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L’internet au service de la jeunesse africaine

Il y a quelques années, le nombre de jeunes internautes en Afrique était très limité, on croyait que c’était un luxe qui n’appartenait qu’aux grands. Aujourd’hui, nous avons constaté que c’est un des meilleurs outils de communication. Grâce aux politiques des gouvernements et des organismes des Nations Unies, les jeunes deviennent des bénévoles et des pionniers dans la lutte contre l’usage abusif des drogues, dans celle contre la pandémie du VIH/SIDA, et dans la promotion de la culture de la paix en Afrique et dans le monde.
Grâce à ses stratégies organisationnelles ( réunions et conseils), l’internet est un support pour les jeunes. Grâce à la compétence et à l’efficacité de chacun et de chacune de nos membres, il apporte aujourd’hui des réponses pertinentes aux besoins de la jeunesse. Ainsi, aujourd’hui, nous constatons que les jeunes qui n’ont aucune formation en informatique ou pas même de formation scolaire parviennent à surfer librement sur l’internet.
Les élèves, pour chercher des compléments de cours, puisent aux sources du net.
Il est donc important de déployer la capacité individuelle et collective en faisant mieux circuler l’information à travers l’internet : créer un CADRE MONDIAL DE CONCERTATION.

Les programmes des grandes organisations telles qu’AgoraVox doivent être partagés avec d’autres jeunes de la planète. Leurs démarches et leur philosophie sont bien au service de la jeunesse, qui a peu de cadres de concertation et de communication à l’intérieur des frontières.


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5 réactions à cet article    


  • Alexandre Santos (---.---.166.143) 10 octobre 2005 13:13

    Il serait aussi intéressant de savoir quelles sont les possibilités d’accés de chacun à internet dans les divers pays africains.

    Est ce que un unique fournisseur contrôle l’accès à internet, avec des prix rédibitoires, ou est ce que l’accés est généralisé et bon marché ?

    Quel est le débit disponible aux internautes ? Quelle est la forme d’accès la plus habituelle ? Cybercafés, bibliothèques publiques, entreprises ou accès privé ?


    • Masson 11 octobre 2005 19:42

      Les usagers de l’espéranto constatent effectivement que l’usage d’Internet accroît considérablement les échanges avec certains pays, notamment le Togo, le Bénin, la République démocratique du Congo. Le principal frein à son développement est le coût d’acquisition ou d’accès, et aussi le faible débit. Mais c’est déjà un progrès déjà très important qui se poursuivra. Dans un communiqué bilingue, voici pas mal de temps, j’avais encouragé les espérantistes africains à développer l’usage des logiciels libres. Je n’ai plus suivi l’affaire par manque de temps, mais c’est certainement une voie qui mérite d’être explorée avec attention.


      • Alexandre Santos (---.---.166.143) 12 octobre 2005 17:57

        En effet, je pense que les logiciels libres seront très utiles pour le dévelopment en Afrique. Mais d’une façon générale, un mode de pensée libre sera utile.

        En fait il y a trois axes à considérer : l’équipement, la connectivité, les logiciels.

        En ce qui concerne l’équipement, il existe des ONGs qui se chargent de préparer des ordinateurs de deuxième main pour les envoyer en Afrique. Le processus semble bien rodé et et si un groupe de formation informatique en Afrique manque de matériel, il devrait prendre contact avec ce genre de fournisseurs.

        Pour ce qui est de la connectivité, cela dépend beaucoup de la bonne volonté du gouvernement, du type de marché (ou son absence) qu’il a laissé s’établir. Mais là encore il y a des initiatives citoyennes de construction de réseaux communautaires qui englobent une ville ou apportent une certaine connectivité à des régions isolées.

        Finalement il y a la l’utilisation et formation aux logiciels libres. Un grand effort sera nécessaire de ce coté là, même s’il commence a y avoir des initiatives africaines.

        Finalement il ne faut pas oublier l’initiative du Sud-Africain Mark Shuttleworth à l’origine de la distribution linux Ubuntu, qui a encouragé la traduction des logiciels libres en langues locales. En effet n’oublions pas que pour beaucoup d’Africains au défi du manque de structures s’additionne celui des langues étrangères, qui rendent la maitrise des logiciels d’autant plus difficile. L’esperanto pourrait peut être aussi y jouer un rôle, qui sait ?


        • Méric de Saint-Cyr Méric de Saint-Cyr 7 février 2006 18:07

          Quand on sait que l’Afrique rurale ignore encore aujourd’hui ce qu’est l’électricité, je ne vois absolument pas où et comment un jeune paysan du niger ou du malawi va trouver le temps, les moyens et l’argent pour se connecter.

          Il est toujours bon de rappeler même aux africains nantis que les 20 premiers pays les plus pauvres du monde sont en Afrique, avec un revenu moyen de 1 euro par jour par personne. Ce n’est pas avec 1 euro par jour que l’on peut se payer un cybercafé, encore moins un compteur d’électricité et ne parlons même pas d’un ordinateur.

          Il faut revenir sur terre et voir la vérité en face : à l’échelle planétaire, il y a une fracture, celle du monde internet qui ne touche que 7% de la population mondiale.


          • jean 18 mai 2008 05:04

            je dois dire comme le précedent intervenant qu’il faut être très rééaliste par rapport à cette question.ce quedécrit l’auteur de l’article initial ets bien loin de la réalité, le vrai celle de tous les jours.la réalité est que très peu d’africains ont accès à cet outil et même les plus nantis qui y ont accès ignore encore très peu ce qu’il est encore possible de faire avec. la fracture du monde internet est un grand trou béant qui se résorbe à mon goût assez lentement. il faudra encore de gros investissement pour mettre à portée de main cet outil à l’africain lambda.mais il s’agira avant tout de volonté et de moyen.mais l’espoir est permis.

            merci

            jean

            www.pourkoipa.net

             

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