L’Union européenne-cette-merde
est condamnable par cent de ses aspects.
J’ai découvert, ici même, un
article qui en décortique implacablement les rouages, à savoir ceux d’une
oligarchie autocratique, mise en place dès son origine, par l’alinéa 2 de
l’art.. 157 du Traité de Rome (1957) :
Copié-collé : « Les membres
de la Commission exercent leurs fonctions en pleine indépendance, dans l’intérêt
général de la Communauté.
« Dans l’accomplissement de
leurs devoirs, ils ne sollicitent ni n’acceptent d’instructions d’aucun
gouvernement ni d’aucun organisme.
« Chaque État membre
s’engage à respecter ce caractère et à ne pas chercher à influencer les
membres de la Commission dans l’exécution de leur tâche. »
Cela signifie qu’il existe une coupure infranchissable, entre la Commission et les gouvernements des Etats membres qui, eux été élus par leurs peuples respectifs. On voit ce que cela donne avec ces véritables conspirations que sont les négociations sur le TAFTA et, avant lui, sur le SETA
L’alinéa 2 de l’art. 157, est complété, judicieusement, par l’article 9 du règlement intérieur de la
Commission : "Les réunions de la Commission ne sont pas publiques. Les débats sont
confidentiels. » La trahison du secret est punie par la
démission d’office et, pour les retraités, par la perte de tous les droits et
avantages inhérents à leur statut.
Cet
article est accablant pour l’Union européenne-cette-merde, mais son impact sur
l’opinion publique a été nulle, il l’est encore et il le restera. Plus
inoffensif que ça, tu meurs.
Ceux qui l’ont lu ne l’auront pas cru, ou l’auront
refoulé parce qu’il va contre leurs croyances est aspirations, ou l’auront
oublié trois jours plus tard, pour revenir à l’opinion antérieure qu’ils
avaient de la construction européenne…
Le pourcentage
de ceux que ces révélations auront conduit à l’eurosepticisme – ne parlons même
pas d’europhobie – se compte sur les doigts d’une seule main, bien que tout
cela soit vrai.
En revanche,
affirmer que les fonctionnaires européens partent à la retraite à 50 ans, après
quinze ans et demi d’activité, est peut-être faux, mais l’impact est énorme sur
le petit peuple.
Par
conséquent, dès lors qu’il s’agit d’abattre un monstre, le dilemme se situe
entre :
— une information sérieuse, argumentée et « sourcée », mais
classée en catégorie « miction dans un crincrin » et
— un hoax accablant - infâme selon certains - pour l’Union
européenne-cette-merde, faisant le tour des bistrots du continent en trois
jours, et dont aucun démenti ne viendra réellement à bout.
Mesdames
et Messieurs, faites votre choix !