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Accueil du site > Actualités > International > Vénézuela : quand le chavisme se met en danger

Vénézuela : quand le chavisme se met en danger

On assiste en ce moment à un tournant dans l'histoire récente du Vénézuela : les évènements qui ont suivi l'élection présidentielle du 14 avril dernier placent le pouvoir en situation délicate et le pays dans le chaos le plus total.

Pour rappel, les résultats officiels ont donné pour vainqueur le candidat du PSUV Nicolas Maduro, désigné par le défunt leader Hugo Chavez comme son successeur, face au candidat de l'opposition libérale Henrique Capriles, par 50,6% des voix, soit 225 000 voix d'avance sur son adversaire.

Des résultats que l'on s'est empressé de contester du coté de Capriles, en dénonçant des irrégularités et en demandant un nouveau recomptage des voix, d'abord accepté par Maduro puis refusé par le Conseil National Électoral. Ce même CNE finit par céder sous la pression en proposant un recomptage partiel qui ne satisfait toujours pas le camp d'Henrique Capriles.

Le chaos s'installe donc dans le pays de Bolivar et des manifestations ont lieu dans les jours qui suivirent l'élection, faisant 9 morts et des dizaines de blessés.

La situation au Vénézuela est loin d'être anecdotique et dénote une crise au sein du chavisme que le décès de son leader n'a fait que mettre au goût du jour. La décision de Chávez de désigner son vice-président Nicolas Maduro comme son successeur a conduit le parti socialiste à nommer ce dernier Président intérimaire, alors que ce poste revenait constitutionnellement à une autre forte tête du chavisme, le président de l'assemblée Diosdado Cabello. Ceci peut être interprété comme un désaveu pour celui qui avait déja assuré l'intérim lors du coup d'Etat avorté d'avril 2002, et qui, avec Maduro, furent les deux principaux compagnons d'Hugo Chavez, avec lequel ils formèrent le Mouvement Cinquième République (MVR) qui deviendra ensuite le PSUV (Parti Socialiste Unifié du Vénézuela) après sa fusion avec d'autres partis de gauche. En réalité, Cabello, en plus de faire partie d'une aile moins "socialiste" du chavisme, a perdu du crédit auprès de Chávez depuis son échec en 2008 aux élections régionales, perdant ainsi son poste de gouverneur de l'Etat de Miranda au profit de...Henrique Capriles. Hugo Chávez a donc préferé trouver un autre leader et son choix ne pouvait se porter que sur l'autre figure du chavisme, Nicolas Maduro.

Seulement, Maduro, ex-chauffeur de métro et syndicaliste d'inspiration maoïste, est décrié dans son propre camp et, malgré des postes de président de l'assemblée et de ministre des affaires étrangères, il n'occupe des fonctions de haut rang politique que depuis 2005, et ne dispose donc clairement pas de l'expérience nécessaire pour succéder à une telle figure politique que Hugo Chavez. Mais le chavisme dispose-t-il réellement de leaders capables de succéder au Comandante ? La désignation de Nicolas Maduro semble davantage révéler un choix par défaut qu'autre chose, car l'ex-dirigeant vénézuelien avait pris le soin de placer ses hommes de confiance aux postes clés du parti, sans que la compétence soit forcément le critère principal. Qui d'autre pouvait donc assurer sa succession si ce n'est ses proches collaborateurs Maduro et Cabello, son gendre et nouveau vice-président Jorge Arreaza, ou alors, quitte à privilégier les hommes de confiance, son frère Adan, gouverneur de l'état de Barinas depuis 2008 ?

Résultat : on sent aujourd'hui un manque criant d'expérience et/ou de compétence du coté du clan Maduro, et la gestion de la protestation montre clairement que le gouvernement est dépassé par les évènements. En choisissant de répondre par l'affrontement médiatique et la violence verbale, comme le montre la réaction surréaliste et totalement incontrôlée de la ministre des Affaires pénitentiaires Iris Varela s'adressant à Henrique Capriles, le gouvernement révèle à la fois sa fragilité mais aussi son manque de maîtrise face aux évènements. Il s'agit tout simplement d'un aveu de faiblesse et de crainte de la part d'un gouvernement qui ne réussit pas à garder la sérénité nécessaire dans ce genre de situation, et qui joue ainsi le jeu de l'opposition.

Car il s'agit bien là d'une stratégie assez classique dont use le clan Capriles. Ce dernier a d'ailleurs fait appel au maître en la matière pour gérer sa campagne : Juan José Rendón Delgado alias JJ Rendón, consultant et stratège politique des plus réputés en Amérique Latine, qui a notamment géré la campagne électorale victorieuse du colombien Juan Manuel Santos en 2010. Il n'en est donc pas à son premier fait d'armes, d'autant plus que comme il s'en vante lui-même, sur 27 campagnes auxquelles il a participé, 25 ont été victorieuses. Sa dernière défaite remonte aux élections présidentielles mexicaines de 2006, au cours desquelles il a offert ses services au candidat du PRD Andrés Manuel López Obrador, battu à 0,57% près par son rival conservateur Felipe Calderon. Il est à remarquer que cette année là déjà, Obrador avait vivement contesté les résultats officiels en demandant un recomptage total des voix, ce qui n'avait pas été accordé par les instances mexicaines car la législation ne le prévoyait pas. Après un recomptage partiel, l'élection de Felipe Calderon avait finit par être confirmée. Non seulement cette stratégie est donc des plus classiques, mais ce fameux JJ Rendón a donc l'habitude de prodiguer les mêmes conseils sur l'attitude à adopter en cas de défaite de son candidat.

Aujourd'hui, le gouvernement vénézuelien peut se targuer d'avoir de son coté l'avis de 173 observateurs internationaux de l’Union des nations sud-américaines (Unasur), de l’Union interaméricaine des organismes électoraux (Uniore), du Marché commun du sud (Mercosur) et du Centre Carter, notamment. Ainsi, le chef de la mission de l'Unasur, Carlos Alvarez, a été témoin « d’un ample exercice de citoyenneté et de liberté du peuple vénézuélien », et a demandé que soient « respectés les résultats » émanant du CNE, « unique autorité compétente » en matière électorale. Le président de l'Uniore, Roberto Rosario, a lui salué « l'efficacité, la transparence et la sécurité » du processus électoral.

Maduro et le CNE ont également la loi de leur coté puisque le recomptage total des voix réclamé par Henrique Capriles est tout simplement illégal, la loi prévoyant seulement un recomptage partiel de 54% des voix.

Les successeurs du Comandante ont donc intérêt à faire preuve de plus de maîtrise s''ils veulent faire perdurer le chavisme, autrement celui-ci est voué au déclin. Car ayant enregistré son pire score depuis son accession au pouvoir, l'ex-MVR aujourd'hui PSUV devra probablement à l'avenir accepter de négocier avec l'opposition pour se maintenir au pouvoir car, au vu des évènements actuels, de nouvelles élections à court ou moyen terme ne sont pas à exclure.

 

par Lahcen Senhaji

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24 réactions à cet article    


  • heliogabale heliogabale 6 mai 2013 10:52

    Bonjour,

    Merci pour cet excellent article. Vous avez omis de signaler que Stéphane Foulks, le patron d’Euro RSCG, qui a notamment conseillé DSK ou Cahuzac, conseillait Maduro. Il s’était donc entouré d’un super loser !

    Quand l’écart est si faible, il est normal que cela entraîne des réclamations, des tensions et des recomptages de voix...


    • asterix asterix 6 mai 2013 11:04

      Lorsque des élections donnent un résultat d’à peu près 50/50, le devoir des deux adversaires est de se rencontrer, de se respecter, de s’écouter et surtout d’éviter toute logique d’affrontement dans l’intérêt de l’ensemble du peuple.
      Donné gagnant, c’est ce que le gagnant désigné aurait dû proposer, il ne l’a pas fait.
      MADURO / CAPRILES même combat d’arrière-garde, Le pouvoir pour le pouvoir c.a.d. un manque évident de respect envers le peuple vénézuelien tout entier.


      • Hervé Hum Hervé Hum 6 mai 2013 11:11

        Si Maduro apparaît bien fade comparé à Chavez, l’attitude de son opposant Capriles montre un esprit dictatorial de ce dernier. Préférant risquer le chaos du pays, plutôt que d’accepter sa défaite et attendre son tour.

        Bref, ce Capriles ne présage rien de bon le Vénézuéla. Il apparaît comme un véritable autocrate. Une fois au pouvoir, s’en sera fini des élections transparentes et sans heurts, il sera alors difficile de l’en déloger sans violence...


        • asterix asterix 6 mai 2013 13:53

          Ce sont les deux qui se sont invectivés des semaines durant. Pas rien que celui qui n’est pas de votre obédience, Mr Hum !


        • Jicé Jicé 6 mai 2013 20:10

          Capriles a été en pointe lors de l’éphémère coup d’Etat qui avait écarté Chavez du pouvoir durant à peu près 48 heures en avril 2002 : c’est lui qui avait mené l’offensive contre l’Ambassade de Cuba à Caracas, au mépris des règles internationales sur l’inviolabilité des résidences ou bureaux diplomatiques... Capriles n’a donc pas été neutre lors de ce coup d’Etat avorté qui a vu en moins de 48 heures plus d’atteintes au droits de l’Homme de la part d’une droite haineuse et revancharde que durant les 16 années de pouvoir d’Hugo Chavez... Suite aux élections du 14 avril, Maduro a tendu plusieurs fois la main à ses adversaires ; mais comme Chavez en son temps, il est méprisé (sur ses origines sociales -pensez-donc un « vulgaire » chauffeur de bus devenu président de la République !!!-, il est traité d’« orang-outan », d’inculte !!!) ; comment voulez-vous qu’ils puissent s’entendre ! Et ce n’est pas depuis notre hexagone que l’on peut donner des leçons de savoir-vivre démocratique et républicain (voir les élections internes de l’UMP, le respect du referendum de 2005, etc...)


        • Hervé Hum Hervé Hum 6 mai 2013 21:18

          Asterix, j’aurai dit la même chose si les résultats avaient été l’inverse.

          Vous écrivez qu’à 50/50 les candidats auraient dû se concerter et la seule concertation possible en la matière est de revoter.

          En France ou aux USA (pour ce que j’en connais) des élections présidentielles à couteau tiré ont aussi eu lieu sans qu’on demande à revoter, mais où les hommes politiques savent s’incliner devant les institutions pour leur propre intérêt bien compris. Ce qui n’est pas le cas de Capriles...

          En d’autres termes, devant l’unanimité des observateurs pour saluer « d’un ample exercice de citoyenneté et de liberté du peuple vénézuélien », c’est le perdant qui doit s’incliner et non le vainqueur.

          Veuillez respecter Asterix svp


        • olivepsy 6 mai 2013 12:11

          « Venezuela : quand le chavisme se met en danger »
          Vous auriez du titrer « quand le chavisme est mit en danger »...cela aurait été plus honnête...
          Car c´est bien Capriles qui a appelé à descendre dans la rue pour contester les résultats, ce qui a engendré 9 morts. dont des incendies d´hôpitaux, des saccages de magasins appartenant à des personnes chavistes...
          C´est ce personnage d extrême droites qui met en danger le Venezuela, soutenu par les médias capitalistes et un obama comme toujours, venant s´immiscer dans les affaires intérieur d´un pays d´Amérique latine...
          Car si il y a un pays qui est le plus transparent et rigoureux lors d´élections en Amérique latine, c´est bien le venezuela...loin devant les USA, dont le seul but est de s´accaparer les richesses de ce pays et de créer la chaos...


          • morice morice 6 mai 2013 12:41

            ah ils ont trouvé une flèche là avec Maduro !!!


            le coup de « Satan », ça rappelle... Bush.... !!! 

            Les successeurs du Comandante ont donc intérêt à faire preuve de plus de maîtrise s’’ils veulent faire perdurer le chavisme, autrement celui-ci est voué au déclin.

            euh le maître n’avait pas trop de retenue non plus... à vrai dire....

            • Hervé Hum Hervé Hum 6 mai 2013 13:11

              Oh Morice, la seule question qui vaut est de savoir si oui ou non la « flèche » Maduro à volé son élection ou non face à caprilès et si les appels à la violence de ce dernier sont justifié ?

              C’est l’objet de l’article, d’autant que celui ci ne fait pas dans le réquisitoire mais parles des faits.

              De temps en temps, cela ne vous ferai pas de mal de faire preuve vous même de « retenu »....


            • leypanou 6 mai 2013 14:29

              Aucun mot sur les antécédents ainsi que du soutien d’Henrique Capriles, un titre montrant tout de suite son parti pris -le chavisme se met en danger-, que voilà un type d’article qu’on est habitué à lire dans Le Monde ou Libération.

              Que Maduro ne soit pas irréprochable, de même que Chavez d’ailleurs, c’est un fait. Mais à vous lire, il n’y a rien qui s’est passé pour faire élire Capriles à tout prix -ni conseil ni moyens fonanciers- et quand malgré il a été battu, on conteste les élections, ce que font toujours les laquais de l’empire quand ils sont battus, bien sûr avec l’aide de leur maître.


              • asterix asterix 6 mai 2013 17:54

                A 50/50, persone ne gagne les élections !
                Les DEUX adversaires auraient dû se concerter après le processus électoral. Cette initiative devait provenir du vainqueur, il ne l’a pas fait. Résultat ? Le Venezuela est concé entre deux positions et aucun rapprochement POPULAIRE n’est possible.
                En vérité, c’est le pays qui est le seul perdant...


              • leypanou 6 mai 2013 21:40

                Se concerter ? Voilà les recommandations d’un laquais en puissance de l’empire -si ce n’est déjà fait. Et vous croyez que si c’était Capriles qui avait gagné, il se serait concerté avec Maduro ? Ridicule.

                Quand un laquais de l’empire perd des élections, il dit que les élections ont été truquées ; et si cela ne marche -car elles ne le sont pas d’une manière incontestable-, alors il cherche un genre de gouvernement d’union nationale pour pouvoir tirer les marrons du feu par derrière quitte à saboter les actions du gouvernement où il participe pour justifier de nouvelles réélections.

                Quand on a perdu, on a perdu : il n’y a pas de concertation à faire.


              • Jean Transcene Jean Transcene 9 mai 2013 22:42

                @mastermind : ...si vous étez renseigné...vous sauriez qu’à ce moment là maduro le bref lui aussi aurait des conseillers à Tel Aviv, puique d’origine juive, lui aussi ! Curieuse votre argumentation ! Dénote un manque de culture concernant le sujet.’’’


              • Jean Transcene Jean Transcene 16 mai 2013 00:56

                @mastermind : vous continuez à utiliser un vocabulaire hors de votre portée...relevez donc mon défi, là, plus bas...


              • 65beve 65beve 6 mai 2013 15:33

                Manque plus qu’une grève fomentée par la CIA et le tour est joué.
                Ainsi,la droite revient et l’argent du pétrole retourne aux USA au lieu de financer l’éducation et la santé.


                • Jicé Jicé 6 mai 2013 20:40

                  « Ce même CNE finit par céder sous la pression en proposant un recomptage partiel qui ne satisfait toujours pas le camp d’Henrique Capriles. »

                  Désinformation : le CNE n’a pas « fini par céder » !!!! C’est Capriles qui n’a pas fait les recours tels qu’ils sont prévus par la Constitution et les lois vénézuéliennes et dans les temps impartis ; notamment auprès du Tribunal Suprême, et du CNE... Il a d’emblée utilisé le relais des médias (pour une très grande part, ils sont favorables à ce fils de famille propriétaire de grands journaux et de chaînes télévisées) comme caisse de résonnance pour injecter le poison de la fraude dans la tête des gens ; les horreurs qui circulaient sur les réseaux sociaux étaient faites pour attiser la haine (notamment des montages photos qui montrent des soldats incinérant et dispersant du matériel de vote et présentent les faits comme découlant du 14 avril 2013 alors qu’il s’agissait de matériel de vote de 2007 incinérés en juin 2012 !!!)
                  « ...en proposant un recomptage partiel... » Encore de la désinformation : le système électoral vénézuélien prévoit que pour ce type d’élection un audit soit automatiquement fait de façon aléatoire sur 54% des bureaux de vote ; le CNE, par souci d’apaiser et pour preuve de sa bonne volonté, a décidé d’étendre l’audit aux 46% des bureaux restants... C’est par ailleurs un système automatisé : l’électeur choisit son candidat via la machine à voter, qui lui donne un reçu avec lequel il peut vérifier la validité de son vote, lequel reçu est ensuite mis dans une urne (pour les contrôles futurs permettant de constater l’adéquation... Enfin la procédure de vote (machines, listes, etc...) est contrôlée au moins 14 fois avant l’élection proprement dite : et notamment par des représentants des divers candidats, dont ceux de Capriles qui n’ont à aucun moment émis des réserves...
                  Enfin on en était au 16e processus électoral avec cette élection, donc avec un système bien rodé et perfectionné... 

                  • agent orange agent orange 6 mai 2013 22:29

                    Même cas de figure hier en Malaisie où l’opposition menée par Anwar Ibrahim conteste le résultat des élections perdues de peu...

                    Les jours à venir risquent donc d’être intéressants, d’autant plus que l’opposition du Pakatan Rakyat (PR/’The People’s Pact’, une coalition de 3 partis) est appuyé par Washington ainsi que par les médias atlantistes et les ONG financées par la NED. 
                    Le « pivot d’Obama » dans toute sa splendeur.



                    • Jean Transcene Jean Transcene 7 mai 2013 02:55

                      Vous affirmez que le recompte total serait illégal, c’est faux, un recompte de 56 % est préconisé mais il peut être demandé une audit complète avec recompte manuel de tous les bulletins et des cuadernos (cahiers). Tibisay a beau affirmer que ce recompte serait impossible, ce n’est pas la vérité. Comment un système électoral serait « le meilleur du monde, le plus transparent » s’il n’est pas possible de compter les petits papiers que la loi oblige de conserver. Pourquoi les urnes (en carton) doivent elles donc être préservées si elles ne servent à rien « car le vote est électronique » selon Tibisay ? Diosdado Cabello lui même confirme qu’une audit doit forcément comporter un contrôle entre les bulletins et les cuadernos ! http://m.youtube.com/#/watch?v=K76TAEVEKsQ&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DK76TAEVEKsQ ils ne sont même pas d’accord entre eux ! Faut il rappeler que chavez lui même a eu recours à un contrôle similaire lors de l émission de la liste pour le référendum révocatoire (qui a donné lieu à la liste Tascon), chaque signature a été vérifiée... Donc quand il s’agit du régime ce serait possible mais s’il s’agit de l’opposition, ce serait impossible ? Typique d’une démocratie ?

                      Vous affirmez que les manifestations ont causé 9 morts. Cette information n’a jamais été prouvée par le régime qui s’est servi de quelques meurtres quotidiens pour les attribuer à Capriles. Méthode qu’ont utilisés les nazis : la similitude est telle que les CDI auraient été brûlés par les manifestants ! (Cela rappelle le Reichstag). En fait, il est prouvé que ces CDI sont intacts !
                      Pour rectifier certaines affirmations dans ces commentaires, le recompte et vérification d cuardernos a été demandé car il y a des preuves de fraudes énormes telles que la présence de 191’500 zombies dans les listes électorales ! Un exemple de bureau de vote avec 100% des votes pour le chauffeur de bus avec 700 noms de famille similaires ! Sans parler des votes assistés qui annulent la légalité de la table concernée selon la loi électorale, ainsi que les témoins de vote qui ont été évincés des lieu manu militari. Les arguments ne manquent pas.
                      Quel est donc le problème de faire ce recompte détaillé qui aurait pour avantage d’éliminer les tensions immédiatement ? Quelle est la peur du régime ? Que l’on découvre que ce système n’est pas si transparent et fiable que l’on veut bien vanter ? et dans ce cas, depuis combien de temps... ? le chavisme en prendrait un sacré coup dans l’aile, c’est déjà mal barré pour lui depuis quelques mois...


                      • daniel paul 7 mai 2013 10:22

                         Tout à fait Michel..merci...


                        • Jean Transcene Jean Transcene 7 mai 2013 15:13

                          @michel Maugis : aurais-je titillé un de vos petits nerfs ? Votre réaction est tout à fait similaire à celle des chavistes actuellement. Il ne faut surtout pas se poser de question sur un sujet pourtant simple. Incapable de démontrer ? La paille et la poutre....vous même tournez en rond sur ma description, vous affirmez, pestez, traitez de menteur. Un peu de retenue, je vous prie. Je sais bien que l’attaque est la meilleure des défenses, seulement là, le problème c’est que vousn’avez pas d’argument contradictoire valable ! Facile....

                          Je suis flatté que vous m’ayez analysé, ayez pris de votre temps...pour vous fourvoyer, simplement.
                          Prouvez donc VOTRE intelligence en démontrant que mes arguments ne tiennent pas la route au lieu d’évoquer l’éternelle CIA ou autre argument (de ceux qui n’en ont pas). 
                          Lire la presse chaviste ? Je comprends votre haine, votre agressivité, cher monsieur, changez donc de lecture, il y a mieux comme bourrage de crâne... Il va falloir que vous vous habituiez, la vérité sort chaque jour...bon plaisir

                          • Jean Transcene Jean Transcene 7 mai 2013 17:51

                            Mon cher camarade (!) vous démontrez que l’attaque personnelle est votre unique argument de force. Où est donc la haine que vous dénoncez ? Il me semble que vous démontrez également qu’elle vient de votre part. Je n’ai pas besoin de haïr, ayant la bonne conscience de mon côté. Haine de classe, affirmez vous ? Je ne suis qu’un simple retraité qui vit au milieu du peuple et c’est pour cela que je peux argumenter par rapport à ce que je vis quotidiennement. Vous, en revanche, vous avouez vous même vous abreuver de littérature chaviste, on pourrait se demander où est votre objectivité. Il est curieux de constater que vous me traitiez de fascite pour émettre une opinion ! Et la liberté d’expression ? Ne serait elle valable que pour vous ? Comme au parlement venezuelien, en somme ! Vous m’accusez de mensonge ? Allez, soyez un homme et prouvez que la preuve que je cite est un faux ! Car il faut bien revenir au sujet, qui n’est pas ma modeste personne, mais le madurisme ou castro-socialisme (selon castro lui même ce devrait être nommé communisme voir dans youtube castro socialismo...à moins que vous ne compreniez l’espagnol...). Donc diosdado cabello n’aurait pas dit qu’il était tout à fait normal de recompter les votes et les comparer avec les cuadernos ? Ce serait un montage, selon vous ? J’inventerais ? Allez, un effort, reprenez vous, demandez un calin à votre femme (... Ou votre homme...) et argumentez, prouvez nous que vous en êtes capable raisonablement, prouvez que je me trompe. C’est un défi...relevez donc le gant constructivement, c’est bien le but de cette rubrique « commentaires », non ? Abrazo !


                            • Jean Transcene Jean Transcene 8 mai 2013 00:01

                              @Michel Maugis : ...en attendant vos réponses....votre protégé, le chauffeur de bus, a réservé 3 étages de l’hotel Radisson 5étoiles...et a pris un chef avec son équipe ! (Normal, il a peur d’être empoisonné par la CIA). Vive le train de vie des dirigeants communistes ! Ça commence sérieusement à tousser parmi la population...il ne faut pas oublier que, maintenant, depuis le 14 avril, jour des élections, la moitié de la population serait bourgeoise, selon maduro. Il est vrai que la pauvreté serait, selon vous, en voie d’être éliminée....faut bien que le chef d’état « légitime »(jusqu’à preuve du contraire...) montre l’exemple. Les queues, ici, pendant ce temps pour acheter les aliments ne sont que figurations pour des séries télévisées...à moins que ce ne soient que des files d’attente pour le dernier film sorti ? Mais, comme dirait la chanson..ici,.....tout va bien, madame la marquise !...


                              • Jean Transcene Jean Transcene 8 mai 2013 14:42

                                Parce que vous pensez que le régime en place ne détruit rien et ne s’accapare rien ? Ô innocence suprême. Que sont donc les bolibourgeois, selon vous ? Tout simplement des chavistes profitant de la manne des contrats juteux de l’état. 

                                Je constate que notre « camarade » Michel Maugis n’a pas relevé mon défi. Il fallait s’y attendre, après les insultes, la petite crise nerveuse, les vitupérations hormonales, il n’y a plus rien qui reste pour démontrer que j’aurais menti. Qui est donc le « piteux débatteur, incapable de démontrer ses dires à partir d’un raisonnement et des faits » ? Je crois que la démonstration est faite !
                                Mais ce phénomène n’est pas nouveau, nous en avons l’habitude, au Venezuela. Toute « discussion » avec des chavistes suit le même patron, insultes, attaques personnelles si ce ne sont pas des menaces ou des coups ! Je constate qu’ici, dans ces lignes, on traite de menteur et de fasciste. A se demander si les utilisateurs connaissent bien la signification de ce terme, je les invite cordialement à se plonger dans le dictionnaire et de parfaire leur culture déficiente.
                                Le lecteur constatera que tout est fait pour tenter d’occulter le vrai problème qui est en fait la demande de l’opposition d’auditer le résultat de la dernière élection. Quelle est donc cette crainte de dépouiller les urnes et de comparer avec les cahiers de vote ? Je pose la question aux fans de ce régime communiste (ce n’est pas moi qui l’affirme, c’est le spécialiste en la matière fidel castro lui même...11/8/2010) pourquoi ne pas favoriser ce contrôle si tout est transparent et si c’est le système reconnu le meilleur du monde ? Ce serait le moyen idéal pour anéantir la crédibilité de Capriles aux yeux du monde, alors ? Autre avantage : cela calmerait ipso facto la tension actuelle dans le oays et dans l’Amérique latine, alors ? L’inverse, ne pas effectuer une audit complète, maus seulement parcielle, laisse supposer, douter, mettre en cause la véracité des résultats, surtout avec les preuves publiées aux yeux du monde. Un exemple flagrant : 42 tables de votation auraient établi un score de 100% en faveur de maduro (meilleur score que chavez !!) ce qui est impossible ! Cela reviendrait à dire que les contrôleurs de la MUD présents auraient voté pour l’autre camp ? Faudrait être bien naïf pour le croire ! Pour ceux qui affirment que je ne présente pas de faits :
                                http://noticierodigital.com/forum/viewtopic.php?t=960053&postdays=0&postorder=asc&start=0&sid=c501e077ba4d6ca9026d8d0d1800e37e les preuves ne manquent pas, mais il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir...
                                Je suis curieux de voir si les insulteurs sont capables de réflexionner et répondre à ces questions pourtant simples et élémentaires. Soyons optimistes...


                                • Jean Transcene Jean Transcene 9 mai 2013 14:32

                                  @mastermind : votre tirade manque de verve ! Selon vous, ces commentaires serviraient à insulter ceux qui ne partagent pas votre avis ! Exprimez vous donc intelligemment, vos constatations symptomatiques ne sont guère en relation avec le sujet qui, lui, est intéressant. Je prends tous les lecteurs à témoin en ayant fait la démonstration qu’aucun partisan de ce régime communiste n’a relevé mon défi ! les invectives ne remplaceront jamais une explication. Quand vous écrivez « même jusqu’au Venezuela encore les mêmes », vous avez entièrement raison : les pro-maduristes n’ont aucun moyen d’argumenter leur position dans ce refus d’auditer sérieusement le vote, la seule issue est l’insulte. C’est la version démocrate du régime ! Vous avez fait l’effort d’émettre une opinion concernant le sujet : « les mêmes veulent détruire la société afin d’en accaparer les ressources » c’est bien, mais un tantillet succin ! Vous pouvez faire mieux comme démonstration, car ceci est une affirmation sans argument aucun. Le Michel Maugis va vous cataloguer « de piteux débatteur et d’incapable de démontrer ses dires à partir d’un raisonnement et de faits ». Tirade d’affabulateur, prétendez vous ? Connaissez vous seulement la définition de ce mot ? Si oui, prouvez donc quelles sont mes affabulations ! Allez, vous aussi, soyez un homme et relevez mon défi...un peu de courage et ne vous cachez pas derrière des insultes mais confrontez avec des idées, des raisonnements, des preuves. Ne seriez vous pas de taille à débattre ? Je reste pourtant optimiste....

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