Matthieu et le journalisme d’investigation
Pour ne rien vous cacher, Matthieu avait pour ambition de remettre à l’heure toutes les pendules du journalisme, loin des connivences et du ronflement indigent et déshonorant des rédactions somnolentes de l’investigation à la papa ; incapables, ces rédactions, de résister à tout ce dont il est important de résister quand on souhaite faire son métier.

En tant que journaliste, il n’était plus question de plaire à qui que ce soit. Il s’agissait de rechercher et de traquer la vérité, loin des honneurs qui plombent la profession et des commentateurs illustres de l’actualité qui, à défaut de la contextualiser pour mieux nous la faire comprendre, commentent cette même actualité comme d’autres commentent, un verre de pastis à la main, une partie de pétanque, à l’ombre de leurs salaires mirobolants parce que...
"Tout va bien finalement et pour le mieux ! Et si d’aventure ça va plutôt mal, c’est sans aucun doute la faute de ceux qui s’obstinent à ne pas vouloir comprendre que c’est comme ça et pas autrement puisque c’est comme ça et que si c’était autrement, eh bien, ça serait bien pire encore !"
Un vrai résistant Matthieu ! Tel il se voyait et tel il serait, pour peu qu’on lui en donne les moyens. Matthieu ne cumulerait aucune autre fonction : pas de chronique, pas de télé et pas de radio, le matin, le midi et le soir et tard dans la nuit car la vanité des stars ne se couche jamais. Il refuserait les cocktails et dirait non aux voyages organisés.
Un illuminé Matthieu et sportif avec ça ! Pour gagner son bureau, Matthieu prenait l’escalier de service : trente étages, à pied pour éviter les ascenseurs et leurs renvois qui discréditent la profession. Une jurisprudence à lui tout seul Matthieu ! Du jamais vu !
Matthieu comptait isoler l’information de tous les pouvoirs pour mieux dénoncer au sein de cette fratrie la frilosité face au courage et les archaïsmes d’une caste nostalgique d’une époque encore contemporaine où pour défendre son bout de gras, il suffit de se baisser pour mieux ramasser les cadeaux et les privilèges empoisonnés de la servitude volontaire.
Il s’agissait ni plus ni moins d’enquêter sur celles et ceux qui, à genoux, pantalon ou jupe baissés, frétillent de l’arrière-train à toutes les heures du jour et de la nuit, scouts et cheftaines avachis, courbés à force de courbettes, incestueux et consanguins, tube de vaseline en poche parce qu’on ne sait jamais ce qu’on ne peut pas prévoir et puis, la proximité crée des liens à défaut de créer une information digne de ce nom.
Mais... rien de surprenant en soi ! Les têtes d’affiche de l’information ne sont-elles pas... finalement et... après coup, les meilleures clientes des proctologues ?
A la télévision, à la radio, Matthieu rêvait de débats invraisemblables, d’affrontements salutaires, de commentaires impertinents, de reportages irrévérencieux.
Tenez ! Un exemple parmi tant d’autres. Et nombreux sont ceux qui gardent encore en mémoire une prestation télévisuelle fameuse de Matthieu ; prestation que voici :
"Alors Madame, comment était-il ? Dites-nous tout ! Vous l’avez bien connu. Sauf erreur de ma part, vous avez été son épouse pendant quarante ans.
- C’est vrai. J’ai été sa seule et unique épouse pendant quarante ans. Quarante ans ! Vous imaginez ? Alors... pour répondre à votre question, je dirais qu’il était... mais... comment vous dire ?
- Dites-nous.
- Allez, je me lance... C’était un être exceptionnel. Vraiment, c’était un être exceptionnel ! Voilà.
- Un être exceptionnel ? Un être d’exception, donc ?
- Oui, c’est ça ! Il avait des yeux... mais, des yeux d’un bleu... indescriptible... un bleu comme... envoûtant ce bleu... envoûtant, vraiment ! Ses yeux étaient comme un phare...
- Un phare envoûtant, avez-vous dit ? En effet ! C’est pas rien !
- Vous voulez une autre confidence ?
- Mais je vous en prie et... je vous supplie de nous en dire davantage et je vous encourage vivement à le faire.
- Sa voix était d’une profondeur abyssale. Elle était... inouïe sa voix ! Et puis... elle portait loin sa voix ! Sa voix... c’était comme un porte-voix, un haut-parleur, un gyrophare. Le phare ! Vous voyez : encore le phare !
- Comme un leitmotiv ! Un gyrophare, vous avez dit ! Un gyrophare... comme quand il y a urgence, comme quand il y a... le feu ?
- Et je vous ai gardé le plus beau pour la fin. Je vous livre là un détail intime qui concerne notre vie de couple. Quand il se mettait au lit pour dormir... quand il se mettait au lit, mon mari, mais... comment vous dire ?
- Je vous en prie ! Dites-nous !
- C’est... délicat.
- Faites ! Faites ! C’est important que nous sachions et que nous comprenions tout.
- Bon. Puisque vous insistez tant. Quand il se mettait au lit, eh bien, pour dormir, mon mari... quand il se mettait au lit, mon mari enfilait... un pyjama de couleur rouge ! Oui ! Il se brossait les dents et il enfilait un pyjama rouge !
- Non !?
- Si !
- Alors là ! Je comprends mieux maintenant ! Mais c’est... bien sûr ! Tout devient clair et limpide. C’est pas rien quand on y pense. C’est pas rien ces dents que l’on brosse et ce pyjama qu’on enfile comme on... comme quand on enfile une aiguille ?
- Il était si mince, au fond.
- Au fond et... dans le fond aussi ? Et puis, léger, très léger, non ?
- Oui, c’est tout à fait ça.
- Madame, sa mort fait de nous, ce soir, des orphelins, vraiment !
- Oui Monsieur. Moi, complètement veuve et vous tous... entièrement orphelins.
- Dites-moi : c’était aussi un acteur ?
- Oui, bien sûr ! C’est d’ailleurs pour ça que vous êtes là, ce soir, à m’interviewer, n’est-ce pas ?
- Mais... où avais-je la tête ! Vous avez raison. En tant qu’acteur, sa réputation et sa célébrité reposaient sur son jeu. Jeu médiocre, je crois ?
- En tant qu’acteur, il était plutôt médiocre. C’est vrai. Mais, c’était un être exceptionnel.
- Exceptionnel mais... médiocre, alors ?
- D’ailleurs, à ce sujet, je ne sais pas s’il était médiocre comme acteur ou bien si c’étaient les films qu’il tournait qui l’étaient. On en parlait souvent tous les deux.
- Et que disait-il ?
- Pas grand-chose. Il n’avait pas d’idée sur la question et moi non plus.
- Mais vous en parliez souvent !
- Oui. Mais on n’a jamais pu se décider. Était-il médiocre parce qu’il tournait dans des films médiocres ou bien, les films étaient-ils médiocres parce qu’il tournait dedans ?
- En effet ! C’est l’histoire de l’œuf et de la poule. Cela dit, et si vous permettez cet aparté : ce sont toujours les mêmes qui tournent dans des films médiocres. Alors, il doit sûrement y avoir une relation de cause à effet. Quand on est médiocre, on a des goûts médiocres et on fait des choix médiocres et à la longue, on finit par n’intéresser que des réalisateurs médiocres. Les médiocres, entre eux, se reconnaissent au premier coup d’œil. Remarquez, à ce rythme, bientôt, on n’aura plus besoin des critiques de cinéma. Dites-moi quels acteurs vous recrutez et je vous dirai quel film vous vous apprêtez à tourner et vice versa.
- Cela dit, c’était une grande figure quand même. C’était une star... une étoile qui éclairait notre galaxie. C’était une étoile d’une intensité hors du commun...
- Et peu commune, donc. Une étoile comme l’étoile qui guide le berger et le berger qui guide son troupeau. Nous, comme brebis, lui, étoile et berger tout à la fois. Alors, ce soir, on a comme perdu un de nos parents. On a perdu le Père. On a perdu notre Père... qui es aux cieux, que Ton nom soit...
- Oui, c’est ça ! C’est tout à fait ça.
- Mais médiocre, quand même ?
- C’est vrai. Médiocre comme acteur et puis, mauvais comme amant. Je suis plutôt bien placée pour le dire. Vous imaginez bien.
- Comme amant aussi ? Comme c’est étrange ! Étrange ? Non, c’est... c’est surprenant. Je comprends tout maintenant. Mais dites-moi : vous avez eu deux enfants avec lui ? Comment était-il en tant que père ?
- En tant que père ? Il était... en tant que père ? Laissez-moi réfléchir pour mieux me souvenir. A mon âge, vous savez, c’est pas toujours facile... En tant que père... en tant que père ? Il était absent. Mes enfants ne l’ont jamais vu. Oui, c’est ça : il était absent et indifférent. Ces enfants ne l’ont pas connu puisqu’il ne souhaitait pas ce faire connaître d’eux. Au fond, il était tellement distrait et puis, discret aussi.
- Star mais... discret alors.
- Attendez ! Maintenant que vous m’y faites penser : ses enfants qui sont aussi... mes enfants, eh bien, ce soir, c’est vrai, ils ne sont pas à mes côtés. Ils ne sont pas venus me soutenir et me consoler. Mais qu’est-ce que...
- Le temps presse Madame. Parlons maintenant de ses livres. Parce que... comme il n’avait peur de rien, je crois qu’il écrivait aussi, n’est-ce pas ? Son style était d’une banalité affligeante. Il n’avait rien à dire, en fait.
- Mais ça marchait. Ses livres se vendaient comme des petits pains. Mais... c’est vrai ! Maintenant que vous me le dites... il n’avait rien à dire. Il n’a jamais eu rien à dire et... rien à me dire non plus. Quant à ses enfants...
- Vous voyez, il suffit de le dire. Pour résumer, c’était donc un acteur médiocre, un écrivain affligeant, un père absent et un amant vraiment mauvais.
- Oui. Je suppose qu’on peut résumer les choses comme ça.
- Mais alors, de lui, il nous reste quoi ce soir ? Un père indigne, des livres médiocres, des films mauvais et des érections... des érections molles, dirons-nous ?
- C’est tout à fait ça. Mais... je n’y avais pas pensé avant. C’est drôle, toutes ces érections molles et puis, moi son épouse et toutes ces années à ses côtés, toutes ces années... per... perdues. On peut dire ça comme ça, j’imagine.
- Sans doute Madame, même si ce n’est pas le sujet qui nous occupe ce soir.
- C’est terrible. Maintenant que j’y pense. Toutes ces années à ses côtés, lui, vraiment mauvais comme père, comme amant, comme acteur, comme écrivain et comme mari. Comment une telle chose a-t-elle pu m’échapper ?
- Merci Madame. Nous interrogerons ses maîtresses. Peut-être que là, nous trouverons matière à...
- Ses maîtresses, avez-vous dit ?
- Oui. Ses maîtresses.
- C’est bizarre, mais, ça aussi, ça m’a comme échappé. J’avais oublié ses maîtresses ! Toutes ces années à ses côtés et toutes ces maîtresses ! Mais qu’ai-je donc fait ?
- Nous devons maintenant rendre...
- Comment tout cela a-t-il pu m’échapper ? Comment ? J’ai honte pour moi, pour lui, pour...
- Merci Madame. Mais, nous devons...
- Ô malheur !
- Madame ! Excusez-nous mais, nous devons maintenant rendre l’antenne.
- Ô tyrannie !
- Madame, je regrette mais...
- Non, attendez ! Attendez ! Ne me laissez pas seule ! Restez !
- Désolé, Madame."
________
On l’aura compris maintenant : Matthieu souhaitait sauver ses collègues... les sauver, malgré eux !
Ah ! Les collègues de Matthieu ! De les observer, ça en vaut la peine. C’est sûr ! Dans les traits tirés de l’outrage à la dignité humaine, on peut y lire sur leurs visages à tous, l’abaissement et le parti pris un jour, de ne contrarier personne et surtout pas les puissants car, ça pèse lourd toute cette servitude, ce suicide ontologique. A faire l’âne pour avoir de l’avoine, ne finit-on pas... bourricot quoi qu’on puisse penser quand on veut se rassurer ? Et puis, le cynisme n’est pas à la portée de toutes les bourses mentales ; il a son revers de médaille et son revers porte le nom de dégoût. Oui ! Le dégoût qui viendra bien un jour envahir les consciences de tous ceux qui auront exercer leur métier dans le déshonneur de la mémoire outragée de ceux qui ont donné leur vie, ici et ailleurs, pour que cette profession puisse rester un métier et non pas une tribune pour tribuns en mal de célébrité.
Ces gens, pensait Matthieu, enquêtent non pas pour révéler les faits mais pour les étouffer. Le mensonge par omission est le péché mignon de la profession. On occupe les canaux de diffusion, et puis, on cherche l’information qu’il faudra taire avant de la faire disparaître pour mieux parler d’autres choses, de tout, de rien dans le but de faire diversion pour ne jamais - ô grand jamais ! - parler de tout ce qui pourrait faire de nous, pauvres larrons en foire, des êtres matures parce que... dignement informés. Transposé dans le monde de l’enquête policière, cela porte un nom : dissimulation de preuves et... ri... ri... ? Ripoux ?
Oui ! C’est bien ça : ripoux !
Ne vous y trompez pas ! Il est bien là et nulle part ailleurs, le scoop révolutionnaire de Matthieu : si vous voulez connaître la vérité sur quoi que ce soit, enquêtez donc auprès des professionnels de l’information, chroniqueurs et tâcherons de l’analyse frileuse et lâche. On juge ces preneurs d’otages de l’information intelligente et courageuse, ces racketteurs de l’analyse impartiale, pédagogues de la résignation, sur leur capacité à pouvoir tuer l’information pour nous passer l’envie de rechercher quelque vérité que ce soit, parce que comprendre, c’est chavirer et chavirer, c’est remettre en question un monde qui a de bonnes raisons de marcher sur la tête, tout comme nous qui allons bientôt mourir idiots, atterrés et rongés par mille questions restées sans réponses, mille affronts restés impunis, mille promesses non tenues et sans jamais, non jamais, comprendre le pourquoi et le comment puisque c’est bien cette incompréhension-là qui nous a tués à petit feu : "Mais alors, qu’est-ce qui s’est passé et qu’est-ce qui m’est arrivé ?" se demandera bientôt l’agonisant.
Eh bien, il ne s’est rien passé et il ne vous est rien arrivé ! Non, rien ! Vous n’avez rien appris parce qu’on ne vous a simplement rien dit. Votre ignorance n’a servi qu’à nourrir les comptes en banque de tous ceux qui sont chargés de vous faire mourir idiots et... ignorants.
Tenez, je vous propose un extrait du discours prononcé par le rédacteur en chef d’un brûlot pour lequel Matthieu a travaillé pendant un temps. Cette allocution qui en vaut bien d’autres, devrait nous permettre de mieux comprendre la ligne de conduite éditoriale de ce journal.
Je le cite de mémoire, entre deux hoquets et deux renvois, le coude bien haut, et cul sec :
"Chers collègues ! Informer, c’est résister et préparer la riposte ! Informer, c’est faire la guerre à tous ceux qui paieraient cher pour ne plus nous voir faire notre travail ! Si, comme c’est le cas, l’info en continu est au journalisme ce que le spot publicitaire est au Septième Art, et la restauration rapide à notre belle et grande tradition culinaire : qu’est-ce qu’une information pour cette information événementielle ? Une part d’audience et une part de marché, et rien d’autre. Le fait divers est au journalisme ce que le bal musette est à la musique : si on ne danse pas, on ne s’amuse pas ! Tout est fait pour divertir et faire diversion. On relativise, on décontextualise, on obscurcit pour empêcher toute analyse courageuse. Et lorsqu’ils s’aventurent à vouloir nous expliquer quoi que ce soit, c’est pour mieux brouiller toutes les pistes et nous amener à penser que l’on n’y peut rien. Alors, sachez qu’avec nous, on peut tout... sur tout et... à toute heure du jour et de la nuit ! Seule une information mise en perspective renforce un regard critique. Ne cherchez donc pas l’émotion car l’émotion est le pire des mensonges quand il s’agit d’éclairer la vérité. Cherchez une prise de conscience, lucide et déterminée. Notre métier ne consiste pas à accompagner les événements pour mieux les tenir en laisse et faire en sorte qu’ils n’échappent pas à la censure. Nous sommes là, pour les prévoir et les dénoncer, tous ces événements et là, bien là, pour apporter la contradiction à tous ceux qui... une nouvelle fois, paieraient très cher pour que tous ces événements demeurent inaccessibles car... incompris. Notre information ne se consomme pas, elle se déguste comme on déguste un vin, un grand millésime, un grand cru, grand et rare. Nous n’avons pas à chercher à rassurer, à inquiéter, à fabriquer du réel qui n’a de réel que la somme de toutes leurs manipulations face auxquelles, noyés dans des ’pourquoi’ et des ’comment’ restés sans réponses, on s’interdit toute question pour ne plus attendre de réponse. Alors, mes soldats ! Posez-leur et posez-vous toutes les questions et tentez d’y répondre avec audace et honnêteté. N’hésitez pas à froisser toutes les susceptibilités et à gêner tous les intérêts ! L’information qui sortira de cette rédaction par la grande porte et la tête haute révélera au monde le réel tel qu’il est. Notre information réveillera les consciences endormies ; et si nos lecteurs en perdent le sommeil : eh bien, tant mieux ! Notre information aura pour vocation première et dernière de mettre en lumière l’arnaque incommensurable qui se cache derrière tous ceux qui ont la prétention de faire de nous des êtres soi-disant libres et responsables dans une vie muselée par une ignorance qui n’a qu’un seul but : faire en sorte que nous soyons dépassés par une réalité volontairement incompréhensible. Notre information ne soumettra personne. Nous ne nous adressons pas à des consommateurs mais à des êtres doués de raison. On ne leur demandera pas d’être solvables ; on leur demandera simplement de raisonner avec nous. Nous ne sommes pas là pour asservir, ni pour servir qui que ce soit et nous servir au passage. Notre information ne sera pas un événement, un spectacle, une vitrine, un tremplin, mais une libération. Pas de mise en scène donc ! Car l’information événementielle est au journalisme ce que la messe est aux enterrements : elle n’explique rien cette messe et cherche à faire de nous des êtres résignés... face à l’inéluctable. Si les voies de Dieu sont impénétrables, sachez que les voies de leur information verrouillée longtemps à l’avance le sont tout autant. Camarades ! Vous l’aurez maintenant compris : notre information doit combattre sans relâche un système barbare, hautement civilisé et sophistiqué ! Une civilisation qui cherche inlassablement à pénétrer le mental de pauvres bougres qui mourront, si rien n’est fait, sidérés. Notre journal fera crever tous ces tartuffes et tous ces petits Machiavel en herbe ! Mes petits soldats ! Faites la guerre à l’information désincarnée et faites la crever une bonne fois pour toutes les fois où cette information a tenté de nous prendre encore et toujours pour des demeurés !"
Copyright.2007. Serge ULESKI. Tous droits réservés.
Extrait du titre inédit : Des apôtres, des anges et des démons - chapitre 1 : Matthieu et le journalisme d’investigation
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