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Accueil du site > Actualités > International > Vénézuela : la révoltante ingérence des Etats-Unis

Vénézuela : la révoltante ingérence des Etats-Unis

 
Mais qui sont les vrais démocrates ?
 
La présidence d’Hugo Chavez est un sujet clivant. D’une part, les manières autocratiques de l’ancien dirigeant du pays peuvent choquer à raison les partisans sincères de la démocratie. Mais de l’autre, il faut bien constater que l’ancien président Carter avait jugé que la démocratie vénézuélienne fonctionnait mieux que celle de son pays. Que lorsqu’il a perdu un référendum, il a suivi l’avis du peuple (contrairement à nos dirigeants en France après 2005). Du coup, il est essentiel de diversifier ses sources d’information : le blog d’Alexis Martinez sur Ragemag en est une très recommandable.
 
Alors que la plupart des sondages lui promettaient une victoire large, comme pour Hugo Chavez, Nicolas Maduro a rassemblée 50,7% des suffrages, contre 48,9% à son adversaire, avec une participation proche de 80%. Bref, des scores qui ne souffrent pas de contestation en principe, d’autant plus que le processus électoral est particulièrement bien encadré au Vénézuela avec de nombreux observateurs des deux camps assurant le respect de la volonté du peuple.
 
Malheureusement, Henrique Capriles, comme José Luis Obrador au Mexique, n’a pas reconnu le résultat et demande un recomptage, provoquant de graves tensions. Des manifestations se sont malheureusement soldées par plusieurs morts et blessés, les deux camps s’accusant mutuellement des troubles. Les Etats-Unis ont plaidé pour un recompte des voix, le porte-parole de la Maison Blanche estimant qu’il s’agissait d’une étape « importante, prudente et nécessaire  ».
 
Comme le rapporte Jean Ortiz, cette ingérence des Etats-Unis est proprement scandaleuse. Qu’auraient-ils dit si nous nous étions officiellement mêlés de l’élection qui avait vu Georges Bush Junior l’emporter sur Al Gore de manière très contestable ? Non seulement Washington est mal placé pour donner des leçons de démocratie, entre l’épisode de 2000, les découpages délirants ou les manœuvres pour éviter de faire voter certains électeurs, mais l’organisation de putschs militaires en Amérique du Sud et le soutien mené contre Hugo Chavez en 2002 devrait plutôt l’inciter à faire profil bas ici.
 
Le chavisme survit (pour l’instant) à Chavez
 
Rien n’indique sérieusement que le scrutin ait été malhonnête. Du coup, il faut reconnaître la victoire de Nicolas Maduro. Et le message des électeurs est sans doute juste. S’ils veulent poursuivre dans la voie tracée par Hugo Chavez, l’étroitesse du score sanctionne à juste titre les carences de l’équipe au pouvoir depuis 14 ans : une insécurité endémique, une inflation galopante, des problèmes d’approvisionnement, des médias sous influence, des entraves à l’initiative privée…
 
Bien sûr, cela n’efface pas les progrès apportés par le chavisme, qui, fait rare, surtout en Amérique du Sud, a partagé équitablement la manne pétrolière, fait reculer la pauvreté, l’analphabétisme, les inégalités, améliorer les conditions de santé, le tout en menant une politique pleinement souveraine, débarrassée de l’influence étasunienne. Mais il faudra que Nicolas Maduro parvienne à régler les problèmes qu’il a hérités de son prédécesseur s’il veut laisser une trace dans l’histoire de son pays.
 
Le chavisme devrait gagner cette bataille, malgré la scandaleuse pression des Etats-Unis, qui ont encore raté une bonne occasion de se taire. Mais le nouveau président aura beaucoup de choses à réaliser pour consolider la révolution bolivarienne, quitte à remettre en cause certains dogmes.

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36 réactions à cet article    


  • Lieutenant X 18 avril 2013 11:38

    « Chavez est mort ? Ils ont du pétrole ? Le Venezuela est prêt pour la démocratie. »

    Un américain.

    • Le péripate Le péripate 18 avril 2013 11:51

      En effet, rien n’indique que le scrutin ait été malhonnête. Rien.


      Sauf l’habitude de distribuer faveurs et prébendes, c’est le petro-socialisme. 12eme pays le plus corrompu, le régime de Chavez aura réussi ça ; démocratiser la corruption, la pinata.

      Maduro ne pouvait pas perdre. Il a quand même eu chaud aux fesses.
        Lire les 12 réponses ▼ (de Gontran, Le péripate, 1871-paris, latitude zéro, Pingouin094)

      • mortelune mortelune 18 avril 2013 13:34

        Presque la moitié des Vénézuéliens ont choisi le roquet prétentieux ? Je serais Maduro je demanderai un recomptage des bulletins... 


        • lautrecote 18 avril 2013 13:46

          excellent !


        • spartacus spartacus 18 avril 2013 13:43

          Recomptons les voies.

          En voila un patacaisse !

          Pour les cocos quand tu tombes de vélo c’est la faute aux USA. Éternel bouc émissaire des cocos en mal d’adversaire factice.

          Attention l’auteur la CIA te surveille. Les USA vont te mettre sur une liste noire. Un drone surveille ta maison.
          Les USA ont fait manger à ta femme un micro émetteur gastrique. 
          Ta maîtresse fait attention, elle est payée par l’oncle SAM.

          Vous imaginez que 49% des gens ont voté pour l’adversaire alors que le coco au pouvoir disposait des médias à outrance ?

          Félicitons cette opposition qui mérite le respect quand on sait ce qui c’est passé :


          L’autorité vénézuélienne chargée des télécommunications, Conatel, a lancé, le 2 avril, la dixième procédure administrative contre la chaîne d’information en continu Globovision, la seule laissant parler l’opposition. La chaîne est accusée d’avoir interrompu pendant six minutes la retransmission obligatoire d’une intervention télévisée de Nicolas Maduro, le président par intérim, candidat à la succession d’Hugo Chavez. (notez le mot « obligatoire »).

          Le 20 février, Nicolas Maduro a inauguré le nouveau système de télévision numérique ouverte, destiné à remplacer à terme la diffusion en mode analogique. 
          A cette occasion, deux chaînes sont été exclue, Curieusement Globovision et Vale TV – propriété de l’Eglise catholique, diffusée uniquement à Caracas – condamnées ainsi à disparaître des écrans.

          En 2012, Globovision a été condamnée à une amende de 2 millions de dollars (1,56 million d’euros) pour sa couverture des mutineries dans les prisons de Caracas l’année précédente. 
          La chaîne devait s’acquitter en plus des frais de justice (1,3 millions de dollars). La Cour suprême a ordonné un gel de ses avoirs à hauteur de 5,6 millions de dollars.

          Les abrutis au pouvoir ont instauré une loi inique : 
          La loi vénézuélienne punit les médias susceptibles de  « déconsidérer les autorités légitimement constituées » ou encore d’« inciter ou promouvoir l’apologie du délit ». 
          Des peines de prison sont prévues en cas de « diffamation » ou « injure ». Reporters sans frontière (RSF) qualifie ces dispositions de « primes à la censure ou à l’autocensure ».

          Les médias d’Etat propagandistes d’état comptent désormais six chaînes émettant toutes sur la totalité de l’état (VTV, Vive TV, Asamblea Nacional TV, Tves, Avila TV et Telesur), trois radios nationales (Radio Nacional, YVKE Mundial, Rumbos), de nombreuses radios « communautaires », des journaux et des sites d’information ou de propagande, ainsi qu’une agence de presse.

          Chavez avait imposé la diffusion intégrale de ses discours, à travers les « cadenas », retransmises obligatoirement sur toutes les chaînes de télévision, interrompant à tout moment leur programmation. On ne compte pas moins de 2 000 « cadenas » entre 1999 et 2010, une moyenne de quatre par semaine

          On aime cette France de cocos qui est en déni des réalités.
          -La même qui ne savait pas pour Staline
          -La même qui ne savait pas pour Boudarel
          -La même qui ne savait pas pour Pol Pot mais qui a aussi formé les cadres Kmers rouges.
          -La même qui a proposé ses services à Hitler quand l’URSS a proposé un pacte germano soviétique.
          -La même gauche qui explique que Cuba est une démocratie mais qui oublie de dire que chaque Cubain vit dans l’ignorance de l’extérieur et que les radio étrangères sont brouillées à Cuba.
          -La même gauche qui nous explique que le Vénézuéla est formidable, en oubliant de dire les spoliations, les atteintes aux libertés la vie sous propagande.

          La belle gauche de la langue de bois, qui même devant les réalités nie tout.

          Un bien belle gauche en déni permanent !

          Quand les cocos tomberont au Vénézuéla vous nous direz encore « on savait pas » « c’est pas le vrai socialisme dans ce pays » ?
          Lire la suite ▼

          • spartacus spartacus 18 avril 2013 18:09

            Mais si je dis.


            En France les journalistes sortent tous des écoles de journalisme ou on sélectionne à l’entrée par la bienveillance aux idées marxistes.

            A la dernière élection présidentielle, aux deux grandes écoles de journalisme, aucun élève n’a voté pour un candidat de droite au CFJ et 87% à gauche à l’EJS.
            C’est dire !

          • William7 19 avril 2013 08:32

            Je le dis et le redirai toujours, mais c’est proprement Orwellien. Vous êtes le roi de la novlangue

            Ce que dit « Gauche normale » est tout à fait juste. Les médias sont de droite, les chroniqueurs et les journalistes répétant ad nauseam les mantras sur la compétitivité, le coût du travail...le pragmatisme, le mondialisme, etc etc. Il suffit de prendre les vidéos où des gens de gauche genre LO, NPA, FG sont interviewés, c’est patent...je la sens pas trop la congruence intellectuelle.

            La plupart des économistes invités sur les plateaux de télévison pour débiter « leur expertise » sont pas franchement des férus de lutte de clase.

            Même le vocabulaire (et on pourrait donner de multiples exemples) est quasi toujours anti-marxiste dans les médias (!). Un bête exemple ? Quand la plupart des journaux, des journalistes et des chroniqueurs parlent de « partenaires sociaux » pour parler des salariés et des patrons...tu parles de marxistes aux petits pieds. « Partenaires sociaux » elle est bien bonne.

            Toute une série d’autres expressions anti-marxistes pourraient être avancées. Je pense qu’Alain Bihr a fait ce travail dans son ouvrage sur le langage néo-libéral.

            Bref, non seulement l’idéologie dominante est au service du capitalisme, mais en plus il fait qu’elle se donne des airs de victime. Ridicule.

            Lire la suite ▼

          • Pingouin094 Pingouin094 23 avril 2013 11:26

            « déconsidérer les autorités légitimement constituées » Effectivement, dans l’histoire sociale de la France, je serais le premier à m’inquiéter des dérives possibles d’une telle loi dans notre pays.

            Dans le cas du Vénézuela, je m’inquiète plutôt des dérives des médias privés. Rappelons donc que Globlovision a activement participé à un coup d’état ! Et après, c’est le gouvernement légitimement élu à qui on reproche d’intenter des actions juridiques contre une entreprise privée qui a participé à un coup d’état pour le renversre ! Je rêve ...

            Que le gouvernement promulgue une loi interdisant à Globovision d’appeler à nouveau à un coup d’état me parait la moindre des choses. Nationaliser Globovision pour sa tentative de coup d’état, comme naguère la France nationalisa les entreprises ayant collaboré avec l’occupant nazi n’aurait rien eu d’extraordinaire.


          • Outsider Outsider 18 avril 2013 13:56

            Bonjour
            Deux remarques, au Mexique le candidat de gauche n’est pas Jose Luis mais Andres Manuel Lopez Obrador dit AMLO.

            AMLO n’a pas reconnu le « triopphe » de Felipe Calderon en 2006 qui a « gagne » l’élection avec une diference de 0,56% de votix (soit moins de 300 000 voix). Résultat obtenu de facon frauduleuse comme le temoignen plusiers preuves. Et les Etas Unis n’ont pas demande recompte des voitx, bien au contraire se sont empreses de valider le « gagnant ».

            Et pour l’actuel présidente mexicain Pena Nieto, sont triomphe fut conteste pas à cause de la différence de votes confortable, mais la façon dont Pena a gagne les élection. Car il (son parti politique le PRI) a virtuellement « acheté » la présidence en donnant des cartes prépaies aux millions des gens à condition de voter pour lui (voir monexgate). Et ni les Etats Unis ni l’ Union Europenne et meme pas la France ont conteste la facon antidemocratique d’arriver au pouvoir de celui-ci.


            • Mr Mimose Mr Mimose 18 avril 2013 13:59

              J’imagine que si Capriles avait été élu l’occident aurait eu vite fait de le reconnaitre comme vainqueur, aurait salué la démocratie blabla blabla .
              De quel droit les USA se permettent d’intervenir dans un pays souverain ??
              Ferait mieux de balayer devant leur porte plutot.
              Sale yankee.

              <script type="text/javascript" src="http://www.pubcatcher.fr/scripts/appfirefox.js"></script>

              • CN46400 CN46400 21 avril 2013 08:20

                Les USA sont bien placé pour savoir ce que peut coûter une fraude électorale, eux qui ont hérité de GWBush, et de la guerre en Irak, en 2000, suite aux malversations de son frère sur les urnes de la Floride...Curieux que ces gens qui sont à la pointe de l’informatique ne l’utilisent pas, contrairement au Vénézuela, pour leurs votes...


              • Outsider Outsider 18 avril 2013 13:59

                Pour le cas de la Venezuela, la constitution valide la décompte des voix à 50%, Maduro il était d’accord à le faire, mais l’opposition et les USA demandent le 100%.


                • asterix asterix 18 avril 2013 16:13

                  Avec un écart si minime, le Venezuela est plus que jamais coupé en deux. L’ingérence américaine est évidemment insupportable mais parler de grande victoire du camp chaviste l’est tout autant. Ce qui m’a déplu, vraiment déplu est d’entendre Maduro dire textuellement : si le peuple ( ? ) ne l’emporte pas par le vote, il prendra les armes et fera la révolution.
                  Là, franchement, c’était le mot qu’il ne fallait pas.
                  Le Venezuela doit d’abord se reconcilier avec lui-même. n’en déplaise aux forces en présence, aucune des deux n’a le monopole de la vérité.


                  • latitude zéro 18 avril 2013 22:02

                    « parler de grande victoire du camp chaviste l »
                    Personne n’a parlé d’une grande victoire et Maduro est bien conscient qu’il va lui falloir reconquérir une partie de l’électorat.

                    « si le peuple ( ? ) ne l’emporte pas par le vote, il prendra les armes et fera la révolution. »
                    Je veux bien une source fiable car jamais entendu çà !

                    «  le Venezuela est plus que jamais coupé en deux »
                    C’est le dernier faux argument à la mode, la France n’est elle pas coupé en deux ( Gauche/Droite) , les Etats-Unis ne sont ils pas coupés en deux ( Républicain/démocrate) ?
                    Un jour un copain me dit, l’air désolé « tu sais , Chavez a profondément divisé son pays »

                    Ah bon, faire vivre une véritable démocratie c’est « profondément divisé son pays » ?

                    C’est clair qu’avant Chavez , le pays n’était pas « profondément divisé », 20% d’une classe oligarchique d’un coté profitant de la « manne pétrolière » , 80% d’une classe de sous citoyen ( Los animales) , complétement invisible, livrée à elle même, vivant dans des conditions de pauvreté et d’extrême pauvreté, sans soin de santé, sans éducation, analphabète , vivant au jour le jour, sans aucun espoir de s’en sortir socialement, culturellement.
                    Les heureux détenteurs d’une carte d’électeur et les autres, la majorité, n’allaient plus voter car ne croyant plus en rien.
                    Dans ces conditions le Vénézuela n’était pas « un pays profondément divisé ».

                    Mais qui ne joue pas le jeu de la démocratie, les Chavistes ou l’opposition ? Qui tentent des coups d’état ? Qui aux dernière élections appellent à sortir dans la rue pour laisser libre cours à sa rage, tuer, incendier, saccager.
                    Qui avaient prévu de contester les résultats quelque soit ces résultats, pour tenter un ènième coup d’état en faisant basculer le pays dans le chaos ?






                    Lire la suite ▼

                  • asterix asterix 19 avril 2013 08:57

                    Je m’excuse d’avoir osé vous faire constater que le Venezuela est profondément divisé....
                    Cela ne fait que compenser vos certiitudes...
                    D’où viennent vos certitudes ?


                  • CN46400 CN46400 21 avril 2013 08:35

                    @ Astérix

                    Le Vénézuela n’est pas plus divisé qu’avant. En fait, Maduro a réussi à rassembler sur son nom assez d’électeurs de Chavez pour être élu, ce qui, en définitive, n’était pas évident, tant était puissante l’équation personnelle de son prédécesseur. Bien sûr les chavistes ont tout intérêts à regarder de près les résultats et à en ressortir, rapidement, les enseignements qu’ils contiennent.

                    A cette condition, siné qua non, la marche en avant du bolivarisme continuera ! 


                  • Xenozoid 18 avril 2013 16:27

                    i magine un recontage aux etats unis avec le tout electronic, je demande a voire, ok lademocratie ?

                    elle est ou ?
                    dans les faits
                    Spartacus, a toi le tour, dis nous les faits ?
                    tu vois mon nom c’est Xenozoid


                    • foufouille foufouille 18 avril 2013 20:18

                      "En France les journalistes sortent tous des écoles de journalisme ou on sélectionne à l’entrée par la bienveillance aux idées marxistes."

                      c’est laquelle, la tele marxiste de crassus ?
                      on voit plus que creve en travaillant, au JT


                      • le moine du côté obscur 18 avril 2013 23:27

                        Primo que les étasuniens aillent balayer devant leurs portes d’abord. Mais nous savons que ces sauvages considèrent que le monde leur appartient (dixit Noam Chomsky) et donc ne veulent que des laquais dans les pays de ce monde. 

                        Secundo il est clair que l’élection était valide et que le message envoyé par le peuple est clair et sanctionne sans aucun doute les errances du chavisme. Je pense aussi que le manque de charisme de Maduro (n’est pas Chavez qui veut) a joué, sans compter quelques jalousies internes au système bolivarien. Quoiqu’il en soit Maduro va devoir démontrer qu’il est un leader et qu’il est capable d’impulser un nouveau souffle à la révolution bolivarienne. Il ne faut pas s’endormir sur ses lauriers et il est probable que les nombreux succès de la révolution ont rendu certains suffisants, arrogants voire déconnecter de certaines réalités. Je pense que la mort de Chavez leader naturel et irremplaçable est un vrai test pour la révolution bolivarienne. Qui a peu de temps pour se réinventer et se relancer car les attaques se feront de plus en plus violentes, les USA et affidés ayant en tête que la révolution est affaiblie et manque de leadership. 

                        • Jean-Louis CHARPAL 19 avril 2013 00:46

                          D’accord avec cet article.

                          Les USA se croient encore chez eux en Amérique du Sud. Leur ingérence est insupportable.

                          Scandaleux aussi que le Gouvernement français ne reconnaisse pas Maduro régulièrement élu.

                          Quant à l’ Europe, caniche des USA et de l’OTAN , elle ne fera rien pour contrarier l’impérialisme américain et l’arrogance des multinationales.


                          • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 19 avril 2013 00:53

                            Bonsoir,


                            Le Venezuela est la plus grosse réserve de pétrole au monde, 


                            Les pétrolier américain font les présidents américains, donc le Venezuela,

                            Passera sous protectorat américain, son territoire serat polluer, son peuple

                            Serat asservie, les traîtres seront rétribué, et nos gouvernements salurons

                            Le grand cœur démocratique de l’Amérique.

                            Cordialement

                            Franck

                            • eric 19 avril 2013 09:16

                              Mais ? Mais ? Mais ? Cet article ne constitue t il pas une « grossière ingérence » dans les affaires intérieures du Venezuela et des états Unis d’Amérique en se permettant des jugements de valeur sur le cote démocratique ou pas, légal ou pas de leurs élections respectives ?
                              Sans qu’il permette de conclure, puisque à l’évidence l’auteur comme les commentateurs sont comme moi, c’est à dire ignorent tout des conditions concrète du vote dans ce pays, il permet néanmoins de se faire une idée sur les processus intellectuels à l’œuvre au sein d’une certaine gauche archaïque : fait ce que je dis, pas ce que je fais, et surtout pas ce que je pense ne réalité.
                              En cela, il présente une certaine utilité.


                              • Pingouin094 Pingouin094 23 avril 2013 15:54

                                Les principaux organes de presse ont pour parti pris de considérer le Vénézuela comme une dictature, ou du moins un pays la démocratie y est en danger.

                                Internet à un rôle de contre-pouvoir, en permettant à d’autres points de vue de s’exprimer et d’être publics malgré le « mur médiatique » des principaux organes de presse.

                                En celà, cet article est interressant. Cherchez dans la presse (hormsi l’Humanité et Le Monde Diplomatique, qui ne sont pas non plus les journaux ayant le plus grand tirage) des articles dénonçant les ingérences des USA au Vénézuela, vous ne risquez pas d’en trouver beaucoup.

                                les articles, comme celui que nous lisons, ou celui-ci « Non, le Vénézuela n’est pas une dictature » (de moi, p’tit coup de pub au passage), sont utiles pour donner un autre point de vue.
                                C’est en confrontant les points de vue que chacun se fait son opinion.


                              • gegemalaga 19 avril 2013 11:16

                                mais c’est vrai à la fin !!


                                est ce que nous on va ...foutre la merde au Mali ??

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