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Sommet de Copenhague : les « mises » des principaux pays

La conférence de Copenhague sur la climat a lieu en décembre. Il s’agit pour les pays de s’accorder sur des seuils de gaz à effet de serre, un compromis toujours difficile à atteindre. Pour autant, chaque pays commence à annoncer ses mises.


C’est en décembre qu’aura lieu la prochaine conférence mondiale sur le climat, et celle-ci devrait, en principe, avoir autant d’influence que celle de Kyoto, en 1990. L’enjeu de cette conférence, c’est que les Etats du monde parviennent à un consensus sur la réduction des gaz à effet de serre. Car personne n’a envie de faire trop d’efforts si le voisin ou le concurrent joue le rôle du « passager clandestin ». Nous en sommes donc à une phase d’enchères, où chacun se jauge, et les premiers chiffres annoncés sont enthousiasmants (Cleantechnica).

L’Australie, par exemple, est prête à s’engager à une réduction de ses GES de 25% si tout le monde est d’accord, mais seulement de 5% si aucun accord global n’est trouvé. Seule l’Union Européenne a pourtant l’instant décidé de s’engager « seule » sur ses émissions, avec une réduction de 20% de ses GES (niveau de 1990) d’ici 2020, voire 30% si un accord est atteint.

Les Etats-Unis, de leur côté, avancent aussi leurs pions. Leur « American Clean Energy and Security Act », qui doit être ratifiée par le Sénat leur impose une réduction des GES de 17% (par rapport au niveau de 2005) d’ici 2020, et de 83% d’ici 2050. Mais sans la contribution des pays en voie de développement, l’effort des PID serait vain, d’où les pressions de la communauté internationale sur la Chine ou l’Inde.

Le Chine, par exemple, est loin d’être inactive : elle vise elle aussi les 20% d’énergie renouvelables en 2020 (comme l’Europe), et investit près de 200 milliards d’euros dans les Cleantechs. Une bonne illustration en est le projet éolien géant sur le site du barrage des Trois-Gorges, ou la construction de gratte-ciel verts plutôt impressionnants.

Les autres nouveautés de Copenhague devraient consister en l’instauration de seuils non plus par pays (ce qui créé des tensions), mais par secteur (comme des seuils maximaux de déforestation). Nous suivrons de près les grands mouvements liés à ce sommet important pour la planète et pour le secteur des technologies propres.

TechnoPropres
 

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2 réactions à cet article    


  • manusan 24 septembre 2009 10:06

    beaucoup de bonnes intentions, de promesses sur les 40 prochaines années.

    bref que dalle.

    La Chine vient de passer number one devant les US en terme de rejet de gaz a effet de serre en 2009, mais on retiendra surtout qu’elle veut se faire passer pour la championne des énergie renouvelable avec des éoliennes. A mourir de rire.

    Le Danemark, a atteint son max a 10% de la production nationale et ça lui coute très chère au final. C’est bien simple, les champions de l’eolienne européen sont ceux qui rejettent le plus de gaz a effet de serre (Allemagne, Danemark ...).

    vous aurez compris en lisant ça : http://www.manicore.com/documentation/eolien.html

    bref de l’enfumage, qui rappelle les accords de Bali, tout le monde a oublié depuis.


    • proeur 24 septembre 2009 18:40

      Comme le dit M Borloo, les Etats-Unis et la Chine représentent les plus gros obstacles à un accord sur la limitation des rejets de CO2.

      Quant aux diminutions des quantités elles-mêmes, si le président Obama tient les engagements faits dans son pays, les émissions des USA devraient baisser légèrement d’ici 2020, pas assez mais il y aurait un progrès réel.

      Le très gros problème est le régime de Pékin qui fait des pas, mais dans la mauvaise direction et en ralentissant à peine dans cette mauvaise direction.

      Il faut que la Chine s’engage à augmenter ses émissions de gaz carbonique énormément moins vite que sa croissance économique attendue, proche de celle des années récentes. Sinon en 2020 elle dégagera plus de 5 fois plus de CO2 que l’Europe. Notez que la Chine ne désire réduire ses émissions qu’à partir de 2050 et même si une aussi vive croissance de l’économie et de la pollution chinoises sera impossible à maintenir, ses dégagements en 2050 seraient 10 fois plus massifs que ceux réunis de tous les pays développés ayant ratifié le protocole de Kyoto (avec les 50% de réduction généralement préconisés).

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