Sarko One bombarde Addis Abeba de son mépris dimanche !
Nicolas Sarkozy abandonne les habits de président de la république française, qu'il ne cesse de conchier abondamment, pour ceux de président (intérimaire) des G 8 et G 20. Cela afin de bombarder de tout son mépris l'Afrique réunie à Addis Abeba afin de lui expliquer qu'il est temps que l'homme africain rentre enfin dans l'histoire (discours connu) et prenne parti pour son copain de détournement de fonds publics, Alassane Ouattara, contre Laurent Gbagbo, défenseur de la souveraineté ivoirenne et, par voie de conséquence, africaine. Tout cela sous une pluie probable d'annonces chiffrées sans aucun intérêt, puisqu'aucun euro ou dollar annoncé ne sortira de sa poche, ni de celle d'aucun pays du G 8 ou du G 20. Il ne s'agira que de ristournes sur ce qui est volé par l'Occident en Afrique !
Certes, on peut comprendre l'angoisse de Sarkozy-le-mépris : il a monté la dévaluation du franc CFA en 1994, comme ministre du budget français, avec son copain Ouattara, alors premier ministre de la Côte d'Ivoire, en supprimant purement et simplement les financements de l'accompagnement social de la dévaluation. Du moins, en détournant cet argent de la poche des destinataires légitimes, c'est-à-dire, les Africains, vers leurs grandes poches à tous les deux. Ce fut pour lui une plus incontestable dans sa marche vers le pouvoir. La justice française ne s'y est pas intéressée, mais il n'est jamais trop tard...
On ne saura jamais combien d'Africains des pays de la zone CFA sont morts faute de pouvoir payer leur médecin ou acheter leurs médicaments, ou bien tout simplement, faute de pouvoir se nourrir convenablement suite à cette énorme opération de spoliation. Peut-être est-ce justement le moment de poser ces questions à l'un des deux principaux bénéficiaires de l'opération ?
Tout auréolé de son expérience dans la prédation en Afrique, de la pertinence prodigieuse de son soutien à Ben Ali, qui fait de lui l'oracle du monde arabe tout entier, maître de la vie et de la mort au Sahel d'où il élimine plus vite que son ombre les otages français, Nicolas Sarkozy veut imposer aux chefs d'Etats de toute l'Afrique réunis à Addis Abeba son point de vue sur la crise ivoirienne.
Tous à ma botte, sinon vous serez punis ! C'est ce qu'il vient proclamer. Est-ce acceptable ? Une fessée publique du plus mal embouché des chefs d'Etats n'est-elle pas à prévoir ? Rendez-vous dimanche !
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