Les étudiants préfèrent le piratage à la gratuité
C’est une claque monumentale pour l’industrie du disque que décrit le Wall Street Journal dans un article sur les services de musiques légaux et gratuits offerts sur les campus des universités américaines. Même gratuits, les étudiants n’en veulent pas. En cause : les DRM, bien sûr.
Avec ces partenariats, les étudiants pouvaient accéder gratuitement aux catalogues des plates-formes pour écouter ou télécharger de la musique en toute légalité. Les frais étaient assumés par l’école ou ajoutés aux frais d’inscription dans la colonne "frais culturels". Mais à l’heure du bilan, les universités constatent que leurs étudiants n’ont pas migré en masse vers les services légaux, et qu’ils sont même de plus en plus nombreux à les abandonner. Dans le Wall Street Journal, Nick Timiraos explique que la faute est entièrement due aux DRM.
Politique de l’autruche
"Lorsque l’on parle de musique en ligne, même la gratuité n’est pas suffisante pour convaincre beaucoup d’étudiants d’utiliser des services de téléchargements légaux", écrit le journaliste. "Certaines écoles ont laissé tomber leurs services, et d’autres pensent le faire ou se tourner vers d’autres fournisseurs". Timiraos raconte l’exemple de cet étudiant de la prestigieuse Université de Cornell, qui s’est immédiatement détourné de l’abonnement Napster proposé par l’établissement lorsqu’il a lu que ses morceaux de musique ne seraient plus lisibles une fois son cursus scolaire terminé. "Après avoir lu ça, je n’ai même plus voulu l’essayer", se rappelle l’étudiant. A West Lafayette, les étudiants peuvent écouter les morceaux sur leur ordinateur, mais il faut payer pour graver le morceau ou pour le transférer sur un baladeur. A l’Université George Washington, les responsables constatent que le nombre d’utilisateurs de leur abonnement Napster a chuté de moitié entre la première et la deuxième année.
En plus des restrictions d’usage, les étudiants se plaignent énormément de l’absence d’interopérabilité. Selon une étude de Student Monitor, ils sont 19% à posséder un Mac et 42% à posséder un iPod, et aucune des plates-formes associées aux universités ne permet la lecture des morceaux sur ces systèmes Apple.
La RIAA, elle, assure qu’elle continuera de porter plainte contre les étudiants qui préfèrent télécharger des MP3 sans DRM sur des services de P2P.
46 réactions à cet article
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Ce que vous n’avez pas compris c’est que la DADVSI va légaliser les DRM. Si tant d’internautes sont contre la DADVSI c’est à cause des DRM. De plus la DADVSI ne va pas endiguer le piratage, et pour le pirate elle ne change rien. Elle va juste emmerder l’honnête consommateur qui ne pourra plus faire de compile sur son baladeur et qui ne pourra pas l’écouter sur n’importe quelle lecteur. Résultat, l’honnête consommateur va en avoir marre qu’on le prenne pour un con et il va .... PIRATER !!!!
Bilan de la DADVSI :
- Consommateur : Perdant
- Artiste : Perdant -
Vous le dites vous même mais vous ne comprenez pas ce que vous dites.
En effet la loi du marché fait que le client trouve toujours ce qu’il veut. Le client veut de la musique sans DRM. Il ne la trouvera pas dans les bacs, il ira la chercher sur un réseau P2P.
C’est sur que les artistes qui sont sous Créatives Commons, pour eux ça ne change rien. Celui qui est lié à la Sacem pendant 10 ans il va peu être falloir qu’il pense à sa reconversion.
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ça ne sert à rien de contrarier les ignorants !
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Rarement vu une tête de mule pareille !!!
L’avantage principal de ce mode de fonctionnement reste la certitude d’avoir raison ...
Mouais.
Gare au réveil, on peut pas dire que vous n’aurez pas été avertis.
J’vous laisse, fô que j’aille lancer qq chargements de zique histoire de TOUT avoir en stock avant l’éventuelle mise en place de DADVSI. Après, j’coupe tout et je passe à autre chose ... Genre passer 12 mois à écouter ma discothèque ... Ou six mois à lire ma BDthèque ... Tiens, non, j’vais plutôt me faire une bonne cure de films pendant 2 mois !!!
Ou alors ... Je panache ... Miam !
Sinon DW, tu passes le bonjour de ma part à RDDV et tu lui dis que je pourrai pas le recevoir avant quelques années ... Là, chuis overbooké total.
Pffffff, dur la vie ...
Ho merde ... demain faudra pas que j’oublie d’aller toucher mon RMI ...
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Cette manifestation n’a déplacé « que » 300 personnes pour la simple et bonne raison que : 1) aucun syndicat ou parti politique n’y a pris part. 2) le manque cruel d’information dont disposent les personnes non averties de ce qui leur pend au nez. 3) l’oubli complet du sujet dans les médias principaux. Mieux, la veille du vote de la Commission Mixte, j’ai vu sur un journal quelconque lu par une personne en face de moi dans le train un titre annonçant l’interview du ministre de la culture. Je m’empresse de lui demander son journal une fois qu’elle la eu fini me disant que peut être je me trompais. Résultat, c’était une auto-félicitation du ministre sur son travail en général et une interview sur ses prochaines vacances...
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Après tous ces débats contradictoires où les intérêts des uns et des autres s’affrontent face à des innovations technologiques qui modifient en profondeur la manière de consommer des biens culturels dématérialisés, les usages s’installent progressivement et il n’est pas facile de contrer cette montée en puissance. Lorsque les débits réseaux seront de 100 Mb/s même en mode nomade, l’ère de l’ubiquité des contenus et services rendra obsolète la notion de téléchargement. Le modèle économique basé sur un mode de production de fabrication et de distribution de supports physiques aura disparu. Comme le disait un rédacteur dans Agora récemment même les dinosaures ont certainement criés lorsqu’il ont disparu. Je vous invite à relire une petite nouvelle de prospective qui traite de ce sujet : http://edgeminded.over-blog.com/article-1962324.html
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Peut-être un jour les patrons vert-de-gris des Majors du pognon se rendront-ils compte qu’à jeter un os pourri, avec un hameçon dedans, à un chien, on toute les chances de se faire niaquer le mollet.
Mais il sera bien trop tard, étudiants comme artistes - véritables pas baratineurs d’estrades papiers ou web - auront laissé loin derrière l’infecte rente à servir aux marchands de soupe...
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Oh Diamanouest, tu t’es senti visé mon grand ?..Vraiment désolé.
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Le plastique (PVC) a été synthétisé (par accident) pour la première fois en 1838 par Henri Regnault. ;)
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C’est vrai qu’à la vitesse où chavire, parfois, ton bateau tête, garder le cap devient un véritable travail d’orfèvre. Chapeau l’artiste !
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j’ai quasiment terminé le développement d’un plugin firefox pour décrypter les interventions de Demian West. Il sera en ligne sous peu. Demian West t’es trop chiant à lire. Branle toi avec autre chose que les mots. @+
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Loin de moi l’idée de défendre les opinions de DW, mais lui ne tombe jamais dans la vulgarité. Rien ne sert de l’insulter. Revenez argumenter quand vous l’aurez compris.
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Les commentaires de Demian, mêmes s’ils sont parfois pénibles, sont toujours intéressants. Rien de mieux que la contradiction pour trouver des arguments et des exemples de plus en plus pertinents.
J’espère qu’ici, les insultes et leurs auteurs seront toujours accueillis avec le plus profond mépris.
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Cela renforce l’idée que même la gratuité ne suffit pas , c’est la libre utilisation qui dicte le choix du consommateur. Le consommateur est toujours disposé à payer, mais en contre-partie il veut que l’usage qu’il en fait soit de son propre ressort et non dictée par le fabricant ou distributeur. Si on achète une voiture, on est libre de choisir la marque d’essence, non ? et même son garagiste ?
Ce qui dit Christian Jegourel : « Le modèle économique basé sur un mode de production de fabrication et de distribution de supports physiques aura disparu » N’est pas tout à fait exact, car le bien possédé physiquement à une vrai valeur, plus que le simple fait d’avoir de la musique dans son ordi. Les cd ou dvd seront toujours d’actualité, car tenir entre ses mains l’objet qui représente son artiste ou film préféré procure d’autre sentiments qu’un titre dans un fichier.
En tout cas, les DRM sont et resteront une entrave à la liberté individuelle.
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Le CD pré-enregistré est mort. Grillé. Carbonisé. Parce que ce n’est pas un objet intéressant à posséder : petit, laid, fragile, cher. Par contre, le CD-R est appelé à un très bel avenir.
Quant à ceux qui, comme moi, aiment posséder un objet musical, il est évident que c’est le disque vinyle qui emporte leurs faveurs. Le vinyle est grand, beau, solide et pas cher en comparaison du CD. (Et le son est meilleur, contrairement aux mensonges dont nous abreuvent les majors depuis un quart de siècle : ceux qui connaissent les pressages de MFSL, ou qui ont eu l’occasion d’écouter un album des Beatles numérisé par le bon Dr. Ebbets savent ce que je veux dire.)
Et puis, cerise sur le gâteau, il est impossible de mettre des DRM sur un vinyle.
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Demian, vous avez mal lu. Le Wall Street Journal explique que les jeunes préfèrent pirater car : entre du gratuit sans DRM et du gratuit avec DRM, ils préfèrent sans. Logique.
Mais on apprend rien. Les jeunes préfèrent-ils payer de la musique sans DRM plutôt que d’avoir de la musique gratuite avec DRM ? Voilà la bonne question.
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Demian,
Vous qui êtes un artiste devez être épris de liberté ? Au même titre, des milliers (millions) de personnes n’aspirent qu’à cela, et non pas à un contrôle systématique de leurs agissements quotidiens. C’est pourtant ce que promettent les DRM.
Le silence des médias à ce sujet explique le peu de mobilisation. Mais cela est normal, les médias sont gouverner par les mêmes qui tireront parti de la mise en place de ces systèmes.
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« Si les internautes avaient su limiter leurs copier-coller, les DRMs auraient été imposés avec de plus grandes difficultés, [...] »
Je ne vois pas pourquoi RDDV se serait plus géné pour imposer la volonté des lobbys ? C’est une affirmation gratuite.
De plus, votre phrase est un sophisme qui nous fait croire que c’est a cause de ceux qui refusent la loi du plus fort que le plus fort peut « légitimement » frapper encore plus fort.
Quand vous aurez compris que les téléchargeurs n’ont pas pour idée PREMIERE d’obtenir gratuitement les choses, mais que c’est un désir de LIBERTE qui les fait agir...
Vous aurez fait un grand pas !
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Les internautes ont leur part de responsabilité, mais ils ne sont pas entièrement coupable. L’industrie du disque en s’arqueboutant sur leurs profits et leur modèles n’a pas su répondre aux besoins des consommateurs.
Ce que recherchait les internautes, ce n’était qu’une diffusion facilité et à plus grande échelle des oeuvres artistiques (c’est en tout cas ce que je cherche). Cela me parait dans l’idée un but louable aussi bien pour le public que pour les artistes. Le fait est que personne n’a su proposer un modèle apte à répondre à cette attente.
La réponse apportée aujourd’hui par DADVSI et les DRM n’est qu’un pas de plus dans cette erreur. Le modèle communautaire de la licence globale n’était peut-être pas la panacée, mais il était certainement mieux que ce qu’on nous a pondu. Il aurait au moins fallu prendre le temps de réfléchir avec tous les acteurs du marché : artiste, public et maisons de production. Au lieu de cela, encore une fois la politique s’est pliée aux exigences des mieux lotis : les majors.
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« Comment ne serais-je pas d’accord avec vos propos. Et, combien je regrette tous les abus »
Et si les abus étaient antérieurs à l’internet ? Et si le support CD, vanté alors comme inusable et parfait, avait lui-même été un abus ? Et si vendre 15 à 20 euros un CD pendant près de 20 ans n’avait-il pas été un abus également ? Et si refaire des compils de compils n’était-il pas un abus également ?
Je ne suis pas d’accord avec votre analyse qui consiste à dire que les acteurs capitalistes ont laissé les gens se servir sur le net, avant de mieux tirer la bride aujourd’hui.
Ces acteurs ont toujours pratiqué l’abus de domination dans la diffusion culturelle.
Qu’ils continuent, qu’ils DRMisent, qu’ils fliquent, qu’ils amendent, qu’ils punissent, qu’ils emprisonnent, qu’ils détruisent la copie privée.
Je suis pour l’emergence d’une culture libre, qui saura trouver sa place a coté des ces industriels, comme le logiciel libre a su le faire.
La musique sous licence, oui, mais sans DRM Une musique que je peux copier à volonté, faire découvrir, aider en mettant à disposition ma bande passante sur les réseaux P2P.
Cela s’appelle la musique sous Creative Commons.
Il faut trouver les moyens de financer une création indépendante, libre, et respectueuse des auteurs.
Paradoxalement, DADVSI, et sa sanctuarisation des mesures de protection et de contrôle, à ouvert une voie toute traçée à cette forme de distribution, puisqu’elle ne l’interdit pas, et qu’elle est conforme à EUCD.
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« tout artiste est représentatif du pouvoir en place »
je crois que Théodore Adorno n’avait pas tort.... Les artistes d’aujourd’hui sont comme les hommes politiques : menteurs, hypocrite, ne défendant que leur réussite personnelle.
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Effectivement, les gens peuvent préférer acheter que de télécharger. Mais à condition que l’offre soit meilleure : et ce n’est pas si difficile.
Si vous avez déjà essayé, par exemple de télécharger un film avec eMule, vous aurez constaté que c’est long, fastidieux, aléatoire, et que la qualité n’est pas toujours au rendez-vous.
Donc, le même film, avec une qualité garantie, un débit de téléchargement efficace, et un coût modéré, aurait probablement plus de succès.
Faire baisser le téléchargement illégal est une question de rapport qualité / prix. Comme pour les abonnements Internet : vous préférez une liaison haut débit ADSL plutôt qu’un accès par modem, même si c’est plus cher...
Donc, ce qui change, c’est que les distributeurs vont être obligés d’être bons, plutôt que de bénéficier d’une rente de situation. C’est ce qui est arrivé aux opérateurs télécom, et on ne s’en porte pas plus mal !
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+1
Une obligation de Quality of Service pour les majors ? J’espère qu’on nous fourguera pas de la merde au kilo !
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DW « en parfaite harmonie avec la Nature et le réel. »
Des DVD en pétrole, Naturels ????
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La parabole du vol est toujours aussi ambigue VOL : priver qqun d’une possession OU accéder indument à une possession ?
Pour info un téléchargeur qui n’aurait pas acheté (=la majorité des téléchargeurs) n’est pas un voleur ... Comparer le matériel à l’immatériel relève de la blague.
Et à mon avis, la présomption de culpabilité qu’on tente de nous imposer de toute part (désolé pour la violence des mots, mais ça revient vraiment à ça), les gens finiront par en avoir vite marre. CDs chers + pouvoir d’achat en baisse = moins de ventes, point barre. Et actuellement la baisse est amplifiée par les convictions de certains de ne pas engraisser les majors, et l’impression générale d’être pris pour des veaux. Jusqu’à la semaine dernière j’avais boycotté les CD depuis 2 ans... j’ai fini par acheter 3 cds, labels indépendants, aucune protection, lisible dans ma chaine, mon autoradio, copiable, ripable, CD à 10-15€, ... je ne pense être le seul à avoir cette mentalité
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Le vote n’est plus vraiment pris en compte (cf dernier référendum, dernière présidentielle, régionnales ...)
La grève ... Elle fait chier tout le monde ...
« N’achetez rien et les prix baisseront. Faites-le » dixit approximatively DW
Mister DW ... On va pour une fois être d’accord (?). J’ai lu un petit article amusant qui disait que dans la mesure où le vote et la grève ne servent plus à rien, le seul levier qui nous reste est ... la non-consommation !!!
Chiche ?
J’en doute ...
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Quand les majors arrèteront de considérer les Ados comme les cibles prioritaires des derniers tubes à la mode, ils auront fait un grand pas.
Les ados ne sont pas encore responsables légalement, sont à un âge ou tout ce qui est interdit est forcément mieux, et n’ont pas beaucoup de sous en poche.....
Franchement on se fout de qui ?
C’est donc aux parents de tenter de gérer les frustrations des gamins induits par des techniques marketing bien rodées et je trouve ça honteux. Via les médias, ils font tout pour séduire nos enfants avec des produits jetables et après ils s’étonnent que vu l’offre incessante les gamins complètent par du téléchargement pirate.
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Moué, tu touches là un point sensible !
Ceux qui écoutes les nouveaux tubes ne sont pas forcément les gens les plus agés !
Ils sont pas fous les publicistes !
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Bonjour Demian.
Un raisonnement clair de votre part
« les gens normaux n’envisagent pas de »voler« les biens culturels : ils les achètent et au meilleur rapport qualité/prix. »
Et puis, de l’autre coté,
- une DADvSI légalisant les DRM pour la diffusion des oeuvres(payant)
- des étudiants qui préfèrent pirater plutôt que d’avoir gratuitement, mais avec DRMA part si les étudiants ne sont pas « normaux » et donc exclu de votre raisonnement, a priori effectivement, ils doivent être « au dessus de la norme » d’ou l’importance des diplomes... mais cela veut dire qu’ils choisissent encore mieux en réflechissant plutot que de manière empirique le meilleur choix qualité/prix
Ils ont à faire face à
gratuité + DRM grace à la fac
payant + DRM à l’extérieur
Piraté et risqué mais pas de DRM dans la clandestinité.
On constate donc bien que ce sont les DRM qui dénaturent le produit, puisque même gratuitement, on en veut pas alors que normalement le rapport produit/ cout=0 est le meilleur possible.
Fin du raisonnement
« Les DRM poussent les consommateurs au piratage, même ceux prêts à payer pour un produit utilisable à loisir »
Le plus triste, ils ne peuvent pas avoir la totalité de ce qu’ils souhaitent, à savoir
« payer et qualité ». Car, et je suis d’accord avec vous, payer un prix juste (et non démesuré comme aujourd’hui, surtout en sachant ce que touche l’auteur (3%)) est le souhait d’un vrai consommateur. Mais il ne faut pas le prendre pour un mouton à tondre d’un coté, et d’un âne à battre simultanément comme propose la solution imposée par les majors et les drm / Payer cher - ne pas pouvoir utiliser
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FredleBorgne
sans oublier le fameux droit à une copie de sécurité qui est impossible sans pirater !
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Je suis AUTEUR, j’aimerais qu’on respecte mes DROITS !
Et pourtant je comprends parfaitement les étudiants qui préfèrent prendre le risque du piratage que de supporter des DRMs.
Qu’ils soient américains ou d’une autre nationalité, qu’importe ! Ce sont des gens attachés à la LIBERTE. BRAVO ! Ca laisse de l’espoir aux générations futures pour que cette liberté existe encore après cette génération ci...
Hum... Et en France ?... Qui donc nous a concocté DADVSI avec la complicité de VIVENDI & C° ?... N’est-ce pas cette même génération d’élus UMP qui devaient gueuler avec tout le monde sur les barricades de Mai 68 ?
« IL ESTINTERDIT D’INTERDIRE ! » pouvait-on lire alors sur tous les murs de Paris...
Curieux comme on oublie tout en vieillissant ! Alzeimer est décidément redoutable !
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Je crois que de toute façon Demian refusera de voir la vérité en façe concernant les DRM... Cet article est pourtant simple, les étudiants veulent pouvoir faire ce qu’ils veulent de leur musique, c’est à dire pouvoir la copier autant de fois qu’ils veulent pour aussi longtemps qu’ils veulent. Je vide ma clé tous les 8 jours, donc au bout de 5 semaines je suis obligé de racheter ma musique, ce n’est pas normal.
Quand je vois le succès d’un site comme AllofMP3, les clés du succès sont simples, les gens sont prêts à payer pour télécharger de la musique de bonne qualité sans DRM. Au dela de la légalité de sa license qui fait contreverse, pourquoi les majors ne jouent-ils pas le jeu ? Est-ce par ce que le but finale est de faire payer à l’écoute ?
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DW oublie une chose : Lorsque l’on voit le prix des CD et des DVD, que l’on sait que seulement 5 à 7 % du prix hors taxes revient à l’artiste (et encore les français sont privilégiés, aux USA ça tourne plutot autours de 2-3%), qu’à porduire, le support plus la jaquette coutent quelque chose comme 15% du prix hors taxes, on se demande ou va le reste...
Que l’on respecte les droits d’auteurs, je suis d’accord mais Thriller, lors de sa sortie est sans doute l’un des titres que les jeunes se sont le plus échangé, cela n’a pas empecher les venes d’atteindre un tel sommet (50 millions de signle et albums) qu’il figure au Guiness Book (et pour autant que je sache, le record tient toujours). Alors le piratage ne tue pas les artistes, loin s’en faut, c’est le contraire. Si on aime vraiment, on est prêt à acheter mais on veut pouvoir essayer avant, prendre le temps de choisir et d’apprecier ou non, si ça vaut le coup d’investir.
Ce sont les majors se trompent. On commence simplement à en avoir plus que ras-le-bol de payer une fortune pour quelque chose qui finit au fond pour ne plus être notre propriété puisque l’on ne peut pas en faire ce que l’on veut... De plus quelques soient les protections, elles seront toujours soit contournables, soit crackables, pour peu que l’on soit un peu malin et en plus n’importe qui peut le faire, mais c’est illégal... Comme je respecte la loi mais ne veux pas jouer le jeu des majors, je n’achète plus de disques... C’est ma manière de les punirs. Quant aux artistes, je ne m’inquiète pas pour eux, il reste bien des alternatives...
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« Si les internautes avaient su limiter leurs copier-coller, les DRMs auraient été imposés avec de plus grandes difficultés, que lors des récents débats DADVSI. A l’inverse, ces abus des téléchargements illégaux en ont justifié l’usage contraignant. »
D’habitude je vous approuve, la pas vraiment ... Ce constat part du principe téléchargement = vol ... et oublie une dimension importante du problème : les études montrant le contraire. OUI certains téléchargeurs auraient achetés OUI certains téléchargeurs achètent plus
Certes, la RIAA n’en parle pas, certes nos politiques non plus, menant à un débat réellement stériles.
Il me paraît évident que certains abusent du système (ce qui est une vérité universelle au passage ...), mais ils ne représentent pas une majorité. Tous mes amis (quasiment) ont déja téléchargé, savent ce que c’est, qu’ils ne VOLENT PAS, et achètent lorsqu’un album leur plait, et qu’il ne contient NI DRM NI PROTECTION ANTI-COPIE ...
L’industrie a de l’argent à se faire dans cette affaire (ou plutot à ne pas perdre) ; elle base sa stratégie sur l’incivisme, et une analyse abusive du monde numérique.
En volant un bien matériel on en prive le possesseur. En téléchargeant on n’empêche pas l’artiste de vendre.
Pour finir, ce genre de loi mène à une aberration : opposer les artistes et ceux qui les écoutent ... alors que les 2 sont perdants dans cette loi. Les internautes qui aiment la musique ne veulent pas tuer les artistes, aussi bien que les artistes ne veulent pas envoyer leurs auditeurs en prison. C’est surement le meilleur choix stratégique des majors ces 20 dernières années. Mais ça risque de leur couter très cher ...
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@ Demain : « Donc : On en revient au vieux »pas vu, pas pris« des vieilles familles du capitalisme genre libéral de la gauche de Nowadaies ».
Non, je cherche à savoir si le payant sans DRM a plus de succès que le gratuit avec DRM.
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désolé, faute de frappe : @ Demian, bien entendu.
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et moi je pense sincérement que la meilleure solution pour mettre les artistes et les acheteurs d’accord, c’est de se passer des intermédiaires. tout simplement.
les majors sont évidemment contre et font tout pour enrayer ce phénomène, mais à l’heure d’internet, n’importe quel artiste associé à un bon graphiste peut développer son site web et vendre directement ses oeuvres (si tant est qu’elles soient numérisables, bien entendu ... d’ailleurs on parle beaucoup de la musique et du cinéma, mais s’il est encore un secteur plus ou moins épargné par le P2P, c’est bien celui des bouquins. mais plus pour très longtemps ...) au consommateur de lui faire de la publicité, via les blogs, les forums, etc ...
je trouve que tout cela est querelle de vieille garde, qui rappelle évidemment les cris d’orfraie qu’on a pu entendre à chaque apparition d’un nouveau support ou d’une nouvelle technologie de communication (cassette, CD, DVD, ...).
la vérité, c’est que, encore une fois, et en france en particulier, les vieux qui nous dirigent s’arc-boutent sur leurs visions périmées et obligent les jeunes générations à s’aligner sur leur déchéance.
à nous de leur montrer la légitimité et surtout la faisabilité d’autres solutions, d’autres voies ... quitte à devoir contourner la loi, au moins au commencement ...
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aujourd’hui le risque avec les drm couplés au phénomène de dématérialisation entraîné de facto par le numérique, c’est tout bonnement que la propriété d’une oeuvre acquise légalement se transforme en location...
le rêve pour les distributeurs et les artistes
quand j’étais petit on s’échangeait des titres sur cassette sans trop se poser de question, c’était toléré, aujourd’hui c’est considéré comme intolérable, comme du vol, bien sûr !, puisqu’on pourrait faire payer
bientôt chantonner un air dans la rue ou sous sa douche sera interdit, à moins de payer un droit à l’artiste
l’appât du gain n’a pas de limite
pour conclure : je dirais que nous assistons à l’intéressante évolution de Demian West de la gauche caviar vers la gauche Sarkozy
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« bientôt chantonner un air dans la rue ou sous sa douche sera interdit »
on y est.
La société Agnès B a été condamnée par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris à verser 15.000 euros de dommages-intérêts parce qu’elle avait commercialisé en 2005 des chemises, tee-shirts et des vestes portant l’inscription « vive l’europe » alors que Francine Brochard, membre d’une association de promotion de l’idée européenne, avait déposé la marque « Vive l’Europe » le 30 avril 2002
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De toutes façons je n’achète pas de musique en boite. Ni en CD, ni en DVD, ni en ce que vous voulez.
Je ne pirate pas non plus.
C’est comme les fruits et légumes, je préfère ce qui est frais : concerts et autres auditions.
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Ah sujet bien douloureux actuellement, les droit musicaux. Qu’on le veuille ou non, les fameux DRM ne sont pas la solution, et seront TOUJOURS esquivés, quelque soit la forme technique utilisée, tout est question de temps.
De même, vouloir blinder la chaine de diffusion internet est la voie grande ouverte aux atteintes aux libertés individuelles notamment, que ce soit d’un simple filtrage de paquets réseau (les données transitant par le net sont « découpées » en bloc de données appelés « paquets »),solution donc de prévention protective, ou au pire, par espionnage et enregistrement des actions dites illégales, pour poursuites ultérieures.
De toute facon, rien ne résiste à une bonne vieille copie analogique haute qualité via les cables adhoc, et réencodée au choix.
Donc les véritables gardes fous reposent avant tout sur - la responsabilisation de l’etre humain, dont la notion de respect envers la création d’autrui - le respect de tout un chacun en permettant l’accès à la culture de facon adapté au niveau de vie des personnes - la mise en place de vrais valeurs ajoutées aux produits finis (finition d’un CD , DVD, ...) permettant de faire la différence entre une copie à compression destructive (mp3, wma, etc...) d’une oeuvre auditive, et son original encore actuellement en numérique stéréo 44 Khz généralement.
Cependant, actuellement, le succès des appareils portables de stockage de données numérique (audio/vidéo) facilitent grandement la copie rapide, et les capacitées de stockage croissent de facon exponentielle chaque année. La qualité CD sera donc très facilement bientot stockable sans dégradation sur ces appareils.
Pour les downloadeurs confirmés, et les étudiants peu fortunés, il restera, je pense, toujours plus facile, plus aisé , et espérons le car c’est la seule alternative, plus « noble » d’acheter à prix VRAIMENT MODIQUE des copies d’oeuvres numériques, dépourvues de toute contrainte de portabilité.
Enfin, une oeuvre numérique est figée, et c’est d’autant plus important qu’il s’agit dans le cadre d’une oeuvre musicale d’une « photo » de l’oeuvre qui est le plus souvent évolutive et unique à chaque performance.
Une oeuvre musicale a donc plus d’une ressource dans son sac, et les avancées technologiques devraient nous permettre d’atteindre dans les années prochaines une finesse de capture sonore supérieure au cd, ainsi que de nouvelles techniques de restitutions plus captivantes.
Espérons, et c’est tout de meme le gros probleme, que le manque de respect notoire dans les comportements et ce dans tout les domaines de la vie, va se résorber, car sans respect des autres, il n’y aura pas respect de l’artiste et donc de son oeuvre.
Ne prenons pas les gens toutefois pour ce qu’ils ne sont pas, et accordons davantage de confiance à l’etre humain, cela devrait aider à changer les choses.
Au final, c’est peut etre justement en aidant l’etre humain à se cultiver que celui ci devrait gagner cette sagesse nécessaire pour un équilibre social vital.
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Je n’achéte pas de DRM !
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Auteur, auteurs...
Avec tout ce que nous publions les uns les autres, nous devrions gagner de l’argent au même titre que les soi-disants artistes... Pourquoi cette minorité d’artistes aux droits si spéciaux ? Hors la pratique du web,c’est globalement la recherche de contenus gratuits, et mêmes les artistes qui butinent ici ne sont pas près à nous rémunérer.
Vive le forfait : on y est habitué avec la redevance TV ou par ailleurs la taxe Brun-buisson sur les supports (quels montants et où va cette dernière taxe ?). D’ailleurs, je viens de vider mon disque dur de mes films de vacances (gravure DVD), et je paye des droits aux artistes sur le support de ma création.
De qui se moque-t-on ?
Un forfait Internet pour la musique et les films et hop terminé ! On répartit les droits en fonction des vrais chargements légaux. Le vrai goût du public sans la tyrannie commerciale. On pourrait avoir des résultats surprises en affection culturelle qui n’a rien à voir avec la soupe télé et toute la mayonnaise promotionnelle qui va avec... Et qui voudrait qu’on paye pour cela....
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BANQUEDESON.COM Compositeur de musique : de film télévision, jeux vidéo, album, événementiels, multinédia etc...
Bonjour, je suis une boite de prod .je proposer des instrumenteaux ! Contacter moi : [email protected] Compositions originales, illustrations sonores, déjà à mon actif plus de 160 instrumentaux. Pour toute utilisation de mes instrumentaux, me prévenir en me demandant mon accord. En me commmunicant le nom, le numéro de télèphone, l’adresse de la société utilisatrice. Toutes les prods de yohan, tous les genres, tous les styles (prod americaine/rap/r’n’b/dancehall /rock/jazz/classic/soul...). Garantie très bonne qualité, tres lourd !!!
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Moi pas comprendre un mot sur deux.
Et encore moi être gentil.
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Apprenez à faire du business, à vendre vos propres oeuvres, plutôt que de discutailler sur des sujets aussi vaseux que celui des DRM et de la loi DAVDSI ! Les enjeux réels sont ailleurs, mais ça... c’est trop difficile à comprendre hein... On se plaint des monopoles, mais on est bien assis sagement devant son écran, on se plaint du Big Brother mais rien ne bouge... mdr... pour ma part, je diffuse mes travaux techniques (développement) via le net et j’en vis fort bien ! Le net est une formidable vitrine qui se fout des lois à 2 francs d’un gouvernement formé d’incompétents acoquinés de consultants grassement payés avec nos sous de salauds de pauvres... Salauds d’élus ! Attendez que j’aie le temps d’organiser la révolution (par le travail)
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