Omertà médiatique sur les émeutes de clandestins à Bari (Italie)
Le sud de l'Italie, et plus particulièrement la ville de Bari, est le théatre de graves émeutes d'immigrés clandestins sur lesquelles le silence de la presse officielle semble total. A titre d'exemple, voici le résultat que m'offre Google en réponse à une recherche sur les mots "Emeutes" et "Bari". Les articles de la grande presse sont introuvables. Les réponses concernent toutes soit des sites de la réinfosphère (Oh ! les vilains fachos), ou encore des messages de particuliers. On note quand même un reportage de BFM TV, et des reportages dans la presse italienne.
C'est l'agence Novopress, considérée comme proche de la sensibilité identitaire, qui, en France, annonça la nouvelle le 1er août :
" Scènes d’émeute depuis ce matin à Bari, en Italie dans les Pouilles. Plusieurs centaines d’immigrés clandestins du Centre d’accueil pour les demandeurs d’asile (Cara) de la ville bloquent depuis ce matin la route nationale 16 bis ainsi que la voie de chemin de fer. Ils ont mis le feu à des bidons et à des couvertures. Ils réclament leur régularisation et le statut de réfugiés politiques."
Les violences furent importantes, puisqu'on dénombrait une trentaine de blessés parmi les policiers et les passants. Autobus et ligne ferroviaire furent bloqués. Plusieurs trains subirent des retards. Le Centre d'accueil fut incendié.
Le blog Le Gaulois remarqua le drapeau islamique au sein de l'émeute, et en donna une photo (celle que nous reproduisons).
Plus grave encore : l'émeute paie, le gouvernement accepte de négocier avec les casseurs et, fort logiquement, l'émeute s'étend (à la Calabre).
Novopress, toujours elle, nous décrit ces développements :
" Les immigrés clandestins qui ont paralysé et ravagé ce matin la ville de Bari, dans les Pouilles, ont finalement accepté de rentrer dans leur Centre d’accueil en début d’après-midi, à la suite d’une « médiation » avec la préfecture, conduite par l’assesseur régional aux politiques de l’immigration, Nicola Fratoianni, l’adjoint à l’accueil de la ville de Bari, Fabio Losito, et le curé « ami des migrants », comme on l’appelle, Angelo Cassano, de la paroisse de San Sabino.
Les immigrés ont accepté « d’interrompre les hostilités » (c’est le terme employé !) contre promesse qu’une réunion se tiendrait mercredi à la préfecture de Bari, sous la présidence du sous-secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Alfredo Mantovano, avec le Préfet Angela Pria, chef du Département des libertés civiles et de l’immigration au Ministère de l’Intérieur, et le président de la Commission pour le droit d’asile de Bari, réunion au cours de laquelle on chercherait une solution à leurs problèmes. Les clandestins ont exigé et obtenu un engagement écrit. Ils ont fait savoir que, s’ils n’obtenaient pas satisfaction mercredi, ils reprendraient leurs actions violentes."
Des troubles similaires se produisirent à Crotone, en Calabre, immédiatement minimisés en ces termes par le Préfet :
« il s’agit seulement d’une imitation de la protestation faite à Bari ».
"Seulement ..."
Dans cette dépêche, Novopress note déjà le niveau important d'organisation des émeutiers :
"L’émeute a été lancée par des immigrés de nationalité somalienne, pressés d’obtenir le statut de réfugiés politiques, et qui ont eu des échanges téléphoniques, au moyen de leurs téléphones portables (car ces pauvres gens sont équipés de téléphones portables), avec les immigrés de Bari. "
Le professionnalisme des émeutiers est à nouveau souligné par Novopress dans une dépêche du 3 août. L'agence révêle le nouveau bilan des victimes : 98 blessés, dont 42 policiers, 40 carabiniers et 16 particuliers, caillassés dans leurs voitures ou dans l’autobus des transports en commun pris d’assaut. A première vue pas une égratignure du côté des émeutiers.
Sans doute la police aurait-elle été traitée de fasciste si elle avait tapé plus fort. Mais qu'on se rassure : il n'y a eu que des Italiens de blessés !
Les suites judiciaires contre les émeutiers sont en préparation, nous assure-t-on, ce qui n'empêche pas les dossiers de demande d'asile politique de progresser également.
La justice avance à son pas, avec précautions, en respectant la présomption d'innocence, en veillant à ne pas appliquer une responsabilité collective. Mais elle s'attache vraiment à identifier les responsables, nous assure-t-on :
" Le parquet s’est mis au travail mais ne sait pas encore comment procéder. 28 clandestins (sur plusieurs centaines d’émeutiers) ont été arrêtés en flagrant délit mais il faut désormais établir avec certitude qui a fait quoi (en langage juridique, « attribuer des conduites spécifiques à chaque inculpé ») et c’est, semble-t-il, très compliqué. Comme l’ont expliqué les enquêteurs de la police judiciaire à La Gazzetta del Mezzogiorno, « celui qui a occupé la voie de chemin de fer n’a pas occupé la route nationale et vice-versa. Celui qui a cassé les dents à un policier ou rompu les côtes à un carabinier n’a peut-être allumé aucun incendie ». Pour arriver à la certitude, les enquêteurs sont en train d’analyser les photos et les films pris durant l’émeute, surtout les films pris depuis l’hélicoptère de la police. Les reportages de la télévision ont également été acquis. Rien ne sera négligé, on nous l’assure, « pour trouver de possibles éléments de preuve à l’appui de l’hypothèse des enquêteurs », à savoir que les 28 personnes arrêtées lundi (et bien sûr présumées innocentes) ont effectivement commis les délits en question."
D'après la police, relayée en premier lieu par la Gazetta del Mezzogiorno, puis par Novopress, que nous citons, les émeutiers sont très organisés et obéissent à des plans précis :
"Les enquêteurs de Bari disent n’avoir jamais été confrontés à rien de semblable jusqu’ici. Les émeutiers ont agi selon un plan soigneusement étudié. « Leur stratégie prévoyait le déploiement de petits groupes, avec des objectifs fixés à l’avance. Un groupe sur la voie ferrée, l’autre sur la route nationale 16. Des pierres enveloppées dans des chiffons, qu’ils faisaient tournoyer et qu’ils lançaient à toute force pour avoir une plus longue portée et pour augmenter l’effet destructeur. Chaque fois que les forces de l’ordre s’approchaient d’un groupe d’immigrés, un autre groupe, moins nombreux mais toujours aguerri, surgissait d’un autre côté. Il était impossible de combattre sur deux fronts ». « Dans leurs yeux, témoigne un policier, il y avait la haine ».
Des vidéos des émeutes (dont un reportage de BFM TV) ont été mis en ligne par Fdesouche.com.
(Note : Novopress autorise la reproduction de ses dépêches sous réserve d'en indiquer la source ; nous avons profité de cette permission et veillé à remplir la condition posée)
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