Syrie : Barack Obama, prix Nobel d’impérialisme
Après le refus du parlement britannique de soutenir une intervention en Syrie, le président des Etats-Unis a décidé de confier à ses parlementaires la décision d’intervenir ou non. S’il est normal de le faire, le faire sans demander l’opinion de l’ONU est une nouvelle illustration de l’impéralisme étasunien.
La position du président de la République devient chaque jour plus difficile. Il s’est avancé à découvert, partant du principe que le régime syrien était forcément coupable, qu’il fallait absolument intervenir, ne se laissant pas vraiment de marge pour revenir en arrière. Pourtant, la pression monte. Tout d’abord, le parlement britannique a infligé un camouflet à David Cameron en refusant que le pays s’aventure dans une telle direction. Pire, un sondage du Parisien a révélé que 64% des Français s’opposent à une intervention. Du coup, les girouettes tournent. Jean-François Copé, qui était d’accord vendredi, « sur le fond et la forme » avec l’intervention du président, demande maintenant un vote.
S’il est normal de faire voter les parlementaires, la position de Barack Obama est extrêmement choquante dans la mesure où elle est totalement arbitraire et consacre la loi du plus fort sur le plus faible, poussant à une course aux armes pour ne pas être à la merci de l’impérialisme étasunien.
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