Ukraine : Porochenko fait assassiner 27 ukrainiens pour obliger Donald Trump à le prendre au téléphone
La semaine dernière a été marquée par un regain de violences dans l'est de l'Ukraine. L'embrasement avait suivi l'entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Cette conversation ne fit qu'augmenter la frustration et l'angoisse de Pietr Porochenko, déjà fortement attisée par les propos tenus par le nouveau locataire de la maison Blanche lors de sa campagne présidentielle. En effet Kiev, qui n'avait misé que sur la victoire d'Hilary Clinton n'avait aucun contact dans l'administration Trump.
Alors, l'enfant capricieux qui sommeillait en Pietr Porochenko, se rappela la technique qui avait tant fait merveille dans les années 70 : crier très fort et casser ses jouets pour attirer l'attention de ses parents, sans oublier d'accuser le petit voisin. Malheureusement, quarante ans plus tard, se furent 27 jouets de chairs et de sang qui firent les frais du coléreux enfant roi de Kiev.
Ce fut encore une victoire macabre du petit Pietr qui, à force de bombarder, de martyriser, d'assassiner son peuple, obligea Donald Trump à enfin l'appeler. Et la violence cessa par miracle.
Personne n'en fut dupe, même la presse d'habitude si enclin à assommer ses lecteurs d'une propagande partisane souligna la manipulation de Kiev. Veronika Dorman dans un article du 5 février de Libération qui, pour une fois ne fit pas retourner Emmanuel d'Astier de la Vigerie dans sa tombe, l'illustre très bien. Dans cet article illustré par un char ukrainien en pleine violation des accords de Minsk, il peut être lu que selon une source diplomatique européenne, le grignotage de la zone grise est « Une manière de provoquer une riposte des séparatistes pour montrer que la Russie continue d’attaquer, et d’attirer l’attention de Trump sur la nécessité de tenir tête à Poutine ».
Toujours dans le même article, on peut lire les propos de l'expert ukrainien Oleksiy Melnyk affirmant que « La Russie souhaite la réintégration des régions séparatistes dans l’État ukrainien ». Alors que Kiev ne peut s’y résoudre car, « les accords de Minsk ouvrent en réalité la voie à une remise en cause de la souveraineté ukrainienne, la déstabilisation du pays, et sa transformation définitive en satellite russe ».
Les combats de la semaine dernière n'étant pas les prémisses d'une troisième guerre mondiale, ni le début d'une offensive générale, mais seulement un chantage comme évoqué ci-dessus. Mais aussi une tentative pour rendre sa superbe à l'armée ukrainienne humiliée depuis plus deux ans par les forces rebelles, comme l'Ukraine l'a déclaré au Conseil de Sécurité de l'ONU.
La question qui se pose maintenant est ; pourquoi alors que tout le monde est au courant de la réalité, continue-t-on à incriminer la Russie pour la non application des accords de Minsk ?
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