Le
19 octobre, nous étions trois blogueurs à la Cantine (Nicolas
Vanbremeersch, Pierre-Yves Poulain et moi-même), invités par
l’association HEC, pour répondre à notre manière à cette question assez
courante chez les quadras+. Ma manière, c’est de montrer comment les
réseaux sociaux sur Internet donnent un sens à la vie contemporaine
très anxiogène. Des solutions qui connectent les propos de l’individu
isolé dans la mondialisation, grâce à l’opinion partagée (homodoxie).
La réponse à la question est oui, en mieux, si l’on accepte d’entrer dans ce territoire numérique avec une identité personnelle, généreuse et sans langue de bois. Pour que votre nom ait de la valeur aux yeux de ceux qui partagent vos propos d’un instant. La réponse sera toujours oui, mais en pire dans une dizaine d’années, pour ceux qui refuseront d’y participer et qui souhaiteront pourtant conserver une activité sociale et professionnelle. Qui accepterait d’entreprendre sans un email aujourd’hui ? Aucune grande entreprise ne proposera un poste intéressant, à tout âge, si les nouveaux usages des technologies ne sont pas compris. Pour les comprendre, il faut les pratiquer même si vous êtes un ours qui ne voulez connaitre personne d’autre. Si vous souhaitez aussi écouter la conférence (une vingtaine de minutes) devant 300 auditeurs diplômés d’HEC, cliquez ici sur la partie 2.
Je m’explique ici sur la manière d’entrer dans ce territoire numérique à titre personnel.
Les réussites des leaders économiques, avec la part de chance qu’elles comportent, ne sont admises par l’opinion que s’ils partagent leurs connaissances, leurs regards, leurs passions avec leurs contemporains. Comme le font de mieux en mieux les artistes, les sportifs et les politiques.
Les fondations caritatives ne suffisent plus pour acheter son salut social. Bill Gates ou Warren Buffett l’ont compris. Les grandes familles industrielles ne peuvent plus vivre pleinement leur bonheur dans le clair-obscur de leur citadelle. Ils doivent se connecter en wifi à leurs concitoyens pour expliquer leurs idées, partager leurs valeurs et exposer leur identité complète, avec une dimension émotionnelle. Le ticket d’entrée dans ce territoire social numérique est moins difficile à obtenir aujourd’hui qu’il ne le sera demain. L’argent n’y fera rien.
Moyenne des avis sur cet article :
1.4/5
(10 votes)
Les reseaux sociaux c’est un formattage de la misere humaine :
- une photo prise sous le moins pire des angles, - pleins de « contacts » dont on en a rien a foutre uniquement presents pour montrer aux rares visiteurs qu’on a l’air d’un mec ou d’une fille interessant(e), - nos passions et nos interets issus d’une liste de cases a cocher, - notre vie en echantillons de 140 caracteres, - de brefs posts d’autopromotion declaquant la bien-pensance ou la contre-pensance generale, nous procurant la dose du « travail bien accompli » pour la grande cause du jour, ... Le tout ne servant (economiquement parlant) qu’a nourrir des base de donnees pour les marketeurs et les spammeurs...
un sens à la vie contemporaine
très anxiogène vous disiez ? :)
je pense que vous n’avez pas cliqué sur le lien de la video (sous la photo) qui présente, après les 20 premières minutes, une jeune femme épanouie et pleine de joies depuis qu’elle publie son billet quotidien dans son blog garance dore qui reçoit 50000 visiteurs uniques par jour. Garance ne trouvait pas assez de travail comme styliste et son blog a fait connaitre son talent à des professionnels de la mode qui lui proposent plein de contrats.
Personnellement, je publie un billet par semaine dans mon blog et je recommande chaque jour la lecture d’une dizaine d’articles intéressants à mes yeux, à ceux qui me suivent sur twitter et inversement. Je rencontre au moins deux personnes par mois, dont j’apprécie les sujets de discussion et les commentaires, pour mieux se connaitre autour d’un café. Je n’attends donc plus seulement le hasard des rencontres provoquées par mes amis ou ma famille. Bref, je ne coche aucune case et me réjouis des liens sociaux que je crée chaque mois.