2012 : De Villepin a les crocs, c’est bouché pour Sarkozy
Qui : Dominique Galouzeau De Villepin
Où : Au 20h de TF1
Quand : Dimanche soir 11/12/2011
Quoi : Annonce sa candidature à la présidentielle de mai prochain.
Comment : Avec des accents Gaulliens, qu’il veut de « circonstances »
Pourquoi : C’est la question posée en fin de cet article
Les faits marquants de sa carrière politique :
14 Février 2003 Célèbre discours à l’ ONU en opposition à la guère en IRAK.
2004 : Il est nommé Ministre de l’Intérieur à la place de Nicolas Sarkozy promu aux finances.
2005 : Il devient Premier Ministre de Chirac à la suite du vote non des Français au traité constitutionnel.
La Rivalité avec Sarkozy : Latente et tenue secrète depuis que Sarkozy à trahi Chirac en 95 préférant soutenir la candidature Balladur, la rivalité entre les deux hommes se révèlera au grand jour, en avril 2006, au moment du CPE (Contrat Première Embauche) qui met la jeunesse dans la rue et donc Sarkozy se désolidarise ostensiblement.
Le paroxysme de la haine entre les deux Hommes : « L’affaire Clearstream » offrira à Sarkozy, sur le terrain judiciaire, l’arène dans laquelle il entend achever politiquement son meilleur ennemi du moment. Dépassant allègrement les bornes, Sarkozy en pleine instruction de l’affaire ira jusqu’à utiliser le mot de « Coupable » qu’il veut voir « Pendu à un croc de boucher ». Finalement, au terme d’une longue bataille, Galouzeau de Villepin sera relaxé, avant d’endossé la panoplie du « plus virulent opposant au Président », multipliant petites phrases et critiques ouvertes quant à la politique menée depuis 2007, sans omettre de préciser, déjà, qu’il n’est animé d’aucune rancune.
Contexte : Aujourd’hui, ayant fondé son Parti Politique sous l’intitulé de « République Solidaire », il est subrepticement mis en cause dans l’affaire des généreuses mallettes de la France Afrique, cité dans l’affaire Karachi ainsi que dans le dossier dit des « Relais Châteaux »
Le plus insolite : Son indéniable envergure d’homme d’Etat s’est forgée dans les couloirs du pouvoir dont il a été un zélé serviteur. Jamais encore il ne s’est frotté au suffrage des Français. Le voici donc prétendant à la plus haute fonction de l’Etat vierge de toute confrontation populaire. C’est singulier.
De quel espace politique dispose-t-il : S’inscrivant dans la tradition Gaulliste, il se place au dessus des Partis et offre l’hypothèse d’un rassemblement national regroupant toute les forces politiques républicaines de notre Pays. Ni tout à fait centriste, voulant se démarquer de l’empreinte de droite, se voulant ouvert aux propositions sociales venues de gauche, il se place entre Sarkozy, Hollande et Bayrou. La mesure phare de son projet : « Le Revenu Citoyen » peut faire mouche auprès des Français les plus modestes.
Les conséquences de sa candidature sur celle de Nicolas Sarkozy : Compte tenu des relations exécrables entre les deux hommes, on est en droit de penser que la première volonté de l’ex Premier Ministre chiraquien, lucide de son réel poids politique, est de priver Sarkozy d’une réélection en lui prenant des voix. C’est une manie typiquement Chiraquienne que de miner le terrain de ses « Amis politiques ». Ce ne sont pas les Mitterrandiens de 1981 qui le démentiront.
Votre avis : Pensez-vous que la candidature de Dominique Galouzeau De Villepin soit sincère et au service de la France, ou plutôt l’instrument de sa vengeance contre Nicolas Sarkozy ?
Che64. Aussi sur Twitter. @che64000
30 réactions à cet article
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4 candidats gaullistes... Dupont-Aignan (DLR), Asselineau (UPR), Stoquer (RPF), Villepin (RS). Cela rime à quoi ? Cette question ouverte posée aux uns et aux autres par l’IRC n’a toujours pas obtenue de réponse crédible.
Sur Villepin : la flamboyance à la française ne nous a jamais profité sur le long terme, Chirac ayant cédé ensuite aux USA sur la dette irakienne. Permettez-moi aussi de préciser avoir vu son nom noir sur blanc dans un livre traitant de l’économie pétrolière et du financement occulte des partis politiques dans les années 90... Rien de tout ceci avec les trois autres personnes précitées ! Je ne l’ai par ailleurs guère entendu parler de souveraineté monétaire...-
un bon décapage de la Marianne et on la repeint en bleu Marine.
ça va nous changer des graffitis-
Tiens v’la Galuzo, flamboyant mais inutile. Je suis quand même bien content qu’il se présente, bien qu’il ne représente rien. Ca fera au moins chier le nain et ca, c’est positif !
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Yvance77 12 décembre 2011 12:00Salut,
Ah ben le voilà, le tout beau qui va nous faire pâmer de plaisir toutes les ménagères de 50 piges et plus. Il revient comme Zorro, le verbe sera haut, la stature gaullienne, le sourire fraîcheur, et le charme en plus.
Bon hormis cela, il restera quoi ? Car côté politique on a vu ! Des émeutes sous son mandat, une dissolution ratée, et des affaires longues comme une parenthèse de Proust.
Maintenant le contenu de son programme, ressemble à un catalogue à la Prévert. En gros de l’infaisable.
Le RMV (revenu minimum vital) à 850 € sera battu en brèche. Car allez ensuite expliquer à la mère de famille isolée qu’il faut se lever le matin, pour se rendre à son taf de caissière chez Carrefour, pour 1000 € nets.
Et le combien cela coûte, on se pose la question ?
Toujours est-il que si cela peut faire perdre Sarko et de le voir disparaitre du premier tour, et bien ce sera toujours cela de gagné.
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"Le RMV (revenu minimum vital) à 850 € sera battu en brèche. Car allez ensuite expliquer à la mère de famille isolée qu’il faut se lever le matin, pour se rendre à son taf de caissière chez Carrefour, pour 1000 € nets."
en general en temps partiel, la caissiere
avec 850 en plus, elle saute au plafond -
Galouzeau a déjà dit que son « Revenu Citoyen » de 850 Euros mensuels ne serait pas inconditionnel et qu’il coûterait 30 milliards d’Euros annuellement qu’il financera par une augmentation de la TVA.
Il ne connaît même pas la proposition de feu Jacques Marseille qui consiste en une Allocation Universelle inconditionnelle de 750 Euros par adulte et de 375 Euros pour les mineurs qui ne coûterait aux finances publiques que 11 milliards d’euros la première année, desquels il faudrait défalquer les allocations familiales et les bourses étudiantes.
Jacques Marseille : L’argent des Français
Chapitre 32« 750 »
« Tant pis pour les paresseux » est bien, en effet, la seule réponse des partisans de l’« allocation universelle » à ceux qui pensent que tout homme est obligé de travailler pour avoir le « droit de vivre ». Car s’il faut « contraindre » les salariés français à travailler pour qu’aujourd’hui 15 % d’entre eux gagnent le SMIC, soit 1 000 euros nets par mois, comment construire sur cette « contrainte » une société moins aliénante et moins soumise à la précarité que celle dans laquelle sont aujourd’hui plongés trop d’entre eux ? En fait, le pari de l’allocation universelle est que l’insertion sociale ne peut se construire sur la contrainte mais sur la confiance placée dans les bénéficiaires de ce nouveau droit.
Une utopie, sans doute, pour tous ceux qui n’accordent aucune confiance aux individus et pensent que seule la contrainte de « gagner son pain à la sueur de son front » est le meilleur garde-fou contre la paresse. Un pari sur l’intérêt et la nature humaine pour tous ceux qui pensent au contraire qu’un individu préférera toujours cumuler ce revenu à un autre salaire, surtout quand ce salaire correspondra à un travail qu’il aura plus librement choisi. Dans notre hypothèse, en effet, un couple de smicards toucherait désormais 3 500 euros par mois (deux SMIC à 1 000 euros nets plus deux allocations universelles à 750 euros), au lieu de 2 000 euros aujourd’hui.
Utopie sans doute aussi pour ceux qui pensent qu’une telle somme est incompatible avec l’état des finances de la France. Pari fondé pourtant sur les comptes, pour ceux qui connaissent le bilan de la protection sociale en France. En 2007, l’ensemble des prestations de protection sociale versées par l’État aux Français a représenté 578 milliards d’euros, soit 29 % du PIB, soit près de 60 % du total des dépenses publiques, soit un peu plus de 9 000 euros par Français. 44,9 % de cette somme sont constitués par les prestations vieillesse, 35,5 % par les remboursements des dépenses de santé, 9,2 % par les aides à la maternité et à la famille, 6,2 % par les aides à l’emploi, 2,6 % par les aides au logement et l,5 % par les aides destinées à combattre l’exclusion sociale. Neuf mille euros donc par Français — le même montant que celui ici envisagé — pour des résultats qui ne sont toutefois pas à la hauteur des sommes engagées.
Si l’on versait une allocation universelle de 750 euros par mois à tous les Français âgés de plus de 18 ans et 375 euros à chaque Français de la naissance à l’âge de 18 ans, cette prestation sociale « révolutionnaire » représenterait 510 milliards d’euros. En échange toutefois, l’instauration de ce revenu garanti de la naissance à la mort serait accompagnée de la suppression de nombreuses prestations aujourd’hui versées, un dispositif unique, simple à verser et totalement compréhensible, remplaçant le maquis des innombrables dispositifs de protection sociale existants. Seraient ainsi supprimé l’ensemble des sommes versées pour ne pas résoudre vraiment la question du chômage. Soit ce qu’on appelle les « dépenses passives », qui comprennent les prestations accordées aux chômeurs et les incitations au retrait d’activité, auxquelles il faut ajouter les « dépenses actives », qui sont l’ensemble des sommes consacrées à améliorer l’employabilité des salariés et à leur proposer un emploi : 76,5 milliards d’euros en 2006, soit 38 000 euros par chômeur recensé !
Seraient aussi supprimés les allocations familiales et l’ensemble des aides à la famille, qui représentent 58 mil-liards d’euros. Chaque ménage percevrait, en effet, la moitié de l’allocation universelle par enfant jusqu’à l’âge adulte, soit 375 euros par mois. C’est-à-dire bien plus que le montant des allocations familiales aujourd’hui versées (120 euros par mois au-delà de deux enfants). De la même manière seraient évidemment supprimées l’en-semble des bourses accordées aux lycéens et aux étudiants qui, à partir de l’âge de 18 ans, percevraient 750 euros par mois, soit bien plus que les bourses étudiantes les plus élevées, qui atteignent aujourd’hui 400 euros par mois. Seraient encore supprimées l’ensemble des aides au loge-ment, dont le montant atteint aujourd’hui près de 15 mil-liards d’euros.
Seraient supprimés enfin les droits à la retraite, qui représentent à ce jour près de 180 milliards d’euros. Une véritable révolution dont il faut ici mesurer l’enjeu. Comme on l’a vu plus haut, notre système de retraite par répartition est condamné à la faillite dans la mesure où le ratio de dépendance démographique — qui désigne le nombre de personnes à l’âge de la retraite par rapport au nombre de personnes en âge de travailler — va quasiment atteindre 100 cotisants pour 80 retraités en 2050, alors qu’il était de 400 cotisants pour 100 retraités dans les années 1980 et de 1 500 cotisants pour 100 retraités au moment où il est entré dans la loi en 1945. En 2050, l’espérance de vie des hommes à 60 ans serait de 27,2 ans, contre 20,4 ans en 2000, et celle des femmes de 32,l ans, contre 25,6 ans en 2000. A législation inchangée, chaque Français ayant travaillé toucherait quasiment autant en pension de retraite qu’en revenu d’activité. Un moindre mal s’il avait financé lui-même sa retraite. Un scandale s’il fallait faire peser cette charge sur les générations nées après 1970, qui seraient amenées à supporter la charge des retraites d’une génération qui a bénéficié de carrières longues et a laissé filer une dette dont les intérêts et le capital devront être remboursés par ceux qui « bénéficient » de contrats précaires et d’un avenir moins assuré.
En attribuant à chacun 750 euros par mois jusqu’à la mort, l’allocation universelle distribuée de la même manière à l’ouvrière qu’au cadre de la SNCF rétablirait totalement l’équité. Surtout lorsqu’on sait que cette ouvrière se voit aujourd’hui prélever près de 250 euros par mois sur sa rémunération totale pour payer la retraite de ceux qui vivront plus longtemps qu’elle et qui bénéficient de régimes spéciaux. Imaginons qu’elle place la même somme prélevée de son allocation universelle (250 euros) en placement sécurisé (à 4 %) pendant quarante ans. Au terme de ces quarante années, elle disposerait d’un capital d’un peu moins de 300 000 euros, dont le rendement à 4 % (soit 1 000 euros par mois) s’ajouterait à son allocation universelle de 750 euros. Un doublement de sa retraite actuelle ! Une arithmétique simple qui tend à démontrer — c’était le but de l’utopie ici proposée — que l’allocation universelle permet d’améliorer surtout le sort des pauvres tout en les incitant à travailler pour épargner une partie du « revenu garanti » qui leur serait distribué. Une arithmétique qui cherche surtout à prouver qu’un système de capitalisation couplé avec un revenu garanti est bien plus équitable que le régime actuel de répartition qui permet avant tout aux Français les plus protégés de faire financer leur retraite et leur santé par les plus défavorisés.
Dans ce nouveau système serait maintenu le remboursement des dépenses de santé, qui ont atteint 160 milliards d’euros en 2007, et qui resteraient à la charge de la solidarité nationale. Au total, à périmètre inchangé, les dépenses de protection sociale se monteraient ainsi à 670 milliards d’euros, 16 % de plus qu’aujourd’hui, sans même prendre en compte l’économie que représenteraient la suppression des bureaucraties tatillonnes fort budgétivores et les gaspillages des sommes qui sont distribuées à tous alors que certains n’en ont nul besoin. Sans même prendre en compte le surcroît de recettes que représenterait la TVA sur la consommation supplémentaire des ménages bénéficiaires, qu’on peut grossièrement chiffrer à un peu moins de 100 milliards d’euros.
En somme, distribuer à chaque Français un revenu garanti pendant toute la vie ne coûterait pas beaucoup plus au budget de l’Etat-providence que le système actuel qui a réussi l’exploit de dépenser autant pour faire de la France le pays où le sentiment d’insécurité est le plus élevé. Bien loin d’être une méthode grossière et utopique de lutte contre la pauvreté, l’allocation universelle, dont le coût de distribution est négligeable au regard des dispositifs actuels, apparaît donc comme un moyen d’atteindre toutes les personnes pauvres à moindre coût.
Aurait-on pour autant résolu le problème des relations troubles entre les Français et l’argent ? Rien n’est moins sûr, sauf qu’à dépense égale, le pari en vaut certainement la peine. En garantissant tout d’abord qu’un emploi, même faiblement rémunéré, ne supprimerait pas l’allocation de base, elle conforterait, bien mieux qu’aujourd’hui, l’idée que le travail « paie ». Versée automatiquement à chacun, sans égard pour sa situation familiale et ses ressources, l’allocation universelle revaloriserait en effet paradoxalement le travail. Certes, pour ses adversaires, elle pourrait encourager la multiplication d’emplois peu rémunérés. Reste que ces derniers ne trouveraient preneurs que s’ils sont suffisamment enrichissants, formateurs ou susceptibles d’ouvrir des perspectives de carrière. A l’inverse, il est vrai, les emplois repoussants et sans perspectives ne seraient pas favorisés. Faut-il s’en désoler ?
En offrant par ailleurs un revenu garanti sur lequel s’appuyer, l’allocation universelle faciliterait les va-et-vient, tout au long de l’existence, entre les plages de travail, les activités familiales et les moments de formation. En offrant une véritable bourse à tous les étudiants, en sécurisant un budget de consommation minimale, elle rendrait en effet plus facile pour tous le fait de ralentir ou d’interrompre des activités professionnelles afin de faire face à des obligations familiales, d’acquérir une formation complémentaire ou de se réorienter. Avec bien plus d’efficacité que la formation professionnelle qui engloutit aujourd’hui 24 milliards d’euros pour satisfaire la demande de ceux qui n’en ont pas réellement besoin. Loin de décourager l’envie de travailler qui est surtout liée, aujourd’hui, aux faibles perspectives d’ascension sociale qu’offre une société fort peu solidaire, l’allocation universelle serait au contraire susceptible de marier ce qui paraît pour l’instant incompatible : une sécurité indispensable et une flexibilité accrue du travail. Un bénéfice dont les femmes, qui subissent aujourd’hui plus que les autres salariés le temps partiel et les interruptions de carrière, sortiraient massivement gagnantes.
Enfin, en nourrissant une forme de patriotisme renouvelé autour d’un tel projet national de solidarité, cette allocation faciliterait l’intégration plus efficace de populations immigrées qui ne pourraient en jouir qu’en devenant citoyens français et qu’en adhérant aux valeurs d’une nation aussi exemplaire. Une véritable rupture par rapport aux allocations et subventions multiples distribuées sans conditionnalité et qui ne font qu’entretenir de vastes poches de personnes difficilement intégrables dans le système productif et souvent radicalement hostiles aux valeurs de la patrie qui les héberge et les nourrit.
A tous ceux qui pensent que cette allocation universelle est un fantasme d’excentrique, rappelons que peu de monde, à l’époque de Guizot, acceptait l’utopie du suffrage universel, les uns parce qu’ils le croyaient révolutionnaire, les autres parce qu’ils considéraient, comme les Constituants de 1789, que seul un homme riche pouvait avoir une opinion indépendante et que seule la richesse assurait un vote sincère et libre. N’oublions pas toutefois que la Déclaration d’indépendance américaine s’ouvrait en 1776 par ces mots : « Nous tenons pour évidentes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux, ils sont dotés par leur créateur de certains droits inaliénables au nombre desquels figurent la liberté, la vie et la poursuite du bon-heur ; les gouvernements sont institués parmi les hommes pour garantir ces droits et ils tirent leurs justes pouvoirs du consentement des gouvernés. »
Mettre en place demain ce droit inaliénable à la vie pour tous les jeunes Français qui naissent et pour tous les jeunes Français qui atteignent l’âge de 18 ans coûterait aux finances publiques 11 milliards d’euros la première année, desquels il faudrait défalquer les allocations familiales et les bourses étudiantes. Une telle somme, qui représente moins de 1 % des dépenses publiques, n’est-elle pas un pari sur l’avenir moins risqué que le financement d’un Revenu de solidarité active qui peine à répondre aux situations de pauvreté ?
C’est bien le paradoxe de cette allocation qui renvoie à la question d’un droit au revenu, c’est-à-dire d’un droit à la vie. Prestation destinée à libérer l’individu de la pression marchande, elle se présente aussi comme l’incontournable auxiliaire du marché en permettant aux plus pauvres d’accéder aux « choses » livrées sur le marché. Prestation accordée sans condition, elle implique le démantèlement de tous les secours et contrôles étatiques. Prestation accordée à tous, elle satisfait en partie l’idéal communiste qui est de permettre à chacun de vivre en partie « selon ses besoins ». A condition toutefois que chacun reconnaisse en même temps que c’est le progrès historiquement réalisé par les logiques du marché qui permettrait son instauration. Une voie libérale vers le communisme, en somme !
Jacques Marseille -
Addendum :
Synthèse capitaliste pour instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.
Ce projet de « Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.
Objectif Principal :
Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
Objectifs Spécifiques :
I)
Transformer le « capitalisme ordinaire » en un authentique Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
II)
Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage. -
Par Yvance77 (xxx.xxx.xxx.54) 12 décembre 12:00
« Le RMV (revenu minimum vital) à 850 € sera battu en brèche. Car allez ensuite expliquer à la mère de famille isolée qu’il faut se lever le matin, pour se rendre à son taf de caissière chez Carrefour, pour 1000 € nets. »Dans l’hypothèse de Jacques Marseille, cette caissière percevra ses 1.000 Euros provenant de son emploi + 750 Euros d’Allocation Universelle (+ 375 Euros par enfant mineur).
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Le revenu citoyen de Dominique de Villepin n´est pas vraiment un Revenu Universel et completement inconditionnel... mais c´est deja un bon debut... et surtout cela permet de discutter de cette idee genereuse de garantir un revenu d´existence a chaque etre humain.
Merci Jean-Pierre de nous avoir remis le texte de Jacques Marseilles sur l´allocation universelle... qui propose effectivement de repartir toute les depenses sociales (maladie, vieillesse, famille) de maniere egale entre tous les francais. Evidemment il s´agit d´une vision theorique car on ne peut supprimer les droits sociaux tels que la retraite ou le chomage qui sont des revenus de remplacements acquis grace a des cotisations sur salaire. C´est donc tout simplement une extension de remuneration qu´il serait injuste de supprimer. Mais son petit texte a le merite de faire reflechir a ce que coute notre systeme actuel de protection sociale... et de s´etonner que pour les plus faibles on est bien loin du compte.
Alors esperons que cette idee de Revenu Universel s´invite enfin dans le debat presidentiel et que l´on reflechisse a une autre facon de repartir la richesse... qui n´oublie personne. -
« repartir toute les depenses sociales (maladie, vieillesse, famille) de maniere egale entre tous les francais. » (jpm)
Et tant pis pour le vieux, les malades, les familles nombreuses ! Partagez nom de dieu ! C’est marseille qui le dit ; peuchère, depuis sa tombe !!!
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@ Jean-Pierre Labrès
Vous avez un Doctorat d’Etat en Langue de bois ?
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Par vasionensis (xxx.xxx.xxx.204) 12 décembre 20:14
Que voulez-vous dire ? ? ? ...
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Le voilà l’opposant idéal à Sarko !!!! A droite il est tout de même meilleur que Hollande et Bayrou, faut l’admettre !!!! ..........
Habile contre feu de la droite pour garder le pouvoir
On peut dire que pour Hollande et Sarko c’est un de Villepin dans la gueule
Bien jouer !!!!!-
La candidature de Villepin est sympathique, car elle fait chier tout le monde. Il a montré son opposition à l’empire des USA. Contrairement aux autres qui sont tous sionistes et/ou atlantistes
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Personnellement, je ne pense pas que Villepin soit candidat principalement pour nuire à Sarkozy. Ce serait irrespectueux de penser cela. Et l’homme semble penser plus grand que cela. Son potentiel de voix me semble mince...C’est une offre de plus pour les électeurs mais ces deniers risquent de préférer un candidat « crédible », électoralement parlant : pouvant passer au moins le 1er tour ou pouvant influer de manière significative sur le cours des choses.
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Alainc Minc (à France-Info) « VIllepin aura 1% des voix, il va être ridicule ».
Minc, lui, n’est pas ridicule.
L’UMP : « Villepin est des nôtres, il est de la famille, qu’il renonce ».La candidature Villepin les fait chier dans leur froc, leur roitelet va se prendre un coup de torchon.Ce dernier doit être vert de rage : « Hummm...que va-t-on trouver pour éliminer ce Villepin ? Voyons : « Et si on........................... »-
On peut être de droite, digne, raisonnable et écœuré par Sarkozy, son inculture, sa cuistrerie et ses effets d’annonce
Si Villepin arrive à faire perdre Sarkozy c’est déja cela
Un gouvernement d’union nationale sans la frange réac de l’UMP, sans Sarkozy allant jusqu’aux socialo non écolos et incluant les centristes, ce ne serait pas si stupide en période de crise
D’autant que les politiques ont de moins en moins de pouvoir-
Si l’on vous comprend bien :
« Puisque les gouvernants ne gouvernent plus rien, pourquoi tenter l’aventure des étrangers au Système ? Autant renouveler le bail de ses soutiens coutumiers, c’est à dire tout ce que contient le riche éventail allant des libéraux aux socio-démocrates. »
C’est bien ça ? Comme c’est alléchant !
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sa morsure sera celle d’un chihuahua !
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skejandi 12 décembre 2011 16:57quand on est la 5eme puissance mondiale en terme de PIB, on peut se permette n’importe quoi
Du moment que l’on fait les bons choix et qu’on laisse pas les portes ouvertes aux casseurs et aux voleurs...j’ai fais le calcul avec tous les programmes cumules de la gauche a la droite, on doit en être a 150 -200 milliards d’économie par AN..-
Villepin comme Juppé est prêt à tout pour manger dans la gamelle.
Pour Sarkozy, le RMV de Villepin est une aubaine pour rafler des voix à la gauche sans en perdre une seule. En effet : Sarkozy a été élu sur le « travailler plus pour gagner plus ». Si ce truc s’est avéré être une grosse arnaque, les électeurs de Sarko, eux, n’ont pas changé : "pas de travail, pas de fric" ! Villepin avec son RMV peut fort bien affaiblir significativement la gauche en détournant les voix de ceux qui en attendaient un projet de RU.
Et tout ce qui affaiblit la gauche au premier tour sans prendre une seule voix à Sarko est bon pour lui.
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Je ne suis pas d’accord avec vous. Qui peut croire au RMV de Villepin ? Je reste persuadé que la candidature Villepin va affaiblir Sarko. La preuve, les déclarations des gens de l’UMP,essayant de raccoler Villepin, et la suite va sûrement être plus musclée s’il n’optempère pas. C’est une évidence, avec Villepin dans les pattes, Sarko se tape une gamelle de première, plus que si Villepin s’était abstenu.
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« Qui peut croire au RMV de Villepin ? »
Mais les gogos, bien sûr ! Et ils sont nombreux, hélas.
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JL1, on ne se mettra pas d’accord. Ne comptez pas plus de gogos qu’il y en a.
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Au bout du compte ça fera des voix pour SARKOZY, soit qu’il les rassemble avant de se rallier au seigneur de l’UMP, soit qu’il attende le second tour pour le faire...
N’oublions pas que c’est la gauche qui est désunie. La droite, en catimini se retrouve toujours...République : Résister à la pieuvre libérale et intégriste
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Pensez-vous que la candidature de Dominique Galouzeau De Villepin soit sincère et au service de la France, ou plutôt l’instrument de sa vengeance contre Nicolas Sarkozy ?
Vu le prix d’une campagne politique, et sachant qu’il n’est absolument pas sûr d’atteindre les 5% nécessaires au remboursement - je me base sur le côté « inattendu » de son annonce pour dire ça - je me doute qu’il fasse cela juste pour faire chier Sarko, même si cela ne lui déplait pas de le faire.
Ceci dit, autant j’avais aimé son mandat aux Affaires Etrangères, pour les raisons qu’on sait, autant il avait clairement montré ses limites en tant que Premier Ministre, de par les émeutes des banlieues qu’il n’avait pas su gérer, et par le CPE, qui partait d’une bonne intention à la base - favoriser la création d’emploi - mais était inacceptable par sa précarité...
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Vous prétendez que DDV n’aurait pas de chance, dixit les sondages très défavorable ? Pourtant il a été invité à TF1, la chaine des cerveaux disponibles après le boulot ou le pinard. Vous devriez décrypter la situation, elle est double comme toujours. Je vais vous mettre sur la voie :
First, en s’adressant aux plébéens, nous sommes dans la société du spectable :
Je suis là, je résiste, je suis l’alternative aux nerveux à tique. Ayez confiance je vous ai compris etc ...
Next, s’adressant aux initiés, aux vrais décideurs :
Oui on préfère finalement lui, toi le nabot à talonette et ta bande de délinquants, tu es détesté par tout le monde y compris ton camp et ton parti. Ne te présente pas comme tu l’avais promis à l’élection précédente sinon on se prend une gamelle plus belle que le PS. Les français veulent pas du PS mais de toi aussi, les autres ce sont des charlots pour compléter le spectable du faux choix. Bayrou et les verts ce sont les mêmes idiots utiles qui votent non utiles...
Vous voyez c’est à ceci que sert les médias, il y a très très peu de ceux qui savent puis les autres ceux qui sont manipulés et trompés et qui payent ce joujou pour ceux qui savent...
Par contre comme pour Bayrou, je sais qu’ils sont tous les 2 membres de la commissions trilatérales, mais je n’arrive pas à trouver de quelles sociétés secrètes ils appartiennent !
Son idée du revenu citoyen ne correspond pas au RU, ceci tend à penser qu’il ne fera pas passer NESARA.
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Dominique de Villepin a des défauts et traîne quelques casseroles, mais déjà il est nettement plus présentable que Nicolas de Nagy-Bocsa et sa réputation internationale, en sus de son expérience française très particulière, est bonne.
Si Médiapart ou un autre média d’investigation mettait à l’avant dernière minute le triste sire de l’Elysée hors d’état de nuire encore cinq ans aux Français, les plus pauvre en particulier, au moins les électeurs de la droite (qui n’est pas ma tasse de thé) auraient un candidat crédible et relativement respectable. Et beaucoup à l’UMP seraient heureux de se rallier à lui plutôt qu’à Copélovici.
C’est peut-être dans cette attente qu’il est candidat « au cas où »
Ce qui obligera peut-être alors Hollande à mieux s’entourer et à mieux écouter la France d’en bas, en particulier les abstentionnistes réfléchis (lecteurs ou non du Canard enchaîné), pour gagner tout de même et affronter ensuite une situation très difficile.
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Villepin se présente c’est juste pour faire Mariner le nain
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"Pensez-vous que la candidature de Dominique Galouzeau De Villepin soit sincère et au service de la France, ou plutôt l’instrument de sa vengeance contre Nicolas Sarkozy ?"
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Sa candidature est sincèrement au service de la France puisque, même s’il n’est pas élu, il épargnera à la France la réélection de l’excité de l’Elysée, cette catastrophe nationale.
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