Sénégal : la GOANA trouve preneurs en Casamance
La Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA), ce projet très cher au chef de l’Etat sénégalais Me Abdoulaye Wade pour arriver à l’autosuffisance alimentaire dans son pays, a rencontré l’assentiment d’une frange de la jeunesse casamançaise (sud du Sénégal). Il s’agit des Jeunesses libérales travaillistes « fidèles » au ministre de la Jeunesse Mamadou Lamine Kéita et résidant dans le département de Bignona.
C’est la première sortie publique provenant de cette région méridionale du Sénégal et soutenant le projet GOANA. Les membres de l’Union des jeunesses libérales travaillistes notamment ceux du Comité de liaison fédérale (CLF) de Bignona (
Faisant référence à une rencontre tenue à Bignona le même jour, leur secrétaire administratif, M. Abba Yérouba Bokoum, a indiqué que « les jeunes libéraux du département de Bignona ont félicité Monsieur le président de la République, Me Abdoulaye Wade, pour les mesures qu’il a prises pour maîtriser la crise alimentaire, l’encouragent et le soutiennent sur le projet GOANA ». Selon lui, le projet de sortie de crise préconisé par le président Wade « prouve encore une fois de plus la volonté et l’engagement qu’il a de faire du Sénégal un pays émergent qui a eu plus de quarante ans de retard causé par le régime socialiste (opposition) ».
Sans attendre qu’on leur donnât le la, les jeunes libéraux du « Fogny » (autre appellation du département de Bignona) « ont décidé d’avoir des champs dans les seize communautés rurales et dans les deux communes ». Mieux, ils iront auprès de qui de droit pour obtenir le soutien nécessaire afin d’arriver à leurs « louables » fins. Ils ont promis de commencer naturellement par l’inventeur de
Retenons que ce dernier, cité mercredi par l’Agence de presse sénégalaise (APS), repris jeudi par le journal en ligne Rewmi.com, a précisé que le Sénégal avait besoin de pas moins de « 344,7 milliards de FCFA (524,2 millions d’euros) » pour réaliser le projet GOANA. Selon le même site, « parmi les besoins estimés, figurent l’achat d’engrais (197 milliards de FCFA), les aménagements hydro-agricoles et travaux d’encadrement à réaliser (85 milliards de FCFA) et la production de semences (52 milliards) ».
Boubacar DIASSY
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