Information positive
Vous regardez le ’20 heures’, tous les soirs ? Alors vous serez certainement convaincus, vous aussi, que l’exposition quotidienne au « côté obscur » des nouvelles du monde plombe sans effort le moral et la confiance de millions de foyers, de citoyens, de consommateurs, d’entrepreneurs ?
Des voix, de plus en plus nombreuses, s’élèvent pour défendre « une information qui médiatise des initiatives et des solutions concrètes, en réponse aux grands problèmes de notre époque ». Des associations comme Reporters d’Espoir militent pour l’INFORMATION POSITIVE. Une alternative à l’information-catastrophe (le fameux banquier de la City qui mord un chien dans la rue), toujours enseignée dans les écoles de journalisme.
Cela ne vous aura pas échappé, les animateurs starisés du petit écran, les rédactions des radios d’information et de la presse quotidienne visent l’audimat ou les scores de diffusion. Comment ? En jouant sur les peurs irrationnelles, le spectaculaire. Mettant en avant licenciements, crises pétrolières, boursières, dérapages judiciaires, chamailleries politiques, chômage et faits divers.
J’ai été confronté à ce phénomène lorsque, responsable de la communication d’un organisateur de vacances sportives, une avalanche avait enseveli 9 enfants et 2 de leurs accompagnateurs. J’ai immédiatement vu toute la presse s’accaparer cet épouvantable drame et en faire l’ouverture et la une de ces journaux pendant plusieurs jours. J’ai vu se dérouler un scénario scrupuleux fondé sur le suspens, l’angoisse, la stupeur, la colère puis l’oubli car une autre catastrophe était survenue.
Ne vous êtes-vous pas demandé si
cette accumulation quotidienne de catastrophes, de menaces, de misère ne nous
enfonçait pas chaque jour un peu plus dans la sinistrose, la morosité, le
scepticisme ?
Ne vous êtes-vous pas demandé si dans notre quotidien de consommateur,
d’investisseur, de manager, d’entrepreneur, d’électeur, de citoyen, une
ambiance si angoissante n’influençait pas un peu, beaucoup, énormément nos
comportements ?
Comme on peut le lire sur le site de l’association Reporters d’Espoir,
"toutes les études le montrent, les gens ont besoin de bonnes
nouvelles : non pas des mariages princiers ou des stars hollywoodiennes,
mais des informations qui les aident à agir sur leur vie, leur communauté et le
monde. Or si les médias rendent souvent très bien compte des problèmes de nos
sociétés, ils n’informent pas sur les solutions pour les résoudre.
L’information est pourtant la clef du changement et les médias ont une
influence immense sur nos modes de pensée et nos modes de vie."
Beaucoup de femmes et d’hommes réfléchissent et oeuvrent pour trouver et donner des réponses aux grands enjeux de l’humanité. Le grand public attend des informations qui répondent à ses préoccupations et qui l’aident à s’impliquer. Il n’est pas si naïf que ça de penser que nous pouvons tous, à notre mesure, être acteur et jouer un rôle utile. L’une des solutions est de médiatiser, sans angélisme, les idées, les initiatives, les succès.
www.reportersdespoirs.org
www.grainesdechangement.com
www.planetpositive.ch
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