La révolution du livre numérique
Beaucoup sont ceux qui craignent que l’apparition du livre numérique (e-book en anglais) et son développement phénoménal n’entraînent la fin du livre papier. A terme, c’est tout à fait possible et même sans doute inéluctable, mais en attendant, quels sont les avantages et les inconvénients de la dématérialisation du livre ?

Qu’il était bon le temps où l’on pouvait toucher, soupeser, manipuler l’objet-livre, cette espèce en voie de disparition… Bien sûr, j’exagère, n’empêche… Est-ce la fin d’une civilisation, comme le dit Philippe Leclercq ?
Désormais, le marché en expansion, c’est celui de l’e-book sous toutes ses formes et sur toutes les liseuses (Kindle, Kobo, Sony reader…), puisque dès l’année dernière, Amazon Uk (traduisez United Kingdom, Royaume-Uni) vendait plus de livres numériques que de livres papier. Ce sont les livres à moins de 5 euros qui se vendaient le mieux. Les éditeurs classiques l’ont-ils bien compris ? Oui et non. Explications.
Pour les nouveautés issues de ces éditeurs, le prix d’un livre vendu 20 euros sur les étagères d’une librairie atteindra souvent les 15 euros pour un format e-book, soit 25% moins cher que le livre papier. Moins chers certes, mais est-ce bien suffisant pour convaincre le potentiel acheteur d’acquérir le dernier Amélie Nothomb ou le dernier Franck Thilliez ? En effet, la sphère numérique recèle des centaines de milliers de titres portant sur tous les sujets possibles et souvent, pour ne pas dire toujours, à des prix bien inférieurs. Certes, le lecteur sera attiré par le nom de l’auteur, sa renommée, mais cette perspective suffira-t-elle face à des concurrents, certes moins connus, mais dont les prix ne sont absolument pas comparables (exemple avec mon livre vendu pour 3 euros) ?
Et puis, il faut le reconnaître, il y a l’aspect pratique. Les liseuses dernière génération s’allument dans le noir, pèsent moins de 300 grammes, tiennent dans une poche et peuvent contenir des milliers d’ouvrages, dont certains sont gratuits, car libres de droits… On peut changer la taille de la police d’écriture si l’on a un problème de vision, chercher directement dans le dictionnaire intégré le mot inconnu…
Les éditeurs dits « classiques » survivront-ils à l’assaut des nouveaux éditeurs du numérique (Atramenta, Numeriklivres…) et des auteurs autopubliés ? Comprendront-ils qu’ils ont tout à perdre s’ils ne baissent pas quelque peu le prix de leur produit (le lecteur se sentant un peu pris pour un gogo, alors que les éditeurs n’ont plus de frais d’imprimeurs et que les % accordés aux auteurs n’augmentent pas) ?
45 réactions à cet article
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lorque je lit un livre, je lit ce que je tiens en main et non pas ce que quelqu’un que je ne connais pas m’envoie par internet ou autre -
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Bonjour, j’ai eu l’occasion d’essayer une liseuse prêtée par un ami, j’y ai lû un livre que j’ai au format papier plutôt vieux, j’ai eu la désagréable impression de ne pas lire le même livre...
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Bonjour, oui je peux comprendre votre réaction. D’ailleurs, personnellement je continue à lire des livres papier. Ceci dit, sur un livre papier, je ne me permets pas de prendre des notes, car j’ai peur de l’abimer, là bien au contraire, avec la liseuse, je relève des phrases comme je l’entends. Après, pour ce qui est du plaisir que la lecture peut offrir, je n’ai pas fait le comparatif entre lire sur du papier et sur une liseuse le même texte... J’ajoute que je ne suis pas favorable à la disparition du livre papier, les deux formes peuvent cohabiter, donnant ainsi le choix aux lecteur de pouvoir lire de la façon dont il le souhaite.
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Oui , je n’ai tout testé, mais comme le souligne edelweiss, cela doit être un outil génial pour les lectures techniques scientifiques
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Oui, c’est vrai j’ai oublié de parler des DRM, mais pour expliquer pour les gens qui ne s’y connaissent pas trop, les DRM empêchent de copier le fichier que l’on reçoit pour sa liseuse et de l’envoyer sur un autre appareil. Le DRM est contraignant dans la mesure où, en ce qui concerne le livre papier, on peut se le passer au sein de sa famille ou entre amis, là non, car la liseuse ne se prête pas trop, c’est quelque chose de très personnel un peu comme le téléphone portable.
- Lire les 5 réponses ▼ (de Anaxandre, clercobscur)
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Tout comme la musique est devenue une sous-culture de masse - phénomène qui a ses étapes : apparition de MTV et du prima de l’image sur le son (Madonna), généralisation du MP3 et du Peer to Peer qui entraîne la fin du disque-objet (qui « prend de la place », au propre comme au figuré) et la surconsommation (musique « kleenex ») - la lecture est déjà moribonde et la jeunesse préfèrera toujours une tablette numérique pour jouer, voir des vidéos ou échanger sur les réseaux sociaux à une « liseuse » qui n’a, convenons-en, rien de très « fun ».
Pour me détromper, j’attends de voir des gens dans le métro ou au café lire Chateaubriand ou Balzac sur une « liseuse ». Menez l’enquête, personnellement je n’en vois point. De livres papier non plus d’ailleurs...
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J’ai passé des heures et des heures à jouer à des jeux vidéos, tout mon argent de poche ou presque y passait. Aujourd’hui à bientôt 35 ans, ma wii prend la poussière et j’ai acheté une liseuse qui sert quasi quotidiennement. Laissez donc les jeunes vivre leur jeunesse !
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Je n’ai rien a priori contre la jeunesse, le problème c’est quand les défauts et la légèreté qui lui sont inhérents semblent durer de plus en plus longtemps - jusqu’à 40, bientôt 50 ans ?! - au détriment de toute Culture digne de ce nom. Car la Culture demande de l’effort...
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Eh bien les liseuses représentent à mon sens un formidable outil. Je vous rappelle que toutes les oeuvres tombées dans le domaine public peuvent être téléchargées gratuitement. J’ai relu « le rouge et le noir » et « les misérables », j’ai lu pour la première fois « la chartreuse de parme » et tant d’autres ! Je confesse n’avoir jamais lu « l’iliade et l’odyssée », en trois clics il est sur ma liseuse. Quel dommage de bouder un progrès comme celui-là.
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Vous me semblez être « l’exemple qui confirme la règle »... Mais je persiste : Le rouge et le noir est le type même du roman qu’on doit avoir lu à l’adolescence afin qu’on puisse s’attaquer adulte à de la littérature plus profonde et souvent aride. À quel âge lira-t-on demain Montaigne ou Rousseau, à 50, 60 ans ? Jamais ? En version « light » ?...
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Il y a bien une facon de conserver le livre traditionnelle : offrir la version numérique pour l’achat de la version papier. Mais apparament on nous prends toujours pour des vaches à lait : il est impossible pour les editeurs d’accepter de faire payer le lecteur une seule fois pour un même contenu (bon en vrai l’idée livre+ebook en un seul achat se met en place petit à petit, mais les éditeur y sont opposé pour des souci de... DRM)
Alors, pour ne pas payer deux fois ou acheter des ebook veroullés qui ne pourront pas etre lu sur tel ou tel appareil, je suis forcé de me tourner vers l’offre pirate. Face au poids des DRM et lorsque que je constate que certain ebooks sont à 10€ quand le format de poche est à 5€ (Houellebecq par exemple), je ressend vraiment ca comme une incitation au téléchargement de versions piratées.Alors voila, plutot de taper sur les doigt des gens qui achete des ebooks, il serait peut etre temps pour les editeurs d’ouvrir les yeux et voir que leur attitude incite au piratage, ou il risque de leur arriver la même chose qu’au secteur de la musique (sauf que la, il n’y a pas de concert ou de merchandising pour sauver la donne).- Lire les 4 réponses ▼ (de Mathias G., Croa, Matozzy)
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Je suis d’accord avec toi, les éditeurs se mettent eux-même en danger, je crois que certains (et pas tous) n’ont pas saisi toutes les répercussions économiques et la révolution né de cette technologie...
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« que certain ebooks sont à 10€ quand le format de poche est à 5€ »
Le véritable prix du livre numérique est à 1€ et ils y viendront, forcément ! Les éditeurs savent que le poche est condamné avec le livre numérique mais ils font ainsi cohabiter le plus longtemps possible les deux formes de diffusion de masse de l’écrit.
Ceci dit les beaux livres, de leur coté, existeront toujours !
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Je voulais dire « La véritable valeur du livre numérique »
Mais vous aviez comprit !
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« Alors, pour ne pas payer deux fois ou acheter des ebook veroullés qui ne pourront pas etre lu sur tel ou tel appareil, je suis forcé de me tourner vers l’offre pirate. »
C’est exactement ça !
Personnellement, je me tourne de plus en plus vers les réseaux de partage pour trouver mes livres car je suis fatigué de m’embêter avec des formats verrouillés. Entre les livres qu’on ne trouve pas sur le store de Apple, ceux dispo uniquement en Kindle et les politiques qui font qu’on ne peut avoir le fichier qu’une fois, que sur un appareil.... c’est tout simplement des contraintes absurdes à l’heure du numérique.
De même, un livre, je veux pouvoir le partager avec ma famille ou avec certains amis avec qui on s’échange des livres qu’on a aimé. Avec un e-book acheté, je me retrouve « verrouillé »... et je me tourne donc vers les réseau de partage pour trouver une version « ouverte » qui me donnera la flexibilité que j’avais avec le livre papier.
Je précise que c’est uniquement cette argument qui m’a fait prendre cette habitude et non le prix. Je suis pret à payer... mais pas pour un service verrouillé et dégradé. Ce n’est pas à l’éditeur de me dire comment lire, sur quel appareil lire et si je peux le partager avec ma femme ou pas.
Le plus absurde, c’est que je trouve plus de choix sur les réseaux de partages que sur les site de vente en ligne... Les éditeurs creusent leur propres tombes.
D’ailleurs, certains auteurs commencent à le comprendre et vendent directement leur livres en ligne, sans DRM et a un cout plus qu’attractif.
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La liseuse représente une révolution comparable à l’invention de l’imprimerie à mon avis. Elle va changer beaucoup de choses et, comme toujours, ceux qui ne sauront pas s’y adapter disparaîtront. Je pense notamment aux intermédiaires qui se goinfrent du travail de l’auteur (éditeur, imprimeur, diffuseur, libraire...) en lui laissant royalement entre 1,70 et 2,40 euros bruts sur un livre de 20 euros. Une honte !
Pas mal aussi pour les forêts aussi.-
Je ne crois pas que les parts de chacun des professionnels du livre soient si mal réparties :
L’imprimeur doit fournir le papier et le libraire prendre du temps à chaque vente d’un seul livre alors que l’auteur est rémunéré sur des milliers d’exemplaires
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Je suis plus que séduit par ces nouvelles liseuses. j’ai commencé à en offrir une à ma compagne qui lit beaucoup, et notamment des oeuvres tombées dans le domaine public. J’ai trouvé ça tellement pratique que je n’ai pas tardé à m’en commander une également.
Je ne reviendrai pas aux livres papiers, en aucun cas. Pour autant, tout n’est pas exempt de critique. Ce qui m’exaspère le plus, ce ne sont pas les DRM mais le prix de ces livres à télécharger, 25 % moins chers ? je ne prendrai même pas la peine d’énumérer toutes les économies faites par rapport à la vente d’un livre au format papier, c’est du vol qualifié, ni plus ni moins.-
Il y a une citation de Suarès qui disait un jour les livres seront interdit, et bien nous vivons ce moment historique.
Car qu’est un livre, c’est un médium qui permet d’éduqué la conscience, et à quoi nous assistions à un raz de marée de futilité éphémère, qui tue la pensé !
Et le fait que cela soit sur un support numérique est de la même logique que les lames de rasoirs jetable que gillettte !
Sa arase !- Lire les 9 réponses ▼ (de Mathias G., voxagora, Anaxandre, soi même, Croa, Mmarvinbear)
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Ce n’est pas parce que le support change que la pensée est tuée. Il suffit pour s’en convaincre de voir à quel point certains grands éditeurs sont friands pour éditer la logorrhée de certaines célébrités, qui, de plus, font écrire par d’autres leur néant existentiel... La futilité existe déjà...
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Mais soi-même, ce que tu lis sur la liseuse, C’EST UN LIVRE !Le jour où tu liras sur ta lame gilette L’iliade et l’odyssée, fais moi signe ! -
Nos aînés avaient peu de vrais livres et de disques mais ils lisaient vraiment, souvent plusieurs fois dans leur vie le même ouvrage, et écoutaient religieusement - souvent le dimanche d’ailleurs ! - leurs vieux vinyles crachotant.
La simplification et la massification, malgré des aspects indéniablement positifs, mènent à la fin de la vraie qualité dans la durée, remplacée par la « soupe » globalisée, musicale ou littéraire. Et en effet : Marc Lévy sur liseuse = rasoir Gilette (qui lit encore L’Iliade et l’Odyssée ?...)
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@ voxagora, avant d’aller plus loin dans ta réflexion à tu lues Iliade et l’Odyssée ?
Il y a aussi une différence, le texte sur ta liseuse a un droit limité dans le temps, ce qui n’est pas le cas avec un livre sur papier.
Maintenant cite moi, quel est le livre qui a marqué et qui à été décisif pour l’humanité aux XX siècles ?
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Le grand défaut de ce débat c’est que beaucoup confondent progrès technologique et progrès humain (qui, au passage, est un concept d’essence religieuse).
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@ Anaxandre, c’est un risque qui est due que les idées jusqu’à présent passaient majoritairement par le support de l’écrit et étaient accessible aux grands publiques par le livre.
Le progrès est une avancé consciente de l’humanité , une innovation est un moyen, les deux ne sont pas incompatible si l’on fait bien la distinction entre les deux !
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Les DRM et les ebooksPour les ebooks, les DRM sont aussi de la partie. Et les problèmes posés sont multiples :
Ces protections sont inefficacesLes DRM sont par nature totalement inutiles pour les ebooks. Même si une DRM était inviolable, ce qui est impossible par nature, il suffirait aux équipes de « serial scanneurs » qui opèrent déjà sur internet de faire leur propre version numérique à partir d’une version papier. S’il y a une version papier, alors les DRM ne servent à rien. Il suffit de quelques heures à quelqu’un de compétent et de bien équipé pour proposer une version numérique de qualité égale (et parfois même supérieure) à celle proposée par les éditeurs.
Le coût de ces protections inutiles est payé par le consommateurLes éditeurs l’expliquent : les coûts pour protéger contre le piratage sont importants pour les versions numériques. Entre la surveillance des réseaux, la chasse aux pirates, et les DRM qui coûtent très cher dans le prix d’un ebook, on voit bien que cette lutte inefficace a un coût.
http://www.cnetfrance.fr/news/les-drm-et-les-ebooks-c-est-quoi-le-probleme-39760503.htm
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à Anaxandre :
« qui lit encore L’Iliade et l’Odyssée ?. »En ce monde de puriste, il faudrait disposer de rouleaux... Et savoir lire en grec ancien !
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Un rouleau ? Que nenni ! Un aède et sa harpe, rien de plus puriste !
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Je suis boulimique de lecture. J’aime les livres et n’y renoncerai pas.je n’achète que des livres de poche, l’édition étant ce qu’elle est : trop cher pour de la bouillie.J’ai aussi une liseuse Kindle, (la moins chère, c’est important à préciser), que j’ai eue l’année dernière à Noël, et j’en attendais mille merveilles. J’ai tempéré mon enthousiasme parce qu’il y a quelques inconvénients,mais je ne renoncerai pas plus à ma liseuse qu’aux livres papier.Ce sont deux supports de lecture complémentaires.J’ai emprunté cette année moins de lires à la bibliothèque. Résultat : je lis moins de nouveautésmais téléchargé les 27 volumes de l’Histoire de France de J.Michelet, l’Iliade et l’Odyssée, Jane Austen, et j’en passe et j’en passe : 100 ans de lecture gratuite, et pas de problème pour tenir mon livre quand je lis dans mon lit.Et...j’ai acheté plus de livres parce que j’ai eu envie d’avoir en livre papier des livres qui m’ont plu.Mais je ne suis pas la seule :j’ai lu une étude qui faisait état de la progression du livre numériques aux USA . En fait le marché progresse parce qu’un produit qui plait et fait 2% NE PEUT QUE PROGRESSER.Et dans le même temps, alors que les américains n’ont pas de livres (sauf dans les villes universitaires), la vente des livres papier A PROGRESSE AUSSI.Résultat des courses ?les éditeurs français sont bêtes et méchants.Parce que le 1er problème des liseuses, c’est qu’il y a peu de livres en français, et qu’ils sont trop chers. Si le livre existe en livre de poche à 6 E, je l’achète en papier.Mais s’il était à 2 euros, je le téléchargerais ET s’il est très bien je l’achète en poche AUSSI.C’est à dire que 2 euros pour un livre nul (la majorité) c’est limite trop,mais 2 + 6 euros pour un livre formidable qu’on veut garder, pourquoi pas ?-
Pour compléter cet article intéressant, il faut aussi tenir compte du pourcentage qui revient au distributeur et au libraire qui ne sont pas répercutés sur le prix d’un livre numérique.
Autre aspect : Certains livres « difficiles » sont très inégalement distribués suite aux pressions diverses. L’accès numérique peut permettre de contourner cette censure qui ne s’avoue pas.
Last but not least, concernant le best-seller anglophone de l’an dernier « Fifty Shades of Grey », près de la moitié a été vendue en format numérique aux Etats-Unis. Dans l’Amérique puritaine et policée où les gossips spread like fire, mieux vaut rester discret quant à ses lectures.-
Ce n’est pas parce que le support change que la pensée est tuée
A un nobel à qui on demandait s’il lisait des livres papiers ou numériques, il répondit que ce qui importait était le contenu, non support.
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Oui, la liseuse : pourquoi pas ?
Moi, j’aime bien ce truc moins encombrant qu’un livre quand je me déplace...
Mais j’attends d’ici deux ou trois ans la prochaine percée technologique où une boite chinoise ou indienne va nous sortir un engin qui, en plus de l’existant nous traduira les bouquins issus de toutes les langues, qui dira papa-maman, pilotera votre bagnole, etc, le tout de la taille d’un post-it pour moins de 150€ (prix de lancement ! ) et qui ringuardisera nos cheres petites tablettes : sympa, non ?
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Bonsoir
Contrairement à ce que raconte l’article, les liseuse ne se vendent pas très bien en France.
D’où l’article publicitaire.
Radix
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Aux Etats-Unis les ventes de liseuses ont reculées par rapport aux tablettes, mais les ventes de livres numériques ont fortement augmentées. Je n’ai pas trouvé de chiffres pour la France, mais les prix ont baissés et sans doute beaucoup se sont vendus ce noël.
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Les liseuses sont chères, tout simplement. (Au prix où elles sont vendues il faudrait déjà toute une bibliothèque dedans !)
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A la retraite depuis peu, j’ai fait l’acquisition d’une liseuse Kindle 1er prix (n’étant pas totalement certain de m’y adapter). Il me faut bien reconnaître qu’aujourd’hui je ne saurais plus m’en passer.
Confort de lecture, fini les lettres trop petites et les lignes qui se mélangent. Choix immense : œuvres gratuites libres de droits, livres pirates, achats.
Le plaisir de relire certains livre lus il y a des années, celui de lire certains qui sont épuisés et valent des fortunes sur Internet.
Cela ne vaut pas c’est vrai le plaisir d’une bibliothèque, sentir les livres , les caresser, mais là, on peut avoir une bibliothèque sur soi...
Je pense que livres et liseuse sont complémentaires.-
Je vous remerci personnellement d’avoir cité Atramenta.
Bien que je n’ose personnellement que revendiquer un statut « d’auteur », j’y laisse depuis sa création la totalité de mes oeuvres en lecture libre (en ligne)
Je permet aussi un téléchargement gratuit, que le site permet de récupérer en pdf, epub ou kindle.
Encore pire, tous mes livres en format papier (forcément payants) sont aussi proposé (en ce qui me concerne) en version numérique gratuite (tous les formats précédemment cités), mais d’autres osent vendre à 99 cts, 1,49 euros leur livre complet.
Ce site croit encore au papier même si tous les formats numériques sont prévus. Le site dispose aussi d’une interface adaptée aux mobiles et aux tablettes. Si sur 486 auteurs, peu méritent le qualificatif d’écrivain, le talent est bien là pour certains, à des prix raisonnables prévus pour la vente équitable en masse. Quel intérêt de pirater un livre vendu 99 cts, n’est ce pas ?
Quel plaisir de pouvoir offrir un livre qui ne coûte rien quand l’auteur veut se faire remarquer et sait qu’il ne ne sera pas l’auteur d’un seul livre (il pourra faire payer les suivants).
Mais la force de ce site n’est pas seulement de proposer de la lecture. C’est une véritable communauté, avec son forum, et la possibilité de laisser des commentaires de lecture, de signaler une faute à l’auteur, de lui écrire en MP... Ce n’est pas le misérable twit de certains...
Donc, pour aller sur atramenta, il n’y a plus qu’à cliquer...
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Dans tous ce qui est dit, il y a rien qui est dit sur le fait qu’un livre est un objet qui produit pas seulement un plaisir de lecture, c’est aussi qui vit, qui se rature, qui s’annote, qui se personnalisme qui n’est pas le cas d’un livre numérique. froid immatériel.
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Avec certains formats, vous pouvez annoter vos livres numériques.
On invente même un système de « prêt » (alors que c’est si facile à reproduire).
Personnellement, je pense que le livre dit « de poche », type « roman de gare », vite lu et de façon plutôt primaire peut disparaitre au profit des liseuses.
Livres de cuisine, livres pour utiliser des logiciels, livres scolaires, encyclopedies peuvent eux aussi « disparaitre » physiquement en raison de leur coût « écologique »
Le livre papier « de qualité » peut se retrouver renforcé de la disparition des autres... -
J’ai toujours lu mes livres un crayon à la main. Je me demande comment je pourrais le faire avec l’appareil électronique que vous appelez « liseuse ».
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Cela a été dit plusieurs fois dans les commentaires de cet article, il est tout à fait possible d’annoter un livre électronique.
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Vous savez très bien que ce n’est pas du tout la même chose. Le contact physique et sensuel avec le livre est remplacé par quelque chose de numérique. Il y a un côté Gattaca qui gêne, voire repousse le lecteur que je suis.
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oui les images peuvent être affichées, ce qui peut être pratique notamment dans certains romans policiers lorsqu’il y a des plans. Mais les capacités en la matière sont relativement limitées, cela reste un outil conçu pour la lecture.
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donc des plans ,ou autre c’est impossible du moins pour l’instant
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