Internet et diffamation
Un jugement de la Cour suprême de Californie préserve la liberté d’expression sur Internet.
Depuis la naissance d’Internet, la question de la législation s’y appliquant fait rage. Un des points fréquemment débattus est celui de la responsabilité des FAI quant aux contenus qu’ils distribuent et/ou transportent, notamment quand ceux-ci ont un caractère illégal (racisme, antisémitisme, pédophilie...) ou illicite (problématique du téléchargement de la musique, par exemple). La généralisation du haut débit et maintenant l’arrivée des outils Web 2.0 ayant accentué les potentialités de contentieux, ces sujets deviennent de plus en plus épineux. Un autre thème souvent évoqué est celui de
L’affaire concerne une plainte déposée à l’origine par deux médecins, Stephen J. Barrett et Timothy Pedolevoy, qui s’estimaient diffamés sur le blog de Ilena Rosenthal, l’animatrice d’un site Web sur la santé des femmes. En effet, Rosenthal avait relayé des e-mails et des informations mettant en cause l’honnêteté et la compétence des médecins en question ; ils avaient donc attaqué.
Les médecins avaient gagné leur procès en appel, puis l’affaire avait été portée devant
Concrètement cela veut dire que les internautes qui relayent une information diffamatoire ne pourront pas être attaqués sur cette base. Les personnes qui se considèrent diffamées ne peuvent se retourner que contre la source originale de
Ce jugement est important, car il ne va pas freiner l’essor de la diffusion d’informations sur Internet. En effet, pour un site équivalent à AgoraVox qui se développerait aux Etats-Unis, une interprétation différente de
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