Suivisme
On a aujourd'hui la triste impression que le Président de la République Française n'était finalement qu’un porte voix ayant très mal réglé son sonotone. Hier va-t-en guerre, "nous allons punir le régime El Hassad pour ses crimes innommables", Hollande est aujourd'hui très gêné et en complet retrait par rapport à son bellicisme de la veille.
Il affirme qu'il faut privilégier les solutions politiques, la négociation. Il a sans doute raison sur le fond, mais alors pourquoi ce mouvement de menton d'une journée ? Il n'a pas bien compris Obama ou des grésillements occupaient la ligne.
Ces balbutiements de "répondeur" laissent penser que la France n'a finalement pas de position personnelle et affirmée sur cette triste affaire. Qu'elle ne serait que haut parleur des anglo-saxons. De Gaulle doit se retourner dans sa tombe !
La scène internationale est plus délicate à percevoir qu'une université d'été à La Rochelle.
Attendons la suite et la position finale d'Obama et de l'Anglais pour connaître finalement quelle sera la nôtre. Obama se moque comme d'une guigne de la position du Français et envisage même une intervention "unilatérale".
Pour ce qui concerne Hollande, on sait maintenant qu'il n'a pas de positionnement ferme comme celle d'un Chirac refusant de s'engager dans le bourbier Irakien. Son seul souci est de ne pas déplaire à l'Américain.
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