Comme d’autres trompent le Monde, j’ai choisi d’être un Trompe-la-Mort
Les blafards déconfinés confits par cette si longue absence du rayon solaire colorant la peau abordent enfin le rivage hasardeux où végéteront désormais les téméraires et nouveaux prolétaires tracés.
Dépecés mentalement, sidérés d'incohérence ils plongeront profond, au bout du gouffre boueux où les zélites barjos les noieront.
Sans identité mentale propre, sans indépendance d'esprit, pas d'échappatoire.
Impossible, impensable de voir le jour autrement qu'à travers l'oeillère propagandiste d'écrans platifiés propageant l'insensée propagande bilieuse aboyée par les dogues de garde constituant l'antenne démente seringuée aux crétins compatissants.
''Comment respecter la distanciation sociale dans les transports en commun'' ?
Lis-je innocemment dans un pavé démentiel google-glissé en bas de page de peur sans doute d'effrayer le chaland du web dévasté par cette impossibilité physique.
Comment en effet s'éloigner de son voisin dans un bus ou un wagon bondé de métro ?
Les malheureux employés remis au travail de force après avoir étés terrorisés deux mois de rang, obligatoirement munis d'une attestation obligatoire de rendez-vous au turbin ; obligés en plus pour ne pas rater la pointeuse de se jeter comme des morts de faim les uns sur les autres, constituent de par leur pré-consentement millénaire à l'ordre établi, l'essentiel du bois d'ébène ou plutôt du sujet humanoïde tout couleur enfantant l'esclave robotisé du nouvel ordre mondial, l'innocent deux point zéro laborieux engeôlé.
Fini la contestation, terminées les questions complotistes : ein Volk, ein Reich, ein Führer !
& Tracking for Ever.
Ainsi, si vous n'êtes pas muni d'un ausweis garantissant votre lien à la patte d'un employeur quelconque, autrement dit si vous êtes inactif vous ne pourrez plus utiliser les transports en commun à certaines heures sous peine d'une amende de 135 euros ; arbeit macht frei !
Comme certains complotistes inspirés l'avaient déjà décelé, le slogan en marche ne date pas d'hier mais copie mot à mot un mouvement d'essence collaborationniste inventé au temps de Pétain : ''la France en Marche''
Il s'agissait alors de trimer dans la joie au rythme de ''Maréchal nous voilà !'', ode incantatoire déblatéré par la propagande d'alors, certes moins sophistiquée qu'aujourd'hui mais tout aussi efficace.
Pétain avait été choisi pour sa soumission au carnage verdunesque, n'ayant pas hésité à faire fusiller cinquante déserteurs un peu rétifs à l'idée de se faire trouer la peau dans la boue des tranchées puantes. Son acte héroïque lui permit de terrifier les centaines de milliers de soldats involontaires mobilisés au champ d'horreur qui préférèrent se faire trouer la peau au front plutôt qu'au poteau d'exécution déshonorant.
Crever à vingt ans, oui mais de mort lente, enfin presque.
Cent ans plus tard et malgré nos heures graves, il devient vraiment comique de constater que le barrage au fascisme censément personnifié par Marine le Pen en 2017 a conduit les macronistes béats et les gens dits raisonnables très attachés à la démocratie à se retrouver dans un système que ne renierait pas Hitler qui ne put lui, même pas imaginer en son temps et pour cause, le pauvre, les possibilités inouïes du tracking en temps réel des individus ; le contrôle absolu de gens ravalés au rang de virus dont il faut éradiquer toute possibilité d'organisation anti-système et accessoirement application hautement novatrice made by Google & Apple, ça rime.
La tétanisation des foules générée par l'absurde occultant le réel s'il existe, étant différent d'une personne à l'autre ou subordonné à un milieu précis, est devenue au jour d'hui flagrante, implacable ; zombifiant l'individu sous les contradictions permanentes de nature à hébéter au sens propre l'ensemble de la population ; parents, enfants, vieux.
Observez le résultat du terrorisme verbal sur la foule, et en particulier sur les vieux, dont certains semblent êtres devenus complètement fous, agressifs et acariâtres au possible, certains de périr dans l'instant s'il ne suivent pas à la lettre les injonctions grotesques et contradictoires censées leur assurer la survie.
Les jeunes, censés être logiquement moins sujets à risque et pour cause qu'eux qui approchent de toute façon la fin de leur triste vie, deviennent leurs bêtes noires. J'ai pu constater de visu cet état de fait dans des magasins où la haine de l'autre imaginé intouchable sinon responsable de leur propre état mental et physique navrant se lit clairement chez ces parano-affolés du troisième et quatrième âge.
Mais après tout est-ce leur faute ?
Ont-ils à ce point besoin de croire les nouvelles calamiteuses qui défilent en boucle ?
Et, comme disait Georges Brassens, quand on est Con on est Con ; p'tit con d'la dernière averse, vieux con des neiges d'antan, c'est la même chose ; la stessa cosa, the same thing, je m'adapte au cluster langagier frangloïde qui sévit en violent virus dans nos ékrans anxiogènes.
Mais il faudra un jour juger tous ces gens ; zélites, zexperts et zournalistes, car sans cette dernière catégorie de larbins prêts à tout pour conserver leur tv-job surpayé, et dont le collaborationnisme frise le surréel chez certains ; comment voulez-vous qu'un gouvernement constitué d'abrutis, de branleurs assumés pour certains et de corrompus au dernier stade pour la plénitude de cette engeance délétère, ait pu être promotionné au point de le faire élire ?
Le flot délirant au sens psychiatrique d'informations qui se contredisent d'heures en heures fait que plus personne ne sait où il habite. Et de cela, seuls les médias dits dominants ou main stream en sont responsables. Oh, bien sûr ils ne font qu'obéir ozordres.
Mais à moment donné, si ordre était donné aux soldats de tirer dans la foule comme certains zélites l'ont déjà proposé, quand il fut question de mettre un terme aux exactions des Gilets Jaunes qualifiés de saloperies à cette occasion, que se passerait-il ?
Nous pouvons constater d'ailleurs que ce philosophe-tueur à cheveux mi-long resurgit dans les écrans, dialoguant avec ce qui se fait de pire en terme d'éthique passée, présente et future avec le sémillant dany le rouge, devenu vert puis jaune-brun de laideur bouffie.
On parle aussi de brigades sanitaires, sorte de milice macroniste chargée de contrôler la population rétive aux mesures ultra-liberticides qui se mettent en place jour après jour, tamponnées par la cohorte de conspirateurs contre leur propre peuple, dont ils se sentent si fort éloignés qu'on a retrouvé des mails de militants larem paraphés ''je baise le peuple''…
Enfin, on peut toujours en rire quand on lit certains commentaires au bas d'articles ou de vidéos Utube ;
''Hier, j’ai mangé un potage avec des pâtes Alphabet, ce matin, aux toilettes, j’ai pondu un discours de Sibet.''
Alors, vivant dans un endroit encore assez préservé des virus et n'ayant pas un mérite particulier ; face à cette situation inédite de panique auto-générée corrélée avec la mise en place du fameux monde nouveau promis par macron et dont je me sens si proche que la lumière de Vinci l'est du noir de Soulages ; an ce qui me concerne, pour 2020, ce sera pas de masque, pas de pitié, pas de peur.
Comme d'autres trompent le monde, j'ai choisi d'être un trompe la mort.
PC 2020
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