La démagogie
La démagogie
Analyse d'un article signé Victor Mozo
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Cette photo, ce sont les rues de Caracas lors du décès du Président Hugo Rafael Chávez Frias. Pendant des jours, elles ont été ainsi.
On y voit tous ces abrutis, ces imbéciles, ces inconscients de Vénézuéliens et de Vénézuéliennes trop endormis par leur « rrrrégime » [8] pour comprendre l'apodicticité des choses comme nous l'expose ce Latino-Américain sensé qu'est M. Victor Mozo. [7]
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La démagogie…
L'endoctrinement…
Les manipulateurs d'opinion…
Les maquilleurs de réalité !
L'endoctrinement c'est d'inculquer subtilement des valeurs spécifiques souvent superficielles et caricaturées dans l'esprit des gens.
Pour exemple, pensons à cette peur des "communistes" des années 50 et 70. Ces « communistes » qui, disait-on, mangeaient des enfants et qui avaient absolument tous les défauts sans la moindre parcelle de qualité. On pouvait les assassiner aussitôt débusquer pour sauver le monde libre de ce fléau menaçant. Le maccarthysme aux ÉU [1] ou encore le plan Condor [2] en Amérique latine en sont de bons exemples.
Pensons à Cuba ou à Castro. Encore là, depuis cinquante ans on se fait dire que Castro est un dictateur et que ce Pays est un endroit où la population est tenue prisonnière et souffre. Castro, le "dictateur" communiste n'a que des défauts et pas la moindre qualité, on sous-entend presque que Cuba est pire que Guantanamo ! Là au moins les prisonniers ont certains droits légaux !
Pensons aux États-Unis, le rêve américain ou la liberté est disponible à tous. On ferme les yeux sur la prison de la pauvreté. Une prison pourtant bien réelle, mais qui n'existerait pas. [3]
Pensons à l'entreprise privée qui dans notre imaginaire collectif nous sauve tous. Ces entreprises qui maintiennent la pauvreté en Afrique et qui ont maintenu pendant tant de décennies les Latino-Américains dans la misère.
Tous ces points, ces "valeurs" caricaturales, sont profondément ancrés dans nos esprits et enfoncés quotidiennement. Ils servent inconsciemment de toile de fond lorsque nous jugeons différentes situations ou politiques.
Nous sommes endoctrinés non seulement par l'information, mais par tous ces films US qui délogent pratiquement tout autre cinéma dans nos salles et sur les tablettes de nos clubs vidéo.
Notre jugement ne repose pas sur une analyse sérieuse des faits, de l'Histoire, des intérêts et des enjeux géopolitiques, mais sur ces valeurs caricaturales et superficielles qui nous émeuvent constamment.
Nous passons notre vie à être émus ou enragés au point de vouloir tuer ou de souhaiter la mort ou encore au point d'appuyer avec entrain des guerres dites « humanitaires » sans prendre le temps d'analyser vraiment les gens, les situations, les politiques, les enjeux, les intérêts et les événements.
On ne nous fait plus réfléchir, on nous fait haïr.
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De l'endoctrinement, nous passons à la démagogie.
La démagogie utilise l'endoctrinement.
Un démagogue utilise les valeurs artificielles, clichées et préjugées inculquées dans le fond des gens pour aiguiller leur jugement vers une vision bien précise.
Le discours démagogique plait sans avoir à déployer beaucoup d'effort.
Si depuis votre naissance on vous a dit que Cuba est un enfer et que Castro est un dictateur communiste, le démagogue n'a qu'à dire que Castro est une pourriture qui emprisonne ceux qui le contredisent et hop, sans étudier plus à fond les choses, vous êtes totalement persuadé que le démagogue lance une vérité absolue et vous en êtes ravis.
Le discours démagogique plait à vos valeurs inculquées. Notre raisonnement quant à lui a été laissé au neutre. Notre capacité d'analyse n'a pas été sollicitée. Pourquoi donc étudier ou analyser les choses lorsqu'on le « sait » (sic) ?
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L'article de Victor Mozo :
« Décès du Comandante vénézuélien - La momification d’Hugo Chávez »
L'article que nous présente l'activiste anti-Cuba (exilé cubain), Victor Mozo [9], utilise la démagogie et les valeurs de l'endoctrinement qui nous ont été inculquées quotidiennement depuis des années.
Son objectif : dénigrer les réussites phénoménales de la révolution bolivarienne enclenchée par Hugo Rafael Chávez Frias. Une révolution qui va se poursuivre bien au-delà de la disparition prématurée de ce Président marquant.
M. Mozo dénigre les réussites du bolivarisme tout comme ceux qui craignent que les gens prennent trop conscience des lacunes de l'exploitation capitaliste. Cette exploitation qui crée de la richesse pour les riches et appauvrit de plus en plus les pauvres comme nous le constatons partout et particulièrement aux États-Unis [3]
Ceux qui tirent les ficelles et leurs larbins [4] craignent que les populations se prennent en main et deviennent ainsi inexploitables. Entre autres, les dirigeants pétroliers qui luttent bien sûr contre l'éveil des peuples. On peut les comprendre, il n'y a qu'à penser aux faramineux profits qu'ils ont perdus suite aux nationalisations socialistes ! [5]
À des degrés divers, tous les dirigeants des entreprises privées luttent contre la prise en main de l'économie par les dirigeants des Pays. Les nationalisations menacent leurs gros revenus. Voilà pourquoi les gouvernements socialistes tel que celui d'Hugo Chávez et maintenant de Nicolas Maduro ont tant de détracteurs. Ils empêchent le vol de leurs ressources naturelles et l'exploitation de leurs travailleurs.
Les nationalisations permettent d'offrir de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail aux travailleurs et surtout permettent de redistribuer en avantages sociaux les profits jadis sans partage de ces grosses compagnies internationales.
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Les points soulevés par Victor Mozo, activiste anti-Cuba.
Déjà le titre :
« Décès du « Comandante » vénézuélien - La « momification » d’Hugo Chávez »
Dans ce titre, deux mots clefs qui font directement appel à ces valeurs inculquées par notre endoctrinement.
- « Comandante » : il est clair que ce mot résonne dans nos oreilles de manière différente que dans les oreilles des millions de Vénézuéliens et Vénézuéliennes en pleurs au Venezuela. On pense totalitarisme et même dictature militaire.
- « Momification » : ce mot fait tout de suite résonner le ridicule. On ne perd pas son temps à réfléchir sur ce qui a pu susciter cette idée.
Simplement par le titre, on a beaucoup dit.
On peut le résumer grossièrement par : « On va empailler le dictateur » C'est grossier, mais c'est exactement le message que l'on veut transmettre et c'est effectivement le message qui passe.
Une phrase-choc nous ouvre le texte :
« Au Venezuela comme à Cuba, la devise a toujours été de diviser pour régner : ou vous êtes avec moi, ou vous êtes contre moi »
Un grossier mensonge. C'est tout le contraire.
Celui qui a dit : « Vous êtes avec moi ou vous êtes contre moi » était bien loin d'être Vénézuélien.
Nous le connaissons tous.
Et concernant cette idée que l'on favorise la division, rien n'est plus faux
On dit depuis toujours à Cuba et depuis Chávez au Venezuela :
« ¡ El pueblo UNIDO nunca será vencido ! »
« Le peuple UNI jamais ne sera vaincu ! »
Jamais les peuples de l'Amérique latine n'ont été aussi unis et c'est cela qui déplaît aux exploiteurs des décennies passées.
Ce sont les exploiteurs et les dictateurs des décennies passées qui ont tout fait et qui font encore tout pour diviser les populations partout à travers le monde pour ainsi mieux les contrôler et les exploiter.
Jamais le Venezuela n'a voté aussi massivement et aussi fermement dans le même sens et jamais dans toute l'Amérique latine il n'y a eu un tel consensus majoritaire pour appuyer les politiques socialistes.
M. Mozo nous ouvre donc son texte sur des grossiers mensonges.
Des mensonges que l'on peut avaler facilement si on n’active pas notre réflexion. Il utilise ces valeurs que nous a inculquées l'endoctrinement. Il peut ainsi aiguiller dès le départ notre opinion vers des faussetés. Notre cerveau est au repos.
Il y a des faits qu'on ne peut nier au risque de perdre toute crédibilité.
M. Mozo avoue donc que Chávez a fait beaucoup plus que les gouvernements précédents pour les défavorisés de son Pays. Ce fait ne peut absolument pas être nié. Les énormes foules en pleurs témoignent de cette réalité indéniable.
Aussitôt après avoir reconnu ce fait indiscutable, M. Mozo dit : « C’est cela qui suscite l’admiration à l’international. » On comprend donc que les défauts des politiques du gouvernement Chávez sont masqués par cette réussite !
Aussitôt M. Mozo nous dévoile les présumés défauts attribuer aux politiques chavistes : - la violence, - la corruption, - la mauvaise administration !
Il dit que ce "reste" c’est plus ou moins important pour ces gens (ceux qui louangent un peu trop ce Chávez de malheur).
Ici nous sommes devant le dilemme de deux attitudes différentes à adopter.
Soit que nous utilisons notre endoctrinement pour considérer les défauts attribués au gouvernement Chávez et nous concluons rapidement qu'ils sont exacts et conforment à notre réalité d'endoctriné ou soit nous regardons ces millions de gens qui rendent honneur à Chávez et nous nous questionnons sérieusement sur ce qu'affirme M. Mozo et nous décidons d'analyser un peu ces dires avant de les applaudir.
- La violence
C'est un fait indéniable. Le Venezuela comme plusieurs Pays d'Amérique latine (sinon tous, sauf Cuba) a un degré de criminalité plus élevé que les Pays "développés".
Par contre, dire que la violence est supérieure au Venezuela par rapport aux tueries qui se font depuis des années en Colombie ou au Mexique est exagéré. En plus, si l'on considère les tueries de dirigeants politiques ou de syndicalistes ou de journalistes, le Venezuela est un des Pays ayant le moins de ce genre d'attentat politique. Le Honduras et la Colombie sont en tête de liste.
De plus, d'insinuer que la violence est le fruit des politiques chavistes est un grossier mensonge. La violence a pris racine et s'est installée pendant ces décennies d'extrême pauvreté. La délinquance s'est alors imposée comme moyen de survie pour tous ces pauvres qui ne mangeaient pas à leur faim.
Bien sûr, on ne peut nier que le gouvernement Chávez n'a pas réussi à trouver une solution pour enrayer la violence. Cette violence a probablement aussi été accentuée et favorisée par ceux qui tiennent à déstabiliser ce gouvernement révolutionnaire. Cette technique de déstabilisation est prouvée et utilisée.
Dans plusieurs Pays où l'on veut faire tomber les gouvernements, il y a des spécialistes qui attisent les violences en faisant entrer des armes et en planifiant des actes violents pouvant faire boule de neige.
- La corruption !
Un fléau.
Mais pas un fléau résultant du gouvernement Chávez. La corruption est un fléau partout et particulièrement où les régimes corrompus sont au service des prédateurs mondiaux. Le gouvernement Chávez a fait des efforts phénoménaux pour enrayer cette corruption qui faisait partie des mœurs vénézuéliens depuis ces décennies de servitudes aux intérêts étrangers.
- La dite mauvaise administration !
Là nous tombons directement dans le discours faisant directement appel à notre endoctrinement. On tente de modifier les réelles réussites du gouvernement Chávez en disant que ce fut une "mauvaise" administration.
Il est évident que les millions de gens qui louangent les réussites de la révolution bolivarienne nous témoigneront tous éloquemment du contraire. Ces gens qui vivent sur place sont à mes yeux nettement plus qualifiés et en meilleure position pour juger de la qualité de l'administration Chávez.
Cette dite mauvaise gestion n'est qu'une propagande anti socialiste de bas étage.
Monsieur Mozo nous lance un discours savoureusement démagogique :
« Quand on regarde les richesses pétrolières et autres que possède le Venezuela, 14 ans de règne quasi absolu auraient dû suffire pour en faire « une vraie petite tasse en or »
Monsieur Mozo semble penser que le pétrole ait surgi au Venezuela en 1999 le jour où Chávez a pris le pouvoir !
Le Venezuela est un des plus gros producteurs de pétrole depuis 1908 !
90 ans de production pétrolière avant l'arrivée de Chávez !
Comment expliquer que tous ces gouvernements vénézuéliens précédents (et dictatures) n'ont pas fait « une vraie petite tasse en or » ????
Comment se fait-il que le Venezuela avait, lorsque Chávez a pris le pouvoir, l'une des populations les plus pauvres du continent sud-américain ?
Comment se fait-il qu'il y avait si peu de soin de santé et un taux d'analphabétisme si élevé ?
M. Mozo devrait nous expliquer comment il se fait que les missionnaires comme les Exxon, BP, Shell et autres ont laissé se développer une si honteuse pauvreté et des conditions de vie si pénibles tout en engendrant une criminalité épouvantable ?
On constate une fois de plus la puissance de la démagogie si on ne lui porte pas attention et qu'on laisse nos neurones au repos.
Sur le fond de notre endoctrinement, une telle phrase peut nous faire rapidement conclure que Chávez a gaspillé les revenus pétroliers !
Incroyable tout de même !
On pourrait même se laisser aller à dire qu'il aurait été plus profitable au Venezuela et aux Vénézuéliens de laisser les faramineux profits aux Exxon, BP, Shell de la planète !
Mais quelle totale, alors là, totale absurdité !
Nous pourrions dresser une liste incroyable et phénoménale des réalisations et des bienfaits suite à cette nationalisation du pétrole vénézuélien. Quiconque cherche le moindrement peut facilement conclure que cette décision fut « excellente » et même salutaire.
Autre mensonge, M. Mozo dit que le Pérou et le Chile ont réduit encore plus la pauvreté que le Venezuela dans sa période de révolution bolivarienne.
Il faut lire cet excellent article :
« Plus de pauvres au Chili aujourd’hui (2010) qu’en 2006 et une féroce exploitation »
On peut lancer bien des statistiques, mais la meilleure observation c'est celle que l'on peut faire sur le terrain.
Il faut réfléchir et c'est ce dont on s'évertue à nous empêcher.
Réfléchir sur ce qu'est la pauvreté. Comment la définit-on ?
Un bon article de réflexion ici :
« Pauvreté et progrès. Comparaison entre les États-Unis et le Venezuela. »
Autre mensonge de M. Mozo. Il dit : « Nicolás Maduro, jamais élu par la population… ». FAUX
Il a été élu député pour la première fois en 1998 et réélu par la suite [6].
Il fut président de l'Assemblée nationale, puis ministre des Affaires étrangères et finalement vice-président. Il occupe la présidence par intérim depuis la mort le 5 mars dernier du Président Chávez et il sera élu Président par la population vénézuélienne le 14 avril prochain.
Quant aux allégations des postes octroyés à la famille Chávez, ces gens ont tous été élus aux postes qu'ils occupent. Il ne s'agit pas de nomination.
Et concernant les nominations, les Harper, Charest, Marois, Sarkozy, Bush, Obama, etc., n'ont pas de leçon à donner aux gouvernements socialistes d'Amérique latine. Chacun de ces gouvernements a son lot de postes clefs attribués aux membres de leur famille idéologique et souvent de leur famille tout court.
De lancer des accusations comme le fait M. Mozo relève de la pure démagogie.
De toute évidence, M. Mozo ne comprend pas ce que veulent dire les gens lorsqu'ils déclarent « Yo soy Chávez » (Je suis Chávez). Cela signifie qu'ils ne veulent pas de retour en arrière et ainsi perdre leur acquis difficilement gagné. Il n'est pas question pour eux d'abandonner les politiques socialistes de la révolution bolivarienne.
M. Mozo nous fait des leçons de démocratie !
Je crois que le Venezuela n'a pas de leçon à prendre de personne.
Ce Pays s'est doté d'une des meilleures constitutions qui soient et les institutions du Pays la suivent à la lettre.
La démocratie à tous les points de vue est totalement respectée au Venezuela. Le Président a toujours une majorité absolue, contrairement à ici où nos premiers ministres agissent de façon totalitaire avec des gouvernements simili-"majoritaires" (sic) alors que leur parti n'est élu qu'avec même pas 40% des voix.
Jimmy Carter considère que le système électoral vénézuélien est exemplaire.
« L’ex-Président états-unien Jimmy Carter a déclaré ce 19 septembre 2012 qu’après avoir observé plus de 90 élections dans le monde, il était en mesure d’affirmer que “le processus électoral au Venezuela est le meilleur du monde”. »
Monsieur Mozo insulte carrément la population vénézuélienne et latino-américaine. Il dit :
« Cette naïveté maladive de certains peuples à croire aux messies »
« Naïveté maladive » ?????
« Messies » ????
Mais quelle insulte. Comme si tous ces gens d'Amérique latine étaient des imbéciles de la pire espèce. Comme si tous ces gens n'avaient pas connu la dictature et la pauvreté.
Pourquoi donc M. Mozo dénonce-t-il tant ce que choisissent démocratiquement ces gens ???
En quoi cela le regarde-t-il ?
En quoi cela le dérange-t-il ?
Pourquoi donc les Vénézuéliens devraient se laisser imposer un dirigeant par des types comme M. Mozo ?
Pourquoi donc l'opinion de M. Mozo serait-elle plus valable que l'opinion de millions de Vénézuéliens qui élisent « LEUR » Président ???
Il est très intéressant de se poser ce type de question.
Certains se disent attachés à la démocratie, mais visiblement plusieurs d'entre-eux ont beaucoup de difficulté à accepter le choix de ceux qui choisissent un gouvernement qui ne correspond pas à leur vision idéologique.
La population vénézuélienne est libre de ses choix et la population vénézuélienne a un taux de politisation nettement supérieur à ce que l'on peut constater chez-nous. Ici nous réfléchissons peu ou pas à la politique, à ses enjeux, nous avons plutôt tendance à régurgiter simplement les clichés et les préjugés qui nous sont inculqués quotidiennement.
Exemple :
Imaginez, pour nous l'entreprise privée est une sorte d'organisation missionnaire par laquelle passe notre salut !
Imaginez !
Imaginez, chez nous on dit que la guerre est « humanitaire » !
Imaginez !
Avons-nous encore des neurones en santé ?
Ou sommes-nous totalement endoctrinés ?
Serge Charbonneau
Québec
[1] Maccarthysme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maccarthysme
« Voyant un espion communiste derrière chaque personnalité du pays, hauts fonctionnaires, journalistes, cinéastes d'Hollywood et intellectuels de la côte Est, le sénateur se lance dans une délirante « chasse aux sorcières ». »
http://www.herodote.net/9_fevrier_1950-evenement-19500209.php
[2] Plan Condor
http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Condor
« Plan Condor : une internationale de la répression »
http://www.rfi.fr/ameriques/20130306-argentine-condor-proces-videla-pinochet
« 28 novembre 1975 - Déclenchement de l'opération Condor »
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve?codeEve=795
[3] « Entre 2000 et 2010, le nombre de pauvres est passé de 31,6 à 46,2 millions et le taux de pauvreté de 11,3 à 15,1 % aux États-Unis. »
http://www.inegalites.fr/spip.php?article980&id_mot=116
« La pauvreté augmente aux États-Unis »
« La pauvreté gagne du terrain aux États-Unis »
http://lesnews.ca/politique/20084-la-pauvrete-gagne-du-terrain-aux-etats-unis/
[4] Le syndrome du larbin
https://www.youtube.com/watch?v=HH5fVD-1_I4
[5] « Venezuela : Le tribunal de Londres ordonne à Exxon Mobil de réparer les torts et préjudices causés à PDVSA »
http://www.legrandsoir.info/Venezuela-Le-tribunal-de-Londres-ordonne-a-Exxon-Mobil-de.html
« Le Venezuela en lutte contre le crime organisé d’Exxon »
http://www.collectif-communiste-polex.org/venezuela/exxon_1.htm
2006 « Profit exceptionnel chez Exxon »
« 10,49 milliards de dollars pour la période du 1er juin au 30 septembre, soit 117 millions de dollars par jour. »
http://www.liberation.fr/economie/010164633-profit-exceptionnel-chez-exxon
2012 « Les marges font grimper les profits d'Exxon »
« Un nouveau record pour ses résultats annuels. Il a engrangé un bénéfice de 44,88 milliards $ US pour l'exercice 2012, soit environ 340 millions $ US de moins que son sommet de 2008, soit 45,22 milliards $ US — il s'agit en outre d'un record historique pour une société inscrite en Bourse. »
http://actualites.ca.msn.com/finances/les-marges-font-grimper-les-profits-dexxon
[6] « Maduro was elected on the MVR ticket to the Venezuelan Chamber of Deputies in 1998,
to the National Constituent Assembly in 1999,
and to the National Assembly in 2000 and 2005, representing the Capital District. The legislature elected him Speaker of the Assembly, a role he held from 2005 until 9 August 2006, when he was appointed Minister of Foreign Affairs. »
http://en.wikipedia.org/wiki/Nicol%C3%A1s_Maduro
Élections de 2005 :
« El diputado Nicolás Maduro fue electo en forma nominal (MVR,MAS,PCV) por la Circunscripción N° 5 del Distrito Capital con 26.630 votos, lo que representa 65.86 por ciento del total. »
http://www.lideresenvenezuela.com/politicosnicolasmaduro.html
http://www2.petroguia.com.ve/pub/?q=node/1535
[8] « El rrregimen de Chávez »
À écouter de 55 ;50 du début à 56 ;50 pour comprendre l'endoctrinement du « rrrrégime » de la dictature médiatique
http://www.youtube.com/watch?v=FUeu5BwUV5Q
[9] http://bazzotv.telequebec.tv/occurence.aspx?id=171&invite=96
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