100 millions de sites web et nous
Le cap emblématique des 100 millions de sites web a été dépassé depuis fin novembre 2006. Symbolique est le chiffre si on considère que l’explosion de la pratique d’internet n’est âgée que d’une décennie, même si les origines de mise au point datent des années 50 sous les auspices du Pentagone. Alors qu’une révolution pointe du nez, encore une autre, prophétisée avec le Web 2.0 donne, non pas du fil à retordre, mais une réjouissance à la pluralité qu’elle promet. Paraît-il, car on n’a rien vu encore, elle offre plus de lisibilité avec une meilleure disposition des accès et clarifie l’information : navigation, pertinence et contenu.
A- Première partie : Le statistique prélude d’une
révolution.
Le
cap emblématique des 100 millions de sites web a été dépassé depuis fin
novembre 2006. Symbolique est le chiffre si on considère que l’explosion de
la pratique d’internet n’est âgée que d’une décennie, même si les origines de mise au
point datent des années 50 sous les auspices du Pentagone. La
statistique n’inclut pas, à bien le noter, les blogs considérés plus comme des pages
personnelles de par leurs volumes modestes, interactivités réduites et
fonctionnalités uniformes. Le dénombrement renferme certainement distinctement
chaque com, net, org, fr, eu, etc., rajoutés à la dénomination réelle d’un
même site, comme une unité à part entière du web. Or tous les propriétaires
détiennent tous ces substantifs de domaine (com, org, net, fr, etc.) permettant
de les répertorier. Servant à répondre, en url ou adresse domaniale, pour
toutes recherches d’internautes, même faites avec un terme orthographiant
approximativement une désignation, a qui généralement se rapporte à un sigle.
Le
décompte renferme surtout, il faut le noter, les sites dupliquant à
l’identique, indétectables comme doublures servant à d’éventuels dépannages,
des originaux principaux maîtres de l’œuvre ou l’entreprise qu’il
présente. Ils sont moins de 10 % du total. Avec d’autres appellations et
formules, ils sont possédés par un même acteur qui investit toutes les
approches qui conduisent à le croiser au point de l’objectif qu’il cible.
Également sont inventoriés les sites premiers à avoir vu le jour et qui, par le
temps, sont devenus obsolètes de leur inertie. Ces derniers en panne ou
abandonnés, et pour lesquels les hébergeurs ont été payés d’avance pour
plusieurs années, sinon la même durée de vie que les sociétés qui les ont
commandés ou créés, communément chez les notaires pour 99 ans ou même pour
l’éternité. Ils servent souvent à une reconduction, via un lien cliquable, vers
le site homologué à toutes les servitudes. Cachés sous une seule page, ces
vestiges qu’on oublie déjà, renferment souvent un message unique de redirection
vers le site actualisé.
Proportionnellement
au nombre d’habitants du globe, 1 site pour 100 habitants n’effare pas. Un même
promoteur peut en posséder plusieurs. Les vocations n’y manquent pas. Certains
strictement corporatistes, servant à des applications partagées entre membres
de communautés sont impénétrables aux larges publics, on y accède avec un login
(identifiant) et un password (mot de passe). D’autres promotionnels, mettant en
exergue un sujet ou une personnalité ou bien un lieu, représentent une bonne
proportion. Et les usages qu’on en fait des sites en forums, en plate-formes
d’exploitations variées (blogs, rencontres, etc.) ou de recueil de données ainsi
que la diversité des animations susceptibles d’être imaginées, conduisent à
tant de dotations que l’immensité de la toile puisse contenir. Ce n’est
qu’œuvres qui enrichissent le macrocosme du web.
Alors
qu’une révolution pointe du nez, encore une autre, prophétisée avec le web 2.0 donne, non pas du fil à retordre, mais
une réjouissance à la pluralité qu’elle promet. Paraît-il, car on n’a rien vu
encore, elle offre plus de lisibilité avec une meilleure disposition des
accès et clarifie l’information : navigation, pertinence et contenu. Pour
lesquels les professionnels s’accordent à imaginer déjà surtout de la
simplicité. L’outil réseau se perfectionne, un avenir plus radieux, préconisé à
travers une condensation maîtrisant les efforts et manœuvres que les
professionnels se fatiguent à reproduire.
Déjà
le blogger-boom, des
dernières années a popularisé un mode de présence sur le web pour tous.
Auparavant seules les personnalités, aux œuvres assez importantes et rentables,
se la permettaient à travers de vrais sites. En France, toutes les 4 secondes
un blog avec des multitudes de pages est ouvert et livré à la merci de la
consultation des internautes avides de connaître les opinions et travaux
d’autrui. Les estimations avancent, le record qu’un adolescent français sur deux,
plus que dans tous les autres pays, dispose de son blog. Ils sont plus encore
nombreux à tchater, plus de 60 % à discuter en ligne, avec une ou plusieurs
personnes à la fois. Ce foisonnement est dû au fait que 53 % des Français
disposent d’internet dont 90 % sont connectés par le haut débit. Et selon un
décompte diffusé en mai
Dans
la course effrénée que se permettent les pays à la pointe du domaine, des
investissements sont nécessaires pour que les câblages classiques de
téléphonie, premiers à avoir pris en charge l’essaimage d’internet,
généralement faits de cuivre, répondent efficacement à la densité croissante du
trafic. Il y a la solution de les multiplier, avec l’inconvénient des métaux
d’être lourds et posent souvent la problématique de la surchauffe qui a été un véritable
ennui pour la mécanique. La fibre optique plus chère, déjà éprouvée comme
conducteur de haute performance et malgré son prix exorbitant, est annoncée
comme nouvel équipement pour 2007 par certains fournisseurs hexagonaux. Ce qui
logera
A la
grande joie des usagers gourmands de cinéma, câbles et fibres solutionnent les
lenteurs de téléchargements des fichiers lourds et incompressibles dont les
films. Avec l’ADSL qu’on voyait idéale prouesse, il fallait au minimum la
moyenne de 15 minutes pour disposer de la bande complète, d’une œuvre
cinématographique de type vidéo, de la durée d’une projection classique en
salle. Le Peer to Peer attendu sur ce créneau, et fondé en principe
originellement pour un trafic entre internautes et sur les bases légales et
simples du courrier électronique, suscite des arsenaux législatifs afin de
préserver les droits d’auteur face à ce que les décideurs classifient en
piratage. L’avenir de la pratique des échanges entre les personnes, surtout le
téléchargement d’œuvres, porte bien les prémices d’une consommation expansive
de toutes les compositions artistiques comme il s’étend à tous les domaines.
L’amenuisement de la
cassette vidéo, engendré par le DVD, s’effectue sur du velours. La bobine
numérique rend dignement l’âme. Après elle et malgré son loyal service à la
mobilité le CD et DVD a montré sa limite. La dernière évolution du support
compact est déclarée avec
Du
côté des périphériques à l’ordinateur, la féconde amovibilité de la clé USB,
son multi usage et sa vaste contenance, écarte d’un coup de vent la disquette
devenue sans performance tel un vestige révolu. Les loueurs de films, ainsi que
toute l’industrie du disque laser, sont devant un processus qui leur est
inéluctablement fatal puisque les connexions éclatent. La livraison à domicile
des œuvres sera, que cela déplaise aux sceptiques, avantageusement appréhendée
grâce à la vitesse, très languide, des 100 mégabits. A Hollywood on n’attend
pas, les sorties prévues en 2007 se feront désormais dans leur majorité en
trois modes : salles de projection, DVD et sur internet. Le Blu-Ray de
Sony qui bénéficie d’emblée de l’aval hollywoodien, n’est qu’un passage obligé
ponctuel.
B- 2ème Partie : Le monde va vite, ne
soyez pas en retard.
A
la fois ludique et bourrée de connaissances, apprendre ou travailler en
s’amusant comme avec les arts, l’inépuisable ressource du web a le privilège de
véhiculer l’innovation, la culture et l’information. Elle métamorphose la vie
des humains, sinon annihile les anciens modes directes de la communication,
physiques et identiques à tous, en apportant la possibilité du choix. Le
triptyque des médias traditionnels : télé, radio et presse ressentent déjà
qu’est devenu incontournable l’outil du web, aussi virtuel qu’il puisse être et
le rester, dans toutes les sphères et prosaïquement au destin de chacun de ces
médias classiques. Pour les industriels fabriquant des récepteurs (TV et TSF)
ou les rotatives de presse écrite, le fait accompli est vivement menaçant. Le
HDI (Haute définition d’imagerie) après le son stéréo, seconde évolution allant
à l’image, au-devant un butoir : le web diffuseur. Par ailleurs, on s’en
félicite du côté des rédacteurs et créateurs en général, de la grande et fluide
propagation de leurs travaux par un moyen dynamique. Mais les revenus, des
entreprises où ils exercent ces professionnels attitrés, se réduisent d’une
année à l’autre : plans sociaux draconiens auprès des organes comme Le
Monde et Libération et amélioration des présentations et formules. Les budgets provenant
de la publicité risquent d’être de bien modiques pécules, tant ils sont aspirés
par la toile.
Le
partage anonyme qu’offre cette dernière, de richesses immatérielles dont
l’information est le principal vecteur, est indiscutablement probant. Il est à
l’origine d’applications patentes et de valeurs incalculables. Entre autres l’e.économie
(netéconomie) qui ne cesse de se développer. Le dessein « e-Commerce »,
qui galvanise la vente à distance et son expansion, représente déjà un pan
important du marché. Rares sont les entreprises, quel que soi leur statut et
leur chiffre d’affaires, qui ne tiennent pas compte de ce créneau, sinon elles
sont concurrencées par celles qui s’y mettent sans hésiter. Certains secteurs
comme l’hébergement dans le tourisme, tant que
L’effet d’internet sur
l’humanité laisse perplexe les sociologues en général et tourmente
sérieusement ceux peu avisés qui ne se sont pas acclimatés ou ont occulté son
émergence dans les mœurs culturels. Ces inadaptés ont pour leur
désenchantement, les doctrines sociologiques laudatrices du tout technologique
qui sont stimulées par l’engouement de la jeunesse. Malgré leur érudition, d’autre
part, les spécialistes du web en avant-garde des scientifiques et observateurs
des variations sociales, vivent stupéfaits la multiplication des lancements de
nouveaux produits sans perdre l’atout d’être à l’heure. L’imprévisibilité des
innovations qui floue leurs investigations, pourtant très actives, est due aux
hautes protections qui entourent les élaborations. L’espionnage industriel, qui
date de bien des lustres, s’applique désormais à toute création porteuse
d’avenir économique. Les protections ne laissent échapper aucune donnée de
valeur. L’avènement du neuf dans le domaine informatique n’est rendu public,
d’ailleurs selon et avec des cérémoniales parades en direction des médias,
qu’une fois la mise au point complètement finalisée. Même si la médiatisation,
d’une solution venant à naître, se fait avec tapage avant sa sortie, elle reste
inexplorable avant son arrivée à terme. Comme le mûrissement du fruit qui se
détache de la branche, il sera pour son délice, d’un succès et d’un bon usage.
Ou va aux oubliettes, s’il n’est pas destiné au large public ou d’application
importante en recherche scientifique ou de mission productive.
Pour
la version publique de Windows Vista - l’infime degré de
l’aléatoire dans la probabilité mathématique- annoncée pour
février 2007 en France, des failles sont décelées avant sa mise en vente, dès
le début du dernier trimestre 2006. La confidence précautionneuse n’a pas
limité les analystes et autres mordus de les distinguer. Les gains de
l’entreprise de Bill Gates s’estiment à 10 milliards de dollars de bénéfices à
échéance finale. Les experts qui les ont faites ne s’aventurent pas à fixer
l’année de la comptabilité finale. Ils présument que les utilisateurs
potentiels de son nouveau système d’exploitation n’auront pas confiance ou ne
s’accoutumeront pas de suite. Ils présagent en 2008 la propagation et en 2009
le début de généralisation.
A
l’époque de la percée du cinéma, il a été question de la fin de la littérature.
Le film, disait-on, pouvant rapporter un contenu romanesque et du savoir,
imagés donc plus compréhensibles, annoncerait donc la mort du livre. Il lui a
été utile plus qu’il l’a desservi en adaptant des œuvres à l’écran. Avec
l’existence de l’ordinateur, et son individualisation pour utilisateur,
l’alarme a été donnée avec le même son de cloche concernant la limite du
bouquin. Paradoxalement l’industrie du papier ne cesse de s’enrichir. L’offset
d’imprimerie dans le même sillage s’est miniaturisée à proximité de l’ordi.
Internet conjecturant de nouveaux jours, sème un énorme trouble et apporte des
questionnements que la prospective la plus pointue n’arrive pas à élucider.
Jusqu’où iront les impacts... ?
Au
cœur de ce mystère impénétrable L’innovation rapide et interminable. Surtout
que les phénomènes des technologies divulguent à chaque instant de nouveaux
éléments informatiques aussi bien du côté des équipements que celui des
programmes. Les microprocesseurs et les systèmes d’exploitation, en quête de
plus de vélocité, avancent avec des modèles atteignant la vélocité de la
lumière. Au dernier venu, le Pentium IV et ses similaires de Celeron, Mhz,
Atlon, ADM etc., le double cœur (dual core) augmente, sinon double comme
son nom l’indique, le traitement des données au niveau de l’appareil. Le
« double cor » a plus vertu à assumer deux ou plusieurs calculs en
même temps, sans jamais suspendre une des ouvertures faites par la personne qui
la commande la machine.
Les
derniers échos, entre autres faits de société, rapportent que les créateurs de
mode vestimentaires, pour les adolescents qui forment la catégorie de
population à forts potentiels de consommation, sont complètement déroutés et ne
répondent plus aux goûts des plus dépensiers. Au niveau du globe la conséquence
d’internet est largement vue à la source du décalage entre besoins et offres.
En France, à l’effet du web est rajouté « le Manga » une bande dessinée
dans la pure tradition de la planche et de la bulle, pour les habilleurs et
vendeurs de gadget destinés aux moins de 20 ans.
C- 3ème Partie : D’un côté, à
l’affût des failles, l’arnaque ! De l’autre, en guerre contre les
malignités, des logiciels ?
Il
est illusoire de croire à ce que toute machinerie préconisée au service de
l’homme, et de son chef, soit entièrement infaillible. En informatique la
machine conçue avec des matériaux technologiques dont le fameux
microprocesseur, grâces auxquels elle fonctionne sur des notions mathématiques
qui gèrent les logiciels, ne peut pas encore se rebeller comme l’a exposé un
film de science-fiction. Ces systèmes qui retiennent (enregistrent), traitent (corrigent
ou calculent) et développent (répondent aux commandes) les informations
introduites par diverses sources : claviers, CD, en ligne, autre machine etc.,
forment l’essentiel de l’intelligence artificielle reconnue en un ordinateur.
Elle est conditionnée par des interférences imbriquées en interne et coordonnées
par une cohérence générale. Ces interactions complémentaires sont, malgré leur
élaboration très poussée, soumises aux règles des probabilités. Donc elle est
sujette à des complexités que les corrections raffinent. « L’erreur fatale » est un message
qui revenait très souvent sur les premiers ordinateurs.
Indépendamment
des malintentionnés qui ont depuis la nuit des temps été un pan malfaisant, et
inextirpable des activités humaines, la faute de calcul est une faiblesse
minime devant la préméditation du crime par l’élaboration de systèmes habités
d’espions détrousseurs, en autres astuces. L’entière sécurité est impossible,
les technologues de l’électronique passent pour les rois du perfectionnisme.
Ils s’attèlent à rendre moindres les problématiques malveillances que la vie a
tracé (la kleptomanie) depuis jadis dans le palpable (matériel) et le virtuel
(anciennement les divinités ou la sorcellerie). Avant d’aller au sujet des
risques, faisons détour à une courte genèse qui a fait de l’admissibilité parmi
les intimités de l’humain, son lieu de travail et son foyer, du plus vivant des
meubles : l’ordinateur (faut-il se permettre la distinction PC ou MAC - macintosh -
?) et ses dérivés : station de jeux.
L’envahissement
des domiciles par la télévision, quelques décennies déjà que ce mobilier sous
forme de caisse à merveilles s’est mis à livrer à domicile arts, informations
et distractions, et a créé l’atmosphère pour que l’ordi. soit accepté sans
réticence. Il passe pour le plus recommandé, en tête des pourvoyeurs d’idées lumineuses
aux personnes avides de connaissances. Poussant vers la porte son ancêtre
mémorable, l’écran télé dont les mutations l’ont érigé en roi de l’équipement
domestique, l’ordinateur fournit carrément toutes formes de médias. Lesquels de
plus en plus interactifs agissent en obéissant aux centres d’intérêt d’un ou
acteur de la société.
Malgré
que d’autres éléments comme PlayStation ou lecteur de supports (cassette et
disque compact) apportent des prolongements de vie, la télé est absorbée vers
un mariage forcé avec le net. L’aspiration est lente, le vent de récentes mœurs
n’est pas encore fort. Avec AOL, Karl Zero a fait le pas. En partant de
canal+, il fait abdiquer la télé à la toile. Le vidéo amateur grouille sur
le net, le fait divers (agressions dans un lycée et insulte d’homme publique - Devedjian
à l’égard d’une ancienne RPR ayant rejoint le Modem) sont monnaie courante.
Mais qu’un professionnel tente de faire l’enjambée en page principale d’un
géant du net, on s’attend que les demi-dieux, le mot monstre est adéquat, du
petit écran qui ont pignon sur ondes s’y mettent. Les nouvelles têtes sont
nombreuses et restent anonymes, aucune ne dépasse les autres, alignées sur la
ligne de départ, en cet été 2007.
Au
point de croire à la disparition du facteur distributeur du courrier postal,
acculé par l’adresse email, les sociétés humaines ne subissent point
d’amalgame, elles arpentent allégrement les conquêtes faisant partie de son
épopée dans l’univers. Toutes les conditions sont très favorables pour que l’adoption
par les intimités de l’homme de l’ordi, devant la machine de dactylographie
d’abord est acquise désormais. Ensuite pour que l’échange médiatique à l’échelle
universelle, non pas uniquement mercantile car beaucoup pressentent que du
gain, devienne la vertu primordiale, la participation citoyenne compte
s’imposer. Parmi les rares accommodements, il convient de citer le programme Peer
to Peer où quand votre machine, connectée sur internet, est en veille, c’est-à-dire allumée sans être utilisée, peut participer à des calculs mathématiques en
rapport avec la recherche médicale. Le Peer to Peer n’est pas uniquement le
téléchargement...
Les
bienfaits, de l’ordinateur favorisé par le web, sont inouïs et
incommensurables. Il n’est pas question ici de faire des louanges, alors que
les risques alignent, avec omniprésence, les doutes et les inégalités. La
fracture numérique entre nantis et démunis rend improbable la disponibilité
pour tous.
D’une
part, le malheur d’être victime de banditisme sur le net est battu en brèche,
quoi qu’en disent les dubitatifs. De l’autre, le contrôle quasi aveugle, telle
que la censure, se confronte à la désobéissance. De notre point de vue, les
plus géniaux logiciels sont ceux qui déjouent l’interdit, protecteur des
mauvais alois, d’où qu’il puisse venir. Internet, malgré l’existence de
prédateurs tels que les scandales de pédophilie, fonctionne tel un projet
ouvert et exposé aux manœuvres et interventions exogènes, l’une de l’autre,
mais rassemblées. En 2006 les attaques de virus informatique ont diminué. Le
dernier signalé a été rencontré sur la plate-forme « Skype », une
plate-forme spécialisée dans la diffusion de bandes sonores et qu’on croyait
invulnérable pour sa vocation. De cet angle, utilisant moins les fichiers
textuels où il est simple d’introduire un lien hypertexte et autres marqueurs
dangereux et autres pièces jointes, on la croyait impénétrable. On imaginait le
genre de « Skype » intouchable, il n’a pas échappé à une atteinte
comme un véritable viol.
Avec
la cybercriminalité, les redoutables mafias de nos aïeuls toujours présentes au
XXIe siècle, trouvent certainement l’aubaine inespérée et bien de
nouveaux créneaux avec la toile. Les plus avertis n’ont pas les bras croisés,
recrutant de jeunes génies grouillant à travers le monde pour cette discipline
technologique. On croit même que nombreux, sont les parrains à roder dans les
campus, procédant de méthodes plus tentaculaires que par le passé, au
recrutement d’hommes de mains.
A
propos des camorras, les jeux en ligne (casinos, paris sportifs et poker)
occupent le haut du pavé de l’intéressement des capos. On recense pas moins de
1 200 sites web français qui s’adonnent à mettre à disposition de leurs
visiteurs le tapis vert, que des avatars virtuels animent en croupiers loyaux à
leurs patrons. Sans aucun doute le blanchiment des capitaux acquis des
économies illégales (interdites) et informelles (ne payant pas d’impôts),
trouve ici un débouché insoupçonné. Aux Etats-Unis, n° 1 en cybercriminalité
pour le second semestre 2006 selon le groupe d’études Symantec avec 1/3 des
attaques, un ordre ferme a été donné aux banques de ne pas gérer, et même pas
l’ouverture d’un compte, les fonds venant des jeux en ligne. La sincérité des
parties même organisées par des établissements de renom et au label de
confiance, tenant une tradition bien française en Europe où le fisc engrange
56 % de chaque mise d’un joueur, n’est plus vérifiable.
Les experts disent que
les gains des malfaiteurs qui sévissent sur le web sont plus importants que ceux des
concepteurs : programmeurs, webmestres et autres personnes travaillants
dans le domaine. Selon ces mêmes experts le décryptage des éléments privés
frappés du secret est l’enjeu essentiel. Les mots de passe, les codes et tous
les identifiants qui permettent les détournements d’intérêts ou de capitaux
sont menacés. Les cartes bancaires sont des proies de prédilection. Des
logiciels sont conçus pour les happer et déchiffrer les données secrètes.
L’espoir est mis dans des développements qui assurent plus de sécurité pour
l’e.économie que de désobéir aux censures. Les premières sont vitales à
l’activité, les secondes sont des ripostes à des propagandes.
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