance de l'Atlantique Nord (principalement les États-Unis) en démontrant une absence d’intérêt envers les sanctions économiques anti-russes.
22 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON