Stéphane Guillon a de la chance d’être...
D’être Stéphane Guillon...
Mieux vaut être connu du « Grand Public » en Sarkoland !
Et oui, Stéphane Guillon a la chance de pouvoir nous raconter ses rêves et ses humeurs de « crash présidentiel » le matin sur France Inter a 7h53.
Je dis bien « la chance », car bizarrement cela m’a fait repenser à deux affaires qui n’ont pas flatté la justice, la police bref la République française ces deux dernières années.
Rappelez-vous, c’était le 27 février 2008, à la gare Saint Charles de Marseille.
Un professeur de 47 ans, témoin d’une interpellation a voulu "détendre" l’atmosphère en criant "Sarkozy, je te vois !".
Résultat des courses il a fait l’objet d’un tapage nocturne injurieux et a payé 100 euros d’amende.
Le 27 janvier 2009, un homme, apparemment ivre lors des faits, envoie sur le site de l’Élysée une menace de mort à Sarkozy.
Signalons, que ce sont trois policiers parisiens de la section antiterroriste de la brigade criminelle de la PJ, armés et vêtus de gilets pare-balles qui débarquent chez lui pour perquisitionner son domicile et l’emmener en garde à vue au Quai des Orfèvres.
Et l’on peut lire sur l’Express de ce jour, "l’homme a été relâché et a été convoqué pour le 16 mars au tribunal de Compiègne, où il sera jugé selon la procédure du plaider-coupable pour menace de mort sur personnes chargées d’un mandat électif et menace de destruction de biens. Il encourt cinq ans de prison."
Rajoutons aussi que cet homme aurait dit avoir voté pour Nicolas Sarkozy aux présidentielles de 2007. Il a tout de même écopé de deux mois de prison avec sursis, malgré qu’avec cette affaire "d’atteinte à la sureté de l’Etat", il encourait cinq ans.
(Pour lire l’article - Ici aussi)
Revisionnons alors pour le plaisir, le doux rêve de Stéphane Guillon, qui a la chance d’être Stéphane Guillon.
Pour combien de temps encore, nous n’en savons rien, mais les humoristes de ce genre ne courent pas les rues en Sarkoland, et même s’ils dérangent, ils méritent d’être soutenus.
Et nous les anonymes, on a qu’à bien se tenir, et faire attention à ce qu’on dit...
Pour finir voila les propos que j’ai pu lire au fil de mes recherches, sur "Journal d’un avocat", au sujet de l’affaire "Sarkozy, je te vois" :
"Souvenons-nous de l’affaire du « Casse-toi pov’con ». Brandir un écrit qui critique implicitement mais clairement le président est une offense. Crier une critique de la politique sécuritaire voulue par le président est un tapage injurieux. Prochaine étape : une pensée désobligeante sera-t-elle une atteinte à l’autorité de l’État ?"
34 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON