Quand le syndicat du livre casse la presse française
L’attitude du syndicat du livre depuis trente ans ne peut que provoquer l’étonnement, voire l’indignation.
Rares sont les organisations syndicales qui scient la branche sur laquelle elle sont assises avec autant d’opiniâtreté et de constance. Osons écrire que le syndicat du livre porte une lourde part de responsabilité dans la difficulté de la presse française à se moderniser depuis quelques décennies. On pourrait citer des exemples édifiants sur ce plan affectant tout autant la presse nationale et régionale.
Le dernier coup d’éclat du syndicat du livre concerne le quotidien La Croix. Depuis le 15 mars dernier, La Croix n’est plus présent en kiosque ni adressé à ses abonnés pour la simple et bonne raison qu’il n’est plus imprimé !
Sans entrer dans le détail du conflit, la direction de La Croix, pour des raisons économiques, ne passera plus par un imprimeur et un routeur unique, mais par deux imprimeurs et deux routeurs. Soyons clairs, La Croix ne se délocalise ni en Chine ni au Maroc ! Mais opère un choix logique si l’on prend la peine d’aller au fond du dossier. Le quotidien veut rapprocher une partie de l’impression et du routage de ses lecteurs du sud de la France. Au lieu d’imprimer et de router à partir d’un seul site parisien, La Croix souhaite le faire à partir de deux sites - situés tous deux en France, j’insiste.
Inacceptable pour le Syndicat du livre qui bloque l’impression du quotidien depuis six jours. Inacceptable pour le syndicat du livre... mais catastrophique pour La Croix qui pourtant opérait un redressement de ses ventes depuis janvier. Le Syndicat du livre qui ne veut pas s’arrêter en si bon chemin, menace désormais d’étendre le conflit à d’autres titres. La presse française, littéralement sous perfusion et mal en point, avait évidemment besoin de ce conflit anachronique et stupide.
20 réactions à cet article
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le syndicat du livre est une mafia bolchévique, qui racket, prends en otage, la presse Française depuis 60 ans
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Avant de taper sur le Syndicat du Livre, il faudrait au moins le connaître vraiment. Vous devez faire partie de ces gens qui hurlent avec la meute. Vous ne vous souciez pas des gens qui travaillent et qui ont des statuts, car en vérité c’est de cela qu’il s’agit. Les patrons de presse ne veulent plus faire travailler des gens qui ont un statut avec un salaire décent. Bien entendu ils ne délocalisent pas en Chine ou ailleurs, ils se contentent de faire de la délocalisation sociale. Alors votre réaction est-ce de la jalousie ou de la bêtise ? De plus lorsque vous tapez sur les ouvriers du Livre, essayez au moins de le faire en écrivant correctement la langue française.
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Voila ce que c’est du journalismen citoyen, merci de nous relater ces informations qu’on à peine à trouver ailleur ou alor seukleent après de longue recherche.
Ps : message à l’equipe d’agoravox si elle passe par ici, le succes est venu par des article qui offre d’autre analyse et surtout d’autre sujet que ceux de venant des médias « traditionnel », je vois de plus en plus de post raler à propos de tout ces article qui vont dans les mêmes sujet, présidentielles oblige certe mais le monde tourne à coté. De plus la qualité avait beaucoup augmenter mais depuis 1 mois elle a tendance a redescendre... Bien cordialement
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> Rares sont les organisations syndicales qui scient la branche sur laquelle elle sont assises avec autant d’opiniâtreté et de constance.
Qui osera comparer les syndicats du livre avec les majors ? Car dans le genre « Je ne veux pas évoluer », ils sont pas mal non plus.
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> Rares sont les organisations syndicales qui scient la branche sur laquelle elle sont assises avec autant d’opiniâtreté et de constance.
Il faut bien les comprendre, ils onr besoin de bois pour faire du papier. Non plus franchement, si on regarde plus en détaille, les syndicats du livre et de la press met sous les termes « gréve, action sysdical... » des actions qui sont purement illégal (exemple, destruction de stock de journaux qui ne respecte pas les loi du milieu...) Mais qui fait la police ??!!!
la presse elle, on le comprend est tenue par un endroit sensible donc ne dit rien.
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Savez vous qu’aucune embauche ne peut avoir lieu sans l’aval du syndicat c’est à dire aucune embauche d’un ouvrier non syndiqué ?
Le syndicat à ce monopole de l’embauche depuis environ 50 ans !
Il serait temps que ce syndicat vive un peu avec son temps et accepte la modernisation.
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Sauf évolution qui m’aurait échappé, il y a un deuxième syndicat qui bénéficie du monopole de l’embauche : les dockers. J’ajoute que cet anachronisme est totalement aberrant, inacceptable ... mais perdure envers et contre tout.
Quand aux salariés du syndicat du Livre, ils bénéficient de conditions qui feraient rêver tous les autres salariés(les livreurs du Monde, par exemple, travaillent effectivement environ 4 heures par jour, ont des salaires très au dessus de la moyenne, comptabilisés à temps plein, 8 semaines de congés et d’autres avantages (primes, séjours ...))
La somme de ces avantages et le corporatisme « jusqu’auboutiste » de ces syndicats est, partiellement, la cause de la cherté et la mauvaise santé de la presse Française.
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Vous êtes d’une ignorance totale, vous ne faites que rapporter des ragots, mais vous faites comme si vous étiez quelqu’un d’instruit. Il y a longtemps que le monopole de l’embauche n’existe plus (sauf pour une minorité). Ce n’est pas le syndicat du Livre qui embauche dans les entreprises de presse mais bien les patrons. Je travaille depuis 37 ans dans un quotidien et je suis bien placé pour en parler. Et si il y a moins de lecteurs ce n’est certes pas la faute du Syndicat du Livre mais bien celle du choix éditorial décidé par les directions des journaux.
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Vivement l’avenement du papier électronique (cf. Les echos au format electronique) !
Papier electronique sous Wikipedia
Un exemple d’utilisation dans l’edition par 4DConcept-
Bonjour,
La presse française va mal, certes. Mais attribuer ce malaise au seul syndicat du livre me semble un peu court et un peu facile. Je propose d’autres causes plus réelles à votre réflexion : journalistes sans moyens, sans courage et sans idées, conservateurs et corporatistes, patrons de presse serviles, repus de subventions, pratiques anti-concurrentielles de la presse en région, rédactions du côté du manche et non de leurs lecteurs, etc.
Le Syndicat du Livre n’est plus ce qu’il n’était dans de nombreuses régions. Il est très affaibli aujourd’hui et les journaux se portent tout aussi mal.
Quant à la Croix, il n’est pas lu par grand monde et sa non parution pour quelques jours n’est pas un drame. Du reste, une majorité de ses quelques lecteurs peuvent aller sur Internet pour profiter de son oraison : http://www.la-croix.com/
Amen,
JR
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Je ne vous cache pas que certaines réactions de lecteurs m’étonnent !
Où avez-vous lu que j’attribuais le malaise de la presse à la seule action de ce syndicat ?
En tout cas pas dans ce court article, ni ailleurs.
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Par ailleurs écrire que la non parution d’un journal n’est pas un drame est particulièrement crétin !
Quand je vois en 20 ans le nombre de journaux qui ont cessé de paraître ou sont menacés, se réjouir des difficultés de l’un d’entre eux n’est pas une réaction parculièrement intelligente.
Je ne suis pas lecture de La Croix - il ne correspond pas à ma sensibilité. Pour autant il a sa place dans le paysage démocratique, au même titre que l’Humanité, Le monde, le Figaro, et d’autres.
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Depuis plus de 30 ans, l’introduction de l’informatique dans les ateliers de presse, puis les transmissions numériques ont bouleversé profondément la fabrication des journaux. Et le plus important est à venir avec le papier électronique. Les éditeurs, encouragés par les pouvoirs publics, s’engagent vers la formation de grands pôles multimédias. A chaque étape, il a fallu se battre pied à pied pour préserver les acquis de luttes intensives. Le syndicat du livre, enfin convaincu de l’inéductabilité des changements techniques, fait son travail en apportant son expertise dans l’élabioration des règles qui doivent régir la création des plate-formes multimédias où journalistes et techniciens sont amenés à utiliser les mêmes matériels et traitent la même information. Il faut savoir que les effectifs ont baissé d’une façon considérable dans les ateliers, que le syndicat du livre n’a plus le monopole à l’embauche depuis longtemps. Et que les aides publics aux journaux ont augmenté de 22 % en 2 ans et représentent 11 % du chiffres d’affaires de la Presse.
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(suite)jusqu’à présent, seuls les ouvriers du livre étaient menacés, aujourd’hui les journalistes prennent conscience qu’ils le sont également. Internet permet aux lecteurs de réagir, ce qui crée un dialogue dont le journaliste doit tenir compte. Web 2.0 permet à chaque internaute de créer son propre espace de création d’ou la nécessité IMPERIEUSE pour le rédacteur de trouver un autre mode de relation avec lui. Vers des médias sans journalistes ? C’étail l’objet des « Assises du journalisme de Lille et Arras » Multimédias, concentrations : on veut nous fournir une information formatée, uniforme. Restons vigilants et souhaitons que des syndicats forts continuent à alerter et protéger ceux qui contribuent à nous informer.
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BONJOUR A TOUS
Merci à l’auteur pour ce petit rappel . La France est aux ordres d’un cadavre , le PCF qui est encore bien implanté dans certains bastions . Le syndicat du livre en est un mais les dockers de Marseille ne sont pas tristes non plus .Grace à eux les ports italiens vont prendre tout le fret en Méditerrannée . La SNCM et ses syndicats est un autre exemple /Je ne parlerai pas du France qui a été assassiné par ses syndicats .
En résumé les scieurs de branche sont légion dans notre beau pays et ils en redemandent.
Salut et fraternité .
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C’est édifiant d’ignorance, de désinformation, et de jalousie, que de s’en prendre au syndicat. Un syndicat luttant contre la précarité, contre la démolition des acquis sociaux. Un syndicat qui a conscience du progrès et de ces bienfaits mais qui ne peut souscrire à certaines directives menant à mal la qualité des quotidiens, la pauvreté et le peu de choix des articles proposés. Un syndicat qui à le souci de contrer une certaine politique de profit qui met à mal le lecteur par un redécoupage géographique absurde des éditions, et qui lutte pour que le quidam est son journal dans le petit village perdu de France avec des informations le concernant. Un syndicat qui est soucieux du pluralisme de la presse, luttant contre les banques et vendeurs d’arme ayant le monopole des médias pour véhiculer la ligne de conduite libéraliste afin de mettre à mal la démocratie et de « crétiniser » l’être humain. Ouvrez les yeux, n’écoutez pas le champs des sirènes, et sortez des sentiers battus, afin de découvrir autre chose que toutes ces idées pré-formatées et réchauffées au mico-ondes, que l’on vous serre à la petite cuillère.
Nicolas Raynal (Loire, 42) http://radio.weblogs.com/0142447/categories/leCarnetDeNico
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Sauf votre respect, vous en faîtes tellement des tonnes dans la défense du syndicat du livre que vous en perdez au passage un peu de crédibilité.
Vous avez omis pourtant que le syndicat du livre était aussi responsable des 300 jours ensolleillées de la Martinique, de la marche sur les eaux de Jésus (c’est vrai cela fait bien longtemps on ne s’en souvient plus)...
Il paraît même, mais franchement j’ai un sérieux doute, qu’un membre du syndicat du livre était présent sur la Lune en juillet 1969 !
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Etrange, un journaliste meme independant(sic)a le devoir de verifier en permanence ses sources d’informations,afin que celle-ci ne soient pas polluées par l’interpretation et les préjugés du dit journaliste. Or sans entrer dans le détail du conflit de La Croix, je pense que certaines explications doivent etre apportéés afin de relayer au mieux l’information. Tout d’abord,je suis désolé de decevoir mais les salariés moteur dans ce conflit appartenaient tous au syndicat FO(renvoi au conflit de 1976 du parisien libéré)puisque la cgt avait signé un accord avec la direction de La Croix. En effet, la reforme des nuisances sonores a Paris à obligé la plupart des éditeurs de pqn a se faire imprimer dans les zones géographique concerné, puisque les avions n’ont plus le droit de decoller à Paris.Ainsi de nombreux accord ont été signé de facon paritaire afin d’imprimer sur place et donc d’assurer aux clients les delais de livraison. Ensuite, (seconde deception)les journaux ont bien été imprimé,seul le conditionnement n’était pas assurer et donc c’est vrai,le journal n’est pas sorti, en revanche les assurances de l’editeur ont fonctionné normalement puisque le canard était imprimé(remboursement des 6 jours de non parution) Inacceptable, que l’on puisse etre journaliste et si loin de la réalité voir de la vérité,quel dommage de s’approprier des sujets sans en connaitre les tenants et aboutissants, j’aurai préféré une explication de journaliste sur l’attitude du SNJ au moment de la vente de France Soir et des comportement jusque boutiste afin de negocié au mieux leur prime de départ, pendant que les ouvriers du Livre, eux,perdaient leur travail pendant pratiquement un mois. Enfin, ne cherchait pas a opposer des salariés qui ont des métiers a statut a ceux qui n’ent n’ont pas,c’est populiste et demagogue loin du metier de journaliste je pense, ou alors parlait nous de vos abattement de 30%...
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Oui les ouvriers du syndicat du livre sont bien payés. Mais s’ils le sont c’est qu’a chaque restructuration ils ont su imposer à l’entreprise un partage minimum des bénéfices de l’opération. A l’heure des nombreuses délocalisations dont nous sommes les témoins, cette manière de faire devrait plutôt être un modèle pour tous les salariés. Comment reprocher à une groupe de salariés d’avoir su se fédérer pour se battre et se défendre ? A moins que vous ne souhaitiez supprimer le syndicalisme en France. A titre d’information la France est le pays de l’OCDE où il y a le moins de syndiqués (il y a 7 fois plus de grêves dans certains pays nordiques que chez nous). Alors certes on peut les montrer du doigt à tous ceux qui travaillent et vivent aux limites de la misère. Mais pensez vous vraiment que si ces derniers en sont là, se soit à cause de salariés bien (normalement) payés ? Pensez vous vraiment que dans un pays dit moderne la référence doive être le smic ? Pensez vous qu’il soit honnête de dire à ces salariés que s’ils gagnent si peu c’est parce que ceux d’à côté gagnent tant alors que dans le même temps, actionnaires et entreprises ont multipliés leurs profit par 10 voir 100 ? Ce n’est pas en nous alignant sur la misère que nous nous en sortirons ! Nous devons partager la richesse ! Et c’est cela que les ouvriers du livre ont su imposer aux patrons d’entreprises de presse jusqu’alors florissantes. Certes, les choses ont changé. La presse, et plus précisément la presse écrite quotidienne, ne rapportent plus autant qu’avant c’est vrai. Elle connaît une crise. Alors regardez les mutations profondes que traversent le syndicat du livre. Regardez la diminution de ses effectifs, regardez comment ici et là ils accompagnent le développement de leurs entreprises, regardez comment ils ont su intégrer dans leur revendication la logique économique et en tiennent compte afin de continuer à jouer leur rôle de défense des droits des salariés. Mais n’oubliez pas aussi de regarder où sont les vrais blocages dans la réforme nécessaire de la presse. Regardez chez vous messieurs les journalistes, regardez vos clauses de cessions, regardez l’organisation de vos rédactions, regardez votre frilosité devant la mutation numérique, regardez votre silence devant la presse gratuite et tant d’autres choses. Chacun doit prendre sa part dans la mutation que connaît notre société et ce n’est pas en montrant du doigt le voisin que vous ferez l’économie de la réflexion sur vos propres positions. Ce n’est pas non plus en se voilant la face, en refusant de prendre position sur les mutations que nous traversons sous prétexte que ce n’est pas votre problème, en vous protégeant derrière de votre soi disant devoir de réserve et d’objectivité. La véritable objectivité du discours ne transparaît que lorsque l’on connaît la subjectivité de celui qui parle, afin de savoir de quelle manière ce discours et susceptible d’avoir été inconsciemment influencé. A vous poser au dessus de la mêlée, vous vous interdisez d’agir, de pénétrer le champs du social, de faire corps avec la société. Elle est peut être là la crise de la presse. La non action est revendiquée par les intellectuels et elle l’est maintenant par les journalistes. Ne mélangez pas tout ! Un journaliste peut être un intellectuel, bien que cela ne soit pas tout le temps nécessaire, mais il ne peut pas être détaché de l’action car le quotidien n’est fait que de ça, que pour ça. Il faut se salir pour pénétrer les choses, prendre le risque de les influencer, prendre le risque de se tromper. Ne reprochez pas à ceux qui se sont battus pour faire respecter leur vie et qui croient encore qu’un avenir est possible, de continuer à se battre pour défendre leurs droits... que plus personnes ne défend.
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Le syndicat du livre, comme celui des NMPP, des docks est une niche qui a été attribué a la gauche communiste, après guerre, au moment du grand partage du trésor entre gaullistes et communistes.
La droite a recupéré les chambres de commerce, l’inutile conseil economique et social et d’autres « charges d’etat ».
Mais comme ce partage n’etait pas democratique et donc a remettre periodiquement en cause, il entre dans la catégorie des privilèges que certains nomment « droits acquis », une designation plus vendeuse...
Toujours est il que l’dition des journaux et leurs diffusion se doivent de passer par les imprimeurs ou sevissent les adherant du syndicat du livre et ensuite etre diffusé par les NMPP.
Refuser de verser la dime a cette sainte eglise vaut l’excommunication sociale, un comble pour un journal qui s’appelle la croix.
Mais vous ne savez pas tout. Tout peut etre dit dans les journaux, mais une seule chose est interdite : la remise en cause de ces deux monopoles.
Les syndicalistes lisent en primeur tous les articles et bloquent les rotatives dès que leurs privilèges sont montrés du doigt.
Alors oui, il y a eu quelques accrocs depuis quelques années. Metro et d’autres gratuits ont obtenus de ne pas payer l’impot revolutionnaire aux deux organisations mafieuses. Quelques camions distributeurs ont été attaqués, leur chargement versés sur la chaussée pour ne pas avoir respecté le domaine de la famille don corleone do marxismus...
Mais ni les decisions de Bruxelles , ni le simple bon droit ne s’applique dès lors qu’on s’attaque a ces organisations.
Il y a une raison simple : si l’on remet en cause les privilèges des uns, les gauchistes vont montrer du doigt, avec raison, les privilèges des mafias de droite.
Qui a deja essayé d’etre elu aux chambres de commerce ?
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