Code du journaliste et le syndrome des mauvaises nouvelles
Objectivement , après avoir regardé le journal télévisé, comment vous sentez-vous habituellement ? Avez-vous l’impression que l’Homme progresse, ou bien vient-on de vous « démontrer » à quel point l’Homme et les catastrophes naturelles nuisent à lui-même, et à quel point celui-ci est, par conséquent, malveillant ?
Il est un principe philosophique (philosophie = ce domaine consistant à comprendre l’Homme et ses activités, et acquérir du bon sens, tout simplement) véritablement démontré et selon lequel on n’obtient que ce que l’on promeut ou ce sur quoi l’on met l’accent. Essayez : mettez majoritairement l’accent sur les défauts de quelqu’un et vous obtiendrez quelqu’un qui ne s’améliore pas et qui est triste ou agressif. Mettez l’accent sur ses qualités réelles voire potentielles, ignorez ses défauts autant que votre bon sens et votre bonté vous le permettent, et vous obtiendrez une personne qui s’épanouit, qui est heureuse, compétente, équilibrée, du moment que vous l’aidez quelque peu.
Maintenant que ce repère philosophique est posé, on peut désormais observer avec un autre point de vue ce qu’on nous sert à la télé et porter un jugement utile par comparaison avec ce principe. Cela ouvre les yeux, non ? On nous mitraille avec 90 % de mauvaises nouvelles, et quand on n’en trouve pas assez d’horribles, soit on met très en avant des nouvelles pitoyables mais anodines, soit on va en chercher à l’étranger, comme s’il n’y avait pas assez de problèmes chez nous ! Ce goût pour le morbide a commencé a se manifester peu avant que le fameux magnat de la presse, Randolphe Hearst, ait l’idée de s’en servir pour construire son empire médiatique. La médiocrité de l’information va plus loin et est plus insidieuse, mais nous y reviendrons plus loin.
Observons les choses d’un point de vue fondamental. Quel est le but de l’information ? Est-ce que le principe qui la sous-tend est d’aider l’Homme à s’épanouir (ce qui serait parfaitement logique) ? Si ce n’est pas le cas, alors attention ! Regardez bien l’intention qui se cache derrière cette source d’informations et ne soyez pas trop clément avec ! Si le principe en question est indéterminé, autrement dit on transmet n’importe quoi au hasard et sans jugement, c’est comparable à une voiture sans conducteur : c’est irresponsable et cela viole un principe philosophique important : on n’a pas besoin de transmettre des mauvaises nouvelles, même si elles ont vraies, si ce n’est pas utile. Si par contre une réelle et ferme intention d’aider l’Homme est présente, alors il se passera quelque chose d’utile à la société. Rendez-vous compte d’un fait ou au moins veuillez le supposer le temps d’en voir les preuves : IL Y A BEAUCOUP DE BONNES CHOSES QUI SE PRODUISENT DANS LE MONDE ! IL N’Y A PAS QUE D’HORRIBLES MALHEURS ! Il y aussi beaucoup de bonnes choses potentielles, réalisables avec un tout petit peu de travail , de coordination et de coopération. La preuve en est que si beaucoup de bonnes choses ne se produisaient pas, pour compenser la quantité de mauvaises qu’on nous balance ou qu’on nous cache, nous serions dans une situation insoutenable. Nous sommes en présence d’un bras de fer journalier ! Autrement dit, suffisamment d’actions et de gens bien intentionnés se font sentir pour contrebalancer la quantité de poussées contraires. En réalité, l’équilibre n’est pas parfait car notre monde décline ostensiblement, malheureusement ; ne nous voilons pas la face.
Mais à ce sujet, ne soyons pas tendres : la presse est coupable et complice ! Elle fait obstacle très majoritairement aux informations positives. Le but de l’information est détourné, il ne sert pas à promouvoir des idées et faits utiles et constructifs afin d’encourager d’autres à les reprendre et faire de même, et faire ainsi un effet boule de neige (le principe civique de l’exemple fonctionne, pourtant !). L’information n’encourage pas l’Homme à manifester d’importantes qualités alors qu’elle le devrait en faisant connaître largement des exemples réels qui se produisent chaque jour ! Si cela était fait, beaucoup de positif en résulterait. Par conséquent l’Homme prendrait ses responsabilités en ce qui concerne l’état du monde, car c’est à lui que reviennent ces responsabilités, pas à quelque Dieu, si tant est qu’il en existe un. Or, certains sont tentés de se servir de l’état du monde pour prouver que ledit Dieu n’existe pas ! Faux raisonnement servant des intérêts anti-religieux sordides ! L’Homme est censé être responsable de ses actes en bien et en mal. Ainsi, les médias encouragent-ils également l’athéisme par leur attitude négativiste. Bien sûr, on trouvera des exceptions chez certains médias courageux et … minoritaires en terme d’influence ! Donc, voilà la question fondamentale : VEUT-ON CULTIVER LA BONNE OU LA MAUVAISE GRAINE ? Les médias vont-ils un jour arrêter d’adorer cupidement les dieux Controverse, Argent, Violence et Sexe ? Sinon voilà ce qui se passe : on cultive l’état d’esprit « A quoi bon ? Le monde est foutu ! », « Pas d’espoir, pas de futur », « Les gens sont mauvais, il faut s’en méfier ! », « Les solutions n’existent pas ! ».
Résultat : dépressions, maladies psychosomatiques, conflits, dévalorisation des valeurs morales résultant en une tendance à la malhonnêteté, voire pire. Bref, désordres sociaux.
Remèdes ? Médicaments, drogues psychiatriques et de la rue, hospitalisations.
Conséquences des remèdes : dette de la sécurité sociale à la clé (quand un remède devient un problème, c’est un remède truqué), car on remplit pendant ce temps-là les poches de l’industrie pharmaceutique à peu près seule et principale bénéficiaire de la crise, alors qu’elle empoche déjà des bénéfices supérieurs à ceux de l’informatique et de la haute finance ! Bref, on patauge dans la folie et l’absurdité. Heureusement qu’ici et là existent des rebelles qui néanmoins en voient de toutes les couleurs ! Pour quel crime ? Refuser la poussée vers la pensée (étroite) unique. Portait incroyable, pessimiste et exagéré diront certains. Cependant, ce serait une trahison, par complicité avec des vues étroites, que de dire les choses autrement.
De cette dissertation, nous pouvons déduire le code du journaliste optimum. Exercice édifiant ! Chaque membre de la profession devrait y prêter serment, sans que ce geste ne porte atteinte à la liberté d’expression, et ils devraient être passibles de sanctions plus ou moins graves s’ils l’enfreignent, lesdites sanctions devant être délibérées de manière beaucoup plus diligente qu’avec le circuit habituel d’une justice déjà submergée par d’autres affaires. La liberté s’accompagne inséparablement de la responsabilité des conséquences de ce que l’on avance ou fait. L’acte de désinformation est potentiellement mais subtilement criminel. Il faut donc une instance pour gérer l’éthique de ce milieu. Une ébauche du code du journaliste pourrait être ainsi formulée :
En tant que membre de la profession du journalisme, je comprends l’importance de ma mission d’information et des responsabilités qui en découlent et qui m’incombent envers la société. En conséquence :
- Je m’engage à ne publier que des informations avérées exactes
- Pour le bien de tous, je m’engage à ne jamais publier une majorité de mauvaises nouvelles en comparaison avec la quantité de nouvelles positives.
Je m’engage à encourager les actions positives en enquêtant et publiant des exemples de réalisations constructives et en donnant tous les détails possibles afin d’inspirer d’autres personnes. Je comprends que ce n’est pas en publiant majoritairement des mauvaise nouvelles que l’on permet à la société de se corriger et s’améliorer, mais plutôt en lui fournissant des exemples positifs.
- Je m’engage à réprouver tout collègue qui se concentre sur le mensonge, l’information négative ou comportant d’autres défauts tels que de placer une information hors contexte, omettre des éléments d’information, présenter les informations de manière équivoque, altérer l’information, etc. , autrement dit toute manière de présenter l’information qui ferait obstacle à la compréhension des faits réels. Je m’engage également dans cet esprit à indiquer les sources de mes articles, et lorsqu’il s’agit d’un avis personnel ou une information non prouvée, de le faire explicitement savoir.
- Je m’engage à refuser et résister à toute tentative de corruption par quelque personne ou groupe quel que soit son statut ou sa puissance, et de dénoncer l’affaire immédiatement , étant conscient de l’importance de ma profession dans le progrès de l’Homme.
- Je m’engage à ne pas porter préjudice à un homme ou groupe se vouant à la recherche, la découverte et la mise en application de solutions aux problèmes de l’Homme dans ses diverses sphères d’activité, que ce soit la santé mentale ou physique, l’industrie, l’économie etc. En conséquence, je m’engage à réprouver toute personne ou groupe pratiquant l’intimidation de ceux qui se dévouent à l’amélioration du sort de l’Homme, et à réprouver ceux qui ont recours à des pratiques physiquement ou moralement violentes ou à des fraudes pour étouffer les découvertes visant au progrès de la condition humaine.
- Je m’engage à présenter les informations constructives de manière intéressante et vive, jamais de manière ennuyeuse ou rébarbative.
Lorsqu’il m’est impossible d’effectuer par moi-même la vérification de la validité d’une découverte vouée au progrès de l’Homme ou lorsqu’il existe un avis contradictoire, je m’engage à rechercher et trouver un spécialiste compétent et dénué de tout lien financier ou idéologique afin de fournir de véritables faits.
- Je m’engage à respecter la vie privée des citoyens, quels que soient leurs statuts.
- Je m’engage à faire connaître les pratiques constructives réelles ou potentielles et les méthodes couronnées de succès, que ce soit à petite ou grande échelle, dans les domaines de l’éducation, de la santé, ou d’autres domaines.
- Je m’engage à faire connaître des limites de la fiabilité ou de l’exhaustivité des informations que je fournis. Dans cet esprit, je m’engage à me cultiver sur le sujet que je veux traiter et d’en acquérir une expérience de première main afin de le connaître sans préjugé et le faire connaître de mon mieux, ou de n’interroger que des personnes qui pratiquent le sujet de manière professionnelle avec de bons résultats indubitables.
En publiant de mauvaises nouvelles, je fais explicitement en sorte de d’encourager la correction des défauts et de faire savoir comment, qui et quoi peut corriger ceci . Je m’engage par conséquent à ne pas favoriser un climat de peur mais plutôt à fournir des moyens de parer aux dangers efficacement.
Respectant ce code, je peux ainsi apporter beaucoup d’harmonie sociale et devenir l’un des plus importants soutiens positifs de la société.
Ce code vous fait entrevoir un aspect que j’ai effleuré plus haut : les diverses manières de truquer l’information ou mentir avec de manière insidieuse. Il existe une chose telle que le mensonge par omission ou en plaçant l’info hors contexte. Par ex. vous dîtes que quelqu’un s’est suicidé après avoir pratiqué le yoga. Mais êtes négligeant ou malhonnête et vous omettez d’enquêter et de trouver que, juste avant, ledit quelqu’un est sorti d’un hôpital psychiatrique dans lequel il a reçu des électrochocs ou camisole chimique ayant eu comme effet thérapeutique de réduire presque à néant son sens des réalités ou sa volonté de vivre. Autre exemple : « Le Docteur x a été écroué pour pratique illégale de la médecine. » Vous omettez d’enquêter et de dire « ses remèdes ont guéri une personne sur deux alors qu’elles étaient condamnées par la médecine. »
Je vous laisse réfléchir, et vous invite à agir.
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