Un cardinal pour l’islam
est avant tout une “ingénierie géopolitique” comme seuls les Américains sont capables de l’imaginer et de la mettre en place.
Pendant la Guerre Froide, les périphéries asiatiques de L’URSS étaient constituées des peuples ou des pays musulmans, indigestes à l’assimilation soviétique. La stratégie d’assiéger l’URSS par une “Ceinture Verte” islamique est élaboré par Z.K. Brzezinski, le conseiller à la sécurité nationale du president Jimmy Carter, est mise en application à partir de 1979.
Les Américains armèrent les moudjahidines anticommunistes de Hekmetyar et de Oussama Ben Laden, de 1979 à 1988. On connait la suite, surtout au niveau de Ben Laden...
Après Carter et Clinton, Brzezinski est toujours là, conseiller d’Obama. D’après Noemie Grynberg, les américains appliquent la doctrine de la “Ceinture Verte” islamique, cette fois dans le but but de contenir et de déstabiliser La Chine.
Mais les Américains savent dorénavant que l’arme islamique peut se retourner, au pire contre ses maîtres, comme par le passé, au mieux il est difficile de l’arrêter en pleine expansion, faute de leadership et interlocuteur à qui faire entendre raison.
Un Cardinal Musulman qui serait nommé “in pectore” (secrètement) par le Pape, pourquoi pas ? Le chantier était naturellement, historiquement, géographiquement, La Turquie. L’Empire Ottoman avait régné sur le Moyen Orient, pendant plus de 400 ans.
Mais La Turquie n’avait pas rendu les reliques du Prophète, indispensables symboles du Califat. Pas de reliques, pas de Calife, les Turcs non seulement avaient aboli la souveraineté de l’Islam, mais l’avait privée d’un chef spirituel.
C’est peut-être un peu à cause de cette absence que les différents courants radicaux de l’Islam étaient ingérables (par les Américains).
Les reliques du Prophète Mohammed sont toujours au Musée de Topkapi, prêts à servir le nouveau chef spirituel de l’Islam. La Turquie présentait un second atout : les turcs ne parlent pas arabe et lisent le Coran dans cette langue sans comprendre, donc il est beaucoup plus facile de leur “interpréter” le livre saint, dans le bon sens... qui arrangerait la politique mondiale des Américains.
La laïcité turque avait agacé depuis toujours, et pas seulement les américains. Elle était déjà menacée par un retour à la religion et les politiques populistes favorisaient la prolifération des communautés de différents courants islamistes.
Le soutien des Américains à l’islamisation du pays fut infaillible à partir de 1990.
Ils ont remarqué l’imam prédicateur Fethullah Gulen en 1992. Gülen se rendit au Vatican et rencontra le Pape en 1997.
En 1998, Jean Paul II a nommé “in pectore” 20 nouveaux cardinaux, dont 18 noms étaient connus, mais dont l’identité des deux autres reste toujours secrète. Fethullah Gülen vit aux Etats Unis depuis 1999 et dirige sa galaxie, de Pennsylvanie.
Les américains auraient-ils trouvé le Cardinal Musulman qu’ils projetaient pour le nouvel Islam ?
A suivre...
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