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Accueil du site > Actualités > International > Vers un effondrement généralisé du système ?

Vers un effondrement généralisé du système ?

On peut lire sur le réputé mais controversé site Dedefensa quelques pistes intéressantes visant à interpréter le présent et son évolution. La thèse présentée par Philippe Grasset est celle de l’effondrement du système prévu à partir de 2011. Déjà le LEAP avait anticipé un effondrement qui aurait dû se produire dès 2008. Pour l’instant, on ne voit qu’une crise relativement bien supportée par les pays émergents qui continuent à se développer, et une crise subie avec perplexité par les économies occidentales subissant une reprise très molle après quelques trimestres de récession. Le niveau de richesse étant tel que cette crise passe inaperçue chez nous, sauf pour ceux qui servent de variables d’ajustement, jeunes, précaires, intérimaires, seniors. Pourtant, et c’est ce qui rend stimulante la thèse de Grasset, en arrière-plan se trame un bouleversement géopolitique lié à un retrait de l’hyper puissance américaine de la scène mondiale, le tout assorti d’un effondrement généralisé du système avec comme épicentre (controversé on verra) du collapse les Etats-Unis. Hélas, Grasset ne fait pas l’économie de quelques digressions numérologiques et symboliques habilement suggérées par un lecteur. Le 11, armoirie de l’enfer selon saint Augustin, arrive comme une fracture du 10 synonyme de plénitude et fin de cycle, tout en résonnant avec le 11 de septembre en cette année 2001 elle aussi marquée par la fin d’un cycle. Je ne ferai pas de commentaire spécial excepté une remarque. Ce genre de considération sur des coïncidences et autres synchronicités ne sert pas la thèse exposée et c’est même l’inverse. Une idée bien forgée ne s’appuie que sur des raisonnements bien formés, des analogies solides et des faits tangibles ; elle n’a pas besoin de billevesées chiffrées qui trahissent sa faiblesse. Néanmoins, rien de tel qu’une allusion à Slavoj Zizek, surnommé le Presley de la philo, celui qui sur un plateau disserte comme un énergumène virevoltant tel un Depardieu sorti de l’université en vociférant sans laisser s’exprimer les autres invités.

D’après Zizek, nous sommes à la fin d’une époque ou même à la fin des temps, avec le réchauffement climatique, les tensions communautaires, le tout sur fond de crise économique. Le constat est avéré mais ces phénomènes, qu’ils soient climatiques, psychosociaux ou économiques, n’amènent pas nécessairement un grand effondrement. L’humanité a connu pire, notamment dans les années 1930. Autre argumentaire, la référence à 1848, assez inattendue et certainement contre-productive de par le décalage historique dépassant le siècle et demi. La prudence interprétative est de mise et déjà, ceux qui convoquent les années 1930 peinent souvent à tracer des analogies pertinentes livrant quelques ressorts communs entre ces deux époques de crise séparées par 80 ans. Pour ma part, je me verrais plutôt en 1941 imaginé comme une occupation de l’Europe par une droite décadente sur fond de régression infantilisante liée aux médias et au consumérisme. 1848, c’était la crise du système industriel naissant, alors que 2010 ressemble à celle d’un système capitaliste à bout de souffle. 1848 incarne la bourgeoisie conquérante, 2010 laisse transparaître une bourgeoisie déclinante alliée aux classes moyennes pour défendre les acquis. Bref, laissons de côté cette comparaison même si une belle formule tirée de Tocqueville nous parle. Une société clivée en deux, avec ceux qui n’ont rien imaginé comme désir commun et ceux qui se rassemblent sur tout ce qu’ils ont en horreur avec les peurs généralisées.

Le fait le plus tangible autant que « titanesque », c’est ce supposé déclin de la puissance américaine qui serait mal en point, à un tel degré que l’effondrement de ce pays imaginé en crise pré-chaotique donnerait le signal autant que l’impulsion à un collapse généralisé de la planète industrielle. Grasset cite Spengler, qui ne doit pas être confondu avec le prophète du déclin il y a un siècle, car il s’agit d’un chroniqueur dont on imagine aisément les raisons pour avoir pris ce pseudo (à moins que ce ne soit son patronyme). Le centre de sa thèse est que la puissance américaine est le cœur du système autant que sa charpente et qu’une grosse faiblesse de ce pays entraînerait le monde dans une chute généralisée qu’on imagine systémique, pour reprendre un vocabulaire employé après la faillite de Lehman Brothers, sauf que le système en question est plus étendu que la simple finance ; englobant la société, la politique, les équilibres géostratégiques et la capacité militaire des Etats-Unis. Grasset s’inscrit en faux contre ce piétisme envers le Dieu américain pensé comme un empereur nu alors que le monde attendrait tout de ce pays et notamment qu’il reprenne des couleurs et du ressort, car aucune nation ne donne des signes de vouloir prendre sa part de régulation multipolaire. Ce qui est vrai, à l’exception peut-être des braises venues de Russie et du feu naissant en Turquie. La subtilité de la thèse de Grasset, c’est que les Etats-Unis n’occupent plus un ressort central mais qu’au contraire, tous les ressorts nationaux se distendent, laissant transparaître des faiblesses planétaires à l’image d’une charpente dont toutes les poutres craquent avant l’effondrement final. Les Etats-Unis n’étant qu’une poutre de grosse taille, rien de plus, amenée à s’écrouler avec l’ensemble. Ainsi, les sociétés n’auront pas d’autre choix que de se transformer après la chute finale. Le scénario se veut inquiétant et catastrophique. On dirait le Titanic qui coule alors que sur le pont, l’orchestre s’anime, avec Sarkozy qui manœuvre le gouvernail sûr de son idée visant à supplanter le PIB par le BIB, bonheur intérieur brut appelé à servir de nouvel étalon pour la prospérité mais ce n’est pas parce qu’on change le thermomètre que la fièvre baisse…

Faut-il croire à cette prospective ? Rien n’est moins sûr. Le système semble au contraire bien stabilisé, capable d’encaisser les chocs, de maîtriser les tensions, de calmer les agitations, et ce, localement, partout où il y a malaise, là où il faut que ça change, au Venezuela, en Côte d’Ivoire, en Corée du Nord, en Tunisie, en Iran. Un système puissamment interconnecté est plus solide que les analystes veulent bien le dire ou bien le penser, faute de connaissance systémique. L’effondrement n’est pas pour demain mais sans doute qu’après demain, dans quelques années, il faudra inventer une transformation inédite car les ressources du système risquent d’entraîner des tensions bien plus fortes. Imaginons un baril à 200 dollars en 2015, et à 400 en 2020. Ce ne sera plus pareil. Sans compter la raréfaction d’autres substances plus où moins stratégiques, notamment les terres rares et même les métaux communs comme le cuivre. Sans doute sommes-nous au milieu, voire même au début d’une phase de transformation comme les civilisations en ont connues, après Sumer, après Alexandre, après les Tchou en Chine, après Rome, après le monde médiéval clos, après la Révolution, après 1848-70, après les guerres de 14-45. La nouvelle société ne reposera pas sur des technologies nouvelles mais sur une transformation intérieure assez accentuée des populations à l’échelle planétaire. Les nations comme la Chine ou l’Europe ayant certainement quelques réminiscences, atavismes spirituels et autres avatars culturels à faire renaître sous des formes diverses. La culture sera le pétrole de la civilisation à venir, l’essence d’un nouvel âge dont on peut à peine pressentir les contours. Les habitués de l’idéologie occidentale peinent à laisser tomber cette idée du progrès continu. La civilisation humaine se reflète dans la croissance d’un homme. Il y a des phases critiques, instables et le progrès consiste aussi à passer par le fond pour rebondir en se transformant. Schelling n’avait pas tout faux en imaginant les pulsations des âges sous forme de systoles et diastoles.


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40 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 5 janvier 2011 10:27

    L’économie mondiale peut elle s’effondrer ? A mon avis, oui.
    Qu’est ce qui l’empêche encore ? Juste le fait que les dirigeants changent les règles du jeu, à chaque fois que cela les arrange. Et ils l’ont déjà fait plusieurs fois. Rappelons nous les règles comptables changées aux USA, ou le traité de Lisbonne imposé comme le garant du bien être européen, et très vite contourné ou renié ...

    A mon avis toujours... juste une « fuite en avant », tellement les fondamentaux de l’économie sont négatifs et le capitalisme est allé trop loin dans l’avidité des nantis et les injustices envers la majorité ...


    • Kalki Kalki 5 janvier 2011 16:19

      EN FAIT : ces que les chiens et les vendus ne comprennent pas , c’est qu’un TOTALITARISME

      Ca ne les sauvera pas.

      Qu’est ce qu’il y a a sauver ?

      Qu’est ce que le but de la vie ?


    • Kalki Kalki 5 janvier 2011 16:21
      L’ancienne génération qui ne nous comprend pas, d’ailleurs elle ne peut pas, par manque de capacité intellectuelle tout simplement, va se rendre compte que leurs enfants sont beaucoup plus qu’ils ne seront jamais.
       
      Et que les enfants vont devoir tuer leurs parents imbéciles et dangereux pour survivre, c’est quasi freudien totem et tabou : "comment j’ai tué et mangé mon père".
       
      Alors bon, vous savez on vous aura prévenu, il y a 2 voies : la gentille, et la moins gentille
       
      Au final on meurt tous, au sens propre, corps et ame.
       
      Mais dans la gentille on essaye de vivre.
       
      Et la « machine » au final, est là : et elle fait toc a la porte comme la mort, ou une autre vie
       
      Nul besoin de tuer son propre peuple, nul besoin de tuer des indiens d’amérique : sauf par plaisir sadique, mais ca n’apporte rien, ni un point de croissance, ni l’absolution. RIEN. RIEN DU TOUT
       
      Nul besoin de prendre plaisir a le faire souffrir comme soit disant au temps des pharaons, au fait les mecs, il n’y avait d’esclaves, ce sont des hommes libres qui ont construit les pyramides. La notion du travail débile ca ne vient qu’avec un certain capitalisme chrétien, le calvisnisme, hitler et sarkozy.
       
      EN fait : je crois qu’il n’y a qu’en FRANCE ou on parle de TRAVAIL ET TEMPS DE TRAVAIL : on doit vraiment être con : enfin "vous la génération qui disparaitra" : vous pouvez aussi dire CAMPS DE TRAVAIL : CA IRA PLUS VITE, les choses vont aller très vite :)
       
      Vous n’aurez pas d’innovation en frappant sur des esclaves .. .... ca ne fonctionne pas comme ca , sale chien.
       
      Mais AU FAIT LES VIEUX CONS : UNE QUESTION, NON : LA QUESTION
       
      A QUOI CA SERT DE VIVRE ?
       
      OUla une question a laquelle vous ne pouvez répondre, tenant compte de vos capacités, surtout face à plus grande conscience que vous, ou fasse à l’abondance infinie, ou l’immensité de l’espace, ET L’INFINITE DES REALITES : A QUOI CA SERT DE VIVRE ?
       
      ALOS NON :
      * Le but de la vie n’est pas de croitre a l’infinie, ou de pulluler comme des moustiques. (gauchiste)
      * Le but de la vie n’est pas non plus de détruire ou devenir le plus fort au détriment de tous les autres. ( droitiste)
      * Le but de la vie n’est pas de donner du sens , de la valeur a tout et pour tout : et de le monnayer. (économiste)
      * Le but de la vie n’est pas d’utiliser les autres et de s’approprier tout, et de leur mettre dans la tete que le travail est l’absolution qui mène au 7eme ciel. (corporatiste, et les crétins de chrétiens)
       
      Connaissant l’humain , nous, les jeunes que vous ne reconnaissez pas, nous avons tout intéret à mettre fin aux imbécilités des vieux cons, qui retournent dans leur vision du mondes imbéciles. Ca ne les sauvera pas, ca ne vous sauvera pas non plus , les chiens.
       
      L’avenir n’est pas fait de retour en arrière. "encore une bonne tit guerre«  »une fois de temps en temps" hein ? ON VA TOUS LES METTRES AU TRAVAIL : C’est du comique, on en rira, surtout de vous.
       
      Voyez vous la tombe qui se dessine pour vous ?

    • Kalki Kalki 5 janvier 2011 16:36

      A la tombe les vieux imbéciles,

      A la tombe les anciennnes générations, les cabots, les petites frappes

      A la tombe les pourris, les sadiques cyniques, les hypocrithes et les putrides

      A la tombe tous les mensonges, sans exceptions.

      N’oubliez pas que si vous faites partie de la merde vous serez rendu coupable.


    • Kalki Kalki 5 janvier 2011 16:38

      « Les imbéciles mettent le nez sur le bubons et ils se disent entre eux : ” Comment diables ces choses violacées, dont la plus grosse atteint à peine la taille d’un oeuf de pigeon, peuvent elle contenir tant de pus ! ” L’idée ne vient pas aux imbéciles que le corps tout entier refait à mesure cette purulence, qu’il faut en tarir la source. Et si par hasard, une telle idée leur était venue, ils se seraient bien gardés de l’avouer, car ils sont un des éléments de cette pourriture. La Bêtise, en effet, m’apparait de plus en plus comme la cause première et principale de la corruption des Nations. La seconde, c’est l’avarice. L’ambition des dictateurs ne vient qu’au troisième rang. »


    • Kalki Kalki 5 janvier 2011 16:40

      Vous avez attendez un sauveur, certain attendent qu’on les arrettes selon leur religion, ils veulent d’un grand méchant pour les arretter tous, un antéchrist

      Vous voulez de la folie ? IL y en aura pour tout le monde

      Tu auras peur,
      Oui, tu auras peur


    • Kalki Kalki 5 janvier 2011 20:09

      PETIT POST SCRIPTUM : Alors vous savez que bush et compagnie quand il était au pouvoir il se prennait un envoyer qui suivait le message de dieu , tout ca et autre connerie

      Et en lisant a chaque réunion la bible, avec son petit commité

      Vous savez il appartient , comme une partie ( riche ) de l’élite de ces imbéciles chrétiens : les nouveaux nés. Et il sont pret a tout pour créer les conditions de la venu de leur sauveurs, ou du monde de dieu, tout ca et surtout autre connerie a précisé

      Ca vous va comme image de folie ?

      NON ?

      Continuer dans votre hyporcrisie, ou votre cynisme

      et surtout pour la majorité des chiens, continuez a fermer les yeux sur vos maitres.


    • Kalki Kalki 5 janvier 2011 20:11

      Le réveil, la folie ?

      A vous de choisir


    • iris 5 janvier 2011 10:34

      a mon avis non-trop d’argent en jeu


      • katalizeur 5 janvier 2011 11:00

        @ l’auteur

        bonjour a vous et tous...

        comment ce systeme peut il pretendre etre péréne, alors que les peuples sont fatigués, les laquets cherchent encore 1000 millards pour remettre une cale aux banques qui s’effondrent...


        • asterix asterix 5 janvier 2011 11:12

          Chaque année, l’homme dépense une fois et demie les ressources de la Terre et le fruit de ce gaspillage est concentré entre les mains de 5 pour cent de sa population. En poussant notre logique d’exploitation jusqu’au bout, on peut donc affirmer que les pauvres sont beaucoup trop nombreux.
          Pour en avoir moins, il faut donc les rendre riches, c’est utopique.
          Ou alors ...mais là, c’est inhumain.
          L’effondrement viendra-t-il de notre fertilité, de notre système financier, du réchauffement climatique ? De la bombe qui sera bientôt à la portée du moindre chef de village ? D’un méchant virus échappé d’un laboratoire ?
          Non, il viendra des oeuvres d’un homme providentiel et l’économie lui servira de prétexte.


          • epapel epapel 5 janvier 2011 18:26

            Dans le rapport Meadow commandé par le Club de Rome en 1972, il a été fait des simulations informatiques en fonction de plusieurs scénarios qui faisaient varier les critères suivants :
            - niveau des ressources : de faible à illimités
            - lutte contre la pollution : de nulle à très forte
            - impact de la technologie
            - augmentation de la population : stabilisation de 6 à 18 milliards
            - croissance : de 0% à 6%

            Le seul scénario qui ne conduit pas à un effondrement est celui où :
            - la population se stabilise à 6 milliards avant 2000
            - la croissance est faible en début de période et tend vers 0 après 2000
            - la lutte contre les pollutions est générale et forte
            - la technologie permet de surmonter toutes les difficultés

            La trajectoire sur laquelle nous sommes depuis 1970 qui correspond au scénario dit de base (4% de croissance annuel du PIB mondial depuis 2000, 3% entre 1970 et 2000) conduirait à un effondrement généralisé avant 2050 si elle n’est pas sévèrement corrigée, qui se traduira notamment par une réduction drastique de la population. Quelque soient les scénarios, la poursuite de la croissance conduit à un effondrement avant 2100 : le développement durable est donc impossible.


          • Marc Bruxman 5 janvier 2011 19:18

            Tu fais parti de ces 5 pourcent, tu devrais donc être content ! Tu attends quoi ? De vivre comme un cubain ?


          • epapel epapel 5 janvier 2011 19:38

            Vous auriez pu faire cette remarque aux passagers en première classe du Titanic.

            Vous pourriez aussi la reformuler ainsi : « après moi le déluge » ou « les autres, j’en ai rien à faire ».


          • katalizeur 5 janvier 2011 11:19

             bank run a l’irlandaise....

            pour novembre, retrait des depots dans les banques irlandaises, 6,3 millards pour les residents, et 20 millards pour les non residents....


            • daniel paulmohaddhib 5 janvier 2011 11:42

              excellent post mr paul...( je me parle a moi même..ca fait ouf,et la on peut dire ce que l’on veut !)
              pas con le mec !!!!
              et donc ce que je veux dire ici,c’est que la violence humaine , et bien elle nait dans l’intervalle cree entre la verite de ce que nous sommes et de ce qui est sans opinion donc, et le monde ideal a atteindre cree par la partie de notre cerveau utilisee qui est la partie animale de survie, un ordi en mode automatique...la partie technique et sciences...qui ne sont que des moyens transformes en finalite par ignorance.
              Ainsi le prof , parent ou autre qui dit a un eleve/enfant d’atteindre ses reves ,est en realite en train de lui nuire totalement...l’enfant est alors enferme dans le cycle de violence car il va utiliser uniquement la partie du cerveau qui devrait servir a « inventer » des techniques ce qui est utile voir indispensable a la survie..., il va donc utiliser cette partie technique du cerveau pour imaginer ce que devrait etre la vie selon Saint Ego.
              Or cet ego fuit le reel..on quitte la vraie vie..qui est ce qu’elle est avec un debut et fin...ca on le jette pour lui substituer un monde qui n’existe pas et n’existera JAMAIS...ca fait des milliers d’ annees que l’humain est coince dans ce cul de sac...a essayer de vivre ce qui n’a pas de realite..ca s’appelle une illusion et la violence nait a ce moment precis dans le fait d’essayer de supprimer le reel pour l’illusion...ca ne marche JAMAIS.....
              ca va aboutir au suicide collectif , ce qui est je pense un programme additif de Mère Nature pour arreter l’experience humaine si on ne se prends pas en charge en s’ouvrant a la bonte de la vie...par la connaissance de soi , dont la premiere etape consiste a se regarder ne plus fuir , rester avec cette souffrance auto-infligee..et voir ce qui se passe....
              il est temps de changer totalement de direction...tant qu’on ne l’aura pas fait le malheur sera toujours a notre porte....car il est un symptome , et un catalyseur pour l’eveil de l’intelligence...il est la pour que l’on se bouge le cul.....mais voila on a admit de souffrir.....oui ca non plus vous ne savez pas ,mais on n’est pas intelligent du tout, on a des capacites techniques...ce n’est pas pareil du tout...

              l’intelligence doit se dire : cette souffrance ,ca ne va pas je vais comprendre et voir et l’eliminer....alors en s’emparant du sujet cela va ouvrir l’autre partie du cerveau....comment je le sais ? je me bouge les neurones et le cul , je refuse toute autorite...et je regarde...ne fuit plus du tout..la est le saint grall....arretons de fuir dans nos projections mentales..
              vous ne pensez quand meme pas que un univers sans debut et sans fin , a pour but ultime de creer un humain pour le faire souffrir....si vous pensez cela, vous avez un tres gros probleme je pense !!!
              et puis Mere Nature parle....comme a n’importe qui sait ecouter , mais vous savez, aucun humain n’a jamais rien decouvert....c’est la Mere Nature qui revele ce qu’elle veut..au hasard ou pas....
              voila c’etait la minute d’intelligence necessaire pour sortir ce monde de la demence....
              et bienvenu a tous , pseudo elites de mon c.l comprise...car la fin de la souffrance psychologique vaut bien une vie...est la vie....

              mais pas de chefs de gourous , l’eveil doit etre collectif.......et plus un humain est dote d’eveil ,plus son travail pour les autres sera totalement desinteresee..la est le chemin,si on n’y va pas la suite est garantie par le boucher local !!
              humour noir de boudin !
              la vie est faite pour etre vecue....on ne vit pas du tout, on fuit..mais ca non plus vous ne savez pas que la peur est le resultat de la fuite....
              au dela de l’eveil se trouve la fin du profit , de la competition , de la guerre , mais aussi la capacite a saisir l’origine d’un probleme qui se cree et le resoudre de suite....pour cela ce stress que vous fuyez tout le temps est en fait la pour aider..il dit :attention mauvaise route...en fuyant ce stress, cette deprime,cette peur ,cette souffrance psychologique on s’eloigne de la verite , de la comprehension , de la vie.........
              for god sake ! wake up !


              • Un Franc Pek 8 janvier 2011 01:35
                Il faudrait peut être arrêter de fumer la moquette de Franck Herbert... et aussi arrêter de prendre les gens pour idiots !
                Dans votre embroglio d’idées, je ne retiens que cet éveil collectif, que vous présentez comme une éventualité utopique et dont vous semblez être le seul détenteur ! L’éveil collectif existe et il faut ouvrir les yeux, le constater, le reconnaître ! Monsieur Dugué a raison et il n’est pas le seul a faire preuve de lucidité. Le système basé sur l’économie croissante de marché va s’effondrer. Les crises économiques actuelles en sont le début du processus. Qui dit croissance d’un coté dit décroissance d’un autre et il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour comprendre que cela créé un déséquilibre qui va naturellement provoquer un problème. L’économie de croissance périra au profit d’une économie d’équilibre ! Et au delà de ça, comme le dit monsieur Dugué la prochaine ère sera culturelle et donc altruiste. Nul besoin de prophète pour que cela arrive ! Aujourd’hui, on jette facilement la pierre sur la chine qui accroît le problème a cause de sa démographie et de son voeux de sortir cette dernière de la misère mais pourtant la culture chinoise est fondée sur la modération. Le Taosime emmène tout un chacun dans la réflexion entre le Yin et du Yang et c’est aujourd’hui le seul précepte qui réussit a réellement annihiler cette violence humaine qui vous tient a coeur.

              • Tiberius Tiberius 5 janvier 2011 12:13

                Je ne crois pas davantage que vous à un effondrement généralisé, mais un effondrement localisé (à l’Occident), ça je ’en doute pas une seule seconde.

                Lentement et inexorablement l’Occident se désindustrialise au profit de la Chine qui maintient à cette fin ses coûts salariaux au plus bas. Lentement le faible indice de fécondité des femmes occidentales provoque le déclin de leur population. Lentement la dette des pays occidentaux vis-à-vis de la Chine s’accroît et lentement, des populations immigrées envahissent l’Occident et y imposent une nouvelle culture. Le danger pour la civilisation Occidentale vient donc de tout côté. A chaque fois il est mortel et chaque fois les Occidentaux sont totalement impuissants à le combattre. Conclusion : Sauf miracle, ceux qui s’imaginent que leurs enfants vivront demain encore dans un pays riche se bercent d’illusions.


                • ali8 5 janvier 2011 12:40

                  pour détourner votre attention des vrais problème on a jeté un os en pâture aux populations : l’Islam

                  oui oui !


                • epapel epapel 5 janvier 2011 14:11

                  L’Islam est effectivement un os mais il ne nous a pas été jeté en pâture, il est bien là et il nous ronge de l’intérieur en plus des autres problèmes. 

                  Et le symbole de cette invasion c’est Bruxelles, la soi-disant capitale de l’Europe qui sera majoritairement musulmane d’ici 15 ans.


                • epapel epapel 5 janvier 2011 19:42

                  @ali

                  70% de la population pense que c’est un problème et pour 42% c’est même une menace.

                  Même chose dans toute l’Europe.


                • ali8 5 janvier 2011 22:09

                  à l’heure qu’il est nous sommes à 13 points d’écart en ma faveur


                • ddacoudre ddacoudre 5 janvier 2011 12:17

                   


                  bonjour dugué


                  pour y arriver il n’est pas nécessaire de faire appel à la numérologie qui affaiblie le raisonnement, mais plutôt imaginé que lorsque nous sommes capable d’en envisager la potentialité cela signifie que les événements y ayant concouru sont eu lieu et que nous ne pouvons revenir dessus. et effectivement les données mentionné comme la pollution les crises du systèmes produirons leurs effets. la seule question est quand ?

                  il ne nous reste comme nous le faions que des annonces spéculatives fautes de pouvoir disposer de tous les éléments.

                  mais il y a un terme qui peut être envisagé.

                  je fais un pari sur un futur fondé sur les progrès de notre intelligence cérébrale, d’un cerveau doté d’une capacité psychique extraordinaire pour développer une nouvelle richesse.

                  Je crois qu’à l’instar de l’imprimerie qui a marqué une étape importante dans la diffusion du savoir et de l’information, la connaissance des sciences de la physique, par la mécanique quantique, va marquer une autre étape dans le développement sociétal de notre civilisation. Il nous faudra regarder beaucoup de nos relations, ou « requalifier » beaucoup de nos relations sous son auspice, inventer d’autres mots, alors que d’autres rejoindrons les dictionnaires des mots rares et précieux, en mémoire du passé. Si la théorie du chaos permet d’exploiter la plus petite donnée économique, elle peut également nous permettre d’en mesurer son incidence à très long terme et d’envisager un regard sur notre existence, non plus à la seule mesure de nos perceptions sensorielles mais à celle de notre intelligence. Néanmoins, il nous faudra pour cela faire le même effort qui a suivi la découverte de l’imprimerie, créer un enseignement. Mais non plus seulement à destination des enfants, mais pour tous les adultes tout au long de l’existence, sans attendre quatre cents ans pour le mettre en œuvre. Ceci, pour que la démarche d’apprendre devienne un plaisir et non pas une souffrance, comme celle à laquelle nous avons réduit nos relations vitales avec le travail.

                  Ceci surtout, parce le savoir est l’élément dans lequel baigne notre nature culturelle et il nous faudra regarder notre existence à l’échelle de l’espèce et de sa durée. Chacun sachant prendre au quotidien au travers des mots, le plaisir que cela lui offre d’y appartenir. Pour réaliser cet objectif les hommes existent aujourd’hui. Il suffit peut-être de leur donner seulement un autre but qui soit autre qu’un but comptable.

                   cordialement.


                  • Pyrathome pyralene 5 janvier 2011 12:28

                    Des experts trouveront sans doute une explication scientifique, consensuelle, irrévocable, à cette mort soudaine et massive de milliers d’oiseaux et de poissons. Tout mystère sera alors dissipé, ainsi que l’exige la logique simpliste à laquelle a abouti notre illusoire rationalité.
                    Pour ma part et dans ce cas précis, il me semble en effet que rien de mystérieux ni de métaphysique ne puisse avoir œuvré de quelque façon. Toutefois dans la seule idée de poétiser, s’il est possible, cette vision macabre d’oiseaux morts tombant comme un affreux présage sur une ville en fête et de poissons gisant au fil du courant, il me semble qu’on pourrait projeter en ces cadavres pléthoriques une métaphore, même, une allégorie des âmes de millions d’enfants irakiens, palestiniens, iraniens, libanais et autres, exterminés en toute impunité par le terrorisme israélo-américain. Une telle vision épouvantable ne saurait être une marque de haine adressée à ces humains qui tout en aimant leur prochain sont aveuglés par une obscure idéologie qui les pousse au fascisme démocratique et les conforte dans le crime perpétuel. Non, la haine ne conduit nulle part si ce n’est toujours vers d’autres horreurs. Quant à l’indignation, elle résonne déjà un peu partout en ce monde qui sort doucement de sa léthargie pour apercevoir enfin la dimension inavouable de ce vaste crime organisé.
                    Le sursis de la descente aux enfers ne tient que par la corruption, le mensonge, le déni, les bilans comptables truquées et la planche à billet......
                    Combien de temps vont-ils pouvoir encore tenir ? je suis extrêmement moins optimiste que vous, Bernard, je dirais très peu de temps.....et tant mieux, il faut en finir au plus vite avec cette infâme gabegie....


                    • Agor&Acri Agor&Acri 5 janvier 2011 14:06

                      @ l’auteur,  smiley

                      A la suite de votre article intitulé :

                      Vœux 2011. Libère-toi de la Secte, cher ami !j’ai cru que vous aviez enfin soulevé le rideau des apparences et de la propagande du système.

                      Las !!!

                      je retrouve ici le Beranrd Dugué ronronnant, proposant un raisonnement désespérant de relatif optimisme, qui s’appuie sur de fausses énonciations de la réalité.

                      Un seul exemple :
                      "...une crise subie avec perplexité par les économies occidentales subissant une reprise très molle après quelques trimestres de récession. Le niveau de richesse étant tel que cette crise passe inaperçue chez nous, sauf pour ceux qui servent de variables d’ajustement, jeunes, précaires, intérimaires, seniors« .

                      Non !
                      Cette crise ne passe pas »inaperçue" grâce à notre niveau de richesse, comme vous le prétendez,
                      mais A CAUSE d’une hausse massive de L’ENDETTEMENT (injection d’Agent-Dette dans les rouages de l’économie), qui laisse devant nous les pires régressions sociales et d’insolubles questions d’équilibre budgétaire.

                      Pourquoi continuez-vous à semer de l’illusion dans les esprits ?
                      Pourquoi ces éclairages partiels et subjectifs qui, en endormant les lecteurs, servent le jeu d’un système profondément malfaisant et, de toute façon, à l’agonie ?

                      Lorsque je rappelle que c’est de la dette qui sert à soutenir le PIB, et que sans les effets de cet argent-dette, l’économie serait en violente récession, je donne une information-vérité.

                      Lorsque je rappelle que cette dette n’aura rien d’indolore pour la population puisque les créanciers exigeront une mise à la diète pour assurer son remboursement (capital + intérêts), je donne une aute information-vérité.

                      Lorsque vous pondez un texte qui masque cette information et insinuez que cette crise est finalement assez indolore (ce qui peut induire que les griefs à l’égard des élites qui pilotent le navire seraient finalement injustifiées) , vous trompez vos lecteurs.

                      Monsieur Dugué, arrêtez de trompez vos lecteurs !

                      Voici un lien qui rappelle quelques chiffres.
                      C’est Le Figaro, on ne pourra pas prétendre que les chiffres sont exagérés en vue de nuire au pouvoir !
                      Le Figaro du 22/12/10
                      Par ailleurs, avec 50 milliards de dette supplémentaire en 2010, l’Allemagne bat un triste record : celui du plus important endettement atteint depuis la fondation de la République fédérale en 1949. Il s’élève désormais à 1791 milliards d’euros. Et en France, pour l’année en cours, l’Agence France Trésor (AFT) a annoncé avoir emprunté 188 milliards d’euros à moyen et long terme, un record. La dette française s’élève à 1237 milliards d’euros à fin novembre.
                      - - - - - - - - - - - - - -


                      • epapel epapel 5 janvier 2011 14:39

                        Et l’Occident finira pas s’écrouler sous le poids de sa propre dette si les règles du jeu ne changent pas.

                        Le premier changement à effectuer est le rétablissement de la souveraineté monétaire par :
                        - la fin de l’indépendance de la BCE qui est injure au principe démocratique
                        - le financement de la dette publique par la BCE à un taux d’intérêt ne dépassant pas l’inflation
                        - l’interdiction faite aux Etats de se financer sur les marchés financiers
                        Avec ce système on pourrait effectivement appliquer les critères de Maastrich :
                        - en modulant les taux et/ou en appliquant un quota maximal d’endettement finançable par la BCE
                        - en contraignant les Etats en dehors des clous à être plus rigoureux en échange de facilités d’emprunts supplémentaires ou du maintien des aides communautaires
                        Les marchés ne pourraient alors plus s’attaquer au maillon faible et n’auraient plus que le taux de change pour spéculer.

                        Le second changement passe par la fin dogme libre-échangiste en établissant des mesures protectionnistes à l’échelle de l’Europe

                        Le troisième changement est la fin du dumping fiscal et social entre pays européens en utilisant le levier des aides communautaires (dont l’Irlande a largement bénéficié) et du financement de la dette publique par la BCE (modulation des taux et des quotas en fonction de la politique menée)

                        Le quatrième changement est la mise en place du chambre de compensation des échanges intra-européen qui permettrait de sanctionner les exportateurs et importateurs nets au delà d’un certain niveau et fonction des investissements effectués les uns chez les autres (pour inciter les exportateurs à investir chez les importateurs et dissuader l’inverse)

                        Je m’arrête là car ce que je propose est totalement utopique.


                      • ali8 5 janvier 2011 14:57

                        pas de problème

                        la Chine, aux dernières nouvelles, s’est engagée à acheter des obligations à la l’Espagne

                        les jours passés la Grèce a vendu le port du Pirée aux Chinois

                        pauvres Européens renus de se prostituer à la Chine pour survivre !! mais combien de temps encore ???


                      • ddacoudre ddacoudre 5 janvier 2011 18:13

                        bonjour apeple

                        je ne vois pas en quoi cela est utopique, c’est dangereux dans un chacun pour soi, moins si c’est une stratégie de sauvegarde, il ne faut pas croire que la chine est notre « ami », mais plutôt un diabolique stratège qui a utilisé notre développement et le comportement apatride des marchés pour acquérir toutes les compétences et les savoirs occidentaux pour se faire une place qu’elle détient par un seuil d’exploitation capitaliste du XIX siècle et est entrain de tirer avantage de notre situation pour s’implanter en europe, comme elle sait implanté en Afrique, en offrant à ces pays sur notre dos des avantages que nous leur avons refusé en laissant la cupidité guider les choix politiques.

                        cordialement.


                      • viva 5 janvier 2011 14:38

                        En réalité l’endettement n’est pas la cause, mais la conséquence d’une crise systémique.


                        • Agor&Acri Agor&Acri 5 janvier 2011 16:21

                          @ viva,

                          Non viva, votre analyse est mauvaise.

                          Votre affirmation n’est vraie qu’à la marge et elle véhicule une idée parfaitement fausse.

                          La dette ne cesse de croître depuis des décennies, la crise financière n’a fait qu’accentuer un peu plus la courbe de la hausse.

                          Si la crise a éclatée, c’est précisément à cause des extrémités qu’a atteint le phénomène de titrisations de dettes (CDO, CDS, ABS et autres).
                           
                          Dette de la France :
                          moins de 100 Milliards en 1978
                          près de 1200 Milliards en 2005
                          et autour de 1500 Milliards aujourd’hui.

                          La multiplication de la dette par 12 entre 78 et 2005 démontre l’invalidité de votre affirmation.

                          voici ma source :

                          Dette publique France

                          Même chose aux US : DETTE US

                          Il en découle une évidente responsabilité des acteurs de la finance internationale (les banksters, pour faire simple) ainsi que des économistes et journalistes spécialisés qui ont couverts ces dérives jusqu’à l’éclatement.


                        • viva 5 janvier 2011 19:11

                          Les pays s’endettent pour aider les entreprises que ce soit par des aides directes, des exonérations de charges, des aides a l’embauche, baisse de niveau d’imposition, création de niches fiscales,.............

                           l’état et des collectivités locales dépensent de plus en plus pour faire travailler des entreprises et maintenir l’emploi.
                          Cette crises est systémique dans la mesure ou sans ces aides les entreprises françaises ne pourraient pas investir a l’étranger et se développer.

                          Elles seraient dans l’impossibilité d’être compétitive face aux pays a bas coût.

                          Comme la plupart des pays développés ont pratiqué ce dumping ils sont tous dangereusement endettés et condamnés a emprunter de plus en plus et/ou a faire baisser massivement le niveau et les conditions de vie de leurs concitoyens.

                          Demain les pays a bas coût d’aujourd’hui seront encore trop chers, parce qu’on peut encore trouver pire en matière salariale et sociale, ils rencontreront alors le même problème .......

                          C’est exactement ce que l’on appelle une crise systémique ............


                        • goc goc 5 janvier 2011 14:39

                          @ l’auteur

                          le système peut-il s’effondrer ??

                          hélas il est déjà effondré, on n’est plus qu’au sauver les apparences.
                          Nos dirigeants n’ont plus qu’un seul but : faire passer le monde entier dans le virtuel, là ou se trouve déjà toute la masse monétaire mondiale (masse monétaire libellée en $$$ pour notre plus grande perte)

                          Car ne vous trompez pas de monde. La richesse mondiale n’est plus le travail, ce n’est plus la richesse des matières premières, non les richesse actuelle, c’est le cours de bourse, celui qu’on peut vendre alors qu’on ne l’a pas encore acheté, ou pire qu’on détient quelques millisecondes, juste avant que sa vraie valeur parvienne dans les salles de marché, c’est les titre fictifs sur l’or. c’est la dette irremboursable des américains mais virtuellement couverte par l’impression délirante de milliards de faux billets verts (faux car ne reposant sur rien)

                          Alors oui ce monde virtuel, il va bien merci, la crise n’est qu’un vague souvenir du temps ou c’était le vrai monde, mais là pas d’inquiétudes à avoir, les lois physiques et surtout mathématiques ne s’appliquent plus ici. Deux plus deux ne font plus quatre, mais selon les besoins, 10 20 ou 0.5.. Les marchés ne reagissent plus à leurs propres lois, et si jamais l’offre dépasse la demande, et bien , quelques tours de passe-passe à coups de « jte vends un truc que tu me revends plus cher et on partage les benefs des qu’on a trouvé un gogos pour acheter » et le prix augmentera.

                          Bref monsieur Dugué, votre vision du monde n’est même plus optimiste, elle est transcendantale

                          et pendant ce temps-là, le vrai monde va mal, très mal merci !!


                          • catastrophy catastrophy 5 janvier 2011 19:32

                            Le monde va s’effondrer et les poules auront peut -être des dents grâce à la semaine des quatre jeudis.


                            • ddacoudre ddacoudre 6 janvier 2011 09:18

                              bonjour catastrophysme

                              un laboratoire scientifique au japon a par modification génétique fait pousser des dents sur un bec de poule. dont attend toi à un effondrement.

                              cordialement.


                            • oj 5 janvier 2011 19:55

                              Sans expertise particulière mais par la lecture transversalle de nombeuses infos et l’analyse intuitive on peut considerer en effet que vu les boulversements geostrategiques, la desorganisation croissante de certaines nations , la folie financiere poussée a son paroxisme il pourrait y avoir de grands tremblements.

                              Je me dis , aussi, qu’il pourrait y avoir une volonté croissante pour un grand tremblement , une volonté de nettoyage qui ne pourra se realiser que par un chaos passager car l’homme n’a jamais su gérer le chaos dans la complexité.

                              Ses volontés eparses sont tues actuellement mais elles sont présentes et certains sont aux aguets ;


                              • Kalki Kalki 5 janvier 2011 20:19

                                parceque vous croyez que les hommes, avec leurs capacités ridicules, vont survivre


                              • BA 5 janvier 2011 21:26

                                Dette publique des Etats européens en 2010 :

                                - Grèce : la dette publique est de 140,2 % du PIB.

                                - Italie : la dette publique est de 118,9 % du PIB.

                                - Irlande : la dette publique est de 97,4 % du PIB.

                                - France : la dette publique est de 83 % du PIB.

                                - Portugal : la dette publique est de 82,8 % du PIB.

                                - Royaume-Uni : la dette publique est de 77,8 % du PIB.

                                - Allemagne : la dette publique est de 75,7 % du PIB.

                                - Espagne : la dette publique est de 64,4 % du PIB.

                                 

                                Dette privée (derniers chiffres connus  : octobre 2010) :

                                - Espagne : la dette privée est de 171,2 % du PIB.

                                - Irlande : la dette privée est de 164,8 % du PIB.

                                - Portugal : la dette privée est de 154,4 % du PIB.

                                - Grèce : la dette privée est de 110,8 % du PIB.

                                - Italie : la dette privée est de 93,9 % du PIB.

                                - France : la dette privée est de 93,5 % du PIB.

                                - Allemagne : la dette privée est de 92,8 % du PIB.

                                 

                                (Alternatives Economiques, janvier 2011, page 6)

                                 

                                En Europe, nous allons voir une cascade de défauts de paiement.

                                Cela ressemblera à une chute de dominos.


                                • galien 6 janvier 2011 04:07

                                  Bonsoir l’auteur.

                                  Étant lecteur de dedefensa depuis plusieurs années, j’ai trouvé l’exposé de la thèse de Grasset un peu courte, d’autant plus que la réponse que vous y faite est hors sujet.
                                  Quand dedefensa parle de crise du système, il faut savoir qu’elle se situe au niveau de la gnose, c’est une crise eschatologique. Crise, de ce qu’il appelle le déchainement de la matière, dans la réalisation de l’idéal de puissance de l’américanisme (Dont les US n’ont pas l’apanage), on peut y ranger matérialisme et consumérisme, mais surtout y loger la nature même de l’impérialisme américain.
                                  Il faut voir aussi que dedefensa s’inscrit dans la pensée de Joseph de Maistre, en ceci il s’inscrit en opposition au progressisme matérialiste, et au final au déchainement de la matière.
                                  Pour dedefensa, le système tient sur des bases bureaucratiques et sur le ’virtualisme’, instrument de communication, vecteur idéologique de la propagande sur la puissance du système.

                                  Donc quand vous objectez que le système est robuste et bien plus robuste que ce que l’on pense, vous êtes au sens de Grasset, encore dans le virtualisme qui vous aveugle sur l’état réel de la puissance, plus paralysé de son propre poids.
                                  Il est évident que les critiques fondamentales du cœur du réacteur, les USA, se déroulent en son sein même, de par les Tea Party et la l’explosion de la société civile mais surtout par l’implosion sous sa propre bureaucratie de Moby Dick, sobriquet du complexe militaro industriel.

                                  Il va sans dire que Grasset se situe politiquement au niveau des ’non alignés’

                                  Cordialement.


                                  • Internaute Internaute 6 janvier 2011 09:27

                                    Voilà une vision bien égo-centrique du monde. Les USA vont s’effondrer car ils ont renié depuis longtemps leurs propres idéaux et leur propre constitution. L’apogée des USA a été cette conversation rediffusée mondialement en direct entre Richard Nixon à la Maison-Blance et Neil Armstrong sur la Lune. Le symbole de la fin a été donné par la faillite de la General Motors.

                                    L’Europe va s’effondrer car elle a honte de ses valeurs, renie son histoire et refuse d’être européenne. Elle sera donc nord-africaine puisque c’est la volonté du plus grand nombre. Ce n’est plus la peine de discuter sur les retraites, les salaires, la répartition des richesses ou la couverture sociale. Nos nouveaux maîtres nous appliqueront le modèle qu’ils appliquent déjà au Maroc, au Mali ou en Algérie : corruption à tous les étages et service minimum.

                                    A part nous qui pourrissons de la tête le monde se porte bien et va de l’avant. Avant que les USA ne coulent définitivement ils risquent de faire mal par un usage désespéré de leur armée. Ou alors, tout comme en URSS, cette grosse armée ne servira finalement pas et sera vendue en pièces détachées sur les marchés du tiers-monde. La Californie indépendante vendra des coques de sous-marin de la classe Ohio désarmés aux narco-trafiquants. Le Nevada rattaché au Mexique fournira à bas prix des système de guidage laser pour bombes volantes. Les soldats américains au Pakistan et en Afhganistan, ne touchant plus leur solde, vendront leur M16 et leur ceinturons aux touristes japonais.

                                    Le monde va bien. La Russie et la Turquie ont la chance d’avoir des nationalistes intelligents à leur tête, la Chine va de l’avant, le Brésil, l’Argentine, l’Ouzbékistan et le Khasakstan ne se sont jamais aussi bien porté. La faillite des USA sera sans conséquence graves pour la majeure partie du monde, même pour la Chine. Elle ne fait plus que 20% de son commerce extérieur avec ce pays. La chute des USA marquera le début de la paix en Palestine.

                                    Le vrai mur est celui des ressources naturelles. Il est impossible que 6 milliards d’hommes se mettent à consommer comme les européens ou les américains. Je ne vois pas de solution pacifique à ce problème.


                                    • Ferdinand_Pecora 12 janvier 2011 00:58

                                      Vous dites : "Il est impossible que 6 milliards d’hommes se mettent à consommer comme les européens ou les américains. Je ne vois pas de solution pacifique à ce problème.« 

                                      Sans la science et la technologie (l’agriculture étant la première de toute), il n’y aurait pas plus de 10 millions d’être humains sur Terre. Or nous sommes 6 milliards. Comment ce fait-ce ?

                                      L’homme est capable de découvrir des principes physiques universels fondamentaux et de les utiliser pour faire »mieux que ce que la nature lui propose d’emblée". Les matières premières sont limitées, par les ressources humaines.

                                      Ca, les écologistes soit ne l’ont pas compris, soit l’ignorent par fanatisme. Reste que c’est la réalité de l’histoire humaine.

                                      Il vous faut découvrir Vladimir Vernadsky de toute urgence, l’ami !

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