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Accueil du site > Actualités > Médias > Révélations sur le massacre de Tibéhirine : le silence des médias

Révélations sur le massacre de Tibéhirine : le silence des médias

La presse française, hormis Ouest France et Le Figaro, a brillé par son silence, peut-être au nom de la Raison d’Etat, sur les graves révélations rapportées par la Stampa sur l’assassinat des moines de Tibéhirine.

Vous avez dit presse libre ?

On se serait attendu, après les révélations gravissimes du journal La Stampa sur l’assassinat des moines trappistes, à une réaction musclée de la presse algérienne. Comme à ses habitudes en pareil cas. A chaque fois que la junte est mise en cause dans une affaire de massacre collectif, d’exécution sommaire, de torture ou d’enlèvement. Habituellement, en effet, lorsque les généraux algériens sont mis en cause, dans des affaires de crime contre l’humanité, les ”ténors” de la presse algérienne usent de leur artillerie lourde pour tirer à boulets rouges sur "les ennemis de l’Algérie" qui ont osé flétrir l’image des "sauveurs de la République".

Cette fois-ci, le besoin ne s’est pas fait sentir, puisque la presse française s’est sagement confinée dans la niche de la Raison d’Etat. En occultant les dernières informations sur l’assassinat et la mutilation des moines trappistes. Qu’à cela ne tienne, se sont dit les donneurs d’ordre algériens, il ne faut pas titiller la bête. Il ne faut donc pas donner l’artillerie contre les ”ennemis de l’Algérie”, puisque l’événement est passé sous silence par la presse française elle-même… Et c’est pour cela, que pour la première fois, la presse algérienne est restée complètement muette sur des révélations aussi graves, peut-être les plus graves et les plus vraisemblables sur l’affaire des moines trappistes, depuis leur tragique disparition. Mais, quoique inusitée, cette attitude de la presse algérienne, dont l’indignation outrée des éditorialistes attitrés est sujette à dictée, reste malgré tout compréhensible, puisque c’est une presse aux ordres. On lui a intimé l’ordre de ne pas s’indigner et elle se l’est tenu pour dit. C’est clair, c’est net !

Ce qui l’est moins, par contre, est celle de la presse française qui, elle aussi, semble obéir à des injonctions venues "d’en haut". On ne peut pas trouver d’autre explication à un tel silence.

Pourtant cet article dans la Stampa, de notre confrère Valerio Pellizari, que j’ai eu au téléphone et dont je sais l’inlassable travail d’enquête sur l’assassinat des moines trappistes, est d’une importance capitale pour la compréhension de cette affaire de Tibéhirine et de la Raison d’État des pays occidentaux qui l’ont confinée dans l’oubli et le silence complice, des années durant.

Les médias français, si l’on excepte deux quotidiens français, Ouest-France et Le Figaro, ont donc totalement ignoré cette affaire. Pour des raisons peu honorables, même si elles se revendiquent vraisemblablement d’une raison d’État qu’ils ne veulent pas compromettre. Croient-ils. Un journalisme "responsable et citoyen" me disait un confrère, avec un sourire dans la moustache.

Côté français, en effet, il faut croire que la presse a été aimablement invitée à ignorer ces révélations, pour ne pas compromettre la présence du président algérien au sommet de l’Union pour la Méditerranée, qui doit se tenir à Paris, le 13 juillet. Surtout après tous les efforts et les sollicitations empressées de la France pour convaincre le président Bouteflika d’y assister. Celui-ci, conscient que l’absence de l’Algérie à ce sommet serait susceptible de diminuer notablement cette initiative ”hautement stratégique” pour la France, a longtemps fait craindre au président Sarkozy qu’il n’y irait pas, pour monter les enchères et se faire désirer. La presse française qui avait suivi le chassé-croisé incessant des officiels français entre Paris et Alger, pour aller insister auprès du président algérien, a donc été réceptive aux "souhaits" de qui de droit, de ne pas tout gâcher en heurtant la sensibilité du très ombrageux et très imprévisible président algérien. Ce qui pourrait faire capoter le sommet tant attendu, a-t-on dû suggérer. La presse française est donc entrée dans cette règle très commode de la Raison d’État.

Le fait que ces révélations sur l’assassinat, et sur la mutilation effroyable des moines trappistes, aient été faites à La Stampa, non par un quelconque déserteur de l’armée algérienne, mais par un haut fonctionnaire européen, même s’il reste encore anonyme, n’a pas plus excité le professionnalisme, et l’éthique, de la presse française qui a procédé à une occultation massive de cette information capitale. Une attitude qui rappelle celle de la presse des systèmes totalitaires. A la différence que pour se donner bonne contenance, et mettre une sourdine à leur conscience, les décideurs éditorialistes invoquent une Raison d’État qui n’en est pas une, ou qui n’est pas honorable, puisque le régime algérien est illégitime dans son essence même et dans ses institutions de façade. Le Parlement qui s’apprête à réaménager la Constitution algérienne pour permettre à Bouteflika de se représenter pour la troisième fois, est le Parlement le moins représentatif du monde, puisque 70 % des électeurs ont boudé les dernières élections législatives. Dans un pays où les généraux décident qui doit être le président de la République, avant de se prêter à une parodie de scrutin.

En jouant cette comédie de la Raison d’Etat, la presse française n’insulte pas seulement la dignité du peuple algérien, et sa quête éperdue de vérité, mais aussi la mémoire de ces sept moines trappistes qui ont fait les frais d’une politique criminelle de manipulation des opinions publiques. Ces moines trappistes, dont l’article de La Stampa nous dit qu’ils auraient été tués par l’armée algérienne, auraient été décapités après leur mort, par les services de sécurité, pour faire croire à l’opinion publique française à un acte barbare des ”hordes islamistes”. Cet épisode monstrueux, et le droit des familles des victimes innocentes à connaître la vérité, ne peuvent être escamotés de cette façon, au nom d’une Raison d’Etat qui conforte le despotisme et le crime d’État comme étant des pratiques acceptables et qui, à la limite, ne peuvent être dénoncées que si elles gênent les intérêts bien compris de certains. Des pratiques dont on s’accommode et qu’on tait. Même si elles ont entraîné le supplice et la mort de ses propres concitoyens.

Djamaledine Benchenouf

Traduction de l’article de La Stampa sur le site Algeria Watch

Crédits photo : AFP


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24 réactions à cet article    


  • morice morice 11 juillet 2008 13:45

     les méthodes de Bush sont utilisées partout : on s’est toujours douté de quelque chose : les mutilations étaient telles qu’elles devenaient suspectes. On a fabriqué encore une fois un anti-islamisme viscéral, comme on a pu le faire en Irak avec les mêmes méthodes. Evidemment qu’il y a des attentats islamistes véritables, mais il y en a aussi qui n’en sont pas. La guerre fabrique la guerre, et la guerre au terrorisme avant tout.... des terroristes , qui peuvent être d’état. Pour Tibérine, le DOUTE avait toujours existé. Les révélations récentes nous confortent dans l’idée terrible qu’un terrorisme peut être utile.. à un état. De là à en créer un, il n’y a qu’un pas. Cette histoire horrible l’est encore plus : les prêtres vivaient depuis longtemps  en harmonie avec tout le monde. On ne veut pas de l’harmonie, on veut... la guerre. 


    • non666 non666 12 juillet 2008 20:33

      Morice, l’union pour la mediterranée ne date pas , contrairement a ce qu’il pretend, de Sarkozy.

      Un autre lobbyiste, DSK, l’avait imaginé.

      Ces moines , dont le massacre est probablement utile a au moins un gouvernement , ne le sont plus quand il s’agit de bousculer d’autres projets.

      Comme l’attentat de toulouse, le massacre des moines sera donc nié, dissimulé, qu’il y ait derriere de vrais ou de faux terroristes.

      Qui se souviens encore des tueurs fous du brabant wallons ?

      Quand les tueurs sont trop bien connus, on ne les cherchent plus


    • Lapa Lapa 11 juillet 2008 14:38

      Ce qui est terrible, outre le fait comme le signale morice, que des gens en soit à tuer de manière ignoble d’honnêtes personnes afin de servir leur desseins ; c’est que cette affaire n’a provoqué qu’un profond désintérêt ennuyé et poli. Loin, très loin des ultra médiatisationss de faits divers ridicules en comparaison de ce massacre.

      Le gouvernement algérien est tout sauf démocratique et ne fait que miroir face à une certaine opposition islamiste très radicale et anti démocratique qu’il légitimise. On se prend à penser que les ennemis ont besoin les uns des autres pour exister et continuer leurs oeuvres. Quitte à ce que la population soit toujours la première à en souffrir.


      • CAMBRONNE CAMBRONNE 11 juillet 2008 14:40

        A L’AUTEUR

        UN GRAND MERCI

        Vous savez , la presse française n’est pas aux ordres mais c’est pire , elle s’auto censure .

        Ce que vous dites à propos des crimes commis par l’armée algérienne ne m’étonne pas . Cette armée est la digne decendante des "valeureux combattants" du FLN qui pratriquaient ce genre de méthodes à l’identique .

        Cette guerre appelée la guerre d’algérie était déja une guerre civile et elle ne fait que continuer sous des aspects à peine différents .

        Bien à vous et merci pour ce rappel à l’ordre .


        • ASINUS 11 juillet 2008 16:50

           yep pas mieux


        • Gazi BORAT 11 juillet 2008 17:16

          @ Cambronne

          Bonjour Herr Feldmarshall,

          Vous n’avez effectivement pas tort en évoquant une guerre civile algérienne qui aurait commencé en 1954... C’est d’ailleurs une coïncidence qui fait réfléchir de voir que paraissent presque simultanément un article sur "Reggane" et un autre sur "Tiberine".

          L’utilisation de cobayes humains lors des essais de Reggane m’a toujours semblé relevé de l’intox. L’époque ne manquait pas d’atrocités à exhiber mais cette affaire, qui ressurgit régulièrement depuis des années dans la presse algérienne lorsque le gouvernement veut montrer son indépendance par rapport à la France et faire monter la pression entre Alger et Paris. La même photographies de prisonniers vus de dos attachés à des piquets me semble une preuve bien faible ...

          Tout cela étant dit sans, pour ma part, penser un seul moment que l’indépendance algérienne n’était pas une nécessité historique. Ce qu’il en est advenu ensuite : un pouvoir militaro mafieux manipulateur et sans scrupules, doit faire se retourner dans leurs tombes les combattants qui s’opposèrent entre 1954 et 1962 sur le mode du :

          • "Tout ça pour ça ?"
          Malheureusement, telle est l’Histoire. Certains diront que la colonisation française était un régime plus doux que celui qui sévit depuis 1962, d’autres (j’en fais partie), que la Révolution Algérienne n’a pas été achevée et a été confisquée un jour par un colonel (Houari Boumédienne) qui, rappelons-le, n’a jamais tiré un seul coup de feu durant la lutte pour l’istiqlâl..

          Hors sujet : vient de sortir en réédition "Les Cadets" d’Ernst Von Salomon.
          Et je viens de lire pour la première fois "Le questionnaire" du même auteur. Excellent !

          gAZi bORAt

        • CAMBRONNE CAMBRONNE 11 juillet 2008 18:06

          SALUT GAZI

          Bien sur que l’indépendance de l’Algérie était inéluctable . Cela aurait pu se passer dans de meilleures conditions.

          Vrai aussi que Boumédienne et son armée en exil n’ont jamais rencontré un soldat français.

          De toute façon, pauvre algérie .

          Pour Salomon, Merci . J’ai lu les réprouvés il y a peu .

          Je termine "la révolution française " de Pierre Gaxotte et cela se lit comme un roman . Déja lu quand j’avais 17 ans . Une paille .

          A relire, celle de Michelet dont j’ai l’édition complète .

          Bien à vous


        • heliogabale boug14 11 juillet 2008 21:03

          Les généraux de l’armée algérienne durant les annes 1990 ont pour beaucoup été des sous-officiers de l’armée française durant la guerre d’Algérie qui ont au dernier moment retourné leur veste...leur compétence certaine leur a permis de monter dans la hiérarchie militaire...les crimes commis par ces généraux sont bizarrement les réminescences des crimes de l’armée française, étonnant non ?
          Evidemment, les généraux sont impliqués dans ces crimes mais il n’empêche que l’Algérie a échappé au pire et que pendant longtemps le monde occidental a servi de base arrière aux salafistes...c’était une logique de terreur qui prévalait, hélas...dorénavant l’Algérie mérite mieux que ça, c’est sûr


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 12 juillet 2008 02:15

          Quand on renonce la cohérence, tout devient possible puis, apres un temps d’irréfléxion, tout devient acceptable.  Quand l’Algérie a tué la démocratie pour arrêter l’intégrisme, l’Occident a dit bravo.  Il a perdu le droit de demander des comptes au pouvoir algérien.  Comme le comportement  des USA en Irak  lui a enlevé le droit de se plaindre de quoi que ce soit qui sera fait è l’Amérique.  Les crimes ne cessent pas d’être des crimes, mais il devient oiseux de s’indigner.  A chacun d’agir selon sa conscience pôur lutter contre le mal.

          Pierre JC Allard



        • Henry Quinson 11 juillet 2008 15:13
          John Kiser avait révélé l’affaire de l’hélicoptère dès mars 2006 Réaction aux articles de Valerio Pellizzari (Stampa, 6 juillet 2008) et Laurent Marchand (Ouest France, 9 juillet 2008) sur Tibhirine

          L’article de Valerio Pellizzari « Les moines de Tibhirine tués par les militaires » publié par la Stampa le 6 juillet 2008, qu’a commenté Ouest France le 9 juillet, ne fait que reprendre ce que révélait l’enquête de John Kiser, Passion pour l’Algérie, les moines de Tibhirine, p. 358 (version française, Nouvelle Cité, traduite et complétée par Henry Quinson, Prix des libraires Siloë) dès mars 2006. John Kiser était le premier à révéler l’affaire de l’hélicoptère algérien mitraillant les sept frères et leurs ravisseurs :

          "D’après une source interrogée à Alger, l’attaché militaire de l’ambassade de France aurait admis que les services de renseignement avaient intercepté une conversation dans laquelle un pilote d’hélicoptère algérien disait : ’Zut ! Nous avons tué les moines !’ Pour éviter que la bavure ne soit rendue publique, les corps furent enterrés, mais quelqu’un eut une autre idée. Pour faire croire que les terroristes étaient responsables de leur mort, ils décapitèrent les moines et exposèrent leurs têtes, peut-être en différents endroits pour obtenir un effet de choc maximum. Les articles de presse horrifiants expliquant que seules les têtes avaient été retrouvées ne pouvaient qu’affaiblir un peu plus le soutien du GIA dans l’opinion publique. Plus ses crimes étaient atroces, mieux c’était. La bavure des militaires avait été transformée en argument de propagande gouvernementale."

          Malheureusement, au printemps 2006, une partie de la presse française (La Croix[1], Le Monde[2]) se laissait influencer par le commentaire mal informé d’Armand Veilleux publié sur Internet le 23 mars 2006. L’abbé de Scourmont y affirmait que "l’édition française de 2006 ne tient compte que marginalement de la masse considérable d’informations rendues publiques depuis [la publication de la version originale de l’enquête de John Kiser aux Etats-Unis en 2002]" (http://www.algeria-watch.de/fr/article/just/moines/veilleux_dix_ans.htm).

          Le Père Veilleux réagit le 9 juillet 2008 à l’article de la Stampa dans les colonnes de Ouest France par un aveu d’ignorance troublant : "C’est un élément nouveau qu’apporte cet article très sérieux." Le Père Veilleux n’a visiblement toujours pas lu la version française de Passion pour l’Algérie "revue, corrigée et mise à jour", qui pourtant sert la position qu’il défend : les services algériens seraient au moins en partie coupables de la mort des moines.

          Ceci explique que, malgré le dossier de presse (information sur l’hélicoptère p. 4) largement diffusé en mars 2006 par l’éditeur Nouvelle Cité, qui éclairait d’un jour nouveau les circonstances de l’enlèvement et de la mort des moines de Tibhirine, les journalistes français n’aient pas noté l’élément inédit mis au jour par John Kiser. Or cette information publiée il y a plus de deux ans renforce effectivement la thèse de la "bavure" militaire.

          Henry Quinson
          traducteur de l’enquête de John Kiser, Passion pour l’Algérie, les moines de Tibhirine, Prix des Libraires Siloë, Nouvelle Cité, mars 2006.

          [1] "Henry Quinson, qui a traduit et corrigé le livre, a réactualisé ses informations, sans pouvoir tenir compte de toutes celles désormais rendues publiques, ni des questions qui demeurent en suspens. Il est donc dommage que ce soit cet aspect-là du livre que l’éditeur ait choisi de mettre en avant." (Martine de Sauto, La Croix, 6 avril 2006)

          [2] "Ceux qui attendraient des révélations resteront sur leur faim. [...] La publication du livre [de John Kiser] date de 2002, année de sa sortie aux Etats-Unis - puis en Allemagne. Depuis, des éléments nouveaux ont fait leur apparition, dont l’édition française, insuffisamment actualisée, ne se fait que l’écho lointain et parcellaire. Il faut le regretter, car différents témoignages ont été recueillis ces dernières années qui jettent pour le moins un doute sérieux sur la thèse officielle : les moines ont été assassinés sur ordre du chef des GIA, Jamel Zitouni. La vérité est probablement moins simpliste." (Jean-Pierre Tuquoi, Le Monde, 18 avril 2006)


          • faxtronic faxtronic 11 juillet 2008 15:55

            D’un autre coté, cela fait des années que l’on sait que l’algerie est une dictature militaire, gouvernés un vieu con tyrannique, nationaliste, islamiste et susceptible.

            Mais des que l’on dit cela, on se tirer dessus par de soit disant journalistes. Donc bon.


            • Gzorg 11 juillet 2008 16:52

              Merci Mr Benchenouf pour cet article et les informations qu’il contient.


              • Asp Explorer Asp Explorer 11 juillet 2008 22:02

                Ouais, mais ils étaient pas blanc-bleus, les moines, aussi. Parce que ce que ne dit pas la Stampa, et qui est pourtant reconnu à mi-voix par des diplomates en poste au Quai d’Orsay à  l’époque, c’est que sous couvert de mener une mission de paix, de prière et d’évangélisation, les moines de Tibéhirine initiaient en secret de jeunes Algériens au kung-fu de Claireveaux !


                • morice morice 11 juillet 2008 23:14

                   par faxtronic (IP:xxx.x93.127.45) le 11 juillet 2008 à  15H55 

                   
                  D’un autre coté, cela fait des années que l’on sait que l’algerie est une dictature militaire, gouvernés un vieu con tyrannique, nationaliste, islamiste et susceptible. 

                  vous êtes excellent pour les résumés... 

                  • Lou 11 juillet 2008 23:52

                    D. Benchenouf, bravo et merci pour votre article sans concession. L’information m’avait personnellement interpellée, puis, je n’y avais pas réfléchi. Votre contribution comme, de rares autres, honore le journalisme.


                    • fouadraiden fouadraiden 12 juillet 2008 01:03



                       pourquoi vs étonner, vous pensiez que la presse française et l’Etat français sont du côté des Algériens ?


                      • zarathoustra zarathoustra 12 juillet 2008 11:53

                        Ce cielce est celui du mensonge disait léon trosky ,il avait raison sauf qu’il ignorait jusqu’à quel point !


                        • Vieux Sachem 12 juillet 2008 12:00

                          Qu’en pense notre estimé LERMA ? Il est normal de donner la parole aux accusés !


                          • morice morice 12 juillet 2008 12:21

                             bravo mrs quinson et allard... 


                            • Serpico Serpico 12 juillet 2008 17:11

                              Cambronne :


                              Boutef est une ordure sans nom mais aller jusqu’à trouver des avantages à la situation coloniale, il faut arrêter de dire des âneries.

                              Prendre pour prétexte le foutoir algérien pour "revisiter" à peu de frais la monstruosité coloniale pour en faire une longue lune de miel relève de l’escroquerie.


                              • kotodeuxmikoto kotodeuxmikoto 12 juillet 2008 19:09

                                et ouais il voulaient rencontrer leur créateur...maintenant ,ça fait belle lurette qu’ils taillent la bavette avec"dios" et pendant ce temps ça crame dans les banlieux(france)des morts suspectes dans les G.A.V (france)....bravo les cons !!!


                                • kotodeuxmikoto kotodeuxmikoto 12 juillet 2008 19:41

                                   
                                  encore un truc ,le retraité "campbonne"est 1 charlot......



                                  • Christoff_M Christoff_M 17 juillet 2008 04:20

                                    la vie d’un chrétien ne vaut pas tres cher contrairement à d’autres communautés qui mobilisent les médias en France...

                                    cela n’a pas changé depuis Jésus ; les chrétiens étaient alors crucifiés ou jetés aux fauves et les juifs des hautes classes dirigeaient les temples étaient comptables ou scribes....

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