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#Venezuela #Maduro bien mieux élu et plus légitime que #Trump… et #Macron

Nicolas Maduro est l’un des présidents les mieux élus d’Amérique Latine. Un président légitime choisi lors d’une élection démocratique, transparente et surveillée internationalement. Un président reconnu par la communauté internationale et notamment par l’ensemble des pays indépendants du joug de l’impérialisme américain. Démocratique, le Venezuela bolivarien l’est assurément. Bien plus que la Colombie où règnent les paramilitaires fascistes. Bien plus que le Brésil où l’extrême droite s’est emparée du pouvoir après un coup d’État parlementaire. Au Venezuela, depuis l’élection de Chavez, ce sont plus de 19 élections qui ont été organisées. Quasi toutes remportées par le bloc bolivarien. Se sachant minoritaire, l’opposition d’extrême droite n’a donc eu de cesse que de tenter des putschs, et de refuser de se soumettre aux suffrages du peuple du Venezuela

 

Maduro bien mieux élu et plus légitime que Trump et Macron

Les chiffres sont nets : Maduro est un président bien mieux élu que Trump, et encore mieux que Macron. Le petit banquier qui s’est emparé du fauteuil de l’Élysée à la faveur d’un odieux et opportun chantage à la Le Pen est en effet ultra minoritaire. Ses procès en illégitimité sur twitter et ses leçons de démocratie font rire la planète qui voit que la réalité du régime Macron c’est de faire tirer sur des manifestants pacifiques et sans armes. Causant des centaines de blessés graves, 1 mort. Et lançant des milliers d’arrestations politiques.

Maduro soutenu par la communauté internationale

Cuba, Russie, Chine, Mexique, Bolivie, Uruguay, Nicaragua, Iran, Turquie, les soutiens du Venezuela sont nombreux.
La Russie par la voix de son président a répondu avec fermeté à l’agression américaine :

« Le président de la Russie a exprimé son soutien aux autorités légitimes du Venezuela dans le contexte d’une crise politique intérieure exacerbée provoquée de l’extérieur »

La Chine condamnait l’ingérence étrangère au Venezuela, soulignant qu’elle ne reconnaissait que le président démocratiquement élu comme légitime, Nicolas Maduro.

Il n’y a guère que les États vassaux des États Unis, ses régimes d’extrême droite en Amérique latine, son extension en Union Européenne à soutenir la violence et le coup d’État.

Le Conseil mondial de la paix (CMP), une plate-forme internationale réunissant des organisations de 192 pays du monde entier, a condamné mercredi “l’offensive contre le gouvernement légitimement élu du président Nicolás Maduro ” au Venezuela .

 

Les dictatures et les coups d’États : une spécialité capitaliste, le mode d’action de l’impérialisme américain

https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/maduro-bien-mieux-elu-et-plus-legitime-que-trump-et-macron/

La situation au Venezuela en direct sur twitter avec le PRCF

 

 

 

 

 


[COUP D’ÉTAT] Comprendre la nouvelle offensive contre le Venezuela, par Romain Migus

Source : Romainmigus.info, 9 janvier 2019

L’investiture de Nicolas Maduro, ce 10 janvier, provoque déjà des remous politiques et médiatiques. Élu le 20 mai 2018, le président vénézuélien doit faire face à une opération concertée et planifiée des États-Unis et de leurs alliés. Prenant pour prétexte initial les conditions électorales qui ont permis la victoire de Maduro, une poignée de gouvernements, repeinte pour l’occasion en « communauté internationale » par le truchement des transnationales de la communication, a décidé d’augmenter d’un cran la pression sur le Venezuela bolivarien.

Comme c’est devenu l’habitude dans le cas du Venezuela, la plupart des médias dominants se vautrent dans les fausses informations et oublient jusqu’au sens même de la déontologie journalistique.

Il convient, pour le lecteur scrupuleux et avide de démêler le vrai du faux, d’exposer les faits, de revenir sur les conditions de l’élection de Maduro, et d’analyser la stratégie de Washington pour punir un peuple jugé, depuis maintenant 20 ans, trop rebelle et encombrant.

Des prétextes fallacieux pour une nouvelle offensive politique

Dans ce nouveau scénario de déstabilisation du Venezuela, les justifications principales invoquées par les gouvernements opposés à Caracas tournent toutes autour des conditions de l’élection de Nicolas Maduro en mai dernier.

Afin de comprendre ces prétextes fallacieux, il nous faut revenir un peu en arrière.

En mai 2016, quelques mois après la victoire de l’opposition aux élections législatives, un processus de dialogue entre le chavisme et ses opposants a débuté en République Dominicaine. Une série de 150 réunions, sous l’égide de l’ancien président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, de l’ancien président de la République Dominicaine, Leonel Fernandez et l’ancien président du Panama, Martin Torrijos, a abouti en janvier 2018, à la rédaction d’un accord portant sur la convocation à une élection présidentielle anticipée ainsi que sur ses garanties électorales.

Or comme l’a souligné Jorge Rodriguez, chef de la commission de dialogue pour le gouvernement : « Tout était prêt [pour la signature de l’accord] jusqu’au pupitre où nous devions faire nos déclarations officielles. Et puis, dans l’après-midi, Julio Borges, l’ancien président de droite de l’Assemblée nationale, a reçu un appel téléphonique de la Colombie de l’ancien secrétaire d’État américain, Rex Tillerson […] L’opposition nous a alors annoncé qu’elle ne signerait pas l’accord. De retour à Caracas, José Luis Rodriguez Zapatero a envoyé une lettre à l’opposition pour lui demander quelle était son alternative dès lors qu’elle refusait de participer à une élection présentant les garanties sur lesquelles elle avait elle-même travaillé. »1 .

L’opposition vénézuélienne se scinde sur la stratégie à adopter. Alors que sa frange la plus radicale décide de ne pas participer, la partie de l’opposition qui n’a pas renoncé à reconquérir le pouvoir par la voie démocratique présentera un candidat, Henri Falcón. Deux autres prétendants participeront à cette élection2

Notons ici que le score de Bertucci s’explique plus par la nouveauté de cette offre électorale dans un climat de méfiance face aux partis politique que par une percée de l’évangélisme politique au Venezuela. En effet, le vote des évangélistes est lui-même divisé. Le parti évangéliste Organisación Renovadora Auténtica (ORA) soutenait Nicolas Maduro. . Il est donc tout simplement faux de prétendre que l’opposition a boycotté ce scrutin ou que Nicolas Maduro s’est présenté tout seul.3 Il s’agit là d’un story-telling obéissant à des desseins politiques bien peu démocratiques.

Un système électoral transparent et démocratique

Une des rengaines de Washington et de ses satellites latino-américains ou européens est d’affirmer que les élections au Venezuela ne s’alignent pas sur les standards internationaux en la matière. Ce qui est évidemment faux, mais nécessaire dans ce processus politico-médiatique visant à ne pas reconnaître la légalité de l’élection du 20 mai 2018, et la légitimité du résultat. Pour saisir l’hypocrisie de ces gouvernements sur le pied de guerre, attardons-nous un instant sur les conditions électorales offertes au peuple vénézuélien depuis l’approbation par référendum de la Constitution bolivarienne, le 15 décembre 1999. Notre lecteur pourra aisément se faire une idée de la transparence des élections au Venezuela en comparant ces mécanismes électoraux avec ceux à l’oeuvre dans son propre pays.

Au Venezuela, pour éviter les fraudes, les élections ne sont pas organisées par l’exécutif via le ministère de l’Intérieur. La Constitution de 1999, qui reconnaît l’existence de cinq pouvoirs indépendants – l’exécutif, le législatif, le judiciaire, le moral et le pouvoir électoral- laisse à ce dernier la tâche d’organiser les processus électoraux, en fonction de la Loi organique des processus électoraux.

Ce cadre légal, adopté en 2009, n’a pas été modifié depuis4. Il a notamment permis l’élection de multiples représentants de l’opposition à des pouvoirs publics. Aucun d’entre eux n’a d’ailleurs jamais émis de doute sur le bon déroulement du suffrage qui l’a donné vainqueur, et l’opposition n’a elle-même jamais remis en cause le cadre légal des processus électoraux. Ce qu’elle aurait pourtant pu faire au moyen d’un référendum d’initiative citoyenne, prévu pour abroger des lois par l’article 74 de la Constitution. Elle s’est toujours contentée de dénoncer les résultats des élections lorsqu’elle perdait, ou préventivement lorsqu’elle savait qu’elle allait perdre.

En ce qui concerne le vote des citoyens5, le Venezuela utilise un double système électronique et manuel. Lorsqu’on entre dans le bureau de vote, on s’identifie aux assesseurs avec sa carte d’identité et l’on active la machine à voter au moyen d’une reconnaissance biométrique. Il est donc impossible de voter deux fois. Après avoir choisi le candidat de son choix, la machine à voter émet un ticket avec le nom du candidat, que l’électeur place dans une enveloppe et dépose dans une urne. Pour finir, après avoir signé le registre électoral, il trempe son petit doigt dans de l’encre indélébile pour s’assurer une deuxième fois qu’il ne répètera pas son vote.

Dans les jours précédant l’élection, Le Centre National Électoral (CNE), organe recteur du pouvoir électoral, convoque tous les partis politiques participants à l’élection à une série de 14 audits préalables. Ainsi, sont mis à l’épreuve les listes d’électeurs, le logiciel utilisé pour la collecte des données électorales, les machines à voter ainsi que leur mode d’assemblage, le système biométrique de reconnaissance des électeurs, l’encre indélébile, le réseau de transmission des données électorales ainsi que le système de totalisation des données.6

Des observateurs de chaque parti politique participent à ces différents audits précédant le vote des citoyens. Chaque étape doit être approuvée préalablement par tous les participants pour assurer la plus grande transparence de l’élection. Et de fait, elles ont toujours été acceptées jusqu’à maintenant. Ajoutons à cela que tous les partis politiques en présence ont le droit de postuler leurs partisans comme assesseurs, ainsi que de faire participer les observateurs nationaux et internationaux de leurs choix à la surveillance des bureaux de vote.

Le soir des résultats, le CNE procédera à un nouvel audit où seront tirés au sort, devant les responsables des différents partis, 54,4% (au minimum selon la loi) des bureaux de vote ou l’on vérifiera le résultat électronique. Il s’agira alors de comparer les résultats obtenus dans l’urne après dépouillement avec le résultat électronique. Jamais une erreur n’a été détectée au cours des multiples processus électoraux.

Ces garanties pour garantir le résultat ont conduit l’ancien président étasunien Jimmy Carter à définir le système électoral vénézuélien comme étant « le meilleur du monde ».7

Ce sont les mêmes procédures qui ont assuré la transparence de toutes les élections au Venezuela, que se soit par exemple, pour les élections législatives du 5 décembre 2015 (gagnées par l’opposition) ou pour l’élection présidentielle du 20 mai 2018 (gagné par le chavisme).

Comme on peut le voir, le Venezuela apporte plus de garanties électorales que dans de nombreux pays occidentaux, pour ne pas parler des pays du groupe de Lima. La transparence de l’élection de Nicolas Maduro a d’ailleurs été validée par plus de 2000 observateurs internationaux provenant notamment de la Communauté Caribéenne (Caricom), de l’Union Africaine et du Conseil des Experts Électoraux Latino-Américains (Ceela).

Au vu de ce système, on comprend aussi pourquoi une partie de l’opposition a refusé de se présenter à une élection qu’elle aurait perdue. Accepter de participer aux élections revient à s’associer aux audits et à valider la transparence du système électoral vénézuélien. Ce refus de prendre part au processus démocratique a ouvert la voie à la tentative de déstabilisation que nous voyons aujourd’hui.

Au soir de l’élection présidentielle

Au-delà des garanties électorales, les pays qui contestent la légitimité du président vénézuélien s’emploient à critiquer les résultats de l’élection présidentielle. Une fois encore, il ne s’agit que d’un prétexte pour légitimer la déstabilisation du Venezuela. Attardons-nous un instant sur ces résultats.

L’élection présidentielle au Venezuela est une élection au suffrage universel direct à un tour. Le président est élu non pas en fonction d’accords parlementaires ou par le choix de « grands électeurs » mais directement par le peuple.

Le 20 mai 2018, 9 389 056 électeurs se sont exprimés dans les urnes, soit 46,07% des citoyens inscrits sur les listes électorales. Le taux d’abstention élevé est encore aujourd’hui utilisé par les adversaires de la Révolution Bolivarienne pour disqualifier la victoire de Nicolas Maduro. Bien évidemment aucun de ces critiques ne mentionnera les dizaines de sanctions financières et de rétorsions à l’économie du pays depuis 2014.8 Une persécution qui a fortement découragé nombre de Vénézuéliens, et a augmenté leur défiance face à une solution électorale de sortie de crise. De plus, l’appel au boycott des urnes par plusieurs partis de l’opposition a eu aussi une conséquence sur le taux de participation.

Malgré cela, 30,45% des électeurs inscrits ont voté pour Nicolas Maduro au premier tour. Soit un résultat supérieur à ceux du président chilien Sebastián Piñera (26,5%), du président argentin Mauricio Macri (26,8%) ou du président Donald Trump (27,20%). Sans parler des scores réalisés au premier tour par le président colombien (21%) ou par le président Emmanuel Macron (18,19%). Personne évidemment ne conteste la légitimité de leurs élections malgré la faible proportion d’électeurs qui les a choisis.

Une stratégie coordonnée et planifiée depuis Washington

Dès l’élection de Nicolas Maduro, les États-Unis vont renforcer la coalition contre le Venezuela dans la région. Le 27 juin 2018, le vice-président américain, Mike Pence, annonçait déjà la couleur depuis le Brésil : « La liberté et la démocratie seront restaurés au Venezuela. Les États-Unis demandent au Brésil d’adopter une attitude ferme contre le régime de Nicolas Maduro. »9 Lui faisant écho, le secrétaire d’État, Mike Pompeo, affirmera, le 21 septembre 2018, que les États-Unis « continueront d’accroître le niveau de pression » contre le pays bolivarien. Ce même Pompeo réalisera plusieurs rencontres avec les responsables des gouvernements brésiliens, péruviens et colombiens afin de préparer l’opération du 10 janvier.

Mais c’est la réunion du Groupe de Lima, tenue le 4 janvier 2019, qui va véritablement définir le scénario. Au cours de ce cénacle, les gouvernements membres de cette internationale anti-bolivarienne10, se sont accordés sur une série d’actions à mener contre Caracas. Notons que le gouvernement mexicain, désormais dirigé par le président progressiste Andrés Manuel López Obrador, n’a pas souscrit à ce document et a réaffirmé la volonté de son pays de ne pas s’immiscer dans les affaires internes d’une autre nation, tranchant avec les positions bellicistes du gouvernement précédent et du groupe de Lima.

Le document approuvé à Lima est une véritable déclaration de guerre.11 En présence du secrétaire d’État des États-Unis (par visioconférence), les gouvernements opposés à la révolution bolivarienne se sont entendus pour augmenter la pression diplomatique contre le Venezuela, et persévérer dans leur intention de faire ouvrir une enquête à la Cour Pénale Internationale contre l’État vénézuélien. Une demande soutenue, d’ailleurs, par la France.12

Les membres du groupe de Lima condamnent la crise économique au Venezuela, mais adoptent une résolution pour renforcer le blocus financier contre ce pays. Le texte adopté prévoit d’établir des listes de personnalités juridiques avec lesquels ces pays « ne devront pas travailler, devront empêcher l’accès à leur système financier, et si nécessaire congeler leurs actifs et ressources économiques ». De même, la résolution oblige les pays membres du groupe de Lima à faire pression sur les organismes financiers internationaux auxquels ils appartiennent pour empêcher l’octroi de nouveaux crédits à la République bolivarienne du Venezuela.

Plus surprenant encore, cette déclaration commune exige que le gouvernement « de Nicolas Maduro et les Forces armées du Venezuela renoncent à tous types d’actions qui violeraient la souveraineté de ses voisins ». Cette accusation se base sur une réaction récente du Venezuela à une exploration pétrolière autorisée par le Guyana dans une zone territoriale réclamée par les deux nations voisines.13 Il s’agit là encore d’un prétexte qui fait écho à des fait dénoncés par le président du Venezuela, le 12 décembre 2018.

Lors d’une allocution télévisée, Nicolas Maduro avait parlé de la présence de 734 mercenaires sur les bases militaires d’Eglin en Floride et de Tolemaida en Colombie. Selon lui, leur but supposé aurait été d’agresser le Venezuela ou de préparer une attaque dans le but de justifier une intervention militaire contre la nation bolivarienne. Maduro a aussi déclaré que le conseiller national à la sécurité des États-Unis, John Bolton aurait incité le nouveau vice-président brésilien, Hamilton Mourao, à organiser des provocations militaires à la frontière avec le Venezuela.14 La déclaration du Groupe de Lima semble donc renforcer les suspicions d’agression émises par l’État vénézuélien.

Après avoir rappelé que l’élection de Nicolas Maduro était illégitime, le groupe de Lima exhorte le président vénézuélien à ne pas assumer la présidence et à « transférer le pouvoir exécutif, de manière provisoire, à l’Assemblée nationale ». Peu importe que Nicolas Maduro ait été élu grâce au même système électoral qui a permis l’élection du pouvoir législatif. Le but recherché par Washington et ses alliés n’est pas d’ordre démocratique, il est politique : remettre l’opposition à la tête du pays pétrolier.

Cette tentative de coup d’État institutionnel, déjà mise en œuvre dans d’autres pays de la région15, s’inscrit dans une stratégie de substitution des pouvoirs politiques légitimes. Dès juillet 2017, en toute illégalité, l’opposition a créé un Tribunal Suprême de Justice « en exil » basé au Panama, ainsi qu’un poste de Procureur Général de la Nation « en exil » depuis Bogota. Ces instances fantoches essaient depuis de se substituer aux pouvoirs légitimes vénézuéliens.

En lien avec une Assemblée nationale, elle-même déclarée en outrage judiciaire en mars 201716, ces parodies de pouvoirs publics réaliseront un simulacre de procès depuis le siège du Parlement colombien (sic), et condamneront le président vénézuélien Nicolas Maduro à une peine de 18 ans et 3 mois de prison.17

Pour illustrer cette situation saugrenue, imaginons un instant qu’un groupe de Gilets jaunes français désigne un Garde des Sceaux et une Cour de Cassation « en exil » et que celles-ci organisent un simulacre de procès pour condamner Emmanuel Macron à 18 ans de prison depuis la Douma russe. Cela prêterait à sourire, mais que se passerait-il si plusieurs états de par le monde reconnaissaient comme légitimes ces pouvoirs judiciaires « en exil » ? Il y a fort à parier que l’on entendrait un grand nombre de voix crier, à juste titre, à l’ingérence étrangère voire à la tentative de coup d’État. L’exemple que nous venons de mentionner peut paraître ridicule, mais c’est bien ce qui est en train de se dérouler au Venezuela.

Il ne faut pas prendre ces manœuvres à la légère. L’attentat manqué au moyen d’un drone chargé d’explosifs C4, qui a eu lieu le 4 août 2018, ne visait pas seulement à éliminer Nicolas Maduro mais tous les pouvoirs publics de la nation, dans le but de leur substituer leurs homologues fantoches et illégaux.18 La constitution de pouvoirs parallèles n’est pas un cirque politico-médiatique mais fait partie intégrante d’un coup d’État institutionnel en préparation.

De même, déclarer Nicolas Maduro illégitime est un message virulent pour les principaux partenaires économiques de Caracas (la Chine, la Russie ou la Turquie) leur notifiant que les accords signés avec le gouvernement bolivarien ne seront pas reconnus dès lors que Nicolas Maduro aura été renversé. Un conflit avec le pays caribéen pourrait avoir des répercussions bien au-delà de ses frontières. Sergueï Riabkov, le vice-ministre des Affaires étrangères russes a, en ce sens, appelé « les exaltés de Washington à ne pas tomber dans la tentation d’une intervention militaire » au Venezuela.19

D’autre part, c’est aussi un message destiné aux Forces armées nationales, car, si le président Maduro est illégitime, cela revient à décapiter le pouvoir militaire de son commandant en chef.

C’est dans cette optique qu’il convient de décrypter le scénario élaboré par les États-Unis et ses alliés. En conformité avec la résolution du Groupe de Lima, l’Assemblée Nationale du Venezuela, en outrage judiciaire et dont les décisions sont nulles et non avenues20, a déclaré que la prise de fonction de Nicolas Maduro était une « usurpation de pouvoir ». En conséquence, elle s’apprête illégalement à assumer le pouvoir exécutif durant « une période de transition ». Le 8 janvier, une loi sur la transition a été discutée au sein de l’hémicycle vénézuélien dans le but de s’emparer du pouvoir exécutif à partir du 10 janvier.

Durant les discussions, le député Americo de Grazia a appelé tous les secteurs à s’aligner sur les autorités parallèles créées par l’opposition et appelé à prendre la rue pour « harmoniser les actions internationales, nationales et institutionnelles ».21

Quant au nouveau président de l’instance législative, Juan Guaidó, il a appelé les militaires vénézuéliens à renverser le gouvernement à partir du 10 janvier.22)

Le décor est planté. L’épreuve de force imminente. Reste à savoir quelles personnalités politiques et médiatiques justifieront la violation de la souveraineté du Venezuela et le non-respect de ses institutions.

Source : Romainmigus.info, 9 janvier 2019

Article initialement paru sur le site de RT France. Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT ou au site Les-Crises.fr.


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30 réactions à cet article    


  • George L. ZETER George L. ZETER 27 janvier 2019 09:29

    merci de rétablir une certaine vérité. je vois qu’en France la machine à décerveler fonctionne à plein pot. j’ai vécu au Venezuela sous Chavez, et croyez moi qu’il a fait beaucoup pour les pauvres de son peuple. il est certain qu’il s’est fait comme ennemis l’oligarchie locale, pire que chez nous et les américains, foutus dehors de Maracaibo et les puits de pétrole. c’est resté en travers de la gorge des gringos qui n’ont de cesse de foutre le bordel dans le pays depuis 20 ans. lorsque j’entends cet imbecile de macron menacer, si il n’y a pas d’elections dans 8 jours, le puppet des ricains sera proclamer « president » par interim, et chez eux on connait le sens du mot interim...

    cher prcf, merci de rétablir des vérités qui font mal aux idiots utiles, et ils sont très nombreux en notre pauvre pays !

    georges zeter


    • Alren Alren 27 janvier 2019 19:44

      @George L. ZETER

      Merci PCRF !


    • Le421... Refuznik !! Le421 28 janvier 2019 09:04

      @George L. ZETER
      Hélas, c’est aussi utile pour convaincre que d’essayer de faire boire des ânes qui n’ont pas soif...
      Du moment qu’on parle du Vénézuela en mal, c’est tout ce qui intéresse les nantis de ce pays.
      D’ailleurs, faut pas se faire d’illusion.
      Si on mettait LFI aux commandes, ce qui n’arrivera pas bien sûr, tous les puissants du pays mettraient des bâtons dans les roues pour pas que ça marche. Surtout pas !! Ce serait un très mauvais exemple. D’ailleurs, partout, quand la droite est en danger, ils se démerdent pour faire passer l’extrême droite en disant :« Voyez, avec nous, c’est mieux !! »


    • Xenozoid 27 janvier 2019 17:48

      @nocob

      4 mandats comme Bahsar. et merkel


    • Garibaldi2 28 janvier 2019 14:11

      @Xenozoid

      4 mandats comme Franklin Delano Roosevelt :

      8 novembre 1932
      3 novembre 1936
      5 novembre 1940
      7 novembre 1944

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Franklin_Delano_Roosevelt


    • Laulau Laulau 27 janvier 2019 11:12

      Vassili Nebenzia ambassadeur de Russie à l’ONU :

      « La diplomatie préventive, c’est très beau... », lui a répondu ce dernier, l’air pensif avant d’ajouter : « Que penseriez-vous si la Russie demandait de discuter au Conseil de sécurité de la situation en France ? Et des Gilets jaunes qui sont descendus dans les rues par milliers encore ce week-end ? »


      • Le421... Refuznik !! Le421 28 janvier 2019 09:09

        @Laulau
        Ouhlà !! Là, ce serait bien moins bon... Évidemment !!  smiley


      • kalagan75 27 janvier 2019 13:18

        il faut demander l’asile politique au Venezuela ... 


        • Traroth Traroth 28 janvier 2019 14:51

          @kalagan75

          Allez-y.


        • Christian Labrune Christian Labrune 27 janvier 2019 15:38

          Les communismes ont tous été héritiers d’un matérialisme dialectique -et scientifique ! postulant que l’histoire avait un sens. et que que communisme, fatalement, finirait par l’emporter.

          Le communisme en Union soviétique est bien mort, et le tsar Poutine, désormais, n’hésite plus à s’incliner devant l’iconostase des églises orthodoxes, à baiser les saintes reliques. Quelle conversion !

          Le communisme a laissé un très mauvais souvenir dans les pays de l’Est de l’Europe, lesquels pencheraient plutôt, désormais, vers l’extrême droite.

          Le communisme chinois a découvert les charmes de l’économie de marché capitaliste. Peut-on encore parler de communisme en Chine ?

          Le communisme a laissé un très mauvais souvenir à ces restaurateurs cambodgiens de Belleville avec qui il m’arrive de parler de Pol Pot.

          Les régimes communistes ou pseudo-communistes actuels sont presque tous alliés de la République Islamique d’Iran qui rêve de faire régner l’islam « d’un bout à l’autre de la terre » (Khomeiny), organise la plus grosse mafia internationale (Hezbollah) et rêve de bombes atomiques, tout comme Kim Jong-Un, troisième descendant du premier roi authentiquement communiste.

          Les jours du régime de Cuba sont comptés.

          Le régime de Maduro est en état de mort clinique.

          L’allié obscurantiste iranien de tous les cocos va s’effondrer.

          L’avenir d’un communisme qui a rempli tant de cimetières dans le courant du XXe siècle, paraît être tout au fond de la plus sale des poubelles de l’Histoire. Je n’ai jamais cru que l’Histoire eût un sens, mais à considérer cette évolution des choses, il ne me semble pas que le rêve criminel des grands naïfs qui sévissent sur AgoraVox ait quelque chance de se réaliser un jour.


          • Xenozoid 27 janvier 2019 15:41

            @Christian Labrune

            si ce n’est pas de la religion,du meilleur homme,he ?


          • sylvain sylvain 27 janvier 2019 16:14

            @Christian Labrune
            le venezuela n’est pas un pays qui se déclare communiste, la révolution bolivarienne tourne autour de la démocratie participative, de l’indépendance
            économique et d’une redistribution des revenus
            d’autre part il ne suffit pas de s’appeller « parti communiste » pour
            être communiste, tout comme il ne suffit pas de s’appeller « le pays
            de la liberté » pour être un pays de liberté
            et je dirais que la plupart des régimes politiques n’ont pas laissé une
            très bonne image, à part éventuellement ceux qui sont encore en pla
            ce et qui écrivent l’histoire et l’actualité . Ils ont aussi laissés de gros tas
            de cadavres ; le tas des EU, de l’allemagne ou du japon ( pour ne citer que
            les grandes puissances) n’ayant rien à envier à celui de l’URSS
            Sinon en gros vous dites que les pays que les EU voient comme ennemis vont prendre cher ( c’est la seule chose qui peut réunir le venezuela, la corée du nord et l’iran), ce qui n’est pas impossible mais fort peu intéressant
            En tout cas vous prétez un grand pouvoir aux reveurs criminels agoravoxiens, puisqu’ils pourraient relancer un système condamné et entérré par l’Histoire, chapeau les gars


          • Traroth Traroth 28 janvier 2019 14:55

            @Christian Labrune

            Vous avez bien raison. Maintenant, parlons des cimetières remplis par le capitalisme, le libéralisme économique, et plus généralement, par les différentes formes qu’a pris l’impérialisme occidental (monarchie, colonialisme, esclavagisme, fascisme...)


          • McGurk McGurk 28 janvier 2019 15:29

            @Traroth

            Amusant cette faculté de détourner les autres du sujet principal pour ne pas admettre que l’idée de départ, celle de l’auteur, est aussi conne que scandaleuse.


          • McGurk McGurk 28 janvier 2019 15:41

            @Christian Labrune

            Ce n’est pas de la naïveté, c’est une croyance aveugle tout en rejetant à la fois l’histoire (qui démontre bien que ça ne fonctionne pas) et les faits. Une sorte de servilité idéologique.


          • Traroth Traroth 30 janvier 2019 12:00

            @McGurk
            Il va falloir un peu plus que votre opinion pour le démontrer. L’auteur parle de chiffres. Contredisez-le, si vous en êtes capable. Sinon, vos commentaires sont sans intérêt.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 27 janvier 2019 16:16

            Wahahahhhahahha  smiley  smiley

            Mais que c’est con ! 

            Ces cocos qui font des copiés collés de la propagande sans même prendre le temps de la lire...

            Même les conneries les plus grosses ils les recopient...

            Par exemple les élections de mai 2018 n’ont jamais été avalisées par Carter. Ni acceptés par aucun observateur crédible. Evidemment

            Les élections de mai 2018 sont la risée du monde et même du simple bon sens......

            Mais que c’est con et ridicule ce genre d’articles..

            13 000 tentes rouges pro-gouvernementales offrant des « bons aliementaires » à proximité des bureaux de vote pour ceux qui « votent bien ».

            Le gouvernent donne a 17h30 un chiffre de 3.1 millions de votants. Le gouvernement publiera la victoire de Maduro aves 8.1 million de votants. Maduro a multiplié les votants comme Jésus Christ les petits pains.

            Et puis qu’est ce qu’ils sont masochiste les Venezuéliens. Ils auraient voté à 67% pour un gouvernement qui les affame, des pénuries permanentes, exile 3 millions de personne, en récession depuis 5 ans et une inflation de 1 millions de pourcent.

            Ca ne vient même pas à l’esprit critique des cocos le ridicule des résultats de la dernière élection du Venezuela.

            Pourquoi lors que les Vénézuéliens crèvent de faim, les cocos sont un déni a vomir ?

            Parce que ces gens préfèrent fantasmer leur idéologie que la réalité.

            Les gens en face de leur idéologie n’ont aucune importance. 



            Hier ils ont soutenu Staline, Mao, Pol Pot et les pires autocrates de la terre pour se refuser la vérité. Aujourd’hui le dictateur Maduro.

            Tristes gauchistes.


            • Laurent 47 29 janvier 2019 09:16

              @Spartacus
              Avant de raconter de telles conneries, prends au moins la peine de te renseigner sur le système de vote au Venezuela, qui est le meilleur au monde, puisqu’il est totalement électronique et absolument inviolable, selon les observateurs internationaux qui ont surveillé l’élection de 2018, et qui n’ont décelé aucune anomalie, ce qui confirme ce qu’a dit Jimmy Carter !
              Pourquoi les opposants ont-ils boycotté le scrutin ?
              Parce qu’ils savaient qu’ils prendraient la branlée !
              Renseigne-toi plutôt sur l’élection au Brésil qui a mis un néo-nazi à la tête du pays, ou sur celle de Macron ( fausse déclaration patrimoniale d’Octobre 2014- patrimoine déclaré 17.900 € patrimoine réel 3.996.010 €, fausse déclaration passible de 50.000 € d’amende et de 3 ans de prison-selon le Canard Enchaîné de 2016 ).
              Alors, quand on ne sait pas de quoi on parle, on la ferme !


            • Laurent 47 29 janvier 2019 14:42

              @Spartacus
              Et j’ajoute ( après avoir vérifié mon information ), que lors de la dernière élection présidentielle remportée par Nicolas Maduro, il n’y avait pas moins de 2.000 observateurs internationaux provenant de nombreux pays, pour surveiller les opérations, et qui n’ont rien trouvé à redire au déroulement de cette élection.
              Alors, qu’est-ce qu’on en a à foutre de l’avis des nazis américains, et de leurs esclaves européens ou brésiliens ?
              Qu’ils le fassent gober à leurs ploucs du Middle-West, ils sont tellement habitués à bouffer de la merde qu’ils ne s’en rendront même pas compte !
              Quant à le faire avaler par la Russie ou la Chine, ça va être une autre paire de manches !


            • bernard29 bernard29 27 janvier 2019 17:28

              Par L’Obs Publié le 27 janvier 2019 à 15h20

              Paris (AFP) ; « Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dit dimanche souhaiter que Nicolas Maduro »tienne« , »

              Ben, c’est normal , dans le cas contraire, Mélenchon n’aurait plus de vacances, tous frais payés au Venezuela.

              enfin il lui restera encore le Mexique ; ( Groupe d’amitié france-mexique (vice-président) sur https://www.nosdeputes.fr/jean-luc-melenchon .


              • Christian Labrune Christian Labrune 28 janvier 2019 00:40

                @bernard29

                Mélenchon a été immergé, au milieu du XIXe siècle, dans un grand bocal de formol du Muséum d’Histoire Naturelle. Comment a-t-il pu en sortir ? C’est un mystère que je ne parviens pas à expliquer, mais peu importe. En tout cas, il serait très urgent qu’on l’y ramène et qu’on trouve cette fois un bouchon beaucoup plus hermétique. 


              • nocob 27 janvier 2019 17:36

                Arrêtez d’écrire JE SUIS COMMUNISTE partout s’il vous plait.

                Il est très joli, ce support de communication « on vous ment », sinon.

                Allez, un petit effort camarade, les gents de bien doivent s’unir maintenant.


                • Julot_Fr 28 janvier 2019 09:38

                  Le FMI semble s’empresser d’intervenir pour vendre les infrastructures petrolieres publiques aux multinationales.. donc les vrais commenditaires du coup sont en fait le reseau banques + multinationales... les potes a Macron quoi.

                  Pour en savoir plus : sgtreport.co



                  • bernard29 bernard29 28 janvier 2019 11:05

                    article très intéressant sur Libération https://www.liberation.fr/planete/2019/01/27/le-regime-de-maduro-n-a-plus-rien-a-voir-avec-le-chavisme_1705784

                    « Le régime de Maduro n’a plus rien à voir avec le chavisme » 

                    « Ex-ministre de Salvador Allende, Pedro Felipe Ramírez, 77 ans, a été emprisonné peu après le coup d’Etat militaire de 1973, avant de s’exiler au Venezuela. De retour au Chili quelques années plus tard, il doit quitter la direction de son parti, Izquierda Cristiana (« gauche chrétienne ») après que la police politique du régime d’Augusto Pinochet (1973-1990) a menacé de révéler son homosexualité. Lors de son second mandat, la présidente socialiste Michelle Bachelet (2014-2018) le nomme ambassadeur au Venezuela. Admirateur de la révolution bolivarienne, il est rentré au Chili cette année, sans illusion sur le régime de Maduro, qu’il considère comme une dictature ».



                    • eric 28 janvier 2019 16:14

                      @bernard29

                      Sur la situation actuelle, ce que dit cet ancien ministre d’Alkende est fondé sur sa présence réelle dans le pays, à un poste d’observation privilègié, grâce à des contacts remontant au temps où il était réfugié. Sur le passé, je suis moins convaincu. Oui, il a certainement raison, Maduro et sa la mafia sont des dictateurs incompétents au point qu’il serait excessif de parler de totalitarisme. Cela reviendrait à dire qu’ils auraient des idées. En revanche, il est difficile d’imaginer que tous cela serait de la génération spontanée, à l’insu du plein gré du Chavisme historique. Ce serait réduire Chavez à un naïf incapable de comprendre son proche entourage. Bien sûr, ce n’est pas exclu, mais il y faudrait plus d’arguments. C’est un peu, Lénine était gentil et Staline a dérivé. Nous, en Europe de l’est, savons que féodalisme c’est le stade ultime du socialisme, parce qu’il y est en germe des le début.


                    • McGurk McGurk 28 janvier 2019 15:05

                      « Nicolas Maduro est l’un des présidents les mieux élus d’Amérique Latine. »

                      Le genre de phrase qui ne me donne pas du tout envie de lire le reste. Dès le départ, on démarre sur une connerie d’une profondeur abyssale.

                      "Un président reconnu par la communauté internationale et notamment par l’ensemble des pays indépendants du joug de l’impérialisme américain.

                      « 

                      Deuxième connerie monstrueuse. On nous dit qu’en fait les dictateurs, se reconnaissant entre eux (logique, besoin vital de légitimer l’illégitime), reconnaissent un type qui est aussi despotique et catastrophique qu’eux et leur politique.

                       »Bien plus que le Brésil où l’extrême droite s’est emparée du pouvoir après un coup d’État parlementaire.

                      « 

                      Donc, en résumé, mieux vaut un pseudo-communiste, pillant son pays et laissant les citoyens crever, dans un Etat non démocratique qu’un fasciste au pouvoir dans un Etat démocratique corrompu ?

                      Je ne compte plus le nombre d’articles aussi débiles j’ai pu lire, où on nie les évidences et la réalité des faits.

                       »La Chine condamnait l’ingérence étrangère au Venezuela, soulignant qu’elle ne reconnaissait que le président démocratiquement élu comme légitime, Nicolas Maduro.« 

                      La Chine, militairement agressive qui déploie des batteries de missiles et interdit des espaces internationaux en prétextant que »ce sont les siens«  ? Des batteries d’espions qu’elle envoie ?

                      Ce n’est pas du tout le genre de pays qui fait de l’ingérence massive dans les affaires d’autres pays.

                      L’exemple de »la reconnaissance de la Russie« n’est pas mal non plus d’ailleurs, après avoir affirmé haut et fort »qu’elle ne s’ingérait pas" non plus dans les problèmes d’autres Etats.

                      ...bon j’en ai marre de cet immonde torchon, au suivant !


                      • Laurent 47 29 janvier 2019 08:58

                        Le système de vote au Venezuela est de loin le meilleur du monde, selon Jimmy Carter, ex-président des Etats-Unis, qui n’est pas un bolivarien !

                        Pourquoi ?

                        Tous les votes au Venezuela sont électroniques, et les électeurs choisissent leur candidat sur une machine à voter. Un écran leur propose le choix de tous les candidats, photos à l’appui. Lorsque leur choix est fait, ils le valident, et la machine à voter leur délivre un reçu-papier, pour leur permettre de vérifier s’ils n’ont pas commis d’erreur. S’ils sont d’accord, en sortant de l’isoloir, ils mettent ce reçu dans une urne en carton, qui permet aux assesseurs de vérifier le nombre de votes, et de vérifier si le choix des électeurs correspond à celui de la machine à voter.

                        Il est donc impossible de truquer une élection, de quelque manière que ce soit, et ce que raconte Juan Guaido, ce faux-nez de Washington, est totalement faux, car cette opposition a refusé de participer à l’élection présidentielle an Venezuela, sachant pertinemment qu’elle la perdrait !

                        Alors, laissez radoter la prétendue « Communauté Internationale » ( 20 pays, sur les 195 pays-membres représentés à l’ONU ), qui sait très bien pourquoi le Venezuela est en difficulté économique, étant-donné que c’est elle qui a créé les problèmes que rencontre ce pays ( pressions sur les pays qui livraient des produits alimentaires, incendies des dépôts de denrées et de médicaments, manifestations tout-à-fait « spontanées » dans les rues de Caracas, avec des tirs sur les forces de l’ordre ).

                        Ne pas oublier que pour les Etats-Unis ( ce grand pays démocratique...pour les blancs ) un dictateur est le chef d’état d’un pays qui sent le pétrole, le gaz, ou les deux ! Et c’est malheureusement le cas du Venezuela !

                        Mais la donne risque de changer, car la Chine, la Russie, l’Iran, et le Mexique sont prêts à aider le Venezuela ( le voyage de Maduro à Moscou s’explique aisément ).

                        Je serais à la place des va-t-en guerre de Washington, j’y regarderais à deux fois avant de se lancer dans une guerre perdue d’avance ( ça fait 17 ans qu’ils sont en Afghanistan, et ils n’ont toujours pas vaincu les talibans ) !


                        • Marscar 29 janvier 2019 14:08

                          Il n’y aurait pas un mic mac dans les pourcentages du ptit micron ?

                          66 % de suffrages exprimés : ça c’est au 2ème tour

                          18 % des inscrits : c’est pour le 1er tour.

                          Pas la peine de mélanger les chiffres.

                          Autant prendre uniquement les chiffres du 1er tour sachant que ceux du 2ème ne sont en aucun cas représentatif de la volonté de la population (on a surtout voté contre si je ne m’abuse !!)


                          • Laurent 47 29 janvier 2019 15:02

                            Je trouve que le moment est venu pour la Russie et la Chine, de se lancer dans une coopération économique avec le Venezuela, par des échanges pétrole contre denrées alimentaires, ou par des ventes directes entre ces pays, en yuans, en roubles ou en or, ce qui permettra d’éviter les sanctions d’extra-territorialité basées sur l’utilisation du dollar.

                            D’où la visite de Nicolas Maduro à Moscou, et sa rencontre avec Vladimir Poutine.

                            De plus, une présence militaire chinoise et russe au Venezuela devient une urgence, de façon à protéger les intérêts de ces deux pays, par des systèmes de défense qui ont fait leurs preuves en Syrie, bien qu’ils ne représentent aucune menace pour les Etats-Unis. On est loin de l’affaire des missiles de Cuba !

                            Histoire de faire comprendre à ces chacals d’américains, que c’est fini de jouer !


                            • Laurent 47 30 janvier 2019 09:33

                              Je voudrais tordre le cou aux conneries qui inondent les médias, et qu’avalent sans sourciller bon nombre de nos concitoyens, mais surtout Jupiter, notre président !

                              Cela concerne la réélection de Nicolas Maduro du 14 Avril 12018.

                              Cette réélection est tout-à-fait légitime, puisqu’au Venezuela tous les votes sont électroniques et s’effectuent sur des machines à voter, elles-mêmes contrôlées par le fabricant et le Conseil Electoral avant chaque élection.

                              L’électeur, après un contrôle biométrique ( prise d’empreinte ) se rend dans l’isoloir et choisit sur l’écran son candidat. Ensuite il valide ce choix, et la machine lui remet un justificatif de vote qu’il peut contrôler pour vérifier qu’il n’a pas commis d’erreur. Si tout est correct, il dépose ce justificatif dans l’urne en carton qui se trouve hors de l’isoloir. Ce justificatif permet de vérifier si le nombre de bulletins-papier correspond au nombre de votes, et au choix des électeurs.

                              Lors du vote du 14 Avril 2018, ont été accrédités par la Commission Electorale un nombre important d’observateurs, soit 3.435 observateurs vénézuéliens, et les 173 organismes internationaux suivants : l’UNIORE ( Union inter-américaine des organismes électoraux ), le MERCOSUR, et le Centre Carter.

                              Alors, hurler à l’illégitimité de l’élection de Maduro, est tout simplement idiot ( mais les Etats-Unis et leurs esclaves européens n’en sont pas à une connerie près ).

                              L’illégitimité invoquée par Juan Guaido, ce faux-nez de Washington, est due au fait que l’opposition a refusé de participer au vote, de peur de se prendre une veste !

                              Si nous avions eu en France un contrôle électoral aussi rigoureux que celui du Venezuela, nous n’aurions pas eu Emmanuel Macron comme président !

                              En Octobre 2014, celui-ci, qui postulait pour être ministre, a été obligé de déclarer son patrimoine. Il a donc déclaré 17.900 €, alors qu’en réalité il était à la tête de 3.996.010 € ( toute fausse déclaration patrimoniale, volontaire ou non, étant passible de 50.000 € d’amende et de 3 ans de prison, selon le Code Pénal ). ce scandale a été révélé en 2016 par le Canard Enchaîné, documents à l’appui. Le Canard Enchaîné n’a pas été poursuivi pour diffamation, mais l’association Anticor a engagé une procédure au Parquet Financier...qui s’est terminée en eau de boudin !

                              Et notre cher président, droit dans ses bottes, conteste la légitimité de Nicolas Maduro comme président du Venezuela. On croit rêver !

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