Fric, banque, privilèges et politique
Subitement, en parcourant en ce dimanche 1er Mai, sur les actualités du jour étalées par le web, force m'a été de constater, moi l'ancien journaleux, que mes confrères français actuels ne méritaient pas d'être, tous, aussi souvent décriés sur ce site. Surtout lorsque les informations dévoilant les collusions entre les banques et leurs abus, les magouilles des politiques et les privilèges (en France ce la va de soi et avec comme dénominateur commun le fric la plupart du temps) ont été dévoilées par des plumes dont dont ne peut douter de la crédibilité, à savoir celles des agences de presse AFP et REUTERS, ainsi que celle des ECHOS. Et même Le POINT et L'EXPRESS y sont allés de leurs révélations édifiantes.
Lisez ce qui suit, et vous verrez qu'en journée de célébration du Travail... "honnête", en plein ouragan de l'austérité actuelle (pas pour tous) et de la demande populaire de l''équité, de la probité, la France, toujours aussi semi monarchique, n'est malheureusement pas sortie de "l'auberge" qu'elle croit être, la pauvre, une Démocratie Républicaine" dans laquue nagent en toute quiétude les cols soit disant blancs.
L'inventaire sera bref. Avec un bon parfum "à la Prévert." Et on commence avec les Banquiers pour l'anne 2012.
"Ainsi le salaire (fixe + variable) de Jean-Laurent Bonnafé, le patron de BNP Paribas, a progressé de 42,08% à plus de 2,8 millions d’euros. Celui de Frédéric Oudéa, son homologue de la Société Générale, a cru de 30,42% à près de 2,2 millions d’euros – et ce, alors même que le résultat de la banque chutait de 67,5%. Même chez BPCE (Banques Populaires - Caisse d’Epargne), le Pdg, François Pérol, voit sa rémunération augmenter de + 2,62% alors que le résultat de sa banque a perdu 19%. " Je ne fait que relater une partie de la lecture des Echos en date du 30 avril.
Ce n'est pas tout sur le sujet. Les Echos ajoutent : "Sous la pression de l’opinion publique anglaise, les banquiers britanniques ont fait des efforts de « modération. » En Allemagne, toujours citée comme le modèle à suivre, les rémunérations des banquiers ont été « bridées ».
Et Marianne qui relaie l'info commente "...en France, c’est Noël au moment des vacances de Pâques. Les patrons des banques françaises ne sont d’ailleurs pas seuls à se goinfrer pendant la crise : les 3000 traders de BNP-Paribas se sont ainsi répartis quelque 550 millions d’euros de bonus. Soit, en moyenne, 170.000 euros par personne."
Passons sur le salaire du Président Général de Renault de 2011, l'honorable M Ghost qui arait selon Reuters dépassé "... 11 mllions d'euios", pour se régaler du texte sérieusement documenté de l'AFP sur l'affaire récente qui concerne M Claude Guéant. Beaucoup de choses ont été écrites sur le sujet et ses 500.000 euros venusde "Malaisie", mais l'AFP ajoute des détails que pour ma part je ne connaissais point. A savoir que les petites oeuvres du fameux peintre flamand, ne se vendent pas à des prix exhorbitants. La vente la plus élevée connue aurait atteint aux enchères "...140.000 euros et deux autres mises à prix 220.000 et 300.000 euros n'auraient jamais trouvé preneurs." Et que toujours, selon l'Agence, " le fameux collectionneur malaisien est toujours inconnu et nul n'a retrouvé sa trace dans son pays d'origine."
Pour ma part J'ignorais que des milliardaires de cette contrée qui ne croule pas sur l'or s'intéressaient de si prés à un peintre florentin qui n'a pas tellement la cote. D'autre part les quotidiens comme Le Parisien et Le Figaro ont ignoré en reproduisant cette longue depêche le paragraphe concernant la mévente à 300.000 euros et l'incognito de l'acheteur, ainsi que le réflexion de Roselyne Bachelot, révélée égalament par l'AFP, qui traitait l'ancien ministre de "de menteur ou voleur" concernant les factures réglées en liquide, et enfin que la dépêche en question a disparu du site Yahho où je l'ai lue de bon matin. Du moins qu'elle demeure introuvable sur mon ordinateur.
Passons encore sur la longue lecture de l'Express - et là il ne s'agit pas de fric (celui-ci demeure toutefois en filigramme dans le reportage) - sur les manoeuvres actuelles (en vue de 2017) de Nicolas Sarkozy (qui ne changerait pas dans ses réparties pour le moins "littéraires" et son comportement d'orgueil) et de ses amis qui, à ses ordres, font tout pour le remettre en selle. A la fin de l'article une répartie de Juppé à son encontre ne manque pas de sel et la dernière phrase de conclusion des auteurs non plus.
Dans Marianne c'est Karachi qui revient au premier plan. " L’ancien premier ministre, Balladur, candidat malheureux à l’Elysée, son ancien ministre de la Défense, et celui qui fut son bras droit à l’heure des grands contrats d’armement,un ancien ministre de la Culture commencent à comprendre ce que leurs ennuis avec la justice doivent à l’erreur de Serge Hauchart, qui, pensant bien faire, avait poussé le Parti républicain, sur lequel compte s’appuyer Balladur pour sa conquête du pouvoir, à ouvrir un compte dans une coopérative financière de droit italien, le Fondo Sociale di Cooperazione Europea."
Tel est le préambule du magazine qui développe ensuite avec force détails "l'imbroglio financier assez opaque où sont impliqués un homme d'affaires marocain du nom Ahmed Chaou propriétaire du Fond Italien, celui de Jacques Bournazel (financier aujourdui décédé) ami de François Léotard, et surtout celui de Olivier mevel ancien fondé de pouvoir de l'organisme en question qui aurait décidé de soulager sa conscience". Et c'est là qu'on peut apprendre de la bouche de ce dernier, la valse à l'époque des commissions de ces fameux contrats d'armement, "dont l'un conclu avec l'Arabie Saoudite aurait été signé au Maroc, à Casablanca," des valises méattaliques à code secret emplies de liasses de billets de 500 francs lourds dont les numéros se suivaient, destinés à êtreransférés en Suisse pour des aller et retours successifs. Lecture ardue mais édifiante. Pauvres d'eux et d'autres si la justice va jusqu'au bout !
Risque -t-elle, celle-la d'y aller avec conviction, lorsqu' à travers Le Point, on apprend que le fils de Laurent Fabius qui avait eu déjà maille à partir avec le fisc sans que celui-ci l'ait poursuivi, est de nouveau dans le collimateur de Bercy ? Ce cher fils à papa (ils n'en manquent dans notre foutu pays) auait acheté cash un appartement huppé parisien pour la bagatelle de 700.000 euros, alors que fiscalement et selon ses "maigres ressources" il n'est pas redevable de l'impôt. Est-ce que le papa, ce doucereux milliardaire indécrottable (comme les amerloques) de la politique franchouillarde va de nouveau payer ou intervenir. Il ferait mieux de vendre le fameux appartement aux enchères. A n'importe quel prix. Et pourquoi pas se retirer.enfin de la vie publique.
Au fait Fillon, dans la déclaration publique de son patrimoine a-t-i avoué efin avoir oublié qu'il dirigeai un "cabinet de conseils en placements ou en entermédiares de haut vol" ?
10 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON