Sarah Palin : de Hockey Mum à fashion victim
C’est ainsi que notre nouvelle fashion victim a fait la tournée tous azimuts pour ses fringues et ceux de sa famille, chez l’incontournable Saks, à la cinquième avenue à New York, haut lieu prisé par toutes les starlettes hollywoodiennes de passage à Big Apple. Elle y acheta pour… 49 425,74 $ de linge. La razzia new-yorkaise allait continuer chez Barney’s (789,72 $) et chez Bloomingdale’s (5 102,71 $).
Ensuite, la nouvelle star, avant ses passages désastreux à la télévision, a fait un tour très remarqué, du côté de Minneapolis dans deux prestigieuses adresses, d’abord chez Neiman Marcus, lâchant rubis sur ongle, la coquette somme de 75 062 $, et ensuite chez Stroller Inc, où elle a payé en trois fois, la rondelette somme de 9 447,71 $. Entre des achats pour Monsieur son mari, dans le magasin l’Atelier (4 902,45 $) ou pour son dernier enfant chez Steiniauf Stroller Inc, dépensant 295 $, ses filles, elle ne comptait pas, achetant même un sac Vuitton à sa fille de 7 ans, Piper, un sac à… 790 $. Fichtre.
Sur les coupes de cheveux de la colistière de John McCain et ses maquillages, les salons de coiffure et de beauté se sont partagés depuis soixante jours, près de 5 000 $, 4 716,49 $. Sarah Palin n’aura vraiment pas perdu son temps, même si son ticket n’est pas plébiscité le 4 novembre prochain. A noter aussi que John McCain, en personne, s’est vu offrir par le parti un beau mocassin noir de chez Salvatore Ferragamo, pour la modique somme de 520 $.
Politico n’a pas voulu en rester là et a donc demandé à certains républicains de donner leur avis sur cette nouvelle affaire. Gênés par cette situation alambiquée, les avis divergent. Lorsqu’on se rappelle des pompes trouées de Barack Obama qui avaient fait le tour de toutes les rédactions (voir photo en dessous), on comprend bien sûr ceux qui n’hésitent pas, dans le camp du parti de l’éléphant, de critiquer vertement ces dépenses divines.
Interrogée sur cet étalage malsain, la porte-parole, Maria Comella, s’est refusée à répondre précisément, bottant en touche, et indiquant plutôt que, sur ces dépenses, il s’agissait simplement d’intégrer Sarah Palin au nouveau monde dans lequel elle entrait.
- Obama et ses vieilles pompes
- Obama et ses chaussures trouées.
- Piper Palin et son sac Vuitton
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